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Amélioration de la productivité et de la résilience des systèmes agro- sylvo -pastoraux

Des systèmes agro- sylvo - pastotaux pour nourrir l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Amélioration de la productivité et de la résilience des systèmes agro- sylvo -pastoraux . Plan de l’exposé.

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Amélioration de la productivité et de la résilience des systèmes agro- sylvo -pastoraux

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Presentation Transcript


  1. Des systèmes agro-sylvo-pastotaux pour nourrir l’Afrique de l’Ouest et du Centre Amélioration de la productivité et de la résilience des systèmes agro-sylvo-pastoraux

  2. Plan de l’exposé • Insécurité alimentaire en A0C : De la nécessité d’avoir des systèmes ASP plus productifs et résilients. • Actions/Acteurs. Qui a fait quoi? • Pour quels résultats ? et pourquoi? • Conclusion

  3. Insécurité alimentaire et nutritionnelle Situation de 2012 Quelques indicateurs Pays sahéliens : 23% de la population régionale +40 % des cas de malnutrition chronique, FAO Crises alimentaires et nutritionnelles successives (2005, 2010, 2012) en 10 ans Taux de malnutrition aiguë globale (MAG) surpasse le seuil critique de 10% depuis le début du siècle. Des pays non sahéliens (Togo, Guinée, Sierra Léone et Libéria) : de + en + face à des problèmes d’insécurité alimentaire et nutritionnelle.

  4. Facteurs clés multiples et complexes Causes conjoncturelles Causes structurelles Taux de pauvreté élevé (manque d’accès aux services de bases : éducation, sante et eau) Taux élevé de malnutrition L’explosion démographique, l’urbanisation et la migration La désertification et les changements climatiques La faiblesse des investissements dans les filières agricoles (de la production à la transformation et la commercialisation) La faible diversification (agriculture, élevage, pêche, forêts et gestion des terres et de l’eau) Le fragilité des écosystèmes avec l’appauvrissement des sols, le déboisement, le déclin de la biodiversité et le manque d’eau • Mauvaise récoltes en 2011 (pluies irrégulières et insuffisantes et attaques parasitaires • Déficit fourrager et en eau/ dégradation du couvert végétal • Hausse inhabituelle et importante des prix des céréales • Séquelles de la crise de alimentaire de 2010 • Détérioration des moyens d’existence des plus pauvres et affaiblissement de leur résilience • Insécurité, instabilité politique et conflits dans la région • Perte de transferts de fonds des migrants (crise libyenne) • Conflit armé au Nord Mali

  5. Sécurité alimentaire • Corollaire de l’insécurité alimentaire • L’accès de tous, en tout temps, aux aliments nécessaires pour mener une vie saine » (Conférence internationale de la nutrition) • 3 objectifs de bases • Garantir des approvisionnements sûrs et nutritionnellement adéquats (disponibilité, qualité) • Optimiser la stabilité du flux des approvisionnements (durabilité) • Assurer à chaque ménage les moyens matériels, sociaux et économiques de se nourrir correctement ( accessibilité)

  6. vers une souveraineté alimentaire ? • Le concept de la souveraineté alimentaire prévoit par ailleurs : • • le droit d’accès des producteurs aux moyens de production (terre, eau, intrants agricoles, finance) et implique une répartition équitable des moyens de production entre les producteurs ; • • la possibilité de réglementer voire de protéger la production et le commerce, notamment dans des filières sensibles, afin qu’ils répondent au mieux aux exigences de développement des pays et qu’ils respectent l’environnement naturel ; • • le droit à une alimentation de qualité, culturellement appropriée et priorisant les productions locales. • Ainsi le concept de la souveraineté alimentaire permet de défendre le droit de favoriser et de soutenir l’agriculture familiale durable, de préserver les ressources naturelles,la santé des consommateurs, la biodiversité, l’emploi agricole en nombre suffisant et dignement rémunéré.

  7. Des défis majeurs à surmonter Assurer la disponibilité des aliments à l’ensemble des ménages AOC dans un contexte de forte croissance démographique couplée aux chocs climatiques Faciliter l’accessibilité aux aliments pour les ménages les plus vulnérables tout en améliorant leurs capacités de résilience face aux crises Lutter contre la pauvreté

  8. Nécessité d’avoir des politiques, des stratégies, aux niveaux régional, national et local pour promouvoir des technologies et innovations 1. Améliorer la productivité des système de productions 2. Améliorer leur résilience face aux chocs Intensification durable en AOC

  9. Qu’est-ce que la résilience ? • Capacité d’une personne physique, un ménage, une communauté, un système de production, un pays et une région • à résister, • à s’adapter et • à se remettre rapidement à la suite de tensions et de chocs tels que : . Sécheresses, Inondations, attaques acridiennes . Violences, . Conflits ou encore . Catastrophes naturelles.

  10. Qu’est-ce que la résilience ? • Plusieurs dimensions de la résilience • 1. une résilience « écologique » avec des systèmesASP • - économes en ressources et notamment en eau, • - robustes, dont le niveau de production est moins sensible aux aléas (espèces • ou races/variétés robustes), • - durables contribuant à renforcer le pouvoir tampon du milieu (sols riches en • matière organique, maintien de la biodiversité, maintien ou réintroduction • de l’arbre dans les systèmes de production). • 2. une résilience économique où la pérennité des exploitations est consolidée par la valorisation optimale des produits, la diversité des productions et des activités, un faible • niveau d’endettement et l’existence de mécanismes de sauvegarde en cas d’accident, • climatique ou autre.

  11. Des atouts et des opportunités agricoles (Cas du Niger) Des atouts • D’importantes ressources en eau renouvelables (36 Km3/an dont 1% d’utilisé) • Des ressources en terres irrigables ( Plus de 350000 Ha ) • Potentiel animal (+ de 36 millions de têtes) • Filières aux avantages comparatifs réels (oignon, poivron, niébé, bétail et viande) Des opportunités • D’importantes marges d’amélioration de rendement des principales cultures vivrières ( céréales et légumineuses) , • Un haut potentiel de production animal • Des pratiques réussies à mettre à l’échelle • Des revenus provenant des ressources minières et du pétrole

  12. Plan de l’exposé • Insécurité alimentaire en A0C : De la nécessité d’avoir des systèmes ASP plus productifs et résilients. • Actions/Acteurs. Qui a fait quoi? • Pour quels résultats ? et pourquoi? • Conclusion

  13. Actions en faveur de la productivité et la résilience des systèmes de productions au Niger • Initiatives et opérations des partenaires techniques et financiers en matières d’adaptations aux changements climatiques • Programme pilote pour la résilience climatique (PPCR) • Projet de développement de l’information et la prospective climatique • Projet de mobilisation et de valorisation des ressource en eau (PROMOVARE) • Projet d’actions communautaire pour la résilience climatique (PACRC) • Programme Nigéro-allemand de lutte contre la pauvreté (LUCOP) • Autres projets passés ; PASP, PDRT, PGRN, PIK, ASAPI,PPODR, PBVT, PSN, PDR/ADM etc….; • Projets humanitaires : types « argent contre travail » ou « Nourriture contre travail » dans le cadre des travaux de récupération des terres

  14. Actions en faveur de la productivité et la résilience des systèmes de productions • Au niveau africain et régional • Plan de développement détaillé pour l’agriculture en Afrique (PDDAA) • Politique agricole commune de la CEDEAO (ECOWAP) • Politique Agricole de l’UEMOA (PAU) • Programmes régionaux d’investissement agricole et sécurité alimentaire (PRIA) • Recherche agricole intégré pour le développement (IAR4D)-système d’Innovation du CORAF

  15. Actions en faveur de la productivité et la résilience des systèmes de productions • Au Niveau national • Programme d’actions national pour l’adaptation aux changement climatique (PANA) • Programmes nationaux d’investissement agricole et de sécurité alimentaire (PNIA-SA) • L’Initiative 3N : les Nigériens nourrissent le Nigériens en lieu et place de la Stratégie de Développement Rural (SDR) et la Haute Autorité à la Sécurité alimentaire (HASA)

  16. Accroitre la résilience à long terme des populations nigériennes et assurer la croissance agricole Axe 2 : Approvisionnement régulier des marchés ruraux et urbains en produits agricoles et agroalimentaires Axe 1 : Accroissement et diversification des productions agro-sylvo-pastorales et halieutiques Axe 5 : Création d’un environnement Favorable, coordination, animation Axe 3 : Prévention et gestion des crises alimentaires et catastrophes Axe 4 : Amélioration de l’état nutritionnel des nigériens Faire face efficacement aux situations d’urgence et de catastrophes

  17. Plan d’investissement prioritaire 2012 -2015 Le PI-3N est composé de onze programmes d’investissements prioritaires (PIP) PIP 1 : Accroissement des productions sous irrigation PIP 2 : modernisation des systèmes de production sous pluies PIP 3 : Programme de sécurisation des systèmes de production animale PIP4 : Intensification des systèmes de production animale à cycle long PIP 5 : intensification des productions animales de cycle court

  18. PIP 6 : gestion durable des terres et de la biodiversité PIP 7 : valorisation des produits forestiers ligneux et non ligneux PIP 8 : Transformation et commercialisation des produits PIP 9 : Amélioration de la résilience des populations face aux crises alimentaires et catastrophes PIP 10 : amélioration de l’état nutritionnel des nigériens PIP11 : Renforcement des capacités pour la mise en œuvre de l’i3n

  19. Actions en faveur de la productivité et la résilience des systèmes de productions • Stratégies et innovations paysannes d’adaptations (Cas Aguié) • Individuelles ou collectives • Techniques ou socio-organisationnelles • Agriculture, élevage, gestion des ressources naturelles

  20. Quelques innovations techniques Agriculture Elevage Alimentation du animaux (privatisation des aires de pâturage, traitements du fourrage, utilisation de farine de gousse de P. africana et de P.reticulata) Reproduction et la production laitière Acquisition et la recomposition du troupeaux etc • Litière de détritus ménagers • Parcage • Valorisation des glumes et glumelles du mil • Paillage • Compostage (urée, Super de Dan Saga • Régénération naturelle (RN) et brachage • Semis du Doumier • Lutte contre le striga • La culture du manioc • La culrure du Cassia torra et MoringaOleifera

  21. Quelques innovations socio-organisationnelles • Gestion commune des stocks vivriers • Gestion commune des ressources végétales • Instances de préventions des conflits • Organisations socioculturelles • Organisations à caractères économiques • Groupements de producteurs • Gestion collective de matériel agricole • Appui à l’élevage des petits ruminants

  22. Exemples de technologies, pratiques et approches pour la mise en place de moyens d'existence résilients (FAO, 2013)

  23. Exemples de technologies, pratiques et approches pour la mise en place de moyens d'existence résilients (FAO,2013)

  24. Le système zaï

  25. Association riz-poissons L’association riz – poisson (Chine) un plat d’argile chinois datant de la dynastie des Han il y a 2000 ans, montre des poissons nageant d’un étang vers une rizière. L’association riz-poisson repose sur une symbiose écologique: le poisson est une source de nourriture et fournit des engrais au riz, régule les conditions microclimatiques et mange les larves et les herbes dans les rizières inondées, réduisant ainsi les coûts de main-d’œuvre liés à la fertilisation et à la lutte contre les insectes.

  26. Agroforesterie

  27. Champs école

  28. Plan de l’exposé • Insécurité alimentaire en A0C : De la nécessité d’avoir des systèmes ASP plus productifs et résilients. • Actions/Acteurs. Qui a fait quoi? • Pour quels résultats ? et pourquoi? • Conclusion

  29. Constats 1. Qui pourrait imaginer la situation de 2012 et avenir sans tous les efforts consentis ? • « c’est bon mais ce n’est pas arrivé » 2. L’insécurité alimentaire est même chronique par endroit en AOC

  30. Persistance du spectre de l’Insécurité alimentaire ? • Les solutions techniques, même si elles apparaissent pertinentes, voire efficaces, sont souvent limitées dans leurs effets du fait de l’échelle restreinte à laquelle elles sont mises en œuvre : Difficulté de changement d’échelle ? • L’identification des « bonnes pratiques » reproductibleset transposables, est rendue difficile par la variété des contextes (milieu naturel et économique) et l’interaction qui peut exister entre de nombreux facteurs qui évoluent en même temps • Facteurs de risque de vulnérabilité de systèmes de production de + en + importants • 1. Irrégularité des pluies ; • 2. Sècheresses récurrentes et inondations localisées ; • 3. Variabilité climatique, désertification et dégradation des sols ; • 4. Système agro-pastoraux vulnérables aux aléas climatiques ; • 5. Attaques acridiennes ; • 6. Maladies et pestes végétales et animales transfrontalières ; • 7. Dépendances à l´égard des marchés céréaliers internationaux ; • 8. Variabilité des prix des denrées alimentaires de base ; • 9. Instabilité politique et conflits.

  31. Persistance du spectre de l’Insécurité alimentaire ? • Les stratégies paysannes d’adaptations relèvent davantage de la réaction aux changements que de la prévention du risque. Comment prendre en compte cette dimension ? • Le choix des systèmes très résilients et donc souvent peu intensifs, peut compromettre leur compétitivité à court terme (mais pas obligatoirement) • Comment concilier « productivité et résilience » ? • Est-ce une question d’approche?Mise en œuvre? Les deux ? • innover pour une intensification durale

  32. Intensification durable ? • Lutter contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle • Contribue à la croissance agricole • Réduire la pauvreté • Créer des richesses • Protéger les ressources naturelles • «  Solution puissante : produire plus en utilisant plus prudemment les intrants de manière durable tout en réduisant les incidences néfastes sur l’l’environnement et en renforcent la résilience, le capital naturel et le flux de services environnementaux »

  33. Modèle théorique de l’intensification durableJuma C., Tabo R., WilsonK. et Conway,G., 2013

  34. Comment innover pour une intensification durale ?Juma C., Tabo R., WilsonK. et Conway,G., 2013

  35. Innover en faveur d’avantages multiplesJuma C., Tabo R., WilsonK. et Conway,G., 2013

  36. Modèle de Plateformes d’innovations • Un modèle comparable, pour l’adoption et la diffusion des technologies (CORAF) • La Plateforme d’innovation comprend les parties prenantes et/ou les collaborateurs des différents acteurs sociaux et économiques et les institutions qui gouvernent leurs comportements, tout en œuvrant pour la réalisation d’un objectif commun (intensification durale pour le cas précédent) • La PI considère l’innovation comme étant un processus systémique dynamique et reconnait que l’innovation peut naître de plusieurs sources, des interactions complexes et du flux d’informations

  37. Interventions prioritaires pour gérer les risques et augmenter la productivité • 1. Mise à très grande échelle des investissements dans l'irrigation • 2. Facilitation de l'adoption à grande échelle de pratiques de gestion durable des terres et de l'eau (GDTE) dans l'agriculture pluviale • 3. Amélioration du développement et de la gestion du cheptel des éleveurs • 4. Accélération de l'adoption de technologies agricoles à l'épreuve des changements climatiques : variétés de cultures résistantes à la sécheresse • 5. Amélioration des pratiques de gestion post-récolte et de l’accès et intégration des marchés • 6. Amélioration de la préparation aux situations d'urgence (SAP) • Harmonie avec les Axes de l3N

  38. Conclusion : Assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de l’Afrique • Indispensable d’innover en faveur de l’intensification durable. • Besoins du concours : 1. d’un plus grand nombre de partenariats et d’organismes de recherche ; 2. de marchés efficients et équitables ; 3. systèmes éducatifs capables de former les innovateurs africains de demain 4. d’intégrer les innovations des agriculteurs aux processus formels. 5. de nouvelles technologies pour relever les défis multiples qui se posent en matière d’environnement et de sécurité alimentaire et nutritionnelle dans des contextes extrêmement divers. • Pour cela, • nous devrons développer des cultures et des institutions appropriées, propices à l’innovation. • En retour, le soutien des autorités nous sera vital – afin de créer des environnements favorables, incitant à innover en faveur de l’intensification durable.

  39. Merci pour votre aimable attention

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