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L’approche actionnelle dans l’enseignement scolaire de l’allemand F. Goullier

L’approche actionnelle dans l’enseignement scolaire de l’allemand F. Goullier. Utilisation des tâches communicatives selon l’échelon. Quelques priorités dans les évolutions didactiques. Synergie entre l’apprentissage de l’allemand et de l’anglais.

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L’approche actionnelle dans l’enseignement scolaire de l’allemand F. Goullier

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Presentation Transcript


  1. L’approche actionnelle dans l’enseignement scolaire de l’allemand F. Goullier

  2. Utilisation des tâches communicatives selon l’échelon

  3. Quelques priorités dans les évolutions didactiques • Synergie entre l’apprentissage de l’allemand et de l’anglais

  4. Quelques priorités dans les évolutions didactiques • Synergie entre l’apprentissage de l’allemand et de l’anglais • Valorisation des réussites partielles des élèves

  5. Certification en allemand • 2006 = 8 400 • 2007 = 12 000 • 2008 = 16 000 • 2009 = 19 400 • 2010 = 21 800 = 48,40% des élèves de seconde LV1 22% des élèves de troisième LV1

  6. Quelques priorités dans les évolutions didactiques • Synergie entre l’apprentissage de l’allemand et de l’anglais • Valorisation des réussites partielles des élèves • Diagnostic des aptitudes et des besoins des élèves pour concevoir une progression adaptée • Apprentissage du lexique • Partenariats et préparation à la mobilité

  7. Les tâches pédagogiques communicatives (contrairement aux exercices formels hors contexte) visent à impliquer l’apprenant dans une communication réelle, ont un sens (pour l’apprenant), sont pertinentes (ici et maintenant dans la situation formelle d’apprentissage), exigeantes mais faisables (avec un réajustement de l’activité si nécessaire) et ont un résultat identifiable (ainsi que d’autres, moins évidents dans l’immédiat). (CECR, page 121)

  8. Tâches communicatives confiées aux élèves • Elaborer un courriel présentant le lycée aux correspondants allemands • Présentation sur un panneau de la journée de l’école idéale et son commentaire oral • Préparer un débat sur les difficultés des jeunes et la façon de les gérer • Organisation d’une fête multiculturelle • Raconter ce que l’on a fait dans une journée • Article de journal présentant les projets personnels et professionnels des élèves • Présenter la ville pour des correspondants allemands et comparer plusieurs villes • Tu choisis un métier qui te plaît et tu présentes une de tes journées de travail • Remplir un formulaire de casting en vantant ses qualités personnelles • Se décider pour l’achat de l’un de trois logements proposés par trois groupes d’élèves • Remplir une fiche signalétique sur Mozart • Ecrire une lettre de motivation pour répondre à une offre d’emploi • Construire et raconter une histoire • Réaliser une brochure touristique sur sa ville et présenter sa ville idéale • Fabrication d’un prospectus touristique sur une ville allemande • etc.

  9. savoir grammatical savoir faire

  10. savoir grammatical compétence pragmatique savoir faire fonctions langagières compréhension vs expression écrit vs oral stratégies

  11. SavoirCompétences Compétence (grammatical, lexical , culturel) pragmatique sociolinguistique, culturel, …) (fonctionnelle, discursive) 5 activités langagières distinctes (oral vs écrit) Stratégies (compréhension vs expression) (en continu vs en interaction) médiation Tâches communicatives

  12. Mettez les phrases ci-dessous au passé : • Am Morgensteheicherstspätauf. • Ichführe den Hundaus. • Am Mittag esse ich mit meinenElternzusammen. • Am Nachmittagspieleich mit Freunden. • Am Abendseheichfern.

  13. amMorgen… zuMittag… amNachmittag… amAbend… Ich… Ichnicht, ich… Ich …. auch … erstspätaufstehen den Hundausführen mit den Elternzusammenessen mit Freundenspielen fernsehen WiehabtihrdasletzteWochenendeverbracht?.

  14. Une action X a été commise la veille. Il faut trouver le coupable. La classe est divisée en 3 groupes : • Les détectives • Les témoins de l’action (avec emplois du temps et indices) • Les suspects (avec emplois du temps et différentes indications sur leur rôle dans cette affaire)

  15. Objectifs : Pouvoir conjuguer correctement les temps du passé de l’indicatif Pouvoir utiliser à bon escient les temps du passé de l’indicatif Pouvoir exprimer la chronologie des événements à l’aide de connecteurs Pouvoir raconter des événements passés

  16. Agir avec la langue (tâches communicatives) Compétences Besoins individuels Savoir

  17. Qu’y a-t’il sur la table ? Sur la table, il y a …

  18. tâches communicativesactivités langagières: compétences : - expression orale en interaction - expression du goût, de la préférence - expression orale en continu - estimer un degré d’adéquation - compréhension de l’oral - justifier - compréhension de l’écrit - faire une proposition - interrogation directe - qualifier - préciser la date et l’heure - …

  19. « Peut présenter quelqu’un et utiliser des expressions élémentaires de salutation et de congé (dans une interaction orale)»(niveau A1) Permet de vérifier que l’élève • a à sa disposition des expressions simples et souvent figées qu’il sait utiliser à bon escient (compétence lexicale), • qu’il sait effectuer des changements paradigmatiques dans de telles expressions pour les adapter à la situation (compétence grammaticale) • et qu’il a une connaissance suffisante • des scripts conversationnels de base (compétence pragmatique) • et des usages dans les relations interpersonnelles (compétence sociolinguistique).

  20. « Peut raconter l’intrigue d’un livre ou d’un film et décrire ses propres réactions »(niveau B1) Pour effectuer avec succès une tâche de cette nature, l’élève doit posséder de larges compétences lexicales et grammaticales, des savoir faire pragmatiques discursifs et des stratégies adaptées qui ne figurent naturellement pas dans la formulation du descripteur.

  21. Descripteurs qualitatifs • correction (B1) : utilise de façon assez exacte un répertoire de structures et « schémas » fréquents, courants dans des situations prévisibles • aisance (B1) : peut discourir de manière compréhensible, même si les pauses pour chercher ses mots et ses phrases et pour faire ses corrections sont très évidentes, particulièrement dans les séquences plus longues de production libre. • interaction (B1) : peut engager, soutenir et clore une conversation simple en tête-à-tête sur des sujets familiers ou d’intérêt personnel. Peut répéter une partie de ce que quelqu’un a dit pour confirmer une compréhension mutuelle. • cohérence (B1) : peut relier une série d’éléments courts, simples et distincts en une suite linéaire de points qui s’enchaînent.

  22. Agir avec la langue (tâches communicatives) Compétences Besoins individuels Savoir

  23. Tâches communicatives « pédagogiques » • D’autres sortes de tâches ou activités, de nature plus spécifiquement « pédagogique », sont fondées sur la nature sociale et interactive « réelle » et le caractère immédiat de la situation de classe. Les apprenants s’y engagent dans un « faire-semblant accepté volontairement » pour jouer le jeu de l’utilisation de la langue cible dans des activités centrées sur l’accès au sens, au lieu de la langue maternelle à la fois plus simple et plus naturelle. Ces activités de type pédagogique sont assez éloignées de la vie réelle et des besoins des apprenants ; elles visent à développer une compétence communicative en se fondant sur ce que l’on sait ou croit savoir de l’apprentissage en général et de celui des langues en particulier. Les tâches pédagogiques communicatives […] peuvent avoir pour complément des tâches intermédiaires « méta-communicatives » telles que les échanges autour de la mise en œuvre de la tâche et la langue utilisée pour la mener à bien. ... » (CECR, page 121)

  24. Dans une tâche communicative, l’accent est mis sur le succès de l’exécution de la tâche et, en conséquence, le sens est au centre du processus tandis que les apprenants réalisent leurs intentions communicatives. Cependant, dans le cas des activités conçues en vue de l’apprentissage et de l’enseignement d’une langue, l’intérêt de la performance porte à la fois sur le sens et sur la façon dont le sens est compris, exprimé et négocié. Dans le plan général présidant au choix des activités et à leur organisation, il faut maintenir constamment l’équilibre toujours instable entre forme et fond, aisance et correction de telle sorte que la réalisation de la tâche, mais aussi les opérations d’apprentissage, puissent être facilitées et convenablement identifiées. (CECRL page 122)

  25. Le Dromadaire mécontent, J. Prévert (1947) Un jour, il y avait un jeune dromadaire qui n’était pas content du tout. La veille, il avait dit à ses amis : « Demain, je sors avec mon père et ma mère, nous allons entendre une conférence, voilà comme je suis, moi ! » Et les autres avaient dit : « Oh, oh, il va entendre une conférence, c’est merveilleux », et lui n’avait pas dormi de la nuit tellement il était impatient et voilà qu’il n’était pas content parce que la conférence n’était pas du tout ce qu’il avait imaginé. Il n’y avait pas de musique et il était déçu. Il s’ennuyait beaucoup. Il avait envie de pleurer. Depuis une heure trois quart, un gros monsieur parlait. Devant le gros monsieur, il y avait un pot à eau et un verre à dents sans la brosse et de temps en temps, le monsieur versait de l’eau dans le verre, mais il ne se lavait jamais les dents et, visiblement irrité, il parlait d’autre chose, c’est-à-dire des dromadaires et des chameaux. Le jeune dromadaire souffrait de la chaleur, et puis sa bosse le gênait beaucoup ; elle frottait contre le dossier du fauteuil ; il était très mal assis, il remuait. Alors sa mère lui disait : « Tiens toi tranquille, laisse parler le monsieur », et elle lui pinçait la bosse. Le jeune dromadaire avait de plus en plus envie de pleurer, de s’en aller… Toutes les cinq minutes, le conférencier répétait : « Il ne faut surtout pas confondre les dromadaires avec les chameaux. J’attire, mesdames et messieurs et chers dromadaires, votre attention sur ce fait : le chameau a deux bosses mais le dromadaire n’en a qu’une !» Tous les gens de la salle disaient : « Oh, oh, très intéressant », et les chameaux et les dromadaires, les hommes, les femmes et les enfants prenaient des notes sur leur petit calepin. Et puis le conférencier recommençait : « Ce qui différencie les deux animaux, c’est que le dromadaire n’a qu’un bosse tandis que, chose étrange et utile à savoir, le chameau en a deux … » A la fin, le jeune dromadaire en eut assez et se précipitant sur l’estrade, il mordit le conférencier : « Chameau », dit le conférencier, furieux. Et tout le monde dans la salle criait : « Chameau, sale chameau, sale chameau ! » Pourtant, c’était un dromadaire et il était très propre.

  26. Tâche communicative : La classe a décidé d’organiser une sortie pour l’ensemble des élèves. Votre professeur vous a recommandé d’assister à la conférence décrite par ce texte. Essayez de convaincre les autres d’assister ou de ne pas assister à cette conférence en vous appuyant sur ce compte rendu.

  27. Caractéristiques littéraires du texte :technique narrative • Naïveté du regard du personnage central : - « La conférence n’était pas du tout ce qu’il avait imaginé. Il n’ y avait pas de musique … » • « Devant le gros monsieur, il y avait un pot à eau et un verre à dents sans la brosse et de temps en temps, le monsieur versait de l’eau dans le verre, mais il ne se lavait jamais les dents … »

  28. Caractéristiques littéraires du texte :technique narrative • Le regard de ce personnage permet de « mettre à nu » la vanité et le caractère artificiel et convenu de pratiques sociales : • «  Toutes les cinq minutes, le conférencier répétait : « Il ne faut surtout pas confondre les dromadaires avec les chameaux. J’attire, mesdames et messieurs et chers dromadaires ,votre attention sur ce fait : le chameau a deux bosses mais le dromadaire n’en a qu’une ! » - « Tous les gens de la salle disaient : « Oh, oh, très intéressant », et les chameaux et les dromadaires, les hommes, les femmes et les enfants prenaient des notes sur leur petit calepin. »

  29. Caractéristiques littéraires du texte :construction du texte - Répétition : « Toutes les cinq minutes, le conférencier répétait : « Il ne faut surtout pas confondre les dromadaires avec les chameaux. J’attire, mesdames et messieurs et chers dromadaires ,votre attention sur ce fait : le chameau a deux bosses mais le dromadaire n’en a qu’une ! » […] Et puis le conférencier recommençait : « Ce qui différencie les deux animaux, c’est que le dromadaire n’a qu’un bosse tandis que, chose étrange et utile à savoir, le chameau en a deux … » • Longueur insupportable de la conférence : « … ,il s’ennuyait beaucoup. Il avait envie de pleurer. » « Le jeune dromadaire souffrait de la chaleur, et puis sa bosse le gênait beaucoup ; elle frottait contre le dossier du fauteuil ; il était très mal assis, il remuait. » « Le jeune dromadaire avait de plus en plus envie de pleurer, de s’en aller… »

  30. Caractéristiques littéraires du texte :aspects formels • Opposition entre l’imparfait de l’indicatif et le passé simple : - Imparfait : tout au long du texte (durée + répétition) - Passé simple : réaction du personnage central en fin de texte (soudaineté + impulsion + action unique) : «  A la fin, le jeune dromadaire en eut assez et se précipitant sur l’estrade, il mordit le conférencier » • Jeu sur les registres de langue : « Chameau », dit le conférencier, furieux. Et tout le monde dans la salle criait : « Chameau, sale chameau, sale chameau ! » Pourtant, c’était un dromadaire et il était très propre. »

  31. Quelle(s) tâche(s) communicatives ? • Comparer les procédés de la satire des mœurs dans l’iconographie (ex. Daumier) et dans la littérature • Identifier ce que peut être un « conte pour enfants pas sages » (titre du recueil) et l’intention de l’auteur dans ce recueil • Partir de la fin du texte et demander la préparation d’un débat sur l’attitude du jeune dromadaire (est-il fou ? est-il condamnable ?)

  32. + travail sur la langue • Repérage de la valeur sémantique de l’imparfait • Prise de conscience de la valeur sémantique différente selon le registre de langue (variation interne de la langue)

  33. D’autres sortes de tâches ou activités, de nature plus spécifiquement « pédagogique », sont fondées sur la nature sociale et interactive « réelle » et le caractère immédiat de la situation de classe. Les apprenants s’y engagent dans un «faire-semblant accepté volontairement » pour jouer le jeu de l’utilisation de la langue cible dans des activités centrées sur l’accès au sens, au lieu de la langue maternelle à la fois plus simple et plus naturelle. Ces activités de type pédagogique sont assez éloignées de la vie réelle et des besoins des apprenants ; elles visent à développer une compétence communicative … (CECRL, page 121)

  34. Actualiser les données culturelles du manuel par des informations demandées à l’établissement partenaire et mises régulièrement en forme. • Réaliser des interviews régulières sur les thèmes abordés (expression et compréhension de l’oral). • Productions communes • Recherches lors de séjours • Lectures croisées + visionnements croisés • etc.

  35. approche actionnelle coopération régulière compétences linguistiques et interculturelles préparation à la mobilité mobilité individuelle

  36. Viel Spaß!

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