1 / 14

IDATE - MONTPELLIER

IDATE - MONTPELLIER. Session 3 : Quelle politique pour le secteur des jeux vidéo français ?. Laurent SORBIER Conseiller Technique Chargé de la société de l'information Cabinet du Premier ministre.

gavivi
Download Presentation

IDATE - MONTPELLIER

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. IDATE - MONTPELLIER Session 3 : Quelle politique pour le secteur des jeux vidéo français ? Laurent SORBIER Conseiller TechniqueChargé de la société de l'information Cabinet du Premier ministre

  2. Pourquoi soutenir le jeu vidéo?: les raisons invoquées par le Premier ministre au Futuroscope en avril dernier 1)Le jeu vidéo, une dimension importante, en tant que pratique et en tant qu’industrie, de la société de l’information Le soutien à l’industrie du jeu vidéo est l’une des facettes de la politique globale du gouvernement en faveur de la société de l’information et de l’innovation (plan RESO 2007)

  3. 2)  Un enjeu industriel: « le jeu vidéo est l’un des domaines où la créativité, la capacité d’innovation et l’excellence françaises se sont exprimées avec le plus de force ces dernières années ».  Des fleurons français Pourquoi un soutien au jeu vidéo? TROIS FRANCAIS DANS LE TOP 10 Konami 1 920 Sega 1 760 Electronic Arts 1 700 VUG 794 Take 2 793 Activivision 786 Atari (ex - Infogrames) 770 Capcom 535 THQ 480 CA en M€ Ubisoft 369

  4. Pourquoi un soutien au jeu vidéo? • 3) Un enjeu culturel: place croissante qu’occupe le jeu vidéo dans le temps de loisirs et l’imaginaire des enfants. • « les jeux vidéo vont façonner ou façonnent déjà une part non négligeable de la culture de nos enfants ». • « Il est dès lors essentiel que la France ait sa place dans la production de ces univers ludiques ».

  5. Pourquoi un soutien au jeu vidéo? • 4) Un enjeu pédagogique: « Le jeu vidéo est l’un des moyens les plus simples, les plus séduisants et bien sûr les plus amusants de se familiariser avec les technologies les plus innovantes. » • « Il s’agit d’un vecteur de familiarisation avec l’informatique, avec les réseaux dont on ne peut négliger l’importance dans une société où la maîtrise de ces outils est devenue une clef de l’accès au monde du travail et, de plus en plus, du savoir. »

  6. Pourquoi un soutien au jeu vidéo? • 5) Un support pédagogique prometteur: « Le rôle potentiel du jeu vidéo ne se limite pas à sa seule nature de loisir. Je ne néglige pas l’intérêt qu’il présente dans le domaine éducatif, l’efficacité de ce qu’on appelle le ludo-éducatif n’étant en effet plus à démontrer ».

  7. La politique du gouvernement pour soutenir le secteur du jeux vidéo Constat : Une industrie fragilisée par l’évolution du marché Malgré sa forte croissance au niveau mondial, le secteur du jeu vidéo est confronté en France depuis plus de 2 ans à de sérieuses difficultés. État des lieux : un dialogue régulier avec les acteurs du secteur Rencontres régulières avec les organisations professionnelles du secteur (SELL, APOM) pour faire le point sur l’état du secteur et sur les attentes des acteurs. Le 31 mars, l ’APOM a transmis ses « 10 propositions pour le développement durable des loisirs électroniques en France ». Action : Le Gouvernement s’engage Le 19 avril, en réponse à ces propositions, le Premier ministre a annoncé un plan national de soutien à l’industrie du jeu vidéo.

  8. L’action du Gouvernement Éligibilité des studios de développement de jeux vidéo au« Plan innovation » Proposition des ministres déléguées à l’Industrie et à la Recherche, Mmes Nicole Fontaine et Claudie Haigneré Acteurs concernés : PME studios de moins de 8 ans d’âge consacrant au moins 15% de leurs dépenses à la recherche et développement. Avantages : Les studios bénéficieront des dispositions fiscales en faveur des jeunes entreprises innovantes. - exonérations des charges sociales patronales, - de l’impôt sur les sociétés, - des taxes locales et sur les plus-values.

  9. Action du Gouvernement Faciliter l’accès des studios de développement de jeux aux fonds d’aide et de financement publics Soutien de l’ANVAR 50 dossiers de jeux vidéo ont déjà été aidés sur 5 ans Subvention de 4,24 millions d’euros soit 80 000 euros par projet en moyenne Soutien du RIAM En 2002, le RIAM a soutenu 9 projets dans le domaine du jeux vidéo Aide de 2,4 millions d’euros dont 1,9 M€ apportés par le ministère de l’Industrie L’appel à projet 2003 intègre un thème spécifique au jeu vidéo Seront particulièrement soutenus :- les outils de développement, d ’aide à la création, de modélisation et d ’animation 3D- les outils liés au déploiement et à l ’exploitation de jeux vidéo en ligne- les systèmes de protection contre le piratage

  10. Action du Gouvernement Renforcer le soutien du Fond d’aide à l’édition multimédia • Un effort exceptionnel a été consenti en 2003 : • Une enveloppe de 4 millions d’euros a été réservée au jeu vidéo dans le FAEM • Un appel à projets organisé par le CNC dans un temps record (mai – septembre) • 3,6 millions d’euros attribués à 23 projets de jeu, sur 78 dossiers de candidatures soumis par 58 entreprises différentes. Le soutien prend la forme d’une avance remboursable en cas de succès du projet, qui doit être versée avant la fin de l’année 2003. Le jeu vidéo fait partie des deux axes sur lesquels le Gouvernement souhaite que le FAEM concentre ses efforts, l’autre étant celui des contenus innovants pour les réseaux à haut débit.

  11. Action du Gouvernement Lancement d’une mission d’étude et de proposition en vue d’établir un système de financement adapté au secteur des jeux vidéo Mme Nicole FONTAINE, ministre déléguée à l'Industrie, a confié à M. Fabrice FRIES, conseiller référendaire à la Cour des Comptes, une mission de réflexion sur la faisabilité d'une prolongation de l'action du FAEM par la mise en place d'un fonds de soutien spécifiques et de fonds d'investissement de proximité. La mission de M. Fabrice FRIES consistera notamment : - à évaluer la faisabilité des dispositifs proposés aux pouvoirs publics, en concertation avec les organisations professionnelles du jeu vidéo et les administrations concernées - à formuler des propositions alternatives qui devront prendre en compte les dispositifs de soutien existants aux autres métiers de l'innovation et de l'image. Une attention particulière aux studios de développement, qui sont les acteurs les plus fragiles de la filière, sera accordée. Les conclusions de cette étude seront remises à la ministre de l'industrie avant la fin de l'année 2003.

  12. Action du Gouvernement Lancement d’une mission de réflexion sur la création d ’une école européenne du jeu vidéo Le professeur Michel AVEROUS s’est vu confié par le Premier ministre une mission de réflexion sur la création d’une école nationale des médias interactifs à Angoulême, ayant vocation à constituer un pôle d’excellence européen, sur le modèle de ce qu’est la FEMIS pour les métiers de l’image. Il remettra ses propositions concrètes au ministre de l’éducation nationale, à la ministre déléguée aux nouvelles technologies et à la ministre déléguée à l’industrie avant la fin de l’année.

  13. Action du Gouvernement Participation annoncée à un « festival national du jeu vidéo » qu’il appartient au secteur privé d’organiser Exemple d’un soutien public: à l'occasion de la fête de l'Internet en mars dernier, le ministère de la Recherche et des Nouvelles Technologies a parrainé le concours Jeu Libre 2003, doté de 30 000 euros de prix.

  14. Conclusion Le secteur du jeu vidéo est une industrie qui a l’attention du Gouvernement, dispose désormais d’interlocuteurs dans l’administration, et bénéficie d’une meilleure reconnaissance publique. Il faut continuer à améliorer l’environnement dont bénéficie le secteur en France afin que notre pays propose des avantages compétitifs plus marqués.

More Related