1 / 25

Mamadou DIARRA, Ing , MSc , HHH fellow Attaché Direction des Études et de l’Ingénierie NIGELEC

NIGELEC. Eléments indicatifs pour une implication des sociétés africaines d’électricité dans le MDP en vue du financement du secteur de l’électricité. Mamadou DIARRA, Ing , MSc , HHH fellow Attaché Direction des Études et de l’Ingénierie NIGELEC.

bethan
Download Presentation

Mamadou DIARRA, Ing , MSc , HHH fellow Attaché Direction des Études et de l’Ingénierie NIGELEC

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. NIGELEC Eléments indicatifs pour une implication des sociétés africaines d’électricité dans le MDP en vue du financement du secteur de l’électricité Mamadou DIARRA, Ing, MSc, HHH fellow AttachéDirection des Études et de l’Ingénierie NIGELEC 18èmeCongrès de l’ASEA,08-12 Septembre2014, Luanda, Angola

  2. Je remercie, Dr John KILANI Directeur des Mécanismes de Développement Durable et toute l’équipe MDP du Secrétariat sur les changements climatiques, à Bonn, pour toutes les informations relatives aux projets MDP. 18ème Congrès de l’ASEA,08-12 Septembre2014, Luanda, Angola

  3. Plan • Le Protocole de Kyoto et le Mécanisme de Développement Propre (MDP) • Le concept d’additionalité • Le MDP et les besoins du secteur électrique africain • Barrières au développement des projets MDP • Proposition de renforcement des capacités et structure organisationnelle • Appuis externes • Conclusion 18ème Congrès de l’ASEA,08-12 Septembre2014, Luanda, Angola

  4. Energie et Changement Climatique Selon la définition même employée par la Convention cadre des Nations Unies: les changements climatiques sont des changements du climat qui sont attribués directement ou indirectement à une activité humaine altérant la composition de l’atmosphère mondiale et qui viennent s’ajouter à la variabilité naturelle du climat observée au cours de périodes comparables. Sur le plan mondial, la contribution de l’énergie aux émissions de gaz à effet de serre est d’environ 40% en 2013.Sur le plan national, la deuxième communication du Niger a montré la contribution de l’énergie aux émissions de gaz à effet de serre : 8,7% en 2000. 18ème Congrès de l’ASEA,08-12 Septembre2014, Luanda, Angola

  5. Planification énergétique et changement climatique L’énergie étant un gros contributeur des émissions de gaz à effet de serre, les sociétés nationales ont un rôle essentiel à jouer dans l’atténuation des changements climatiques et le développement durable. Le financement des besoins énergétiques très importants en Afrique ne peuvent être satisfaits par les seuls bailleurs de fonds traditionnels. L’implication des sociétés d’électricité africaines dans l’atténuation des changements climatiques pourrait être une nouvelle source de financement pour le développement de l’offre d’électricité. C’est pourquoi, les sociétés d’électricité africaines doivent intégrer dorénavant le changement climatique dans la planification énergétique. 18ème Congrès de l’ASEA,08-12 Septembre2014, Luanda, Angola

  6. La gouvernance internationale sur le climat Elle repose essentiellement sur deux traités internationaux: • La Convention Cadre sur les Changements Climatiques (1992) dont l’objectif est de stabiliser les concentrations des gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique • Le Protocole de Kyoto (1997) énonçait des objectifs juridiquement contraignants de réductions d’émissions pour les pays industrialisés et créait des mécanismes innovants pour les aider à atteindre ceux-ci. 18ème Congrès de l’ASEA,08-12 Septembre2014, Luanda, Angola

  7. Le Protocole de Kyoto Entré en vigueur en février 2005 A fixé des objectifs chiffrés de limitation ou de réduction des gaz à effet de serre(GES) aux pays industrialisés Il a introduit trois mécanismes de flexibilité: -Le Mécanisme pour un Développement Propre(MDP) - Le Mécanisme de mise en Œuvre Conjointe (MOC) et - L’Echange International de Droits d’Emission (EIDE) 18ème Congrès de l’ASEA,08-12 Septembre2014, Luanda, Angola

  8. Le Mécanisme de Développement Propre Le MDP vise à aider les pays en développement (donc, l’Afrique) à parvenir à un développement durable et à contribuer à l’objectif ultime de la convention, d’aider les pays industrialisés à remplir leur engagement chiffré de limitation et de réduction de leurs émissions. Ce mécanisme permet d’établir des contrats de vente des Unités de Réduction Certifiées d’Emission (URCE) sur le marché carbone. Pour participer au MDP, un pays doit être partie au Protocole et avoir désigné une Autorité Nationale du MDP. 18ème Congrès de l’ASEA,08-12 Septembre2014, Luanda, Angola

  9. Le concept d’additionnalité Dans l’article 12 du Protocole de Kyoto, la définition du MDP introduit la notion d’ additionalité. Pour être éligible, un projet MDP doit donc démontrer que ses absorptions, réduction ou évitement de GES n’auraient pas eu lieu en l’absence de projet. Sans cette condition d’additionalité, un projet ne peut prouver qu’il contribue à réduire les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Un projet de MDP est additionellorsque les émissions totales de GES avec le projet sont inférieures à celles qui seraient survenues sans le projet. 18ème Congrès de l’ASEA,08-12 Septembre2014, Luanda, Angola

  10. Le MDP et les besoins du secteur électrique • Amélioration du taux d’électrification en général • Satisfaction de la demande • Utilisation du cycle combiné • Développement des énergies renouvelables (éolienne, hydroélectrique, solaire, etc.) • Renforcement des infrastructures électriques existantes 18ème Congrès de l’ASEA,08-12 Septembre2014, Luanda, Angola

  11. Le potentiel de développement de projets MDP • Il couvre plusieurs secteurs: • - le secteur de la production, du transport et de la consommation de l’électricité • le secteur de la production et de la consommation du fuel • l’efficacité énergétique • les énergies renouvelables 18ème Congrès de l’ASEA,08-12 Septembre2014, Luanda, Angola

  12. Quelques exemples africains de projets MDP • 2 projets d’extension de la centrale éolienne de Sidi Daoud de 34 MW et de la centrale de Bizerte de 190MW par la STEG en Tunisie. • 1 Projet hydroélectrique au Mali • 1 Projet éolien en Egypte • 1 Projet géothermique au Kenya • 1 projet solaire photovoltaïque au Maroc • 1 projet hydroélectrique en Afrique du Sud. 18ème Congrès de l’ASEA,08-12 Septembre2014, Luanda, Angola

  13. Barrières au développement des projets MDP • Lacunes réglementaires et institutionnelles • Méconnaissance du marché carbone • Cycle des projets MDP • Coûts des transactions de la procédure MDP • Informations sur les technologies propres • Qualifications locales 18ème Congrès de l’ASEA,08-12 Septembre2014, Luanda, Angola

  14. Principaux intervenants d’un projet MDP • Les organes de gouvernance d’un projet du MDP • Le gouvernement du pays hôte • Les investisseurs privés • Le gouvernement du pays de l’investisseur privé • Le public et les ONG • Les bailleurs de fonds et • Les organismes de coopération internationale 18ème Congrès de l’ASEA,08-12 Septembre2014, Luanda, Angola

  15. Cycle de projet MDP 18ème Congrès de l’ASEA,08-12 Septembre2014, Luanda, Angola

  16. Marché du carbone • Avec plus de 9000 projets dans les pays en développement, le MDP est de loin le plus important mécanisme de financement carbone dans le monde. • Le marché carbone connait une crise due au manque de demande qui a fait chuter les prix à un niveau où il est difficile de démontrer l’apport des revenus carbone sur la viabilité des projets MDP. 18ème Congrès de l’ASEA,08-12 Septembre2014, Luanda, Angola

  17. Marché du carbone (suite) • Quoique le marché européen soit toujours ouvert aux crédits carbone venant des pays les moins avancés, le signal de prix est inexistant pour permettre d’attirer les investisseurs dans les projets MDP.. • Beaucoup d’espoirs sont placés aux difficiles négociations en cours… • Le MDP présente une batterie d’outils solides et prouvés pour la comptabilisation des réductions des gaz à effet de serre dans le secteur électrique. 18ème Congrès de l’ASEA,08-12 Septembre2014, Luanda, Angola

  18. Proposition de renforcement des capacités Nombre très faible de projets MDP issus des sociétés d’électricité africaines Proposition de création par le Secrétariat sur les Changements Climatiques d’un programme MDP –Sociétés d’électricité attaché à l’ASEA. • A l’instar du programme de certification des installateurs et des systèmes solaires PV crée par Agence Internationale pour les Energies Renouvelables (IRENA) attaché à l’UEMOA. 18ème Congrès de l’ASEA,08-12 Septembre2014, Luanda, Angola

  19. Utilisation des pools énergétiques L’Afrique est divisée en 5 régions naturelles: • Afrique du Nord (COMELEC) • Afrique de l’Ouest (EEEOA) • Afrique Centrale (PEAC) • Afrique de l’Est (EAPP) • Afrique du Sud (SAPP) Ces régions constituent des pools énergétiques coordonnés par l’ASEA 18ème Congrès de l’ASEA,08-12 Septembre2014, Luanda, Angola

  20. Structure organisationnelle MDP-ASEA COMELEC ASEA EEEOA EEAP Ce programme sera composé principalement d’experts MDP internationaux, nationaux, des sociétés d’électricité (ayant soumis un projet MDP ) et des Autorités Nationales Désignées (AND) PEAC SAPP 18ème Congrès de l’ASEA,08-12 Septembre2014, Luanda, Angola

  21. Activités dans les pools • Dans chaque pool, il est important de présenter un portrait des infrastructures de production régionale afin de mieux identifier les sources d’émissions et les technologies disponibles pour les réduire. • Par exemple, un projet MDP sur l’hydroélectricité en RDC aura un impact faible sur les émissions étant donné que le réseau national est déjà dominé par cette forme d’énergie (facteur d’émission). 18ème Congrès de l’ASEA,08-12 Septembre2014, Luanda, Angola

  22. Activités dans les pools(suite) • Par contre, un tel projet en Afrique du sud aura un impact certain à cause d’infrastructures de production utilisant majoritairement les combustibles fossiles. • Il en va de même pour le segment de la demande où l’efficacité énergétique peut non seulement contribuer à réduire les émissions mais aussi et avant tout à libérer de la puissance permettant de satisfaire la demande des populations. 18ème Congrès de l’ASEA,08-12 Septembre2014, Luanda, Angola

  23. Appuis externes Le programme MDP-ASEA pourrait solliciter l’appui technique et financier des institutions suivantes : • La Commission Economique pour l’Afrique (CEA) • Le E8 (14 grandes sociétés d’électricité du monde) • L’institut de la francophonie pour le Développement Durable • La Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique • Le RISOE, unité de PNUE, au Danemark • Les Fonds carbone de la Banque Mondiale 18ème Congrès de l’ASEA,08-12 Septembre2014, Luanda, Angola

  24. Conclusion • Vu la faiblesse relative des émissions de gaz à effet de serre du continent (3,7%) et • Vu le scepticisme subséquent de ses décideurs quant à l’utilité de prendre part aux débats sur la maîtrise des émissions, • Les sociétés d’électricité africaines ne devraient pas rester en marge d’une stratégie mondiale vis-à-vis d’un problème global dont la solution présente des opportunités réelles de développement à travers la mise en œuvre des projets MDP 18ème Congrès de l’ASEA,08-12 Septembre2014, Luanda, Angola

  25. Thankyou!!! • Je vous remercie de votre aimable attention • mamadou_diarra@yahoo.com • Pour plus d’informations, www.unfccc.intwww.cd4cdm.orgwww.uneprisoe.orgwww.cdmpipeline.orgwww.cdmbazaar.net 18ème Congrès de l’ASEA,08-12 Septembre2014, Luanda, Angola

More Related