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SYLLABATION ET CONTEXTE LIAISONNANT EN FLE

SYLLABATION ET CONTEXTE LIAISONNANT EN FLE. Ou de la segmentation fantaisiste des apprenants des langues étrangères.

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SYLLABATION ET CONTEXTE LIAISONNANT EN FLE

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  1. SYLLABATION ET CONTEXTE LIAISONNANT EN FLE Ou de la segmentation fantaisiste des apprenants des langues étrangères

  2. « Se donner une définition même banalement descriptive, de la liaison, c’est déjà mettre en place des linéaments d’un traitement possible. Ici encore, le point de vue crée l’objet et engage totalement son analyse ». Laks, B. (2005)

  3. LES ENJEUX DE L’ORAL EN FLE (SITUATION EXOLINGUE) Le cursus de la langue cible ne répond à aucun code interprétatif à présenter à l’apprenant. La transcription phonétique reste une interprétation du code écrit par un autre code différent à celui de L1. Le cursus de la langue de l’apprenant interfère dans celui de la langue 2 (FLE). La situation de communication est fictive et ne permet de reproduire qu’un pseudo-cursus de langue ciblée. Les apprenants objet de l’expérience interagissent rarement en situation d’immersion.

  4. POURQUOI LE CORPUS ? 1- Dépistage des différences e entre l’image acoustique du texte écrit chez l’apprenant et celle du locuteur francophone (langues proches) : -Non reconnaissance des consonnes de liaison car le code écrit du français ne respecte pas la segmentation orale. -Attribution accentuelle erronnée pour des raisons phonotactiques et morphologiques qui affectent la reconnaissance des phénomènes phonologiques. 2- Recherche des coïncidences et divergences des prosodies en concurrence.

  5. LES INFORMATEURS : EOI JESUS MAESTRO (MADRID, 2010) • Âge enquêté Âge 1ère année FLE • Années FLE Études suivies

  6. ANNOTATIONS SUR CORPUS ANALYSE DE LA SEGMENTATION • CONDITIONS DE L’EXPÉRIENCE MENÉE : TEXTE LU PFC ET TRANSCRIPTION ORTHOGRAPHIQUE SOUS PRAAT. • MARQUAGE DES : -ENCHAÎNEMENTS / LIAISONS CATÉGORIELLES (PCF) -AJOUTS ET EFFACEMENTS SEGMENTAUX -PHONÈMES NON IDENTIFIÉS/LANGUE MATERNELLE. • RÉSULTATS : SOUMIS À INTERPRÉTATION EN TANT QUE PHÉNOMÈNES CATÉGORISABLES PHONOLOGIQUEMENT (VALEUR MORPHO-PHONOLOGIQUE OU OCCURRENCES PHONOTACTIQUES). • LES LIMITES DE L’ANALYSE : REGISTRES ET VARIATION.

  7. +! Ajout de phonèmes +!# Ajout de phonèmes en frontière G/D -! Effacement de phonèmes -!# Effacement de phonèmes en frontière G/D ? Phonème n’appartenant ni à L1 ni à L2 ?! Phonème de la L1 / Effet accentuel déviant E Voyelle inaccentuée vs voyelle pleine @! Voyelle pleine vs voyelle inaccentuée # Liaison catégorielle non réalisée -- Marquage de liaison catégorielle & Enchaînement vs liaison xxx Pause non prosodique SYMBOLES UTILISÉS(à l’usage des professeurs de FLE)

  8. ANALYSE DES PRODUCTIONS ORALES : TEXTE LU 1 Archivage sous différentes rubriques d’hypothèses possibles des phénomènes observés pour analyse ultérieure : - Coda rythmique - Syncope accentuelle - Enchaînement vs liaison - Liaison / liaison sans enchaînement - Phonème morphologique - Effet accentuel déviant… 2 Comptage des ajouts / effacements par phonème analysé. 3 Catégorisations proposées : Genre / Nombre / Morphologie verbale. 4 Définition de “liaison catégorisable” par rapport au cursus produit.

  9. DOMAINE DU CORPUS ANALYSÉ : L’INTRALANGUE • IDENTIFICATION DE L’INTERACTION COMMUNICATIVE EN CLASSE DE FLE : Les INTERLANGUES agissent sur un modèle virtuel de langue construit en situation d’apprentissage : [INTeRnalisation Audiométrique de la LANGUE] • L’INTRALANGUE COMME DOMAINE : espace où se génèrent des énoncés prosodiques (EP) pouvant être interprétés par les interlangues des apprenants sous un schéma accentuel /intonatif porteur de signification fonctionnelle. • PRÉREQUIS “La fonction distinctive de la place de l’accent (…) n’est que la conséquence accessoire du lien de l’accent à la morphologie” (Garde, 1965, citation de Mario Rossi, 1979).

  10. INTONATION DÉMARCATIVEET ACCENT • “Y a-t-il un accent français ? Ce qu’on appelle ainsi n’est-il pas un fait d’intonation démarcative ?” (Carton 1972). • Quelle est la nature de ce trait prosodique démarcatif ? Est-il d’ordre syntagmatique ? Si oui quels sont les syntagmes concernés ? • Si non, s’agit-il d’une fonction distinctive indice du lien à la morphologie (Garde, 1965) que l’on pourrait dépister sur une perspective strictement synchronique ? • Intonation et accent convergent-ils du point de vu de l’auditeur non locuteur, i.e. de l’apprenant virtuel d’une L.E.?

  11. FONCTION DÉMARCATIVE ET/OU MORPHOLOGIE RÉGRESSIVE ? • OPTION : faire converger les schémas prosodiques en cherchant des indices moyennant la construction de grilles accentuelles pour la langue cible et l’intralangue. • CONSTAT: le paradigme d’extramétricité (morphologie espagnole) est une différence majeure entre le patron accentuel du français et de l’espagnol. • POSTULAT : la morphologie produit, entre les deux langues un effet de décalage prosodique à valeur phonologique (actualisation de la fonction syntagmatique). • HYPOTHÈSE : on peut réétablir l’équilibre chez l’apprenant en mettant en évidence les occurrences des déplacements morphophonologiques par l’étude de la composante syllabique. [Syntagme nominal et genre (Lowenstamm, 2008)] / [Dépacement accentuel par Open Syllabe Lengthening & Close Syllabe shortening (Caratini, 2010)]

  12. PROSODIE OU ACCENT DE CORPUS ? Architecture du protocope PFC (Lacheret, A & Lyche, ch, 2006): Abandon pour des raisons d’efficacité dans la codification (du français L1) de la différence entre accent primaire et secondaire marquant : -la dernière syllabe d’un mot lexical (nature structurale et fonction démarcative). -Tout autre position interne ou porté par la syllabe terminale d’un mot outil (fonction secondaire, rythmique ou énonciative). MAIS intérêt pour l’apprentissage des langues étrangères de la séparation d’un domaine rythmique et d’un domaine de marquage d’accent “cromatique” (Interférences prosodiques L1/L2)

  13. MODÉLISATION DU TEXTE ORAL • CONSTAT : Le mot phonologique n’est pas directement accessible à l’apprenant. • RÉPÉRAGE dans l’intralangue des fonctions énonciatives architecturées en thème/rhème par la logique des paramètres accentuels. • DESCRIPTION D’UNITÉS DE LANGUE : Adaptation des constructions de L’INTRALANGUE vers des gabarits pseudo-intonatifs dans la L2 (syntagmes, énoncés phonologiques…) • DÉLIMITATION DE LA SITUATION D’APPRENTISSAGE : spontanée, guidée, en immersion… pour accorder valeur catégorielle aux segmentations erratiques sans référence à aucune “grammaire” de langue extérieure à la situation définie. • ÉTIQUETAGE POSSIBLE DE PHASES D’APPRENTISSAGE : référentiels descriptifs internes d’évaluation, CECRL, certifications officielles, élaboration de groupes d’apprentissage...

  14. LA GÉNÈSE DE L’INTERLANGUE DANS L’ACQUISITION DE LA L1 FILLERS

  15. L’INTRALANGUE DANS L’ACQUISITION DES L2 ORTHOPHONOLOGIE

  16. LA 1ère PHASE DE CONSTRUCTION DANS L’ESPACE DE L’ INTRALANGUE ORTHOPHONOLOGIE

  17. nème PHASE DE CONSTRUCION DANS L’ESPACE DE L’INTRALANGUE ORTHOPHONOLOGIE

  18. SIMULATION DE L’APPRENTISSAGE DANS L’ ESPACE DE L’INTRALANGUE ORTHOPHONOLOLOGIE

  19. GRAMMAIRES SUR CORPUS : L’ORTHOPHONOLOGIE • L’ORTHOPHONOLOGIE : Les analyses de corpus se basent sur des principes établis par un module orthophonologique qui génère des règles à caractère prosodique pour l’interprétation du message oral. • L’ACCENT PREMIER : Le mot prosodique pour être opératif et servir de base aux constructs doit être marqué d’un accent distinctif. Nous appelons à cet accent ACCENT PREMIER par opposition à l’accent primaire à valeur phonologique. • FALSABILITÉ DES CONSTRUCTS : Les structures pré-phonologiques construites (mot/groupe de souffle/ énoncé/ phrases) ont un caractère ouvert et erratique et sont falsables de construction à construction.

  20. SYSTÈME ACCENTUEL DU FRANÇAISMario Rossi

  21. SYSTEME ACCENTUEL DE L’INTRALANGUE DU CORPUS(ADAPTÉ DE Mario Rossi sur les langues à accent libre)

  22. EXEMPLES DE CORPUS Genre 1. Premier ministre 2. grand émoi 3. une impasse 4. voisines 5. on est jaloux 6. un jeune membre 7. un jeûne 8. Grand honneur Nombre 1. Circuits habituels 2. Jeux Olympiques 3. Les opposants 4. des vérifications 5. visites officielles 6 Pâtes italiennes*5. les seuls titres Verbe 1. qui tournaient 2. préparent 3. seraient (t.) 4. indiqueraient 5. risquent 6. étaient

  23. TRANSCRIPTIONS

  24. LIAISONS CATÉGORIELLES (OCCURENCES)

  25. LIAISONS VARIABLES (OCCURENCES)

  26. SEGMENTATION ERRATIQUE (Bornes D↔G)

  27. PROSODIE ET ACCENT DE L’INTRALANGUE : VÉRIFICATION D’HYPOTHÈSES • L’INTRALANGUE DU CORPUS ANALYSÉ A LES CARACTÉRISTIQUES DES SYSTÈMES À ACCENT LIBRE MAIS UNE TENDANCE À l’ACCENTUATION PÉNULTIÈME ET À TRANSFORMER LES SYLLABES OUVERTES EN SYLLABES FERMÉES (PSEUDO MORPHEME NON- ACCENTOGÈNE (!) FINAL). • L’ACCENT PRODUIT N’A PAS DE VALEUR DÉMARCATIVE CAR IL NE RECONNAÎT PAS LA POSITION FINALE ACCENTUELLE DU FRANÇAIS. • LES SEGMENTS [n] [k] [z] [t] [e] SEMBLENT AVOIR UN CARACTÈRE MORPHO-PHONOLOGIQUE ERRATIQUE CAR ILS PRODUISENT DES EFFACEMENTS ET DES AJOUTS NON LICENCIÉS PAR LE MODULE ORTHOPHONOLOGIQUE. • LES SEGMENTS [n], [r] ET [z] SE PRÉSENTENT SOUVENT COMME CODAS RYTHMIQUES.

  28. CONCLUSIONS L’APPRENTISSAGE DE L’ORAL EN L.E. • La centration sur l’apprenant exige la prise en compte de la pluralité des systèmes prosodiques en jeu dans l’espace d’apprentissage. • L’espace d’apprentissage de l’oral doit être défini par rapport à une situation de communication souvent virtuelle (en institution) : espace de l’intralangue. • Le réajustement entre le système phonologique de la L2 et celui de la/les langue(s) de départ se fait par phases successives de constructions erratiques et de réadaptations des deux systèmes prosodiques. • Les différentes phases de réadaptation sont coordonnées par le module orthophonologique qui permet de construire des outputs prosodiques dans l’espace de l’intralangue.

  29. Ph. MARTIN (Langue française 1973) En faisant intervenir la notiondechoix de l’auditeurface àcelle (…) du locuteur, nous pouvonsétendre les méthodes des signaux aux autres objets signifiantsque sont les indices. Ainsi des systèmes de traits pertinents, rendant compte duclassement des objets indices comme des objets signaux, (…) peuvent constituer des descriptions fonctionnelles. (…)La description de la prosodie peut [ainsi] s’articuler : 1. En dégageant des classes d’élements prosodiques, résultats de la segmentation des faits globaux conformément au rôle joué par chaque élément par rapport à la fonction choisie ; 2. En explicitant le fonctionnement de ces classes d’objets en terme des traits qui constituent leur description. 3. Par le choix des fonctions et des usages assumés par les objets dans le cadre de l’acte signifiant que constitue la transmission d’information entre le locuteur et l’auditeur .

  30. ¡ 'merci

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