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EN ALLANT DES PONTS DE CE à NANTES

Diaporama de Jacky Questel. EN ALLANT DES PONTS DE CE à NANTES. Les Ponts de Cé – Nantes soit 96 km Les Ponts de Cé – Chalonnes, première partie de cet itinéraire, soit 30 km et 4 heures environ.

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EN ALLANT DES PONTS DE CE à NANTES

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Presentation Transcript


  1. Diaporama de Jacky Questel EN ALLANT DES PONTS DE CE à NANTES

  2. Les Ponts de Cé – Nantes soit 96 km Les Ponts de Cé – Chalonnes, première partie de cet itinéraire, soit 30 km et 4 heures environ

  3. Février 2011. Une journée brumeuse commence, mais il en faudrait plus pour doucher notre détermination et notre plaisir. Nous avons une journée entière entre deux rendez-vous, et nous allons des Ponts de Cé à Nantes. Une journée pour parcourir une belle région. Nous la connaissons, mais l’itinéraire choisi nous réserve des surprises inattendues ! Et puis… Le ciel est gris, c’est vrai, mais la météo est optimiste. Et si en général, je me méfie de la météo lorsqu’elle nous annon-ce le mauvais temps, je lui accorde par contre tout mon crédit quand elle est optimiste ! Nous partons donc, confiantes et le cœur léger.

  4. Aux Ponts de Cé, donjon du XIII° siècle.

  5. J'ai traversé Les Ponts-de-CéC'est là que tout a commencé Une chanson des temps passésParle d'un chevalier blessé, D'une rose sur la chausséeEt d'un corsage délacé, Du château d'un duc insenséEt des cygnes dans les fossés, De la prairie où vient danserUne éternelle fiancée, Et, j'ai bu comme un lait glacéLe long lai des gloires faussées. La Loire emporte mes penséesAvec les voitures versées, Et les armes désamorcées,Et les larmes mal effacées, Oh ! ma France ! ô ma délaissée !J'ai traversé Les Ponts-de-Cé. Louis Aragon, les Yeux d'Elsa, 1942 Nous quittons donc Les Ponts-de-Cé, com-mune française située en banlieue sud d'An-gers dans le départe-ment de Maine-et-Loi-re et la région Pays de la Loire. C'est aussi le titre d'un poème de Louis Aragon, poème mis en musique par Francis Poulenc :

  6. Toujours dans le 49, voici Denée qui se flatte d'être l'un des plus beaux villages de l'Anjou. Perchés sur un éperon rocheux, son église et son presbytère du XVIIIe siècle dominent la vallée où coulent l'Aubance, le Louet et la Loire. Ces deux édifices sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques.

  7. L’église date des XIIè- XVIIIè siècles. La première trace écrite attestant de son existence date de 1066. Son mur nord a été construit probable-ment au XIIè siècle, mais c'est surtout au XVIIIè siècle que l'Ab-bé François Rousseau des Gruaux de Planti-gny fit embellir et agrandir son église.

  8. La présence humaine est attestée sur le site de Denée dès le Néolithique (environ 4000 ans av. J.-C.). J’aime ces vieilles rues qui en disent long sur le passé de la cité.

  9. Denée compte beaucoup de châteaux, castels, manoirs, qui se hissent fièrement au-dessus des murs de leur clôture…

  10. Dans la campagne, entre Denée et Rochefort-sur-Loire, des vignes ! Le bon petit vin de l’Anjou… à boire bien frais et avec modération !!!

  11. Voici Rochefort-sur-Loire, L’église de la Sainte Croix, des XVI° et XIX° siècles, est classée monument histori-que. Trois châteaux protégeaient la cité initiale de Rochefort : Dieuzy (XIIe siècle), Saint Offange (XIIIe siècle) et Saint Symphorien. Le clocher de l'Église Ste-Croix est celui de cette cité initiale qui a été démonté puis remonté à son emplacement actuel.

  12. La place aligne fièrement de belles maisons cossues.

  13. À coté de l’église, j’ai été amusée par les deux demi-fenêtres encadrant la fe-nêtre du premier. L’ingéniosité des architectes n’a pas de limites !

  14. En continuant notre route, un magnifique panorama nous attend.

  15. Le site de la corniche angevine se trouve à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest d’Angers (49 Maine-et-Loire) près de Saint-Aubin-de-Luigné. La D751, route dite "de la Corniche", serpente sur ce relief de Rochefort-sur-Loire à Chalonnes-sur-Loire. Ce secteur géographique correspond à une zone très resserrée en bordure de Loire et de Layon. Il comprend le relief de la corniche, vaste éperon rocheux qui culmine à une centaine de mètres, et les paysages des vallées de la Loire et du Layon qu’il surplombe respec-tivement au nord et au sud. Un décret de 2003 a classé parmi les sites du département de Maine-et-Loire l’ensemble formé par la corniche angevine sur le territoire des communes de Chalonnes-sur-Loire, Chaudefonds-sur-Layon, Roche-fort-sur-Loire et Saint-Aubin-de-Luigné ; soit une superficie de 2400 hectares.

  16. Pour les amateurs de géologie, quelques précisions qui auront leur impor-tance sur la suite du trajet, mais que nous ignorions totalement : La zone géographique de la corniche angevine se trouve aux marges orientales du massif armoricain en limite du bassin parisien. Située entre la vallée du Layon et celle de la Loire, en haut des coteaux de Saint-Aubin, la Corniche Angevine est un relief du paléozoïque (ère primaire). Cette barre rocheuse est constituée de grès ferrugineux, de schistes houillers, de cinérites et de houille. Si les points de vue de la Corniche Angevine se trouvent entre Rochefort et Chalonnes, son relief s'étire depuis Mûrs. Le Louet et le Layon en marquent ses délimitations. Côté Nord on trouve la Loire et le "Louet" : bras de la Loire, situé entre Juigné et Chalonnes. Ce bras se situe sur la vallée ligérienne, vaste plaine formée d'alluvions et régulièrement inondée. Côté Sud on trouve la rivière "le Layon", qui se jette dans la Loire au ni-veau de Chalonnes. Comme celle de la Loire, la vallée du Layon est riche en paysages.

  17. De l’autre côté de la route, cet impo-sant monument. Pourquoi ici ???

  18. Les champs en contre-bas du hameau ont été le théâtre de vols du pionnier de l'aviation René Gasnier. Le 17 septem-bre 1908, dans les champs de la vallée (la Grand'Prée) qui se trouvent en contrebas de la corniche, il réussit son premier vol sur une distance d’environ 1 kilomètre à une altitude de 6 à 7 mè-tres, à bord d'un appareil de sa concep-tion. René Gasnier (1874-1913) fut l’un des principaux promoteurs de l’aviation en France. Il participa activement à la naissance de l’aérodrome d’Angers-Avrillé et y organisa en 1910 la première course d’aéroplanes Angers-Saumur. Le pilote d'avion angevin repose dans la chapelle Notre-Dame de Lorette, sur-plombant le champ de ces premiers vols. Une plaque commémorative, apposée sur le parapet de la corniche face au vide, nous donne un élément de réponse.

  19. Et voilà ! Tout s’explique. Il faut dire que ces vastes espaces se prêtaient bien à de telles expériences !

  20. Nous reprenons notre route la tête et le cœur emplis de tout ce que nous avons admiré et découvert, quand tout à coup… Stop ! Quelle est cette drôle de tour, au milieu des vi-gnes ? Un derrick ? On dirait un puits de mine ! Un chevalement ! Evidemment, nous allons voir. Et voici la plaque qui était apposée sur cette "tour" métallique :

  21. C’est bien du charbon qui a été extrait ici ! Et jusqu’en 1964 !!! Un chevalement au milieu des vignes !

  22. Il s’agit, nous apprennent les renseignements photograpiés dans l’abri qui se trouve à côté, du chevalement de Malécots 2, symbole du passé minier. Cette réplique du chevalement du XX° siècle a une structure en chêne traité. Il est implanté à environ 15 mètres de l’ancien puits n° 2. Sur le chevalement, une plate-forme d’observation a été créée à une hauteur de 6,20 m, d’où le public peut profiter de la vue sur la Haie-Longue, sur la Loire, et sur la chapelle Sainte-Barbe-des-Mines. Elle est située juste au-dessus de l’ancienne  "recette", emplacement où étaient vidés les wagonnets emplis de charbon. L’entrée du puits a été recréée sur 50 cm de profondeur à l’aide d’un soutènement en bois s’inspirant du boisage d’époque. Ce puits était autrefois parcouru par un ascenseur appelé "cage" et par un train d’échelles jusqu’à la profondeur de 85 mètres. Un câble reliait cette cage à la poulie située en haut du chevalement, puis à un treuil électrique manœuvré avec précision par un ouvrier affecté uniquement à cette tâche.

  23. Relisez donc les rensei-gnements que j’ai trou-vés, sur la constitution géologique de ces sols !

  24. Ce n’est pas très net sur cette photo qui présente la partie la plus dénudée du terril, mais celui-ci est soigneusement planté d’espèces méticuleusement choisies pour qu’il soit bientôt partie intégrante du paysage.

  25. Cette adorable chapelle, à côté du carreau de la mine, recevait les prières ferventes des mineurs à Sainte Barbe, leur patronne.

  26. Nous n‘arrivions pas à y croire, nous n’arrivions pas à quitter ce lieu. Du charbon dans les plaines angevines ! Comme l’on connaît mal son propre pays..

  27. Nous avons, un peu plus loin, photographié cet imposant monument, dédié à la mémoire de… Lescazes. Malheureusement, je n’ai pas relevé le prénom, et je ne sais plus du tout de qui et de quoi il s’agissait.. Alors, si parmi mes lecteurs quelqu’un a plus de con-naissances que moi et peut m’éclairer, je lui en serais bien reconnaissante !

  28. Nous arrivons à Chalonnes. La vue est bucolique à souhait ! Vous connaissez cette belle chanson française : Je sais une église Au fond d’un hameau, Dont le fin clocher Se mire dans l’eau, Dans l‘eau pure d’une rivière…

  29. Le cyclo-tourisme me semble un sport tout à fait approprié à la quiétude de Chalonnes.

  30. Cette petite ville se trouve au cœur de l'Anjou, au sud-ouest d'Angers. Son territoire situé en bord de Loire est essentiellement rural, et la viticulture y est fortement implantée. Nous som-mes toujours dans le 49 ; On y a trouvé de nombreux fos-siles, ce qui établit que c’est là un des lieux le plus anciennement habité de l'Anjou. Sa situation a contribué à son développement. Chalonnes est un centre administratif et commercial incontournable de la région.

  31. La Tour Saint Pierre date du XI°siècle. C’est le seul vestige du château de Chalonnes, construit pour barrer la route de la Loire aux Normands. Le château était entouré de fossés et de douves et se composait de 4 tours avec double pont-levis. A ses pieds, sur la Loire, se trouvaient les anciens moulins de l’évêque et le pont qui permettait de rejoindre l’île de l’Asnerie. Détruit par les Normands à la fin du XVIème siècle, le château tomba en ruines durant les Guerres de Vendée. Il est facile d’observer les pierres du château qui ont servi à la construction de certains bâtiments du quartier environnant. Je vous donne rendez-vous sur le n° 2 pour la fin du parcours !

  32. Photos : Yvonne Textes : Jacky ; Documentation Internet Musique : Duke ellington – Blues to be there Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ Site : http://www.jackydubearn.fr/

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