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Baromètre Cadremploi - Vague 10 Le regard des cadres sur la situation de l’emploi

pour. Baromètre Cadremploi - Vague 10 Le regard des cadres sur la situation de l’emploi. Février 2013. N°110933 Contact: Flore-Aline Colmet Daâge Département Opinion et Stratégies d’entreprise flore-aline.colmet-daage@ifop.com. Note Méthodologique.

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Baromètre Cadremploi - Vague 10 Le regard des cadres sur la situation de l’emploi

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  1. pour Baromètre Cadremploi - Vague 10 Le regard des cadres sur la situation de l’emploi Février 2013 N°110933 Contact: Flore-Aline ColmetDaâgeDépartement Opinion et Stratégies d’entreprise flore-aline.colmet-daage@ifop.com

  2. Note Méthodologique

  3. Le regard sur la conjoncture et sur son emploi A

  4. La vision de l’avenir dans différents domaines Question : Diriez-vous qu’actuellement vous êtes optimiste ou pessimiste en ce qui concerne ... ? Rappel Janv.2012 Rappel Mai2011 Rappel Déc. 2010 Rappel Mai 2010 Rappel Déc. 2009 Rappel Mai 2009 Rappel Déc. 2008 Rappel Juin 2008 Rappel Juin2012 Total Optimiste    * Avant juin 2012, l’item n’était posé qu’aux cadres en activité.

  5. La vision de l’avenir dans différents domaines Question : Diriez-vous qu’actuellement vous êtes optimiste ou pessimiste en ce qui concerne ... ? Total Pessimiste Total Optimiste 32% • BTP (72%) / Encadre plus de 10 personnes (77%) / Travail le 55 heures et plus (82%) • 50 ans et plus (57%) / Chômeur (31%) / Plus de 16 ans d’ancienneté dans le poste (55%) 68% 46% 54% • Moins de 35 ans (51%) / 5000 salariés et plus (51%) / Moins de 2 ans d’ancienneté dans le poste (54%) • 50 ans et plus (37%) / Administration (37%) / Chômeur (20%) 60% 40% • 20 à 249 salariés (46%) / Moins de 2 ans d’ancienneté dans l’entreprise (52%) • Femme (34%) / 50 ans et plus (26%) / Commerce (38%) / Administration (26%) • Moins de 35 ans (22%) / BTP (23%) / Moins de 2 ans d’ancienneté dans l’entreprise (28%) • 50 ans et plus (8%) / Services (14%) 83% 17% • Moins de 35 ans (18%) • 50 ans et plus (9%) / Administration (6%) / Plus de 16 ans d’ancienneté dans le poste (3%) 14% 86%

  6. Les jugements sur la situation de son entreprise dans différents domaines Question : Diriez-vous qu’actuellement, la situation de votre entreprise est bonne ou mauvaise dans chacun des domaines suivants ? Base : Question posée uniquement aux cadres en activité, soit 96%de l’échantillon Total Bonne Rappel Janvier 2012 Rappel Juin2012   

  7. Les jugements sur la situation de son entreprise dans différents domaines Question : Diriez-vous qu’actuellement, la situation de votre entreprise est bonne ou mauvaise dans chacun des domaines suivants ? Base : Question posée uniquement aux cadres en activité, soit 96%de l’échantillon Total  Bonne Total  Mauvaise • Administration (87%) / 5 000 salariés et plus (84%) / Encadre plus de 10 personnes (83%) • BTP (72%) / 20 à 249 salariés (72%) 78% 18% • Commerce (70%) / Moins de 20 salariés (83%) • 50 ans et plus (59%) / 5 000 salariés et plus (57%) 64% 34% • Industrie (66%) • Administration (47%) 34% 59% • Industrie (64%) / Encadre plus de 10 pers. (65%) / Moins de 2 ans d’ancienneté dans l’ent.(68%) • Administration (51%) 58% 35% • Industrie (58%) / BTP (58%) • 50 ans et plus (49%) / Administration (46%) 38% 54% • Moins de 20 salariés (67%) / Industrie (55%) • Administration (43%) / Pas de responsabilité d’encadrement (45%) 39% 52% • BTP (53%) • Moins de 500 salariés (40%) 47% 46% • BTP (48%) • 50 ans et plus (39%) / Commerce (38%) / 2000 à 4999 salariés (36%) 44% 31% • Moins de 35 ans (41%) / Commerce (40%) • 50 ans et plus (28%) / Administration (25%) 58% 35%

  8. La considération de différents changements dans son activité du fait du contexte économique actuel Question : Actuellement, envisagez-vous ou non chacune des actions suivantes ?1 Total Oui Rappel Mai2009 Rappel Mai2010 Rappel Juin2012 Rappel Janvier 2012 Rappel Décembre 2010 Rappel Mai 2011 1 De mai 2010 à mai 2011, l’intitulé de la question était : « Le contexte économique actuel vous incite-t-il ou non à envisager les actions suivantes ? » Avant mai 2010, l’intitulé de la question était : « Le contexte de crise vous incite-t-il ou non à envisager les actions suivantes ?  

  9. La considération de différents changements dans son activité du fait du contexte économique actuel Question : Actuellement, envisagez-vous ou non chacune des actions suivantes ? Total  Oui Total  Non 59% 41% • Administration (67%) / Chômeur (66%) / Moins de 2 ans d’ancienneté dans le poste (66%) • Moins de 35 ans (49%) / Commerce (46%) / 250 à 499 salariés (51%) • de 2 à 5 ans d’ancienneté dans l’entreprise (53%) 62% 38% 68% 32% • Administration (46%) / Chômeur (80%) 69% 31% • Administration (42%) / Chômeur (64%) / Revenu inférieur à 35 000 € (36%) 72% 28% • Commerce (40%) / Administration (40%) / Chômeur (54%) 75% 25% • Moins de 35 ans (32%) / Administration (44%) / Chômeur (44%) 17% 83% • Moins de 35 ans (21%) / Commerce (22%) / Encadre plus de 10 personnes (21%) 17% 83% • Moins de 35 ans (28%) / 500 à 1999 salariés (23%) / De 2 à 5 ans d’ancienneté dans l’entreprise (31%)

  10. Les motivations pour changer de pays Question : Pour quelle(s) raison(s) principale(s) envisagez-vous un changement de pays ? Base : question posée uniquement aux cadres déclarant envisager un changement de pays, soit 17% de l’échantillon. Parmi les autres raisons citées pouvant motiver les cadres à changer de pays on trouve notamment : le rapprochement familial, le souhait de bénéficier une meilleure qualité de vie et l’espoir de trouver plus facilement un emploi.

  11. Les évolutions de salaire B

  12. L’intention de demander une augmentation de son salaire fixe pour 2013 Question : Concernant votre salaire fixe, quelle est la situation qui vous décrit le mieux ?(1) Base : question posée uniquement aux cadres en activité, soit y% de l’échantillon. Rappel Décembre 2010 Rappel Décembre2008 Rappel Décembre2009 Rappel Janvier 2012 Vous allez demander une augmentation(2)  • Moins de 35 ans (61%) / 5 000 salariés et plus (57%) • Moins de 2 ans d’ancienneté dans l’entreprise (59%) / Diplôme de grande école (60%) TOTAL Vous n’allez pas demander d’augmentation • 50 ans et plus (62%) / Administration (68%) / Moins de 20 salariés (67%)  1 En décembre 2008, la question était « Concernant votre salaire, quelle est la situation qui vous décrit le mieux ? » 2 Avant janvier 2012, deux items distincts étaient proposés : « Vous allez demander une petite augmentation » et « Vous allez demander une augmentation normale » 3 Avant janvier 2013, l’intitulé de l’item était: « Vous n’osez pas demander d’augmentation cette année à cause du contexte économique»

  13. Le pourcentage d’augmentation demandé pour 2013 Question : Quelle augmentation allez-vous demander en pourcentage ? Base : question posée uniquement aux cadres en activité ayant l’intention de demander une augmentation de salaire pour 2012, soit 49% de l’échantillon. Selon la rémunération brute annuelle Vous allez demander une augmentation(2) TOTAL Vous n’allez pas demander d’augmentation

  14. Le pourcentage d’augmentation demandé pour 2013 Question : Quelle augmentation allez-vous demander en pourcentage ? Base : question posée uniquement aux cadres en activité ayant l’intention de demander une augmentation de salaire pour 2012, soit 49% de l’échantillon. Rappel Janvier 2012  Rappel Janvier 2012 : 6,8% • Commerce (10,5%) / Moins de 35 ans (9,4%) / Diplôme inférieur au Bac / Bac (9,5%) • 50 ans et plus (5,1%)

  15. Le pourcentage d’augmentation demandé pour 2013 Question : Quelle augmentation allez-vous demander en pourcentage ? Base : question posée uniquement aux cadres en activité ayant l’intention de demander une augmentation de salaire pour 2012, soit 49% de l’échantillon. Selon la rémunération brute annuelle Ensemble

  16. Le pronostic sur l’augmentation de son salaire fixe en 2013 Question : Pensez-vous qu’au final votre salaire fixe va augmenter début 2013 ? Base : Question posée uniquement aux cadres en activité, soit 96%de l’échantillon Rappel Décembre 2008 Rappel Décembre 2009 Rappel Janvier 2012 Rappel Décembre 2010 TOTAL Oui  • Industrie (49%) / BTP (49%) / 500 à 1999 salariés (49%) / Diplômes de Grandes école (46%) TOTAL Non • Administration (79%) / Moins de 20 salariés (70%) -

  17. Le pronostic sur l’augmentation de son salaire fixe en 2013 Question : Pensez-vous qu’au final votre salaire fixe va augmenter début 2013 ? Base : Question posée uniquement aux cadres en activité, soit 96%de l’échantillon Selon la rémunération brute annuelle TOTAL Oui TOTAL Non -

  18. Les contreparties pouvant compenser une absence ou une très faible augmentation de salaire Question : Quels principaux gestes ou avantages de la part de votre employeur pourraient éventuellement compenser une absence ou une très faible augmentation de votre salaire en 2012 ? Base : Question posée uniquement aux cadres en activité, soit 96%de l’échantillon Rappel Janvier 2012 Rappel Décembre 2009 Rappel Décembre 2010  • Moins de 2 ans d’ancienneté dans l’entreprise (54%) • Moins de 35 ans (34%) / Moins de 20 salariés (42%) • Administration (24%) • 50 ans et plus (17%) / Administration (27%) *Jusqu’en décembre 2010, l’intitulé de l’item était : « Davantage de considération »

  19. Les souhaits de mobilité C

  20. L’attitude en termes de mobilité Question : D’une manière générale, quelle est la situation qui vous décrit le mieux actuellement ? Rappel Décembre 2010 Rappel Mai 2011 Rappel Juin 2012 Rappel Janvier 2012 • Moins de 35 ans (53%) / Commerce (52%) / Travaille 55 heures et plus (59%) • Revenu brut annuel supérieur à 50 000 € (50%) /  • 50 ans et plus (58%) / BTP (56%) / Administration (50%) • Plus de 10 ans d’ancienneté dans l’entreprise (54%) • Industrie (12%) / Moins de 2 ans d’ancienneté dans l’entreprise (10%) • Chômeurs (63%) • Administration (8%) • Encadre plus de 10 personnes (6%) / Chômeur (8%) * Pour les chômeurs, l’intitulé de l’item est : « Vous souhaitez suivre une formation pour changer d’activité »

  21. L’ancienneté professionnelle au sein du poste, de l’entreprise et du secteur Question : Quelle est actuellement votre ancienneté professionnelle… ? Rappel Juin2012 • 50 ans et plus (25,7 ans) / Administration (17,9 ans) / BTP (17,5 ans) • Diplôme inférieur au Bac / Bac (21,8 ans ) • Administration (16,8 ans) / Diplôme inférieur au Bac / Bac (17,6 ans) • Industrie (10,3 ans) / Moins de 500 salariés (9,3 ans) • Diplôme inférieur au Bac / Bac (8,3 ans)

  22. L’échéance envisagée pour changer de poste, d’entreprise et de secteur Question : Et à quelle échéance souhaiteriez-vous changer... ? Rappel Juin2012  • Commerce (46%) / Encadre moins de 5 personnes (40%) • de 2 à 5 ans d’ancienneté dans l’entreprise (40%) • Commerce (31%) / Moins de 500 salariés (29%) • Commerce (24%)

  23. L’échéance envisagée pour changer de poste, d’entreprise et de secteur Question : Et à quelle échéance souhaiteriez-vous changer... ?

  24. Les raisons pouvant inciter à quitter son entreprise Question : Pour quelle(s) raison(s) principale(s) pourriez-vous quitter votre entreprise ? Base : question posée uniquement aux cadres en activité, soit 96% de l’échantillon. Rappel Juin 2012 Pour avoir un meilleur équilibre entre votre vie professionnelle et votre vie privée Pour rejoindre une structure ayant un projet d’entreprise auquel vous adhérez Parce que vous souhaitez changer de mission ou de poste et que votre entreprise ne le permet pas (Réponse spontanée) (Réponse spontanée) (Réponse spontanée)

  25. Les actions entreprises en matière de recherche d’emploi D

  26. La recherche active d’un nouvel emploi au cours des six derniers mois Question : Au cours des six derniers mois, avez-vous ... ? • Moins de 2 ans d’ancienneté dans l’entreprise (48%) / Chômeur (95%) • Moins de 2 ans d’ancienneté dans l’entreprise (45%) / Chômeur (53%) Rappel Juin2012 - Récapitulatif - • Administration (79%) / Moins de 20 salariés (77%) / 50 ans et plus (76%)

  27. Le refus d’une proposition de poste Question : Et à l’issue de ces entretiens, avez-vous refusé une proposition de poste ? Question : Pour quelle(s) raison(s) avez-vous refusé cette proposition de poste ? Base : question posée uniquement aux cadres en activité ayant refusé une proposition de poste à l’issue des entretiens passés au cours des trois derniers mois, soit 9%de l’échantillon. Base : question posée uniquement aux cadres en activité ayant envisagé de quitter leur entreprise et ayant passé des entretiens au cours des trois derniers mois, soit 24%de l’échantillon. Rappel Janv. 2012 Rappel Mai 2011 Rappel Janv. 2012 Rappel Juin 2012 : 41% Rappel janvier 2012 : 40% Rappel Mai 2011 : 51%

  28. Les éléments jugés les plus importants dans une offre d’emploi Question : Parmi les éléments suivants, quels sont pour vous ceux qui doivent figurer en priorité dans une offre d’emploi ? • Industrie (74%) / Moins de 35 ans (74%) / Chômeur (94%) / Diplôme universitaire (74%) ou de grande école (49%) • Administration (53%) / 35 à 49 ans (57%) / 50 000 euros et plus (%) • 5 000 salariés et plus (51%) / Chômeur (46%) • 50 ans et plus (36%) / Moins de 20 salariés (42%) • Administration (32%) / 5 000 salariés et plus (31%) • Moins de 20 salariés (32%) • Administration (16%) • BTP (13%)

  29. La fréquentation des sites emploi et des réseaux sociaux E

  30. La fréquence d’utilisation des sites emploi Question : Utilisez-vous régulièrement les sites emploi ? (1) Rappel Mai2010 Rappel Déc. 2009 Rappel Mai 2009 Rappel Déc. 2008 Rappel Déc.2010 Rappel Janvier2012 Rappel Juin 2008  38% • Chômeur (100%) / • Moins de 2 ans d’ancienneté dans l’entreprise (54%) / • 50 ans et plus (59%) / BTP (45%) / Administration (48%) / Moins de 20 salariés (46%) • Diplôme inférieur au Bac / Bac (52%) (1) En mai 2009, la question était : « Utilisez-vous les sites emploi pour surveiller ou vous tenir informé des évolutions de votre marché ? » (2) Lors des vagues précédentes, l’intitulé exact de l’item était : « Oui, moins souvent »

  31. Les raisons du non recours aux sites emploi Question : Pour quelle(s) raison(s) n’utilisez-vous jamais les sites emploi ? Base : question posée uniquement aux personnes déclarant ne jamais utiliser les sites emploi, soit 35% de l’échantillon Question ouverte – réponses spontanées • Services (50%) / Moins de 20 salariés (51%) / Encadre moins de 5 personnes (52%) • Commerce (31%) • Commerce (10%)

  32. La notoriété et le recours à différents sites emploi Question : Pour chacun des sites emploi suivants, pouvez-vous indiquer si vous le connaissez, ne serait-ce que de nom, et si vous l’utilisez ? Total Oui • Industrie (92%) / 250 à 499 salariés (91%) / Revenu supérieur à 60 000 € (94%) • Administration (70%) / Diplôme inférieur au Bac / Bac (78%) 85% 84% • Industrie (88%) / Moins de 20 salariés (93%) 80% • Industrie (88%) 77% 69% 68% 36% 22% 19% 18% 15% 10%

  33. La disposition à postuler à des offres en ligne sur Facebook Question : Facebook va bientôt proposer des offres d’emploi en ligne. Personnellement, seriez-vous prêt à postuler à une offre en ligne ? Total Non Total Oui 22% 78% • Moins de 35 ans (82%) / Moins de 20 salariés (82%) / Diplôme de grande école (82%) 78% 22% • Commerce (28%) / Homme (25%) / 20 à 249 salariés (27%)

  34. Les jugements sur la flexisécurité F

  35. Le jugement sur l’impact d’une plus grande flexibilité des contrats de travail sur le marché de l’emploi Question : Les syndicats de salariés et patronaux négocient actuellement sur la réforme du marché du travail, afin de renforcer sa flexibilité tout en sécurisant les parcours professionnels. Vous personnellement, estimez-vous que les recrutements seraient facilités par une plus grande flexibilité des contrats de travail ? TOTAL Oui • BTP (77%) / Commerce (75%) / Travaille plus de 50 heures (81%) / Encadre plus de 10 personnes (75%) TOTAL Non • Femme (39%) / Administration (39%) -

  36. La disposition à changer de contrat de travail pour un CDI flexible Question : Et seriez-vous prêt à changer de contrat de travail pour un CDI flexible (temps de travail et rémunération variables) ? TOTAL Oui • Industrie (38%) / Moins de 20 salariés (47%) / Encadre plus de 10 personnes (41%) • Revenu supérieur à 60 000 € (43%) TOTAL Non • Administration (77%) / 5 000 salariés et plus (73%) -

  37. PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS

  38. La morosité du contexte économique impacte l’optimisme des cadres ainsi que la situation de leurs entreprises L’optimisme des cadres vis-à-vis du contexte économique et du marché de l’emploi ne cesse de se détériorer depuis deux ans. Ainsi, moins d’un répondant sur cinq exprime une vision positive sur le contexte économique en général (17% contre 19% en juin 2012 et 31% en décembre 2010). On observe un score encore plus faible s’agissant du marché de l’emploi en général (14% contre 16% en juin dernier et 33% en décembre 2010). Bien qu’également minoritaires, les appréciations favorables sont plus nombreuses en ce qui concerne le marché de l’emploi des cadres (40%, -4 points par rapport à la précédente vague d’enquête et -16 points en deux ans) et sur son secteur ou son métier (46%, -5 points par rapport à la précédente vague d’enquête et -16 points en deux ans). Deux tiers des cadres restent cependant optimistes pour leur emploi ou leur recherche d’emploi (68%, 4 points par rapport à juin 2012), ce score étant plus marqué dans le BTP (72%) et parmi ceux qui encadrent plus de dix personnes (77%), tandis qu’il est en retrait parmi ceux âgés de plus de 50 ans (57%), et logiquement parmi les chômeurs (31%). Les cadres en activité mettent en avant une vision de leur entreprise plutôt moins favorable sur les différentes dimension testées, avec des baisses de 1 à 4 points depuis juin dernier. Plus des trois quarts se montrent malgré tout confiants sur la pérennité de leur employeur (78%). Le climat interne au sein de l’entreprise est jugé bon par 64% d’entre eux. Une majorité évalue favorablement aussi sa société en matière d’innovation (59%), de perspectives de développement de l’activité (58%, en recul de 3 points), de projets et investissements (54%, - 4 points) et de turnover (52%, -3 points). Moins de la moitié perçoit favorablement la situation en ce qui concerne la mobilité interne (46%, -4 points) et les licenciements en cours ou prévus (44%). Enfin, le rythme des embauches n’apparaît satisfaisant qu’à 35% des répondants (-6 points). Les secteurs de l’industrie, du BTP et du commerce apparaissent globalement moins impactés par la crise. A l’inverse, les jugements sont plus critiques dans l’administration, sauf en ce qui concerne la pérennité de son établissement ou institution. Rappel Décembre 2010 : 46%

  39. Des souhaits de mobilité des cadres qui se maintiennent malgré une conjoncture défavorable Interrogés sur les changements envisagés dans leur activité, 59% des cadres déclarent souhaiter suivre une formation en vue d’acquérir de nouvelles compétences dans leur domaine d’activité, un chiffre stable par rapport aux vagues précédentes. 38% des répondants en activité veulent quitter leur entreprise. A un niveau légèrement inférieur, 32% se disent disposés à changer de secteur d’activité et 31% à changer de métier. Pour cela, 28% sont prêts à suivre une formation pour changer de domaine d’activité. A l’instar de ce que l’on observait lors des précédentes enquêtes, 25% pourraient changer de région et 17% de pays. Près d’un cadre sur cinq envisage toujours de créer son entreprise (17% ; 21% parmi les moins de 35 ans et 22% dans le secteur du commerce). Parmi les répondants susceptibles de quitter la France, la première raison évoquée est l’envie de découvrir d’autres cultures (38%). Viennent ensuite les motivations liées à l’accélération de leurs parcours professionnels: 29% pourraient changer de pays pour progresser professionnellement, 27% pour bénéficier d’une meilleure rémunération et 26% pour avoir un poste plus intéressant. Le poids de la fiscalité est mis en exergue par 18% et celui d’acquérir de nouvelles compétences par 14% d’entre eux. Enfin, 8% se situent dans le cadre d’une mobilité interne. Plus généralement, s’agissant de l’attitude en termes de mobilité, 45% des cadres se disent ouverts aux opportunités (53% parmi les moins de 35 ans et 52% dans le secteur du commerce), tandis que 40% souhaitent rester dans leur entreprise (-3 points en 6 mois). Plus marginalement, 7% se disent en recherche active d’emploi (+2 points), ce score étant logiquement beaucoup plus élevé parmi les chômeurs (63%). 4% disent souhaiter suivre une formation pour changer d’activité à l’intérieur ou hors de leur entreprise et 4% créer leur entreprise ou devenir indépendants (8% parmi les chômeurs). Plus concrètement, une majorité des répondants déclare ne pas souhaiter changer de secteur (58%) et/ou d’entreprise (50%) avant trois ans, avec des anciennetés moyennes qui se situent respectivement à 14,5 ans et 11,2 ans. Ils sont néanmoins plus d’un sur cinq a envisager ces changements avant un an (respectivement 20% et 24%). La propension à la mobilité est toujours plus importante en ce qui concerne son poste : 35% des cadres actifs voudraient en changer avant un an (+4 points par rapport à juin 2012), 21% d’ici un à deux ans, et 12% d’ici deux à trois ans. En moyenne, l’ancienneté dans le poste s’établit à 5,9 ans. Sans surprise, lorsqu’ils s’expriment sur les deux principaux facteurs qui pourraient les inciter à changer d’entreprise, les cadres en poste classent toujours la rémunération nettement en tête par rapport aux autres éléments (39%). Viennent ensuite les éléments liés au développement professionnel et personnel : 19% quitteraient leur emploi pour une mission ou un poste plus intéressant, 14% pour avoir davantage de perspectives d’évolution, et 14% pour accéder à un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Un cadre sur dix mentionne la volonté de se rapprocher de son domicile (11%). Légèrement en-deçà, 9% déclarent qu’ils pourraient quitter leur poste actuel pour rejoindre une entreprise plus attractive, 8% pour intégrer une structure ayant un projet d’entreprise auquel ils adhèrent et 8% parce que l’ambiance est mauvaise dans leur travail. Sensiblement au même niveau, 7% évoquent le souhait d’avoir davantage de responsabilités, 6% celui de changer de métier et 6% celui de changer de mission. Les autres motivations sont citées par moins de 3% des répondants. Rappel Décembre 2010 : 46%

  40. Un répondant sur trois a entrepris des démarches pour changer de poste au cours du second semestre 2012 ; des attentes dans les annonces d’emploi qui se cristallisent principalement sur la description du poste et l’indication du salaire Si un cadre sur deux se dit ouvert aux opportunités ou en recherche active (52%), seul un tiers d’entre eux a réalisé une démarche concrète au cours des six derniers mois pour changer d’emploi (34%, +2 points par rapport au mois de juin 2012). Plus précisément, 29% ont postulé à une ou plusieurs offres et 24% ont passé au moins un entretien d’embauche (53% parmi les chômeurs). Inversement, 66% des interviewés n’ont entamé aucune démarche, une proportion qui atteint 76% auprès des seniors, 77% dans les structures de moins de 20 salariés et 79% parmi les cadres de l’administration. Parmi ceux qui ont été reçus au moins une fois par une entreprise ou un recruteur, 39% disent avoir refusé une proposition de poste (-2 points par rapport à la précédente vague d’enquête). 29% des cadres concernés ont accepté la proposition qui leur a été faite et 32% indiquent ne pas avoir été retenus. De même que lors des dernières mesures réalisées, la faiblesse de la rémunération proposée demeure le principal motif de refus (45%). Le manque d’intérêt du poste intervient dans 37% des cas (+5 points par rapport au mois de juin et +18 points par rapport à mai 2011) : si les bases de répondants sur cette question sont faibles et à prendre de ce fait avec précaution, une tendance semble se dessiner à l’accroissement du poids de cet élément depuis dix-huit mois. Les interviewés évoquent ensuite des doutes sur l’ambiance au sein de l’entreprise (26%). La localisation est également un facteur de refus : 18% déclarent avoir décliné l’offre du fait d’un éloignement trop important de leur domicile et 12% à cause d’un temps de trajet trop long. Aux mêmes niveaux, 15% ont reçu une contre-offre de leur employeur et 14% jugeaient l’entreprise trop peu attractive. Enfin, 6% évoquent le manque de charisme du manager. Qu’ils aient ou non entrepris récemment des démarches pour changer d’entreprise, lorsqu’ils consultent une offre d’emploi, les répondants attendent avant tout d’y trouver une description précise du poste (69%). Parmi les trois éléments jugés les plus importants, la rémunération figure à la deuxième place, citée par la moitié des cadres interrogés. Viennent ensuite le nom (35%) et le secteur d’activité (31%) de l’entreprise. La présentation des possibilités d’évolution liées au poste est souhaitée par un quart d’entre eux (23%). Bien que ces dimensions ne figurent pas en tête des demandes, les cadres sont nombreux à attacher de l’importance à la mention de l’adresse de l’entreprise ou du site concerné (22%). Dans une moindre mesure, 12% voudraient voir inscrite sur l’annonce les coordonnées de la personne à contacter (téléphone ou e-mail) et 3% connaître le nom de l’interlocuteur qu’ils vont rencontrer. On note enfin que 9% estiment que le processus d’intégration dans le poste doit être présenté dans l’annonce, 8% que celle-ci devrait indiquer la fréquence et la durée des déplacements et 4% qu’elle devrait préciser les modalités de recrutement (nombre d’entretiens et tests ou mises en situation éventuels). Rappel Décembre 2010 : 46%

  41. Un recours accru aux sites emploi, Cadremploi.fr et Apec.fr émergeant comme les sites les plus utilisés La fréquence de consultation des sites emploi s’est accrue depuis un an : 65% des cadres déclarent y recourir régulièrement contre 60% en janvier 2012. Parmi eux, 38% les consultent au moins une fois par mois (dont 18% au moins une fois par semaine). Leur utilisation est logiquement élevée parmi les chômeurs (100%), mais aussi parmi les jeunes de moins de 35 ans (77%) et les cadres du commerce (69%). A contrario, 35% des interviewés n’ont jamais recours aux sites emplois, ce score se révélant supérieur pour les cadres âgés de plus de 50 ans (59%) ainsi que dans les secteurs du BTP (45%) et de l’administration (48%) et dans les structures de moins de 20 salariés (46%). La non utilisation des sites emploi est pour la part la plus importante des répondants concernés spontanément attribuée au fait qu’ils ne cherchent pas à changer d’emploi ou d’entreprise (43%). 19% déclarent ensuite qu’ils n’en ressentent pas le besoin. Les autres explications sont mentionnées par une part marginale des personnes interrogées : 4% déclarent qu’ils souhaitent évoluer par l’intermédiaire d’une mobilité interne plutôt qu’en changeant d’entreprise, 3% que les sites emploi ne sont pas adaptés à leurs besoins particuliers, 3% qu’ils utilisent leurs propres réseau, 3% qu’ils sont directement contactés par des chasseurs de tête et 3% qu’ils sont proches de la retraite et ne souhaitent donc pas trouve un nouvel emploi. S’agissant de la notoriété et de l’utilisation des différents sites, on observe une hiérarchie très nette des acteurs du marché : • Cadremploi.fr est le site qui bénéficie de la plus forte notoriété (85%), avec une majorité qui y a déjà eu recours (53%). Apec.fr, légèrement moins connu, est lui aussi utilisé par plus de la moitié des cadres (55%). • Deux autres sites sont également très bien positionnés : Pole-emploi.fr, dont 84% ont entendu parler et sur lequel 39% ont déjà été inscrits, et Monster.fr, connu par 77% et auquel 45% ont eu recours au moins une fois. • La notoriété de Keljob.com et de Leboncoin.fr est également très importante (respectivement 69% et 68%), avec une proportion moindre qui y a déjà eu recours pour trouver un emploi (28% et 15%). • Regionsjob.com, que 17% des cadres ont déjà consulté, n’est connu au global que par 36% d’entre eux. • Les autres sites emploi testés sont très faiblement utilisés (moins de 7% qui s’y sont déjà connectés), avec une notoriété limitée : 22% des répondants disent avoir entendu parler de Careebuilder.de, 19% d’Indeed.fr, 18% de Stepstone.fr, 15% de Jobintree.fr et 10% de Qapa.fr. On note que les jeunes de moins de 35 ans, les cadres de l’industrie et les chômeurs sont plus nombreux à connaître et à recourir à ces sites. La perspective de Facebook de proposer des offres d’emploi en ligne à ses inscrits, comme il le fait déjà aux Etats-Unis, ne suscite pas l’adhésion des cadres : 22% seulement se disent prêts à postuler à une offre en ligne sur le site et 78% craignent le mélange entre vie professionnelle et vie privée en effectuant leur candidature par l’intermédiaire de ce réseau social. Rappelons qu’en juin 2012, 60% des personnes interrogées déclaraient être inscrits sur Facebook. Rappel Décembre 2010 : 46%

  42. Malgré la morosité économique, la moitié des cadres demandera une augmentation et 40% estiment que leur salaire fixe augmentera en 2013 Malgré les difficultés actuelles sur le plan économique et sur le front de l’emploi, les cadres ne renoncent pas à voir leur salaire augmenter : 51% ont l’intention de demander une augmentation pour 2013, soit une hausse de 6 points par rapport à janvier 2012. Cette propension est plus élevée parmi les jeunes de moins de 35 ans (57%), dans les structures de plus de 5 000 salariés (57%) et parmi ceux ayant les revenus les plus élevés (56% pour les répondants gagnant plus de 50 000 euros par ans). Pour ceux qui n’envisagent pas de demander d’augmentation, 19% évoquent le contexte économique (+4 points) et 30% d’autres raisons. 20% des cadres envisageant de demander d’être augmentés n’ont pas défini le montant qu’ils souhaitent obtenir. Pour les autres, celui-ci se situe en moyenne à +7,2% (contre 6,8% en 2012). Plus précisément, 25% déclarent qu’ils veulent obtenir entre 1% et 4% de hausse de leur salaire fixe, 28% qu’ils attendent 5% d’augmentation, 18% entre 6 et 10% et 9% plus de 11% d’accroissement de leur rémunération. Si la moitié des répondants a l’intention de solliciter une augmentation, ils ne sont que 40% à penser effectivement l’obtenir, dont 12% « certainement ». Cette proportion est supérieure dans l’industrie et le BTP (49% dans les deux cas) et parmi ceux ayant un salaire dépassant 50 000 euros par an (55% pour ceux qui gagnent entre 50 000 et 60 000 euros et 47% pour ceux qui gagnent plus de 60 000 euros). A l’inverse, 70% des cadres des structures de moins de 20 salariés estiment que leur salaire ne variera pas, de même que 79ù de ceux qui travaillent dans l’administration (contre 60% en moyenne). A l’instar des précédentes vagues d’enquête, l’octroi d’une prime exceptionnelle (43%, -5 points) et/ou d’avantages en nature (29%) constituent les deux gestes les plus susceptibles de compenser un gel des salaires. 15% se disent prêts à accepter une stabilité de leur rémunération en échange de la possibilité de faire du télétravail. Une proportion équivalente considère que le fait d’avoir une mission ou des responsabilités plus valorisante (14%), de recevoir davantage de reconnaissance (13%) ou de bénéficier d’actions de formation (13%) peut éventuellement se substituer à une augmentation de leur salaire. 8% souhaitent pouvoir bénéficier d’une date de renégociation fixe en cours d’année. Enfin, 6% attendent moins d’heure de travail, 5% une plus grande souplesse de leurs horaires de travail et 4% un titre plus valorisant. On relève que 14% ne sont pas prêts à renoncer à une hausse de leur rémunération, quelle qu’en soit la compensation. Rappel Décembre 2010 : 46%

  43. Une reconnaissance de l’impact positif des nouveaux contrats flexibles sur l’emploi, mais une disposition minoritaire à se les voir appliqués Les négociations des syndicats salariaux et patronaux tout juste conclues (le 11 janvier, date du début de l’enquête), les cadres jugent très favorablement la flexibilité des contrats promise sur le marché de l’emploi, 70% jugeant qu’elle facilitera les recrutements, sont 19% « certainement ». Cette adhésion à la mise en place de nouveaux contrats de travail est plus marge dans les secteurs du BTP (77%) et du commerce (75%). A l’inverse, 39% des femmes et 39% des cadres de l’administration estiment qu’une telle mesure ne favorisera pas l’emploi (contre 30% en moyenne). Mais s’ils soulignent les bénéfices des contrats flexibles, deux tiers des répondants ne sont pas prêts actuellement à changer de contrat de travail pour un CDI flexible (dont 24% »pas du tout »). Ce refus est plus marqué dans l’administration (77%) et les structures de plus de 5 000 salariés (73%). La disposition à modifier son contrat de travail est plus élevée pour ceux ayant la rémunération la plus importante (43% parmi les cadres gagnant plus de 60 000 euros par an contre 35% en moyenne) et dans les entreprises de moins de 20 salariés (47%). Rappel Décembre 2010 : 46%

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