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La géométrie histoire et épistémologie par Jean-Pierre Friedelmeyer Irem de Strasbourg

La géométrie histoire et épistémologie par Jean-Pierre Friedelmeyer Irem de Strasbourg. Première Partie : L’élaboration de la géométrie comme science mathématique. Diapo 6. Un extrait du papyrus Rhind (British Museum, London) (environ 1700 avant JC) : largeur 33 cm ; longueur 5,25 m. Diapo 7.

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La géométrie histoire et épistémologie par Jean-Pierre Friedelmeyer Irem de Strasbourg

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Presentation Transcript


  1. La géométriehistoire et épistémologiepar Jean-Pierre FriedelmeyerIrem de Strasbourg Première Partie :L’élaboration de lagéométrie comme science mathématique

  2. Diapo 6 Un extrait du papyrus Rhind (British Museum, London) (environ 1700 avant JC) : largeur 33 cm ; longueur 5,25 m

  3. Diapo 7

  4. Diapo 8

  5. Diapo 9

  6. Diapo 10 Le problème des six frères (tablette babylonienne ; environ 1500 av. JC ; musée du Louvre) Un trapèze. 2,15 le côté supérieur ; 1,21 le côté inférieur ; 3,33 le front supérieur ; 51 le front inférieur : l’aîné et le second sont égaux ; le troisième et le quatrième sont égaux ; le cinquième et le sixième sont égaux. Quelles sont les limites ? Début de solution : Toi, en opérant, additionne 3,33 le front supérieur et 51 le front inférieur : cela fera 4,24. D’autre part, sépare la partie de 2,15 le côté, cela fera (0 ; 0),26,40. Porte (0 ; 0),26,40 à 1,21 le côté inférieur, cela fera (0),36. Ajoute (0),36 à 4,24, cela fera 4,24 ; 36.

  7. Diapo 11 Tablette babylonienne n° YBC 7289 (conservée à New Haven, USA)On y voit mesurée la diagonale d’un carré de côté 30 qui, multiplié par le nombre écrit en sexagésimal : 1, 24, 51, 10 (correspondant à notre racine carrée de 2) donne 42, 25, 35 comme longueur de la diagonale Question : si le côté du carré change, faut-il toujours multiplier par racine de 2 pour avoir la longueur de la diagonale ?

  8. Diapo 12 Du particulier à l’universel

  9. Diapo 13 La propriété est vraie pour tous les triangles :comment le prouver ?

  10. Diapo 14 Théorème :la somme des angles d’un triangle est égale à deux droits Quelle est la validité d’une telle preuve ?

  11. Diapo 15 La figure de l’hypoténuse(Xian Tu ; env. 1230 av. JC) a b c Le carré de l’hypoténuse contient 4 surfaces rouges et1 surface jaune25 = 4 x (4x3/2) + 1 ; en généralisant :c2 = 4(a.b/2) + (b – a)2

  12. Diapo 16 Théorème de Pythagored’après Liu Hui (vers 270 av. J.C.)extrait du Jiushang suanshu (Neuf chapitres sur l’art du calcul) bleusort bleuentre rougesort bleusort bleuentre rougeentre

  13. Diapo 17 Lewis Carroll(1832 – 1898)Diversions and Disgressions

  14. Diapo 18 On découpe et on recompose autrement

  15. Diapo 19 Problème !

  16. Diapo 20 Sur la tablette, la diagonale d’un carré de côté 30 est obtenue en multipliant 30 par le nombre écrit en sexagésimal : 1, 24, 51, 10 (correspondant à notre racine carrée de 2), ce qui donne 42, 25, 35Mais ces calculs, bien que très précis, ne sont qu’approchés (1,414213 pour racine de 2, ce qui est tout à fait remarquable comme précision). La découverte des grandeurs incommensurables

  17. Diapo 21 Les mathématiciens grecs utilisent ce qu’ils appellent   soustraction réciproque  a = 2 b + a1 ; b = 3 a1 + a2 ; a1 = 2a2 ; Donc, en remontant : b = 7 a2  ; a = 9 a2 ; alors a2 est une mesure commune à a et b et définit le rapport a/b = 16/7 La soustraction réciproque

  18. Diapo 22

  19. Diapo 23

  20. Diapo 24 L’algorithme d’Euclide par Euclide • Euclide VII, 1 : Deux nombres inégaux étant proposés et le plus petit étant retranché du plus grand de façon réitérée et en alternance, si le reste ne mesure jamais [le reste] précédent jusqu'à ce qu’il reste une unité, les nombres initiaux seront premiers entre eux. • Euclide X, 2 : Si, de deux grandeurs inégales {proposées} la plus petite étant retranchée de la plus grande de façon réitérée et en alternance, le dernier reste ne mesure jamais le [reste] précédent, les grandeurs seront incommensurables.

  21. Diapo 25 La théorie des proportions • Je ne peux pas exprimer par un nombre (rationnel) le rapport des côtés AB et OB, mais je peux exprimer le rapport des aires des deux carrés et celle des deux cercles.Dans les deux cas, ce rapport est exactement égal à 2.

  22. Diapo 26 Élaboration d’objets idéaux L’incommensurabilité oblige à penser la droite comme un objet abstrait qu’on ne peut confondre avec ses modèles physiques : trait graphique, arête d’un mur, faîte d’un toit, etc. Cet objet abstrait doit se soumettre à d’autres règles que celles fournies par la mesure ; celles imposées par les définitions et les propriétés déduites par raisonnement

  23. Diapo 27 Vers une théorie mathématique • L’exigence de certitude conduit à élaborer des processus d’argumentation, des démonstrations • La découverte de grandeurs incommensurables oblige à dépasser la considération d’objets sensibles au profit d’objets pensés et abstraits • L’aspect arpentage  et mesure cède le pas à l’aspect conceptuel et déductif. • L’outil de base est le rapport et la proportion.

  24. Diapo 28 Quelques définitions chez Euclide • Un pointest ce dont il n’y a aucune partie. • Une ligne est une longueur sans largeur. • Et quand une droite, ayant été élevée sur une droite, fait les angles adjacents égaux entre eux, chacun de ces angles égaux est droit, et la droite qui a été élevée est appelée perpendiculaire à celle sur laquelle elle a été élevée. • Une ligne droiteest celle qui est placée de manière égale par rapport aux points quisont sur elle.

  25. Théorèmes Cas d’égalité des triangles Deux triangles qui ont même base et même hauteur ont même aire Une diagonale partage un parallélogramme en deux triangles égaux Notions communes (axiomes) 1.Les choses égales à une même chose sont égales entre elles. 2. Et si, à des choses égales, des choses égales sont ajoutées, les touts sont égaux. …………………………………. 6. Et les moitiés du même sont égales entre elles. 7. Et les choses qui s’ajustent les unes sur les autres sont égales entre elles. Diapo 29 Organisation d’une démonstration en Éléments

  26. Diapo 30 Pythagore selon Euclide(I, 47)

  27. Le théorèmede Pythagore chez Euclide(Livre I, 47 des Éléments) Diapo 31 • ΣΤΟΙΧΕΙΑ • plantation d’arbres • principe d’un bon gouvernement • acte d’avancer en rang, comme une armée en ligne de bataille • deux sens du mot « Élément » • principe constituant d’une chose • organisation de ces principes • en un tout rangé et ordonné [PP]

  28. Diapo 32 En résumé : la géométrie d’Euclide s’est constituée schématiquement en trois étapes : • Longue pratique avec observation et accumulation des propriétés de figures géométriques, à partir de nombreuses mesures expérience

  29. Diapo 33 • Découverte du caractère universel de certaines propriétés et de leur liaison logique ; mise en évidence du caractère nécessaire de cette liaison, au moyen des premièresdémonstrations intuition Ces démonstrations supposent une idéalisation de certains objets empiriques sous forme d’objets géométriques abstraits tels que lepoint, la droite, le plan…

  30. Diapo 34 • Intégration de la plupart des propriétés géométriques connues en un système déductif unique, le système d’ Euclide, en dégageant les propriétés de base (axiomes - en nombre minimal) desquelles découlent toutes les autres par simple déduction logique. Théorie

  31. Diapo 35 Au final, l’axiomatisation est le résultat d’un long processus partant de l’expérience pour arriver à la théorie, en s’appuyant sur l’intuition.

  32. Diapo 36 La théorie de la connaissance chez Platon Platon : « nul n’entre ici s’il n’est géomètre » 1 « la recherche et le savoir ne sont au total que réminiscence ». (cf. le dialogueappelé Ménon : 81d) 2. « en outre ils font usage de figures visibles, et sur ces figures, ils construisent des raisonnements sans avoir à l’esprit ces figures elle-mêmes, mais les figures parfaites dont celles-ci sont des images » (cf. le dialogue appelé La République : 510)

  33. Diapo 37 Figures géométriques Figures géométriques

  34. Diapo 38 Conclusion de la première partie Durant 2000 ans, la représentation intuitive de l’espace s’explicite au contact de la géométrie au point que l’espace du géomètre et l’espace sensible ne semblent former que deux aspects inséparables d’une même réalité. C’est par notre intuition et les expériences sensibles que nous nous sommes construit une certaine représentation de l’espace dont l’organisation en un système déductif a donné la géométrie euclidienne.

  35. Deuxième Partie • Vers les géométries non euclidiennes et une autre conception de la géométrie - cliquer ici

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