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Échange Liceo Copernico (Prato) -Lycée Jean Macé ( Rennes ) a.s .201 1-12 2012-13

Échange Liceo Copernico (Prato) -Lycée Jean Macé ( Rennes ) a.s .201 1-12 2012-13. Élèves de III AL Groupes de Français LV3 et LV2 Travaux de préparation de la visite des correspondants français à Prato et en Toscane. La ville de Prato. Introduction.

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  1. ÉchangeLiceo Copernico (Prato) -Lycée Jean Macé (Rennes)a.s.2011-12 2012-13 • Élèves de III AL • Groupes de Français LV3 et LV2 • Travaux de préparation de la visite descorrespondantsfrançais à Prato et en Toscane

  2. La ville de Prato

  3. Introduction Prato est le chef-lieu de la province portant le même et qui fait partie de la région toscane. Il se trouve à côté de Florence. Le patron de Prato est Saint Étienne, sa fête tombe le 26 décembre et la cathédrale lui est dédiée. Prato est important pour la production du textile, en effet il y a un célèbre musée : MuseodelTessuto (le Musée du Tissu) Prato possède encore ses fortifications médiévales comme beaucoup de villes toscanes.

  4. Histoire Au VIIIe siècle av. J.C., les Étrusques habitaient dans la zone où se trouve aujourd'hui la ville de Prato qui, plus tard, a été dominée par les Romains. Au Moyen-âge, elle a été occupée par les Byzantins et puis par les Lombards. Au XIe siècle, deux villages se sont alliés et ont formé la ville de Prato. En 1107, Prato est devenu une libre commune mais ce n’était pas encore un diocèse. Elle le devient en 1653, il s’agit alors d’une ville indépendante. Après l’Unification de l’Italie, Prato a vécu une grande période d’industrialisation, surtout dans le secteur du textile. En 1992, Prato est devenu une province autonome, avant elle faisait partie de celle de Florence.

  5. Économie Le secteur textile est le plus important. À Prato, il y a beaucoup d’industries textiles qui produisent des tissus et des vêtements mais depuis les années 90, la ville a présenté les premiers signes d’ un déclin industriel.

  6. Ethnies Depuis 1990, un grand nombre d’étrangers sont arrivés à Prato mais ils ne font pas tous partie de l’Union européenne en effet ils viennent principalement de la Chine, de l’Albanie, de la Roumanie, du Pakistan et de la Turquie. Les Chinois, qui viennent de la province du Zhejiang, constituent la principale communauté étrangère et il s’agit de l’une des plus importantes en Europe (la troisième après Londres et Paris).

  7. Les Murailles Les murailles du XIIIe - XIVe siècle qui entourent Prato sont encore bien visibles. Elles entourent les principaux monuments de la ville.

  8. La Cathédrale Saint Étienne La Cathédrale Saint Étienne est en style roman avec sa façade typique en marbre blanc et vert (marbre de Prato). La célèbre chaire de Donatello se trouve à l’angle droit de la façade. À l’intérieur, dans le collatéral de gauche est située la Chapelle où est conservée la relique de la Sainte Ceinture de la Vierge, le symbole religieux de la ville.

  9. La façade de la cathédrale Saint- Étienne en style gothique tardif présente dans le tympan, au-dessus du portail, une Vierge à l’Enfant entourée des saints- Étienne et Laurent. Il s’agit d’une œuvre très raffinée, en majolique, réalisée par Andrea DellaRobbia.

  10. À l’intérieur, il y a de nombreuses œuvres d’art telles que les fresques représentant Les histoires de la Vierge et de la Sainte Ceinture (1392-1395), dans la Chapelle portant le même nom, entièrement peintes par Agnolo Gaddi.

  11. En face de la Chapelle de la Sainte Ceinture, se trouve un petit Crucifix en bois (1300), précieux ouvrage de Giovanni Pisano.Les parois de la chapelle axiale sont décorées de fresques illustrant Leshistoires de la vie de saint- Étienne et de saint Jean-Baptiste (1453-1465) peintes par Filippo Lippi : sur la gauche, on peut admirer les épisodes qui vont de La Naissance aux obsèques de Saint-Étienne ; sur ces dernières, Lippi a peint le portrait du pape Pie II et son autoportrait aussi. Sur le mur en face, le Banquet d’Érode se trouve la fresque la plus célèbre, sur laquelle Salomé danse et apporte, sur un plateau, la tête de saint Jean-Baptiste à Hérodiade. Le vitrail aussi a été conçu par Lippi.À droite, la Chapelle de Notre-Dame de l’Assomption ( 1435-1436) a été peinte, en partie, par Paolo Uccello et complétée par Andrea Di Giusto.À droite du transept, est située le tabernacle contenant la statue de la Vierge à l’olivier réalisée par Benedetto da Maiano en terre cuite.Tout près, se trouve le candélabre en bronze de Maso di Bartolomeo (1440).

  12. Mairie Non loin de la cathédrale se trouve la mairie : elle donne sur une place où se trouve la statue de Francesco Datini, marchand et bienfaiteur de Prato, ayant fait du commerce avec Avignon quand les papes s’y trouvaient.

  13. Sainte Catherine Un grand mur entoure le monastère de Saint Vincent et de Sainte Catherine qui date du XVIe siècle. Dans l’église, une châsse contient le corps de la sainte.

  14. Le château de l’Empereur Le château de l’Empereur qui est très imposant a été construit entre 1237 et 1248 pour l’Empereur Frédéric II de Souabe.

  15. Le Pensionnat Cicognini Le Pensionnat Cicognini est un édifice monumental construit dans la première moitié du XVIIIe siècle. C’est là qu’a étudié un écrivain célèbre, Gabriele D’Annunzio.

  16. Les Musées Dans cette ville, il y a aussi d’importants musées : comme la Galerie du Palais des Alberti où l’on peut admirer des œuvres de Giovanni Bellini, Filippo Lippi et du Caravage. De 1988, date la construction du Centre pour l’Art contemporain Luigi Pecci fondé par Enrico Pecci à la mémoire de son fils. Le Musée des sciences planétaires est très récent. On y trouve une riche collection de météorites et beaucoup de minéraux. Enfin, on peut citer aussi le Musée du Tissu qui est dédié à l’histoire de l’industrie textile à Prato. À côté du musée, est située la bibliothèque Lazzerini contenant plus de 120.000 documents (livres, DVD…) et où il y a aussi un secteur pour les enfants. L’Institut français de Florence a donné beaucoup de volumes à cette bibliothèque.

  17. Palais Datini Le Palais Datini a été la résidence du marchand Francesco Datinidont la construction commença en 1383. En 1409, dans ce bâtiment, le marchand accueillit le pape Alexandre Ier et le roi Louis II d’Anjou. Tous les documents de Datini (livres comptables, lettres commerciales et personnelles) ont été murés, après sa mort, dans un escalier du palais et ils ont été retrouvés presque intacts au XIXe siècle. Cesarchivespeuventétéconsultées actuellementen ligne.

  18. La place de la Seigneurie

  19. La place de la Seigneurie (Piazza della Signoria) est l’une desgrandesplaces de Florence. Elle date du XIIe et XIVe siècles. Elle a toujours été un centre politique et pour beaucoup, c’est la plus belle place de Florence.

  20. Les monuments bordant la place sont : - Le Vieux Palais - La Loggia deiLanzi L’entréevers la galerie des Offices (Uffizi) et sacourintérieure - Le Palais della Mercanzia (palaisdu tribunal de commerce) - Le PalaisUguccioni - Le PalaisdesAssurances

  21. Les sculptures présentessur la place sont: - La Fontainede Neptuneréalisée par Bartolomeo Ammannati - Une réplique en marbredu David de Michel-Ange - Hercule etCacus de BaccioBandinelli - Au centre de la place, la statue équestre de CosmeIerde Médicis

  22. La Loggia della Signoria oudesLanzi

  23. La Loggia della Signoria, également appelée la Loggia dei Lanzi (du nom des mercenaires Lanzichenecchi) ou Loggia dell’Orcagna (en raison d’une attribution erronée au frère de l’architecte qui l’a réalisée), a été construite entre 1376 et 1381 par Benci di Cione et par Simone di Francesco Talenti avec la fonction d’ « Arengario » couvert, c’est-à-dire de balcon pour s’adresser à la foule lors des cérémonies officielles. Cette construction présente des éléments gothiques et classiques, selon l’interprétation particulière du style gothique florentin.

  24. Au cours du XVIe siècle, la loge a perdu sa fonction d’origine pour devenir une sorte de musée en plein air de sculptures de la collection des Médicis. En 1555, Cosme Ier y fait mettre le Persée de Benvenuto Cellini, et en 1585 François 1er de Médicis y place l’Enlèvementdes Sabines réalisé par Jean de Boulogne (en italien Giambologna). À la fin du XVIIIe siècle, à l’époque de Pierre Léopold de Lorraine, on y a mis de nombreuses sculptures antiques provenant de la Villa Médicis de Rome. Les modifications successives du XIXe siècle, ont renforcé l’aspect de la Galerie des Statues.

  25. La fontaine de Neptune

  26. Elle se trouve Place de la Seigneurie. En 1559, le Grand-duc Cosme de Médicis organisa un concours pour construire la première fontaine publique à Florence. Les plus grands sculpteurs de l’époque comme Benvenuto Cellini, Bartolomeo Ammannati et Baccio Bandinelli y participèrent. Bartolomeo Ammannatiremporta le concours parce qu’il avait exalté la gloire de la marine dans le Grand-Duché de Toscane. La statue de Neptune a été réalisée entre 1560 et 1565, Ammannati a même repris les dessins de Baccio Bandinelli.

  27. La statue a été inaugurée à l’occasion du mariage de François Ier de Médicis et de Jeanne d’Autriche, le 10 décembre 1565. Toutefois, la fontaine a été terminée en 1575. Elle a subi des dommages considérables au cours des siècles. La statue de Neptune ayant comme visage celui du Grand-duc Cosme Ier a été réalisée en marbre de Carrare. Elle repose sur un piédestal orné, au centre du bassin, des statues de Scilla et de Cariddi. Aux pieds de Neptune, se trouvent trois tritons enfin le bassin est octogonal et contient les quatre chevaux du char de Neptune.

  28. La famille des Médicis

  29. La famille des Médicisestl’une des familles de princes les plus connuesd’Europe. Cesont les protagonistes de l’histoireitalienne et européenne du  XVeau XVIIIesiècles. Ils ontgouvernéd’abord la ville de Florence et plus tard la Toscane. En outre, troispapes et deux reines françaises (Catherine et Marie de Médicis) appartenaient à cettefamille. Les Médicissontimportantsparcequ’ilsontfavorisé la culture, l’art et les sciences. Les collections d’art, d’objetsprécieux et de livres qui leurappartenaient, sont encore aujourd’huiintègres et sonttrèsimportantes pour la ville de Florence.

  30. Catherine de Médicis est née le 13 avril 1519 à Florence et morte le 5 janvier 1589 à Blois. Par son mariage avec le futur Henri II, elle devient Dauphine et duchesse de Bretagne de 1536 à 1547, puis reine de France de 1547 à 1559. Mère des rois François II, Charles IX, Henri III, des reines Élisabeth et Marguerite, elle gouverne la France en tant que reine-mère et régente de 1560 à 1564.

  31. Marie de Médicis, née le 26 avril 1575 à Florence et morte le 3 juillet 1642 à Cologne, a été reine de France de 1600 à 1610 à la suite de son mariage avec Henri IV. Devenue veuve en 1610, elle assure la Régence au nom de son fils, Louis XIII, jusqu'en 1614. Elle devient alors chef du Conseil du Roi à la suite du lit de justice du 2 octobre 1614, et cela jusqu'en 1617, date de la prise de pouvoir de son fils.

  32. Cosme de Médicis (ou en italienCosimo de’ Medici), appelé Cosme l’Ancien (né à Florence le 27 septembre 1389et mort le Ier août 1464 à Florence), banquier et homme d'État italien, a été le fondateur de la dynastie politique des Médicis, dirigeants effectifs de Florence durant une bonne partie de la Renaissance italienne.

  33. Laurent de Médicis dit aussi Laurent le Magnifique, (Florence, Ierjanvier1449 - Florence, 9 avril1492) était un homme d'État florentin à la tête de la république florentine durant la Renaissance italienne. Ses contemporains le surnommèrent le Magnifique. Ils faisaient référence au sens ancien du mot en français, « généreux, prodigue ». Au-delà de ses talents de diplomate et d’homme politique, il a côtoyé un groupe de brillants érudits, d’artistes et de poètes:  il constitue ainsi l’une des plus belles incarnations de l’idéal de l’Homme de la Renaissance.

  34. Cosme Ier de Toscaneou Cosimo de Médicis (né à Florence le 12 juin 1519et mort le 21 avril 1574 dans la Villa di Castello, près de Florence), est une personnalité politique de la fin de la Renaissance italienne. Il a été duc de Florence du 20 septembre 1537 au 21 août 1569 et il a été ensuite le premier grand-duc de Toscane jusqu'à son décès, pendant les dernières années de la Renaissance.

  35. Anne Marie Louise de Médicis (née à Florence le 11 août 1667 et décédée dans la même ville le 18 février 1743) est la fille de Cosme III de Médicis et de Marguerite-Louise d'Orléans, femme de Jean-Guillaume de Neubourg-Wittelsbach. C’est la dernière descendante des Médicis. Elle a donné  tout ce qu'elle possédait, à l'état toscan à condition que rien ne quitte la ville de Florence et que toutes les collections soient ouvertes au public.

  36. Le PalaisPitti Le PalaisPitti

  37. Le PalaisPitti est un immense palais de style Renaissance situé (à Florence) sur la placeportantle même nom. Ce palaisétait, à l'origine, la résidence de Luca Pitti, un ambitieuxbanquierflorentinrival de Cosme L'Ancien de Médicis. Il l’avaitfaitcontruire en 1458 par l'architecte Luca Fancelli, élève de Filippo Brunelleschi, architectequi réalisa la coupole de la cathédrale.

  38. Histoire Le palaisfutracheté en 1549 par la familleMédicis, Cosme1erl'offrit à sa femme, Éléonorede Tolède. L'architecteetsculpteur Ammannati fut chargé destravaux, c'est alorsque le flancde la colline futaménagé en un magnifiquejardin : celuide Boboli. Lespalaisdevint la résidence principale desfamillesrégnantesduGrand-duché de Toscane à la fin duXVIIIesiècle, le palaisPitti a étéhabité par la soeur de Napoléon1erElisa Bacciocchi. Le palais et tout cequ'ilcontenaitfutcédé au peupleitalien par le roi Victor-Emmanuel III en 1919. Il ouvritdoncsesportes au public. Aujourd'hui, c’est le plus grand ensemble de musées de Florence, il abritetroisgaleriesetplusieursmusées: la Galerie Palatine, la Galerie d'Art Moderne, la Galeriedu Costume, lesAppartementsroyaux, le Musée de l'Argenterie, le Musée de la Porcelaineet le MuséedesCarosses.

  39. La structure La façade est faiteavec le bugnato (en françaisbossage), il s’agitde grossespierrestaillées de façonirrégulière. Cesblocs de pierre donnentune allure monumentale à ce palais, mais le dégradédubossageattenue le caractèremassif de l'achitecture. Il s'agit de pietra forte, une pierre de couleurmarronprovenantdescarrières de la colline de Boboli. Le PalaisPitti présente une architecturesimpleetsévère. Ce bâtimentattire l'attention en raison de sa tailleetdureflet de la lumière du soleil surlesvitresetsur la pierre.

  40. Lesgaleriesetmusées Le PalaisPittiestaujourd'hui le plus grand ensemble de musées de Florence. La Galerie Palatine, au premier étage, contient un vaste ensemble de quelquecinqcentspeintures, qui firentjadis partiede la collection d'art privéedesMédiciset de leurs successeurs. La galeriecontientdesœuvresde Raphaël, du Titien, duCorrège. LesAppartementsroyauxcomprennentquatorzepièces, utiliséesautrefois par la familleMédiciset par leurs successeurs.

  41. La Galerie d'Art Moderne inclutdesœuvres d'artistesdumouvement Macchiaioli et d'autresécolesmodernesitaliennes de la duXIXeetdudébutduXXesiécles. • Le Musée de la Porcelainecontient une collection d'argenterie inestimable, de caméeset d'objets en pierre semi-précieuses. Les porcelainesproviennent des ateliers européens de porcelaine les plus renommés, parmilesquelsSèvres, Meissen et Dresde. • La Galerie de Costume contient une collectiondescostumes de théâtreduXVIe siècle à nosjours. • Le Musée des Transportscontient des carrosses et d’autresmoyens de transports utilisés par le Grand-ducdurant le XVIIIe et le XIXesiècles.

  42. Lucques

  43. Lucques • Lucques est une ville italienne située en Toscane, elle se trouve non loin de la mer Tyrrhénienne.C'est une ville fortifiée avec un grand nombre de monuments historiques, d’églises. Elle possède deux musées nationaux (Musée National de la Villa Guinigi et Musée et la Pinacothèque Nationale du Palais Mansi). Elle est aussi connue pour ses tours, ses clochers, ses remparts du XVe et XVIIe siècles et pour son célèbre amphithéâtre d’origine romaine, du IIe siècle.

  44. Lucques • La ville de Lucques (Luk en celtico-ligure signifie ‘’lieu marécageux’’) a été colonisée par Rome au début du IIe siècle av. J.-C. On y retrouve le quadrillage romain au centre ville (cardo et decumano). Lucques devient une commune libre aux XIIe et XIIIe siècles et elle s’enrichit grâce à la fabrication et au commerce de la soie. Les marchands lucquois exportaient leurs soies dans toute l’Europe jusqu’en Orient. De cette époque-là, datent la plupart des églises et des merveilleuses façades des palais. On retrouve encore quelques demeures gothiques qui ont conservé leur tour. Paolo Guinigi était un riche marchand (on parlera de lui plus tard).

  45. Lucques • Pendant la seconde moitié du XVIe siècle, Lucques abandonne son industrie et se tourne vers l’ agriculture. C’est la période pendant laquelle on construit de nombreuses villas en pierre dans la campagne et où l’on élève des façades Renaissance en ville que l’ on peut encore admirer. Au début du XIXe siècle la vie de la ville est dominée par une figure féminine : il s’agit d’ Elisa Bonaparte, sœur de Napoléon Ier qui devient princesse de Lucques et de Piombino. De 1805 à 1813, aidée de son mari, Félix Baciocchi, elle a gouverné la principauté avec talent.

  46. Lucques, lesremparts • Les remparts, qui datent du XVIe siècle, mesurent 4 kilomètres de long et 223 mètres de largeur. De 1504 à 1645, l’architecte Alessandro Farnese s’est occupé de leur restauration. Ils sont articulées en douze courtines et onze bastions. Ils entourent totalement la ville historique qui est accessible grâce aux trois portes originelles : la Porta San Pietro, la Porta Santa Maria et la Porta San Donato. Pendant la domination napoléonienne, Elisa Baciocchi, sœur de l'empereur, fit construire une porte supplémentaire, la Porta Elisa. Depuis XIXe siècle, le chemin de ronde sur les remparts est accessible au public.

  47. Lucques, la cathédrale • La Cathédrale de Lucques est dédiée à Saint Martin. Elle a été fondée par Saint Ferdinand au VIe siècle et plus tard elle a été restructurée par Anselmo da Biaggio, évêque de la ville, en 1060. Elle a été terminée aux XIIe-XIIIe siècles. L’ intérieur date du XIVe-XVe siècles. L'édifice est en style roman, la façade a été réalisée par l’architecte Guidetto da Como et certaines décorations du porche, une Descente de croix et une Adoration des Mages (portail de gauche) ont été réalisées par Nicola Pisano. La façade est asymétrique parce que le campanile existait auparavant. L’édifice est réalisé en marbre blanc, en marbre rouge et en marbre vert. L’ intérieur par contre est en style gothique.

  48. Lucques, il volto santo • Son <<Tempietto>> octogonal, réalisé en marbre en 1484, par Matteo Civitali est très célèbre. Dans cette petite construction se trouve un crucifix byzantin appelé «il voltosanto di Lucca’’( le Saint-visage), il s’agit d’un grand Christ en bois noirci par le temps, rigide dans sa langue tunique. Ce serait la copie d’une œuvre plus ancienne. Au Moyen Âge, il attirait beaucoup de pèlerins qui croyaient que Nicodème, un disciple du Christ, l’avait réalisé. Selon la légende, on raconte que Nicodème, qui avait descendu le Christ de la croix, voulait représenter son visage. Il commença à le sculpter mais comme il ne réussissait pas à le réaliser, il alla se coucher. Le lendemain matin, il aurait retrouvé le Christ sculpté sur une croix en bois avec le visage identique à celui de ce dernier. En France, au XIIe et XIVe siècles, le culte du ‘’Saint Vuolt’’ eut une telle fortune que les rois prêtaient serment par ‘’Saint Vauldeluc’’.

  49. Lucques, la tombe d’Ilaria del Carretto • Il s’agit du gisant de la femme de Paolo Guinigi, dernier représentant de cette famille qui a commandé sur la ville. Elle a été réalisée par Jacopo della Quercia en 1406. Elle représente cette femme sur son lit de mort. Cette sculpture présente beaucoup de symboles. La jeune femme est représentée gisante, vêtue d’une longue robe au drapé d’une rare souplesse, un chien – symbole de la fidélité – est étendu à ses pieds. Il s’agit d’une œuvre qui marque le début de la Renaissance : la jeune femme est représentée fidèlement (un masque funéraire à servi de modèle au sculpteur). Elle pose sa tête sur un ‘’véritable’’ coussin.

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