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Antonia Cristinoi Université d’Orléans antoniacristinoi@univ-orleans.fr CORAL

Antonia Cristinoi Université d’Orléans antoniacristinoi@univ-orleans.fr CORAL. Lexicologie, lexicographie et sémantique lexicale. Relations sémantiques entre unités lexicales. L’hypéronymie et l’hyponymie. La méronymie et l’holonymie. La synonymie. L’antonymie.

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Presentation Transcript


  1. Antonia Cristinoi Université d’Orléans antoniacristinoi@univ-orleans.fr CORAL Lexicologie, lexicographie et sémantique lexicale

  2. Relations sémantiques entre unités lexicales. • L’hypéronymie et l’hyponymie. • La méronymie et l’holonymie. • La synonymie. • L’antonymie.

  3. Les relations sémantiques entre les unités lexicales structurent le lexique sur un plan paradigmatique. Elles sont de deux types: - relations hiérarchiques ou d’inclusion, concernant les unités qui n’ont pas le même rang (hyponymes et hyperonymes, relation partie-tout) - relations d’équivalence et d’opposition concernant les unités de même rang (synonymes, antonymes, co-hyponymes).

  4. hyperonymie : relation hiérarchique qui unit un mot général nommé hyperonyme à un mot plus spécifique nommé hyponyme. hyponymie : relation hiérarchique qui unit un hyponyme à un hyperonyme. L’hyperonyme, parce qu’il désigne ce que désigne l’hyponyme, peut reprendre – c’est à dire servir d’anaphorique à – l’hyponyme.

  5. Un mot peut entrer dans une série d’inclusions successives qui dessinent des hiérarchiques dans le lexique. Exemples: sapin/conifère/arbre/végétal tulipe précoce/tulipe/fleur/plante redingote/manteau/vêtement Certains mots sont à leur tour hyponymes et hyperonymes .

  6. la relation partie - tout = relation hiérarchique qui existe entre un couple de termes dont l’un dénote une partie et l’autre dénote le tout (relatif à cette partie). Exemples: guidon/bicyclette, poignée/valise, bras/corps. Guidon est une partie de la bicyclette ou on méronyme; inversement, bicyclette désigne le tout ou l’holonyme de guidon.

  7. co-hyponymes = mots partageant une même relation hiérarchique avec un hypéronyme . Exemple: tulipe, œillet – co-hyponymes de fleur Ils sont situés au même niveau de la relation qui les rattache à l’hyperonyme. Ils diffèrent entre eux par un ou plusieurs traits spécifiques. Les co-hyponymes peuvent être même synonymes ou antonymes (acheter – voler/se procurer, célibataire -marié/état civil).

  8. synonymie : relation d’équivalence sémantique entre deux ou plusieurs unités lexicales dont la forme diffère. Les synonymes ont un même signifié et des signifiants différents. La synonymie lexicale se manifeste entre mots ou syntagmes de même catégorie grammaticale: policier/agent de police. Lorsqu’elle porte sur des unités supérieures (phrases, énoncés) l’on parle de paraphrase..

  9. Ne pas confondre synonymie et dénomination multiple (coréférence)! Exemple: la ville lumière – la capitale de France = Paris La synonymie n’est pas une identité de sens, l’équivalence totale n’existe pas, ce pourquoi il convient de parler de parasynonymie (quasi- synonymie).

  10. Les différences entre les parasynonymes se manifestent sur trois plans: 1) syntaxique Deux mots sont synonymes dans certains environnements et non dans d’autres – synonymie contextuelle /partielle. Ces synonymes ne commutent pas dans toutes les situations. Exemple: grave et sérieux

  11. 2) sémantique Les différences entre les sémèmes des synonymes portent sur des sèmes spécifiques. Exemple: cime se distingue de sommet par le sème /pointu/ ; pourpre – rouge par le sème /foncé/; lassitude – épuisement désignent le même état physique de fatigue, avec un degré d’intensité différent (synonymes intensifs).

  12. 3) pragmatique Lorsque les mots synonymes ont le même sens dénotatif, ils différent par leurs composantes pragmatiques ou signifié connotatif. Les différences pragmatiques des synonymes renvoient à divers aspects de la variation lexicale, traitée dans le dictionnaire sous la forme de marques d’usage (synonymes marqués).

  13. variations diachroniques : bru/belle-fille, épatant/super • variations diatopiques : amphithéâtre/auditoire • variations diastratiques : tronche/tête, keuf/flic • langue commune vs langue de spécialité : rhinite/rhume • connotation – péjoration : nègre vs noir • -euphémisme:technicien de surface/balayeur, • Un terme marqué possède par rapport au terme non-marqué une particularité supplémentaire que l’autre terme ne possède pas.

  14. antonymie : traditionnellement, relation entre deux mots de sens contraire L’antonymie implique toutefois une ressemblance entre les termes. Les sémèmes antonymiques comportent toujours des sèmes communs. Exemple: frère - sœur partagent les sèmes /être humain//né des mêmes parents que la personne considérée/ et s’opposent par le sème /relatif au sexe/.

  15. La relation d’antonymie unit donc deux mots de même catégorie grammaticale ayant une partie de leur sémème en commun. La notion d’ antonymie n’est pas unitaire ; elle recouvre, de fait, différents types d’oppositions, principalement binaires, sur la base de critères logiques, on distingue généralement trois types d’antonymes. Comme la synonymie, l’ antonymie est aussi contextuelle (dépend de la polysémie des unités lexicales).

  16. 1) antonymes contradictoires ou complémentaires • unités lexicales qui se trouvent en disjonction exclusive, c’est à dire dans une relation telle que la négation de l’un implique l’affirmation de l’autre • Exemples: • marié vs célibataire, • mort vs vif, • présent vs absent.

  17. 2) antonymes contraires ou  gradables ou scalaires • antonymes qui définissent les extrêmes d’une échelle de gradation implicite et autorisent l’existence de degrés intermédiaires • Exemples: • grand –petit, • large - étroit, • riche - pauvre, • beau – laid.

  18. Propriétés qui distinguent les antonymes contraires des antonymes contradictionres : • ils sont sujets à la gradation (assez, plus ou moins, très) • - la négation de l’un d’entre eux n’entraîne pas obligatoirement l’affirmation de l’autre.

  19. 3) antonymes converses ou réciproques • La relation d’opposition dans ces couples de mots se révèle par une permutation des éléments . • Exemples: • mari/femme, posséder/appartenir, donner/recevoir • Jean est le mari de Julie. Julie est la femme de Jean. • réciprocité de la relation • père-fils, médecin-malade, avant-après, devant- derrière.

  20. Il existe aussi des oppositions non-binaires (les jours de la semaine, les grades militaires).

  21. Moyens d’expression de l’antonymie • opposition lexicale : monter – descendre • opposition syntaxique : long – pas long, francophone – non – francophone • opposition dérivationnelle : faire – défaire, visible – invisible, joint – disjoint • formants de mots composés : hydrophobe – hydrophile.

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