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ENSEIGNEMENT en / DE L ANGUE DES S IGNES F RANCAISE

ENSEIGNEMENT en / DE L ANGUE DES S IGNES F RANCAISE. PROGRAMME DE LA JOURNÉE. Surdité Attributs de la LSF Histoire de l’éducation des sourds Engagement de l’Education Nationale Enseignement en/de LSF pour 1 er degré Enseignement en/de LSF pour 2 e degré Bac optionnelle LSF

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ENSEIGNEMENT en / DE L ANGUE DES S IGNES F RANCAISE

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  1. 28 janvier 2010 - BESANCON ENSEIGNEMENT en / DE LANGUE DES SIGNES FRANCAISE

  2. PROGRAMME DE LA JOURNÉE Surdité Attributs de la LSF Histoire de l’éducation des sourds Engagement de l’Education Nationale Enseignement en/de LSF pour 1er degré Enseignement en/de LSF pour 2e degré Bac optionnelle LSF Ressources pédagogiques Entre les chapitres, le diaporama « FLORILEGE » vous permet de poser des questions Enseignement en / de LSF 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  3. 4 092 000 (6,6 % de la population) 80 000 LSF Soit 2 % 1 Sourd sur 1 000 naissances Statistiques en 2006 Surdité : en chiffres 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  4. Cyril Courtin - chercheur CNRS – Univ. de Caen et Univ. Paris V Surdité : Bases neurales de la langue des signes 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  5. Cyril Courtin - chercheur CNRS – Univ. de Caen et Univ. Paris V Surdité : Bases neurales de la langue des signes 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  6. Surdité : langage 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  7. 1/ Pas de différence marquante entre langue orale et langue des signes 2/ Aires de Broca et Wernicke traitent le langage de façon amodale, capacité innée, non due à la surdité 3/ Seules différences, aires primaires (auditives, visuelles, motrices). Pensée visuelle accentuée Bases neurales de la langue des signes : synthèse 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  8. Albert Einstein Nikola Tesla Walt Disney Etc.. « Les philosophes sont, d’une certaine façon, des peintres et des poètes, les poètes des peintres et des philosophes, et les peintres des philosophes et des poètes […] Il n’est en effet de philosophe qui ne façonne et ne peigne, c’est pourquoi il ne faut pas craindre de dire ceci : intelliger, c’est réfléchir sur des images et l’intellect est ou bien la phantasia ou bien n’est pas sans elle. » Giardona Bruno, philosophe italien (1548 – 1600) Surdité : Pensée visuelle 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  9. FLORILEGE 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  10. Visée illustrative (dite « grandes structures d’iconicité ) Visée non illustrative - Dactylologie - Signes lexicalisés (propres aux territoires international, national et local) Attributs de la LSF : structures 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  11. Visée illustrative (dite « grandes structures d’iconicité ) Visée non illustrative - Dactylologie - Signes lexicalisés (propres aux territoires international, national et local) Attributs de la LSF : structures 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  12. Visée illustrative (dite « grandes structures d’iconicité ) Visée non illustrative - Dactylologie - Signes lexicalisés (propres aux territoires international, national et local) - Transferts personnels Attributs de la LSF : structures 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  13. Visée illustrative (dite « grandes structures d’iconicité ) Visée non illustrative - Dactylologie - Signes lexicalisés (propres aux territoires international, national et local) - Transferts personnels Attributs de la LSF : structures 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  14. Visée illustrative (dite « grandes structures d’iconicité ) Visée non illustrative - Dactylologie - Signes lexicalisés (propres aux territoires international, national et local) - Transferts personnels - Transferts situationnels Attributs de la LSF : structures 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  15. Visée illustrative (dite « grandes structures d’iconicité ) Visée non illustrative - Dactylologie - Signes lexicalisés (propres aux territoires international, national et local) - Transferts personnels - Transferts situationnels Attributs de la LSF : structures 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  16. Visée illustrative (dite « grandes structures d’iconicité ) Visée non illustrative - Dactylologie - Signes lexicalisés (propres aux territoires international, national et local) - Transferts personnels - Transferts situationnels - Transferts de taille et de forme Attributs de la LSF : structures 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  17. Visée illustrative (dite « grandes structures d’iconicité ) Visée non illustrative - Dactylologie - Signes lexicalisés (propres aux territoires international, national et local) - Transferts personnels - Transferts situationnels - Transferts de taille et de forme Attributs de la LSF : structures 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  18. Visée illustrative (dite « grandes structures d’iconicité ) Visée non illustrative - Dactylologie - Signes lexicalisés (propres aux territoires international, national et local) - Transferts personnels - Transferts situationnels - Transferts de taille et de forme  Grammaire universelle Attributs de la LSF : structures 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  19. Visée illustrative Visée non illustrative Attributs de la LSF : structures 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  20. dactylologie LSF Français écrit faible médiocre bonne Attributs de la LSF : qualité de discours 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  21. Attributs de la LSF : qualités par rapport aux langues orales 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  22. L. courante Spontanée L. d’enseignement (EN) L. de travail L.S.F. du face à face L. artistique Réfléchie L. d’enseignement (DE) L. de conférence LSF L. artistique L. d’enseignement (EN / DE) Réfléchie LSF DIFFEREE LSF vidéo L. recherchée Spontanée L. courante Trace de la LSF Système d’écriture LSF Script Illustrations Transcription Attributs de la LSF : situations d’énonciation 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  23. FLORILEGE 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  24. Peu de témoignages • Platon : « Si nous n’avons point de voix ni de langue et que nous voulussions nous montrer les choses les uns aux autres, n’essaierions-nous pas, comme le font en effet les muets, de les indiquer avec les mains, la tête et le reste du corps ? » • Aristote : «  Dans l’ouïe réside une des conditions pour être pleinement humain. » Histoire de l’éducation des sourds 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  25. Précepteurs religieux • Peu de témoignages • Platon : « Si nous n’avons point de voix ni de langue et que nous voulussions nous montrer les choses les uns aux autres, n’essaierions-nous pas, comme le font en effet les muets, de les indiquer avec les mains, la tête et le reste du corps ? » • Aristote : «  Dans l’ouïe réside une des conditions pour être pleinement humain. » Histoire de l’éducation des sourds 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  26. 1710 : De Fay, « le vieux sourd d’Amiens » • 1760 – 1789 : Abbé de l’épée, personnage clef dans l’histoire de la LSF • Invention des signes méthodiques • signes naturels • signes grammaticaux (temps, personnes, genres, fonctions grammaticaux • Ex : « inintelligibilité » et «veuillez me comprendre » • 1789 – 1822 : Abbé Sicard  développement des signes méthodiques • Export dans le monde (Ex : Clerc) • 1789 – 1834 : Bébian  une éducation véritablement bilingue • Précepteurs religieux Histoire de l’éducation des sourds 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  27. Constantes querelles entre les tenants de l’éducation oraliste et ceux de l’éducation bilingue. • 1880 : Congrès international de Milan • Pensée oraliste. • Biopouvoir • 1710 : De Fay, « le vieux sourd d’Amiens » • 1760 – 1789 : Abbé de l’épée, personnage clef dans l’histoire de la LSF • Invention des signes méthodiques • signes naturels • signes grammaticaux (temps, personnes, genres, fonctions grammaticaux • Ex : « inintelligibilité » et «veuillez me comprendre » • 1789 – 1822 : Abbé Sicard  développement des signes méthodiques • Export dans le monde (Ex : Clerc) • 1789 – 1834 : Bébian  une éducation véritablement bilingue Histoire de l’éducation des sourds 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  28. Constantes querelles entre les tenants de l’éducation oraliste et ceux de l’éducation bilingue. • 1880 : Congrès international de Milan • Pensée oraliste. • Biopouvoir • 1968 : Droit à la parole donné aux minorités linguistiques • 1975 : Réveil Sourd sous l’implusion du sociologue, B. Mottez • 1991 : Loi Fabius autorisant le choix de la langue pour les sourds • Sourds très actifs pour la reconnaissance de la LSF Histoire de l’éducation des sourds 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  29. L’Education Nationale élabore : • - 2002 : Référentiel LSF • …. • 1968 : Droit à la parole donné aux minorités linguistiques • 1975 : Réveil Sourd sous l’implusion du sociologue, B. Mottez • 1991 : Loi Fabius autorisant le choix de la langue pour les sourds • Sourds très actifs pour la reconnaissance de la LSF Histoire de l’éducation des sourds 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  30. Enseignement de LSF : CECRL Référentiel en 2002 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  31. Peut comprendre les points essentiels quand un langage clair et standard est utilisé et s’il s’agit de choses familière dans le travail, à l’école, dans les loisirs, etc… • Peut se débrouiller dans la plupart des situations rencontrées en présence de locuteurs variés de la L.S.F. • Peut produire un discours simple et cohérent sur des sujets familiers et dans ses • domaines d’intérêt. • Peut raconter un événement, une expérience ou un rêve, décrire un espoir ou un but et exposer brièvement des raisons ou explications pour un projet ou une idée. • Peut comprendre et utiliser des expressions familières et quotidiennes ainsi que des énoncés très simples qui visent à satisfaire des besoins concrets. • Peut se présenter ou présenter quelqu'un y compris en utilisant l’alphabet manuel et poser à une personne des questions la concernant – par exemple, sur son lieu d’habitation, ses relations, ce qui lui appartient, etc… et peut répondre au même type de questions. • Peut communiquer de façon simple si l’interlocuteur signe lentement et distinctement et se montre coopératif. • Peut comprendre des phrases isolées incluant le cas échéant un ou plusieurs mots épelés manuellement et des expressions fréquemment utilisées en relation avec des domaines immédiats de priorité (par exemple, informations personnelles et familiales simples, achats, environnement proche, travail). • Peut communiquer lors de tâches simples et habituelles ne demandant qu’un échange d’informations simple et direct sur des sujets familiers et habituels. • Peut décrire avec des moyens simples sa formation, son environnement immédiat et évoquer des sujets qui correspondent à des besoins immédiats. • Peut comprendre sans effort pratiquement tout discours signé. • Peut restituer faits et arguments de diverses sources signées en situation ou enregistrées en les résumant de façon cohérente. • Peut s’exprimer spontanément, très couramment et de façon précise et peut rendre distinctes de fines nuances de sens en rapport avec des sujets complexes, voire inédits en LSF. A2 B2 C2 • Peut comprendre une grand gamme de discours signés (en situation ou enregistrés) longs et exigeants, ainsi que saisir des significations implicites. • Peut s’exprimer spontanément et couramment sans trop apparemment devoir chercher ses signes. • Peut utiliser la langue de façon efficace et souple dans sa vie sociale, professionnelle ou académique. • Peut s’exprimer sur des sujets complexes de façon claire et bien structurée et manifester son contrôle des outils d’organisation, d’articulation et de cohésion du discours. • Peut comprendre le contenu essentiel de sujets concrets ou abstraits dans un discourssigné complexe, une discussion technique dans sa spécialité. • Peut communiquer avec un degré de spontanéité et d’aisance tel qu’une conversation avec un locuteur expérimentés n’entraîne de tension ni pour l’un ni pour l’autre. • Peut s’exprimer de façon claire et détaillée sur une gamme de sujets, émettre un avis sur un sujet d’actualité et exposer les avantages et inconvénients de différentes possibilités. A1 B1 C1 Enseignement de LSF : CECRL Référentiel 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  32. CODE DE L’EDUCATION (Article L312-9-1 Créé par la Loi n°2005-102 du 11 février 2005) La langue des signes française est reconnue comme une langue à part entière. Tout élève concerné doit pouvoir recevoir un enseignement de la langue des signes française. Le Conseil supérieur de l'éducation veille à favoriser son enseignement. Il est tenu régulièrement informé des conditions de son évaluation. Elle peut être choisie comme épreuve optionnelle aux examens et concours, y compris ceux de la formation professionnelle. Sa diffusion dans l'administration est facilitée. Contexte législatif 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  33. CODE DE L’EDUCATION (Article L112-2-2 créé par la Loi n°2005-102 du 11 février 2005) Dans l'éducation et le parcours scolaire des jeunes sourds, la liberté de choix entre - une communication bilingue, langue des signes et langue française, et - une communication en langue française est de droit. Contexte législatif 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  34. Ministère EN • – Groupe d’experts (2006) • – Groupes techniques (2007) • • LSF : programme, méthodes, supports, … • • Dispositif d’enseignants : statut, formation, pédagogie, … • Rentrée 2006 : Expérimentation de l’enseignement de la LSF dans quelques lycées (circulaire du 27 mars 06) • Juin 2008 : épreuve facultative de LSF au baccalauréat général (20 déc. 07) • Juil. 2008 : programmes de la LSF à l’école primaire (B.O. du 4 sept. 08) • Juil. 2009 : programmes de la LSF au collège et au lycée général et technologique (B.O. du 16 juil. 09) • Mars 2010 : Concours du CAPES de LSF • Rentrée 2010 : Enseignement de la LSF au lycée professionnel • Juin 2011 : Epreuve facultative de LSF au baccalauréat technologique Enseignement de LSF : contexte actuel 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  35. Le bilinguisme s'inscrit dans les potentialités individuelles de chaque enfant. •  Maîtrise de la LSF et du français écrit est le minimum indispensable pour attester du succès du bilinguisme • LSF = communication orale et Français écrit = communication écrite (SMS, mails, Internet, …) • Français oral : variable à chaque enfant. • Alors, dans l’ensemble du parcours scolaire, compétences en français oral non évaluées Définition « bilinguisme Français / LSF en situation scolaire » 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  36. FLORILEGE 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  37. 92 % d’enfants sourds naissent en foyer entendant Priorité sur l'acquisition de la L.S.F., d'autant plus que l'entrée dans une langue première l'accès à l'écrit est synonyme de l'acquisition d'une langue seconde. favoriser la prise de conscience de la coexistence de deux langues distinctes LSF maîtrise de l'expression corporelle et de l'espace. l'enfant va prendre conscience que l'espace de signation donne à voir l'espace réel L'acquisition d'une langue est indissociable de l'appropriation de la dimension culturelle qu'elle véhicule et qui la structure. Cela n'est envisageable qu'au sein d'un groupe. La LSF permet, comme toute langue, un degré d'abstraction et ouvre à des univers de création. Programme de LSF : Maternelle 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  38. Compétences de communication • Préalable à la communication • Gestion des interactions Compétences concernant le langage d'accompagnement de l'action • Compétences semblables à celles de la Langue Française Compétences concernant le langage d'évocation • Compétences semblables à celles de la Langue Française Compétences concernant le langage écrit et la littérature • Identification des fonctions de l'écrit • Découverte et appropriation d'un répertoire littéraire • Compétences concernant l'accès au français écrit via la L.S.F. • Appropriation de l'acte graphique en lien avec la L.S.F. • Découverte des éléments constitutifs de chacune des deux langues Programme de LSF : Compétences en fin de Maternelle 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  39. Le «dire, lire, écrire» les compétences attendues en français écrit à la fin du cycle 3 pourront n'être que partiellement acquises. l'accès à l'écrit passe aussi par des compétences de compréhension de documents signés enregistrés et d'expression signée enregistrée qui présentent des usages et spécificités fonctionnelles la maîtrise de la LSF en tant que langue première et langue de la communication en face à face L’usage et L’enseignement facilitent la maîtrise de l'écrit en langue française la L.S.-vidéo (L.S. enregistrée) constitue l'un des outils permettant à l'enseignant de conduire un travail linguistique sur la L.S.F. elle-même, mais aussi de faire appréhender à l'élève sourd les spécificités de l'écrit. L’explicitation des connaissances linguistiques sont abordées ponctuellement à l'occasion des activités de communication. Programme de LSF : Elementaire 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  40. Compétences communicationnelles • Face-à-face(compréhension et expression) • Différé(compréhension et expression) • Interaction Compétences linguistiques et culturelles • Grammaire • Lexique • Connaissances socio-culturelles Compétences de médiation • LSF  Français écrit • Français écrit  LSF Programme de LSF : Compétences en fin d’élémentaire 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  41. Compétences communicationnelles • Face-à-face(compréhension et expression) • Différé(compréhension et expression) • Interaction • distinguer les structures qui montrent de celles qui ne montrent pas • produire, segmenter et identifier les principales structures (transferts de personne, de situation, de taille et de forme, signes standard) • identifier les principaux composants des structures de transfert • identifier, comprendre et savoir utiliser les principaux verbes directionnels • identifier et analyser une entité référant à un ou plusieurs personnages, à une indication spatiale ou temporelle • exprimer et comprendre la manière dont se fait l'action • reconnaître les phénomènes de reprise des entités et des indications spatiales et temporelles • maintenir de façon cohérente tout au long d'un discours les différentes entités et les indications spatiales et temporelles • respecter l'ordre préférentiel de structuration des éléments du discours dans l'espace de signation (stable-déplaçable ; tout-partie...) • identifier et produire les marqueurs de la personne • exprimer et comprendre les différents points de vue du locuteur ou du protagoniste sur l'action et types d'énoncés • exprimer et comprendre l'ensemble des relations de possession • comprendre et construire les deux lignes du temps et la manière d'y associer les termes lexicaux adéquats • exprimer et comprendre les relations de causalité et de but Compétences linguistiques et culturelles • Grammaire • Lexique • Connaissances socio-culturelles Compétences de médiation • LSF  Français écrit • Français écrit  LSF Programme de LSF : Grammaire en fin de cycle 3 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  42. FLORILEGE 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  43. développer les compétences communicationnelles et discursives de l’élève • comprendre la teneur d’une intervention clairement exprimée, • s’exprimer simplement sur des sujets variés, à faire face à des situations de communication avec un ou plusieurs interlocuteurs. L’observation raisonnée contribue largement à la construction de compétences linguistiques, d’ailleurs transférables à l’acquisition parallèle du français écrit. La LSF-vidéo devient au collège le support privilégié de l’analyse du discours. La prise en compte progressive d’une culture – provenant à la fois de la culture sourde et de la culture française – communique aux élèves ce sentiment d’appartenance à une double culture qui caractérise les situations de bilinguisme. L’accent est mis sur le patrimoine culturel (littéraire, artistique, iconographique…) qui sous-tend la LSF. Programme de LSF : Collège 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  44. Compétences communicationnelles • Face-à-face(compréhension et expression) • Différé(compréhension et expression) • Interaction Compétences linguistiques et culturelles • Grammaire • Lexique • Connaissances socio-culturelles Compétences de médiation • LSF  Français écrit • Français écrit  LSF Programme de LSF : Compétences au collège 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  45. Certains des éléments de LSF sont communs aux programmes d’enseignement de Lettres faciliter les apprentissages : les passerelles entre ces disciplines permettent de confronter plus aisément des savoirs et des valeurs qui construisent les identités culturelles, communes ou au contraire différentes. Le lien avec la poursuite d’études à l’université se fera naturellement et certains de ces élèves choisiront peut être de se préparer ensuite au CAPES de LSF Les thèmes culturels généraux qui sous-tend le programme de LSF : « Vivre sourd en société avec la LSF  » « Les relations de pouvoir » « Le rapport au monde » Programmes de LSF : Lycée (général et technologique) 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  46. FLORILEGE 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  47. Baccalauréats général et technologique : définition de l’épreuve facultative de langue des signes française (B.O. DU 13-12-2007) Cette épreuve, qui n’est en aucun cas réservée aux seuls sourds ou malentendants : elle peut être choisie à l’examen par tout candidat. L’examinateur propose au candidat deux documents : - un document iconographique contemporain ; - un texte contemporain, écrit en français, d’une longueur maximale de 2 000 signes typographiques. Le candidat en fait ensuite une présentation, qui ne doit pas être un commentaire formel, pendant une durée maximale de cinq minutes Puis l’entretien qui suit la présentation est conduit par l’examinateur qui, prenant appui sur le document support et l’exposé du candidat, formule des questions pour, par exemple, permettre au candidat de préciser une analyse ou un point de vue ou de développer une idée. L’entretien dure un minimum de quinze minutes. Epreuve facultative au Bac 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  48. A2 B2 C2 A1 B1 C1 Epreuve facultative au Bac 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  49. Épreuve facultative au Baccalauréat • Production gestuelle générale • a) en face à face • b) en différée • c) stratégies de production • Compréhension générale de discours signé • a) en face à face • b) en différé • c) stratégies de réception • Interaction générale • a) en diverses situations • b) stratégies d’interaction • Médiation • a) directe • b) en différé 0 23 mai 2009 - LIMOGES 28 JANVIER 2010 - BESANCON

  50. Production gestuelle générale • a) en face à face • Peut assez aisément mener à bien une description directe et non compliquée de sujets variés dans son domaine en la présentant comme une succession linéaire de points. • c) stratégies de production • Peut utiliser un signesimple signifiant quelque chose de semblable au concept recherché et solliciter une "correction". •  Peut épeler manuellement un mot et demander s'il a été compris. • 3. Interaction générale • En situation de comprendre un signeur experimenté : • Peut suivre suffisamment pour gérer un échange simple et courant sans effort excessif. • Peut généralement comprendre un discours qui lui est adressé dans une langue standard clairement articulée sur un sujet familier à condition de pouvoir demander de répéter ou reformuler de temps à autre • b) stratégies d’interaction • Peut reformuler en partie les proposde l’interlocuteur pour confirmer une compréhension mutuelle et faciliter le développement des idées en cours. • Peut demander à quelqu'un de clarifier ou développer ce qui vient d'être exprimé. • Médiation • b) en différé • Peut résumer l’essentiel d’un article de journal Épreuve facultative au Baccalauréat Epreuve facultative de LSF au Bac 28 JANVIER 2010 - BESANCON

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