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2ème paradigme : l’école de la contingence ou paradigme de l’organisme

2ème paradigme : l’école de la contingence ou paradigme de l’organisme. Plan. 1. Les questions de départ 2. Le contexte : une recherche révélatrice 3. Les réponses Influence de la biologie Deux écoles de pensée représentatives La théorie de la contingence L'écologie des populations.

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2ème paradigme : l’école de la contingence ou paradigme de l’organisme

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Presentation Transcript


  1. 2ème paradigme : l’école de la contingence ou paradigme de l’organisme Sociologie / Claire Lobet-Maris

  2. Plan • 1. Les questions de départ • 2. Le contexte : une recherche révélatrice • 3. Les réponses • Influence de la biologie • Deux écoles de pensée représentatives • La théorie de la contingence • L'écologie des populations Sociologie / Claire Lobet-Maris

  3. Les questions de départ Remise en cause du « one best way » • Comment expliquer la présence d'autres types (ou espèces) d'organisation que celle définie par le "one best way" issu du paradigme mécanique? • Comment expliquer la présence d'organisations performantes ne répondant pas aux principes de Fayol et Taylor qui pourtant entendaient définir le "one best way"? • Comment expliquer que dans certains cas ces entreprises répondant au "one best way" s'avèrent contre-productives et inefficientes? • Comment expliquer que certaines entreprises répondant aux principes du "one best way" s'avèrent incapables de survivre dans certaines circonstances? • Quels sont les facteurs tant internes qu'externes aux organisations influençant la forme et le fonctionnement des organisations? Remise en cause du paradigme mécanique • Il existe d'autres formes organisationnelles que celles définies par Taylor et Fayol • Ces autres formes peuvent se révéler comme des "better ways" dans certaines circonstances Sociologie / Claire Lobet-Maris

  4. Contexte empirique • Apparition du paradigme à la fin des années 50 • Contexte empirique • Présence de nouvelles formes d'organisation d'entreprise, notamment dans des domaines de pointe (électronique, par exple), qui s'écartent très largement des principes mécaniques d'organisation. • Etude réalisée par CHANDLER sur 4 grands groupes nord-américains (Du Pont, General Motors, Standard Oil, and Sears&Roebuck) et qui montre que les paramètres de la "prospérité maximale" et de la productivité du travail sont loin d'être les seules à guider la structuration et le fonctionnement des organisations. Les paramètres de l’histoire, de "survie", de domination et d'adaptation du marché apparaissent tout aussi, sinon plus déterminants du comportement organisationnel des entreprises. Sociologie / Claire Lobet-Maris

  5. Contexte théorique • 1951 - Etude déterminante de TRIST et BRAMFORTH • Organisation du travail dans les charbonnages anglais • Constat : défaillance du modèle taylorien d'organisation du travail • Le système taylorien apparaît trop rigide pour supporter un travail soumis à d'incessantes irrégularités ( chgt dans la nature de la veine, dans la résistance du terrain, etc.) • Résultat : contournement de l'organisation taylorienne par les mineurs • Les mineurs, en principe rivés à des tâches pré-définies, ne cessent d'intervenir pour tenter de parer aux imprévus. • Contextes théorique et empirique mettent en avant : • La nécessité de prendre en compte l’environnement pour comprendre la structure et le fonctionnement d’une organisation • La nécessité de comprendre le sens des relations environnement vs organisation Sociologie / Claire Lobet-Maris

  6. La réponse : l’école de la contingence • Nouveau mode de penser les organisations et influence de la biologie • De l'organisation comme système fermé à l'organisation comme système ouvert • Système fermé : étude de la mécanique interne et de son arrangement efficient • Système ouvert : étude de l'adaptation de l'organisation à son environnement • Du regard de l'ingénieur à celui du biologiste • L'organisation n'est plus vue comme une mécanique mais comme un organisme vivant • Les organisations sont comme des organismes, elles sont donc ouvertes sur l'environnement et doivent donc entretenir des relations satisfaisantes avec cet environnement pour survivre • L'existence d'environnements différents conduit à la présence d'espèces d'organisation différentes • Il n'existe pas un "one best way" organisationnel mais des "one best ways" eu égard au type d'environnement auquel est confrontée l'organisation. Sociologie / Claire Lobet-Maris

  7. Deux approches de la contingence • Objet de la recherche • Etude de l'influence des facteurs d'environnement sur la structure et le fonctionnement des organisations • Quels sont ces facteurs? • Comment se dessinent leurs influences? • Du déterminisme à la construction sociale • Raisonnement déterministe : « l’environnement est une réalité objective qui contraint l’organisation » • trouver par la raison et la comparaison (entre entreprises performantes/non performantes) des lois universelles d’adaptation du comportement de l’organisation -> Etudes normative • Raisonnement constructiviste : l’environnement n’existe pas en dehors de la manière dont les « décideurs » le perçoivent • analyser la perception qu’ont les décideurs de l’environnement et comprendre l’influence de cette perception sur certains choix de stratégie et d’adaptation • Apport du déterminisme • Intelligence des liens environnement-organisation Sociologie / Claire Lobet-Maris

  8. A titre d’illustration : trois recherches • T. BURNS et GM STALKER (GB) • Etude de l'impact de l'environnement (de marché et technique) sur la structure des organisations • Recherche empirique sur quatre secteurs d'activité : fibre textile-appareil de commutation - appareil de télévision - composant electronique (seg. p.86) • Comparaison entre entreprises performantes et non performantes au sein de chacun des secteurs Marché et technique stables Marché et technique instables Structure bureaucratique Structure organique Tâches pré-définies Tâches évolutives Autorité hiérarchique Autorité de la compétence Coordinat. réglée Coordinat. informelle Centralisation des décisions N.centralisation des décisions Le bon modèle d'organisation est celui qui accorde l'entreprise à son environnement technique et de marché Sociologie / Claire Lobet-Maris

  9. A titre d’illustration : trois recherches • J. WOODWARD (GB) • Recherche sur 100 entreprises performantes en Essex • Question : comment expliquer les différences de structure et de fonctionnement observées dans ces entreprises? • Critères discriminitoires : le processus de production et le produit Production en grande série de produits standards modèle bureaucratique (Dominance de l’entreprise – ordonnancement de la production – stocks -catalogues…) Production unitaire de produits "sur mesure" modèle organique (Dominance du client – sur commande – spécifications, etc.) Production de flux en continu (chimie,etc.) modèle bureaucratique décentralisé (Dominance de la technologie – flux régulé – intervention technique de haut niveau) Il n'existe pas un « one best way » mais des « one best ways » fonction du process et du produit de l'entreprise Sociologie / Claire Lobet-Maris

  10. A titre d’illustration : trois recherches • P. Lawrence et J. Lorsch (US) • Recherche : déglobalisation de l'organisation en tant qu'unité d'étude • Analyse des variations de structure et de fonctionnement observables au sein d'une même organisation. Exple : • Département de la production -> modèle plus bureaucratique (MT) • Département commercial -> modèle plus organique (CT) • Département de R et D -> modèle très organique (LT) Chaque département d'une organisation doit être considéré comme un système ouvert sur un environnement particulier. Ces différences d'environnement expliquent les différences de structure et de fonctionnement entre les départements. Un des problèmes fondamentaux des organisations est de concilier ces modèles différents. Sociologie / Claire Lobet-Maris

  11. Théorie de la contingence et informatique • Apport de la théorie de la contingence • Analyse de la relation entre informatique et organisation • Sortie de la thèse dominante : déterminisme technologique • Déterminisme technologique • L’informatique par ses vertus intrinsèques de logique, de rapidité, de puissance de traitement a un impact unidirectionnel et indépendant de l’action humaine sur l’organisation, sa structure et son fonctionnement (productivité, contrôle, …) Déterminisme “socio-organisationnel” • L’informatique est un technologie flexible, adaptable et programmable • Les études montrent que suivant les contextes organisationnels où elle s’implante, ses effets varient (étude 1973 J. Galbraith sur Boeing – configuration centralisée vs décentralisée) : Exple : analyse de l’informatique “policière” (avant la réforme de 2000) Gendarmerie : BD centralisée, pas d’interrogation en brigade, etc. Police communale : fichiers locaux avec transferts hebdomadaires de données vers les BD du SGAP Police judiciaire : fichiers individuels et notes écrites… • L’informatique dans ses configurations, ses fonctionnalités et ses usages est contingente (influencée) au contexte organisationnel Sociologie / Claire Lobet-Maris

  12. Théorie de la contingence et informatique • Dépassement du déterminisme organisationnel • Appliquée telle quelle cette thèse signifie que l’informatique “ne fait rien à personne” et laisse les organisations inchangées • Or, des changements existent • Déploiement de la théorie de la structuration • Dualité de la technologie : la technologie est construite mais une fois déployée, elle s’institutionnalise comme une partie « objective » de l’environnement de travail et contraint • Cette dualité de la technologie se dévoile à travers son cycle qui va de la conception (design) à son usage (use) • La technologie est construite par l’homme (design)/ dans cette construction, les hommes sont influencés par le contexte organisationnel ou social qui les entoure • Une fois construite, la technologie est utilisée/appropriée par l’homme (use). Cette appropriation de la technologie va encore « travailler » sur la technologie, la construire, lui donner un sens et un rôle particulier (flexibilité interprétative de la technologie) • Dans ce travail d’appropriation, l’homme est influencé par le contexte de son organisation, les habitudes de travail, les façons de faire valorisées, les connaissances, etc. • Une fois appropriée, la technologie deviendra une partie « objective » de ce contexte institutionnel qui contraint les actions et les interactions (elle se routinise…) Sociologie / Claire Lobet-Maris

  13. Critique de la théorie de la contingence • Apports positifs de cette théorie • Ouverture de l’organisation (et de l’informatique) à son contexte (environnement) • Identification des facteurs d’environnement pesant (ou contraignant) les organisations et des routines dans l’étude de ces influences • Relativisme au niveau de la structuration et du fonctionnement des organisations : plusieurs “façons de marcher” en fonction des environements • Limites de cette théorie • Réification de l’environnement comme un donné exogène (échappant à l’action de l’homme) et objectivable (c’est à dire mesurable) • Méthodologiquement “comment isoler une variable d’environnement?” – Peut-on pour comparer, prétendre au “toute chose égale par ailleurs”? • L’environnement n’est pas un donné qui échappe à l’action de l’homme, l’environnement est aussi construit par l’entreprise • L’environnement n’est un donné objectivable, il est, vu sa complexité, lu, pensé, filtré, perçu … • Utilisation “idéologique” de la théorie • Négation du pouvoir et de la responsabilité des hommes • Au profit d’un discours qui met l’accent sur la contrainte! Sociologie / Claire Lobet-Maris

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