1 / 76

Trypanosomiases Trypanosomiasis

chuck
Download Presentation

Trypanosomiases Trypanosomiasis

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


    1. Trypanosomiases Trypanosomiasis Dr W.Beldjoudi

    3. TRYPANOSOMIASE HUMAINE AFRICAINE OU MALADIE DU SOMMEIL (Sleeping sickness) ??? ?????

    4. Introduction La trypanosomiase humaine africaine (THA), couramment appelée maladie du sommeil, est une maladie parasitaire provoquée par un protozoaire flagellé tissulaire et sanguicole : Trypanosoma brucei qui est transmis par la piqûre d’un vecteur hématophage : la glossine ou mouche Tsé-tsé Elle est constamment mortelle en l’absence de traitement.

    6. Introduction Elle reste confinée à l’Afrique tropicale entre 15° Nord et 20° Sud de latitude, aire de distribution de la glossine. Deux sous-espèces de trypanosome génèrent chez l'Homme deux pathologies différentes : Trypanosoma brucei gambiense = Afrique de l’Ouest Trypanosoma brucei rhodesiense = Afrique de l’Est

    8. Un peu d’histoire Le terme trypanosoma désigne corps en forme de vilbrequin = Le parasite et son vecteur ont été identifiés en 1902-1903 par Sir David Bruce médecin microbiologiste écossais La trypanosomiase animale est appelée nagana ,un mot zoulou signifiant «être déprimé»

    9. EPIDEMIOLOGIE

    10. Epidémiologie classification Section salivaria R: Protista Sous-Règne: Protozoa E: Sarcomastigophora C: Zoomastigophorea(flagellés sanguicoles et tissulaires) O: kinetoplastida(fragment d’ADN extranucléaire et intramitochondriale) F: Trypanosomatidae G: Trypanosma E: brucei Plimmer,Bradford, 1899 Il existe 2 sous éspèces morphologiquement identiques gambiense, rhodesiense seules pathogènes pour l’homme. NB: Les autres espèces touchent le bétail

    11. Epidémiologie le parasite Chez l’homme contaminé = forme trypomastigote Mobile dans le sang forme allongée, noyau(N) central, kinétoplaste(K) postérieur d’où part un flagelle qui sort de la cellule et lui reste fixé par une membrane: la membrane ondulante(MO) Sa membrane est recouverte d’un manteau antigénique fait d’une couche de glycoprotéines variable responsables de variation antigénique

    12. elle peut se présenter sous deux formes: 1 - forme longue: 25 à 30 µm avec un flagelle libre Présente dans les accès aigus 2 - forme courte: 15 à 20 µm sans flagelle libre Présente dans les phases de rémission

    13. Epidémiologie le parasite Chez le vecteur et en milieux de culture 1- forme épimastigote  - kinétoplaste proche du noyau, - membrane ondulante longeant le corps à partir du noyau - flagelle libre à partir de l'extrémité antérieure 2- Forme métacyclique infestante: ressemble à la forme trypomastigote courte

    14. Epidémiologie le cycle évolutif CHEZ LE VECTEUR Dans l’intestin de la glossine: les trypomastigotes ingurgités lors d’un repas sanguin commencent par s’allonger et perdent leurs manteaux antigénique de surface. ( C’est la  forme procyclique ) elle se multiplie par scissiparité. Dans les glandes salivaires de la glossine: Puis le parasite gagne les glandes salivaires de l’insecte et se transforme en forme épimastigote et se multiplie. A l’étape suivant, le trypanosome reconstitue son manteau antigénique de surface (forme métacyclique) tout en reprenant sa forme trypomastigote: c’est la forme métacyclique infestante. A ce moment il est à nouveau capable d’infecter un hôte mammifère.

    15. Epidémiologie Le cycle évolutif CHEZ L’HOMME CONTAMINÉ lors de son repas sanguin La glossine injecte par sa salive les formes métacycliques infestantes qui pénètrent à travers le point de piqure et se transforment rapidement en formes trypomastigotes longues et se multiplient localement au niveau du point de piqûre pendant quelques jours (trypanome). Puis le parasite passe dans le sang et le système lymphatique (phase lymphatico-sanguine). Dans le sang, les trypanosomes se multiplient selon un rythme déterminé par la réponse humorale de l'hôte, aboutissant ainsi à des vagues parasitémiques. A chaque vague parasitémique correspond un variant antigénique. En dernier le parasite traverse la membrane méningé et envahie le LCR et le système nerveux central (La phase méningo-encéphalique).

    17. Epidémiologie Le vecteur C’est un arthropode appartenant à la classe des insectes à l’ordre des diptères, sous ordre des brachycères, du genre glossina ou mouche Tsé-tsé Mouche de grande taille (6à 13mm) Trompe horizontale Ailes croisés en paire de ciseaux au repos Mâle et femelle sont hématophages Piquent le jour

    19. Un peu d’histoire Le nom tsé-tsé donné aux glossines provient de leur dénomination par les Africains de l'ethnie Matabélé en référence au bruit accompagnant son vol Cette mouche a eu un impact significatif sur l'histoire des hommes en Afrique. Elle a en effet décimé les chevaux et dromadaires des explorateurs et des armées mahométanes, limitant leur pénétration en régions tropicale et équatoriale. Son impact est toujours considérable sur la santé humaine et animale, et sur le développement.

    20. Epidémiologie Mode de contamination Piqûre d’une glossine infectée. Exceptionnellement (voie transplacentaire, allaitement, accident de laboratoire).

    21. Epidémiologie Réservoir T. b. gambiense serait spécifique à l’homme tandis que T. b. rhodesiense est surtout parasite d’herbivores sauvages (antilope++). L’ homme est concerné accidentellement par intrusion dans ce cycle ( chasseurs, bergers…)

    22. Epidémiologie Répartition géographique Afrique tropicale entre 15° Nord et 20° Sud. Le Trypanosoma brucei gambiense (T. b. g.) se retrouve en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Cette forme endémo-épidémique représente actuellement plus de 95% des cas   Le Trypanosoma brucei rhodesiense (T. b. r.) se retrouve en Afrique de l’est. Aujourd’hui, cette forme sporadique représente moins de 5% des cas

    24. CLINIQUE

    25. Chancre d’inoculation Trypanome aspect furonculoide ou ulcéro-nécrotique ± ADP satellite

    26. La phase lymphaticosanguine survient rapidement en quelques semaines fièvre ++ irrégulière, avec céphalées et arthralgies ADP ++ cervicales et sus-claviculaires Hépatosplénomégalie modérée et inconstante

    27. La phase lymphaticosanguine Signes cutanées: 10 à 20 % Prurit le plus fréquent Œdèmes la face donnant un aspect lunaire Trypanides : éruptions érythémateuses fugaces, du tronc et de la racine des membres Troubles cardiovasculaires peuvent exister

    28. La phase méningo-encéphalitique Elle survient après un délai très variable Les signes neurologiques sont au premier plan Troubles du sommeil: inversion du rythme nycthéméral, alternance d’insomnies et de somnolences paroxystiques conduisant à un sommeil quasi constant.

    29. La phase méningo-encéphalitique Troubles sensitifs: Troubles de la sensibilité superficielle: dysesthésies, fourmillements… Trouble de la sensibilité profonde: signe de la clef de Kérandel (vive douleur en tournant une clef dans la serrure). Troubles psychiques: troubles du comportement, de l’humeur... Troubles métaboliques: boulimie, polydipsie, frilosité, impuissance, aménorrhée… Troubles moteurs: d’apparition plus tardive: impotence fonctionnelle, mouvements anormaux, troubles cérébelleux…

    30. EVOLUTION Cachexie sommeilleuse terminale Coma Mort

    31. EVOLUTION la THA à T. brucei gambiense est une maladie chronique, mais constamment mortelle si non traitée. la THA à T. brucei rhodesiense est plus aiguë, plus sévère et rapidement fatale (3 à 6 mois).  

    32. DIAGNOSTIC

    33. Première étape Diagnostic de la maladie Deuxième étape Diagnostic de la phase Choix traitement

    34. ELEMENTS D’ORIENTATION FNS Anémie + Cellules de Mott (plasmocytes augmentés de taille et bourrés de vacuoles) VS accélérée Protidogramme albumine gamma globulines: IgM très augmentées (4 à 20 fois la normale)

    36. DIAGNOSTIC DIRECT Repose sur la mise en évidence des trypanosomes dans le sang, les ganglion, le LCR. Examen direct du sang à l’état frais Concentration du sang: centrifugation sur tube capillaire hépariné leucoconcentration filtration sur colonne échangeuse d’ions (DEAE cellulose) Frottis de sang et goutte épaisse colorés au Giemsa culture et inoculation à l’animal sont rarement pratiquées. La présence de trypanosomes dans le LCR signe le passage méningé.

    40. DIAGNOSTIC INDIRECT Repose sur la recherche d’anticorps spécifiques par différentes techniques sérologiques: le test d’agglutination des trypanosomes (CATT) Immunofluorescence indirecte (IFI)…

    41. DIAGNOSTIC DE PHASE Il est capital pour permettre le traitement. Toute suspicion de THA impose la réalisation d’une ponction lombaire. LCR: - IgM+++ - Trypanosomes sont rarement retrouvés, leur présence signent le passage neurologique.

    42. TRAITEMENT

    43. Difficile Dépend du stade évolutif de la maladie 1/ Phase lymphaticosanguine Tbg Tbr Pentamidine = Pentacarinat ® Suramine = Moranyl ® 2/ Phase neurologique Éflornithine ou DFMO = Ornidyl ® Mélarsoprol = Arsobal ®(dérivé arsenic très toxique) NB: Ces médicaments : pentamidine, mélarsoprol, éflornithine, suramine sont fournis à l’usage exclusif de la THA sous forme de donation à l’OMS

    44. PROPHYLAXIE

    45. Dépistage et traitement des malades impossibilité d'action sur le réservoir animal pour Tbr La lutte antivectorielle: insecticides, piège à glossine, port de vêtements clairs et longs Vaccination en cours d’étude

    46. TRYPANOSOMIASE HUMAINE AMERICAINE OU MALADIE DE CHAGAS « Chagas disease » ??? ?????

    47. Introduction Zoonose due à un protozoaire flagellé : Trypanosoma cruzi transmis par des insectes hématophages : les réduves Elle réalise un problème de santé public majeur en Amérique latine

    48. EPIDEMIOLOGIE

    49. Epidémiologie classification Section stercoraria R: Protista Sous-Règne: Protozoa E: Sarcomastigophora C: Zoomastigophorea(flagellés sanguicoles et tissulaires) O: kinetoplastida(fragment d’ADN extranucléaire et intramitochondriale) F: Trypanosomatidae G: Trypanosma E: cruzi

    50. Epidémiologie le parasite Chez l’homme contaminé Forme trypomastigote - Mobile dans le sang - Allongée, noyau(N) central, kinétoplaste(K) postérieur d’où part un flagelle qui sort de la cellule et lui reste fixé par une membrane: la membrane ondulante(MO) - 15 à 20 µm - ondulations rares, en forme de C, kinétoplaste volumineux Forme amastigote - c’est la forme de multiplication intracellulaire - ronde ou ovalaire, N + K - 2 à 4 µm

    52. Epidémiologie le parasite Chez la réduve Forme épimastigote - kinétoplaste proche du noyau, - membrane ondulante longeant le corps à partir du noyau - flagelle libre à partir de l'extrémité antérieure

    54. Epidémiologie Le cycle évolutif Chez la réduve lors de son repas sanguin La réduve ingurgite les trypomastigotes qui passent dans l’intestin moyen où ils se transforment en épimastigotes et se multiplient Puis passage dans l’intestin postérieur et transformation en formes trypomastigotes métacycliques infestantes (TMI) Elimination de ces formes avec les déjections contemporaines du repas sanguin de l’insecte

    56. Epidémiologie Le cycle évolutif Chez l’ homme contaminé lors de son repas sanguin La réduve émet ses déjections contenant les TMI qui pénétrent activement dans la peau à travers le point de piqure ou la muqueuse (oculaire++) Pénétration du parasite dans les macrophages et transformation en amastigotes qui se multiplient in situ puis se retransforment en trypomastigotes Eclatement des cellules et sortie de trypomastigotes qui gagnent le sang et diffusent à tout l’organisme Infestation d’autres cellules au niveau du SPM (Système phagocytes mononuclés), du cœur, SNC, plexus du système nerveux autonome.

    58. Epidémiologie Le vecteur LES REDUVES C’est un arthropode appartenant à la classe des insectes à l’ordre des hémiptères, à la famille des réduviidae et la sous famille des triatominae Grosses punaises Hématophages dans les 2 sexes et à tous les stades Piquent la nuit Déjections contemporaines à la piqûre

    59. Les réduves vivent dans les terriers des animaux sauvages, le logement des animaux domestiques et dans les habitations humaines (fentes des murs et des meubles, faux plafond, toits en chaume)

    61. Epidémiologie Mode de contamination Transmission vectorielle par les déjections des réduves déposées lors du repas sanguin (milieu rural) Transmission congénitale Transfusions sanguines (milieu Transplantation d’organe urbain) Accidents au laboratoire (rares)

    62. Epidémiologie Réservoir Homme + Animaux sauvages et domestiques

    63. Epidémiologie Répartition géographique Amérique tropicale

    64. CLINIQUE

    65. PHASE PRIMAIRE Chancre d’inoculation inconstant Entrée du parasite par voie cutanée chagome: lésion pseudofuronculeuse Entrée du parasite par voie conjonctivale signe de Romaña : pathognomonique œdème bipalpébrale unilatéral (+dacryocystite+adénopathies satellites)

    66. PHASE AIGUE 90% Inaperçue 10% HPSMG compliquée parfois de méningo-encéphalite ou de myocardite aigue pouvant être mortelle (enfants moins de 3ans)

    67. PHASE CHRONIQUE Forme indéterminée asymptomatique (rôle de réservoir) 2 cas sur 3 elle dure toute la vie Formes cardiaques (30%) réalise le tableau d’une myocardite chagasique Formes digestives (10%) responsables de mégaorganes (mégaoesophage+++)

    68. DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE

    69. DIAGNOSTIC DIRECT N’est possible qu’en phase aigue Repose sur la mise en évidence des trypanosomes dans le sang Examen direct d’une goutte de sang à l’état frais Frottis et goutte épaisse colorés au Giemsa Centrifugation du sang sur tube capillaire hépariné

    70. DIAGNOSTIC DIRECT Parasitémie faible Xénodiagnostic = culture in vivo hémoculture sur milieux spécifiques PCR (amplification génomique)

    71. DIAGNOSTIC INDIRECT Diagnostic sérologique : Recherche d’anticorps par différentes techniques (IFI, ELISA) Utile en phase chronique ou pour le suivi thérapeutique

    72. TRAITEMENT

    73. TRAITEMENT 2 Trypanicides Nifurtimox = Lampit® Benznidazole = Radanil ® Toxiques Efficaces seulement en phase aigue En phase chronique, c'est la chirurgie des mégaorganes qui doit être envisagée quand elle est possible, et le traitement de l'insuffisance cardiaque.

    74. PROPHYLAXIE

    75. Dépistage et traitement des malades impossibilité d'action sur un réservoir animal aussi important La lutte antivectorielle: insecticides + amélioration du niveau de vie et de l’habitat Dépistage des poches de sang contaminées Contrôle de l’infection congénitale (dépistage et traitement mère-enfant)

More Related