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LIAISON ECOLE-COLLEGE

LIAISON ECOLE-COLLEGE. Le dispositif ROLL. Plan. Origine du ROLL La lutte contre l’illettrisme Présentation du ROLL L’AQT Expérimentation du ROLL: 1er degré –Collège de Mers Le travail en équipe. Présentation du dispositif. Origine du ROLL (Réseau des Observatoires Locaux de la Lecture)

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Presentation Transcript


  1. LIAISON ECOLE-COLLEGE Le dispositif ROLL

  2. Plan • Origine du ROLL • La lutte contre l’illettrisme • Présentation du ROLL • L’AQT • Expérimentation du ROLL: • 1er degré –Collège de Mers • Le travail en équipe

  3. Présentation du dispositif • Origine du ROLL (Réseau des Observatoires Locaux de la Lecture) Le ROLL a été créé en 1995 par Alain Bentolila et Jean Mesnager. Il tire son origine d’un nombre de constats alarmants au regard de l’illettrisme. Qu’est ce que l’illettrisme : C’est savoir déchiffrer des mots mais ne pas comprendre les textes lus. L’objectif du ROLL est de mettre en place une pédagogie de la compréhension. Parce qu’il ne faut pas sous estimer la source des problèmes dans la vie quotidienne des victimes de l’illettrisme : 10 à 12% des adultes sont incapables de lire et de comprendre quelque chose qu’elles connaissent. 10 à 15% des enfants sortent de l’école primaire avec cette difficulté.

  4. Au final • En Europe, entre 2001 et 2006, le groupe d’adolescents qui peinent à comprendre ce qu’ils déchiffrent est passé de 21,3 % à 24,1 % • En France, le taux de mauvais lecteurs atteint 20,4%. • En 2010, l’évaluation de l’ex- JAPD rebaptisée JDC –Journée Défense et Citoyenneté-montrait que sur les 10,6% des jeunes français qui éprouvaient de grandes difficultés, la moitié était analphabète. • En 2011, 80,2 % d'entre eux étaient perçus comme des lecteurs habiles, 9,4 % étaient des lecteurs médiocres, 5,6 avaient de très faibles capacités et 4,8 % avaient des difficultés sévères pour lire. • Chez les faibles lecteurs, trois ensembles majeurs de difficultés d’inégales natures : • Mauvaise automatisation des mots • Compétence langagière insuffisante, essentiellement pauvreté de connaissances lexicales • Pratique défaillante des traitements complexes requis pour la compréhension des textes (2009), de documents (2010)

  5. Rompre avec le passé • La lecture ne doit pas être confondue avec la leçon de lecture d’autrefois : une lecture personnelle et silencieuse des élèves. Autrefois, il n’y avait pas de reprise de l’enseignant, ce qui supposait de la compréhension par tous de ce qui venait d’être lu. Le travail était centré sur l’orthographe dans la perspective du certificat d’études. Après que les élèves aient passé le cap du CP, l’objectif était atteint, pensait-on, alors que 20% des élèves du primaire allaient au collège. • La lecture telle que nous l’entendons aujourd’hui, c’est-à-dire savoir lire, c’est comprendre ce que nous lisons, n’était pas aussi importante dans la vie quotidienne, on n’y attachait donc pas tant d’importance. • La notion de meilleure performance des élèves de jadis n’était donc qu’illusion.

  6. Le collège • Les élèves qui sont troublés par la compréhension à la sortie de l’école demeurent en difficulté au collège. Ainsi les 15% qui entrent en difficulté éprouvent les mêmes difficultés en sortant. • Alain Bentolila parle du « long tunnel de l’illettrisme ». C’est ce qu’il faut corriger en amont, certes, mais aussi en aval.

  7. En aval • Au cycle 2 : l’enfant « promis à l’illettrisme » arrive avec un bagage de vocabulaire très pauvre à l’école. les activités n’ont pas de sens, et il n’y a pas d’accès à la compréhension. • A force de rencontrer des mots que l’on déchiffre, on finit par ne plus avoir besoin de les déchiffrer. Si l’effort mental est consacré au déchiffrement, il n’y a pas de ressources pour comprendre. Le déchiffrement qui se fait tout au long de la phrase lui en fait oublier le début. Le processus est le même pour la lecture de textes. • Il y a évidemment d’autres processus qui peuvent faire obstacle à la compréhension : • Le lexique, la syntaxe, les anaphores et les inférences. • Mais aussi : la temporalité, la spatialité, les connaissances au regard des domaines évoqués, les difficultés à accepter qu’une mère puisse mentir, le traitement des relations causales implicites, l’indécidable, les connaissances de certains récits –récits de ruses-

  8. L’aide par le dispositif • Le dispositif ROLL comporte plusieurs étapes : • Évaluation • Remédiation ou Perfectionnement

  9. Le travail porte • Sur des textes narratifs • Sur des textes documentaires • Sur la recherche d’informations

  10. Pour ce qui concerne les textes narratifs • Le lector lectrix à l’école élémentaire • L’entretien d’explicitation (ne pas le réserver uniquement aux difficultés de lecture narrative)

  11. Trop pressé de rejoindre son père, Pierre Colmar, 5 ans, quitta sa mère et voulut traverser la rue. Un tramway l’écrasa.

  12. Plage Saint-Anne (Finistère), deux baigneurs se noyaient. Un touriste s’élança de sorte que monsieur Etienne dut sauver trois personnes.

  13. Les Ateliers de Questionnements de Textes

  14. Cas particuliers des textes documentaires • LES TEXTES DOCUMENTAIRES • Objectifs : • - Repérer les difficultés liées à la lecture de documentaires • - Les analyser • - Chercher des pistes pour les anticiper et/ou y remédier • Introduction • « Livrer le jeune élève à la lecture documentaire solitaire, c’est faire le pari qu’il est capable, par lui-même, de construire son cheminement à travers les point clés, en les choisissant et en les organisant les uns par rapport aux autres. » Alain Robert, La mise en scène du savoir, cité dans les Actes de lecture n°71 de sept 2000 • La lecture documentaire pose de vraies difficultés de pratique et donc de compréhension (lecture sélective). Elle doit servir pourtant à apporter de nouvelles connaissances (lire pour comprendre, pour apprendre) et est utilisée dans le cadre de recherches d’informations, souvent pratiquées « en autonomie ». • Il faut au contraire « initier l’élève à un nouveau modèle de compréhension en lecture qui joue sur l’interaction lecteur/texte/contexte. »

  15. Il faut donc enseigner une lecture spécifique - appréhender la page, non pas du début à la fin, mais comme une globalité qu’il faut décomposer en blocs d’informations - lecture sélective, de survol, pour repérer des mots-clés et faire les liens nécessaires entre les différents documents - lire des images, des croquis, des schémas, des tableaux, des graphiques - repérer et utiliser les aides (table des matières, index ---) • Le deuxième aspect du problème est de s’assurer que les élèvent sont capables, à partir de leur lecture, de construire de manière autonome des connaissances nouvelles.

  16. Difficultés de la lecture documentaire • « L’œil balaie la surface de communication, explore un système plurigraphique. » • L’élève est sollicité dans ses connaissances sur le monde mais aussi dans ses connaissances procédurales (comment lire un tel document ?) et linguistiques. • Difficultés d’ordre procédural • Souvent en CM, un certain type de pratique de lecture des textes narratifs a rigidifié les processus de lecture linéaire et empêche l’adaptation nécessaire du lecteur à une lecture sélective et « éclatée » ; l’enfant est habitué à :

  17. organiser les infos sur l’axe du temps, de façon successive : d’abord fourniture de l’info puis sa mise en ordre (alors qu’en lecture documentaire les 2 opérations sont simultanées) • aller du concret vers l’abstrait et du particulier au général : démarche souvent inversée dans les documentaires • Difficultés d’ordre linguistique : - phrases longues et de construction complexe - nombre important de mots abstraits, rares, de dérivés, d’adjectifs - beaucoup de sujets inanimés pluriels (ex les croyances), de mots à forte polysémie (ex membre, matière, opération) - fréquence des tournures impersonnelles, passivations et nominalisations - groupes en incise, entre parenthèse, qui séparent le groupe nominal du groupe verbal

  18. Importance du projet de recherche du lecteur pour effectuer la sélection des informations -> apprendre à expliciter les attentes, les questions • Se servir des aides (co-texte) pour conduire une lecture sélective et se représenter le contenu du texte : table des matières,index, titres, sous-titres • Se construire une trame du texte à partir de la mise en page, du découpage en paragraphes, des sous-titres, pour anticiper sur son contenu et organiser, hiérarchiser les informations prélevées • Pour construire de nouvelles connaissances, le lecteur a besoin de prendre appui sur ce qu’il sait déjà « parvenir à établir une cohérence et une continuité entre l’ancien (ce qu’il sait déjà) et le nouveau (l’apport de nouvelles données) -> apprendre à distinguer dans un texte les explications qui correspondent à ce qu’il sait déjà et celles qui sont nouvelles, qui apportent des réponses à ses questions ou qui l’incite à s’enposer de nouvelles. Un texte ne peut être compris que s’il comporte une forte proportion d’éléments connus.

  19. Pour lire un texte documentaire, il faut aussi établir des liens entre les informations présentes sous des formes diverses : • savoir par exemple que le titre d'un paragraphe "emboîte" chacune des explications données ensuite, explications qui s'organisent autour de mots clés ou groupes de mots clés. Etre capable de lire en interaction textes et schémas, illustrations..., savoir qu'il est important de passer de l'un à l'autre pour construire une représentation la plus précise possible. • - Ces textes comportent une forte fréquence de mots "scientifiques", "techniques", le plus souvent accompagnés de leur définition qu'il faut trouver dans les lignes qui précèdent ou celles qui suivent, ou encore en bas de page, dans un schéma, une légende....... et encore utiliser les articulateurs qui permettront d'établir des liens logiques ou chronologiques entre des éléments d'information....... reconnaître les multiples façons de reprendre une information connue...

  20. Activités • Exemples de tâches problèmes pour mettre en évidence les obstacles et comprendre comment les surmonter : • - Reconstituer un texte documentaire donné en « morceaux » : titres, sous-titres, textes des paragraphes, illustrations, légendes… et découvrir les liens entre tous ces éléments, comment ils reprennent des informations tout en se complétant : colorier d’une même couleur les indices qui permettent d’associer un titre et un paragraphe, une illustration et un texte… • - A partir de la « maquette » d’un texte (le texte des paragraphes a été enlevé, les titres, sous-titres, illustrations…sont conservés, la mise en page est respectée), faire la liste des questions auxquelles on pense trouver des réponses : apprendre à anticiper, à se questionner…avant de lire en détail en sélectionnant ce qui correspond à son projet • - Reconstruire le schéma ou le croquis (initialement présent sur le document) en s’appuyant sur ses connaissances et sur les indices présents dans le texte. Découvrir ensuite le schéma initial, comparer, vérifier, modifier…

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