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Deux présences du Père Coindre à TOURS BLOIS et dans le Blésois

Deux présences du Père Coindre à TOURS BLOIS et dans le Blésois. BLOIS Saint Nicolas au premier plan.

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Deux présences du Père Coindre à TOURS BLOIS et dans le Blésois

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Presentation Transcript


  1. Deux présences du Père Coindre à TOURS BLOIS et dans le Blésois BLOIS Saint Nicolas au premier plan.

  2. Les Missionnaires de Saint-Martin de Tours «eussent bien désiré de le voir se joindre à eux.» « Sur les instances réitérées de M. DonnetiL consentit à leur faire une visite. » Donnet était alors supérieur des Missionnaires de Saint Martin , supérieur des Missionnaires du diocèse de Blois et chanoine titulaire de la Cathédrale Saint Louis Donnet Cal de Bordeaux Villecourt LYONNET DUFETRE Evêque de la Rochelle Evêque de Valence Anciens compagnons de Coindre à Lyon devenus: Evêque de Nevers Sa « visite » se situe entre les dates du 7 janvier et du 29 février 1824; il était accompagné de M. Eynac: le Père Coindre paya 140 francs pour son voyage Basilique Saint-Martin de Tours

  3. Le Père COINDRE a pu être présent le 18 janvier 1824 lors de l’ouverture de cette Mission faite par Mgr. de Sauzin ; au cours de ces six semaines il se rendit à Tours où il aurait rencontré les Pères Mégret et Richard venus du Mans pour faire un stage sur la conduite d’une Mission chez les Missionnaires de Saint Martin ( ils fondent les Missionnaires du S.C. en 1825). Le Père Coindre ne figure nulle part sur la liste des Missionnaires de Blois (sauf dans sa Biographie de 1888) et il ne put être présent à la clôture de la Mission faite le 4 mars, puisqu’on le trouve à Lyon dès le 28 février 1824. Le nouveau siège épiscopal de Blois a été rétabli en 1823 Thoré Mgr. de Sauzin et ses principaux collaborateurs en 1825; immédiatement à sa gauche MM. Guillois et Donnet, à sa droite MM.Pointeau et Bonneau Palais épiscopal de l’Evêque et de l’officialité

  4. Quelques précisions sur la Mission de Blois donnée du 18 janvier au 4 mars 1824 par des prédicateurs« cueillis de ci de là », mais essentiellement des Missionnaires de St Martin de Tours A la cathédrale : MM. Donnet, Villecourt et Suchet Départ : Cathédrale St-Louis Parcours de la Procession avec l’immense Croix de 11 mètres ! modèle en réduction de la Croix de 1824 À Saint Nicolas: MM. Dufêtre « à forte voix», Nogret et Marcel . Église St Nicolas Hôtel-Dieu M. Donnet qui dirigeait la Mission donne le discours de la Croix et fait répéter: « plus d’ennemis, plus de haines, plus d’esprit de parti. » Croix érigée derrière l’Hôtel-Dieu sur la route qui borde À Saint Saturnin : Nivet et Eynac, (Coindre occasionnellement?)

  5. M.Nogret, alors jeune prêtre à Saint Martin de Tours, se rappelle l’avoir entendu: « M. Coindre exerçait son apostolat avec de réels succès, doué qu’il était d’une éminente piété, d’un zèle remarquable et d’une rare facilité d’élocution » (Biographie XVII) Le 28 mai 1824 l’archevêque de Tours écrivant à Mgr.de Pins se félicite …d’avoir reçu de si bons Missionnaires de Lyon et il ajoute « A la suite d’une Mission dans le Diocèse ils sont allés faire une excursion apostolique à Blois et Vendôme… pouvais-je m’opposer au désir d’un Evêque voisin et au zèle des bons Missionnaires » (il montre aussi par là sa pleine juridiction sur eux)

  6. Témoignage de valeur et d’un témoin oculaire « Vous avez enlevé tous les cœurs sur les bords du Cher et de la Loire, comme autrefois à Saint Etienne, à Tarare, à Pont -de –Vaux…Epuisé selon le corps, mais riche selon l’esprit des dépouilles que vous avez ravies à l’enfer, vous avez donc bien fait d’aller prendre quelque repos dans le diocèse natal…» Mgr. Villecourt ; biographie André Coindre page 138, (lettre reçue à la communauté de Fourvière où il se reposait… … … relativement peu!)

  7. Deuxième présence à Blois entre février et fin mai 1826. Après un choix difficile entre plusieurs propositions des Evêques de Lyon, Dijon , Saint Flour, il opta pour celle de Mgr de Sauzin (Blois) qui le nommait supérieur de son grand séminaire. Il allait ainsi rejoindre ses anciens compagnons de Lyon, passés comme lui pour un temps, dans un autre diocèse. A l’arrivée du Père Coindre , M. Donnet était alors démissionnaire , ne pouvant mener de front la conduite d’un séminaire et celle des Missions diocésaines. « Par son caractère et son humeur, l’abbé Donnet était plutôt fait pour la vie extérieure et active des Missions que pour la vie austère et tout intérieure d’un séminaire » N’en fut-il pas de même pour le Père Coindre ? Pourquoi ce choix alors que deux mois plus tôt, après avoir reçu à MonistrolM.Dufêtre Ier v.g. à Tours, il avait lui-même sollicité d’y aller ? Mais Mgr de Bonald prenant connaissance de la lettre de Mgr. De Sauzin au Père Coindre, ne lui dit-il pas, de manière quelque peu ambigüe, « qu’il faisait beaucoup de bien dans le diocèse, mais qu’il y en avait encore plus à faire dans le poste qu’on lui offrait. »Ils se quittèrent et il lui délivra un exéat. Séminaire Croix de la Mission de 1824, où il dut aller se recueillir souvent!

  8. Nominations du Père Coindre comme Supérieur du Séminaire et Vicaire général. Le 17 novembre 1825 Philippe François de Sauzin, Evêque de Blois A tous et à chacun de ceux qui prendront connaissance de la présente lettre, salut et bénédiction. Témoins de l’honnêteté, de la science, de la sagesse du Vénérable Maître André Coindre, prêtre du diocèse de Lyon, récemment nommé Supérieur de notre Séminaire de théologie, comptant résolument sur Dieu, nous le nommons et le constituons notre Vicaire Généralhonoraire de notre évêché de Blois … (A défaut de photocopie lisible sur écran, voici, par le Frère René Sanctorum, la traduction du début du mandement de l’Evêque de Blois le nommant dans ces deux fonctions. )

  9. Où se situait exactement ce Grand Séminaire provisoirement installé Montée Saint Nicolas? Le Frère Guy Brunelle qui a fait des recherches minutieuses sur Blois a récemment trouvé les baux de location et actes de vente de 1824 à 1828 entre les « Dames de la Visitation » et Mgr de Sausin ou l’Etat via le Ministère des cultes. Sa situation y est clairement indiquée: « Montée ou rue Saint -Nicolas. » C’est là que le Père Coindre accueillera la « cohorte des philosophes  et théologiens» : ils étaient 96 en 1825 et plutôt « entassées ». Il prenait la relève de M. Donnet au début de 1826. Le grand séminaire était donc logé de manière incommode et malsaine dans trois ou quatre maisons d’un seul tenant ayant jardin, loin de la Cathédrale, au-delà du Château, rue (ou montée) Saint Nicolas et appartenant aux Dames de la Visitation Sainte Marie, données à bail en 1824. Carte postale rarissime de 1940-1950 dénichée par le Frère Guy Brunelle et qui montre les maisons du Séminaire au temps du Père Coindre, occupées en 1836 par les Sœurs du Refuge récemment arrivées à Blois et ensuite par les Sœurs de l’Espérance. , ,

  10. A peine arrivé, le Père Coindre ne peut s’empêcher d’accepter la prédication de la Station quadragésimale à Saint Nicolas Ouverte le Mercredi des Cendres le 15 février 1826, il y prêcha encore « avec beaucoup de succès » les 19 et 25 février et les 5 et 12 mars. Entre les maisons du Séminaire, l’église Saint Nicolas et l’Hôtel-Dieu, le Père Coindre ne quitta guère ces lieux. Saint Nicolas était l’ancienne abbatiale Saint Laumer dont les salles conventuelles restaurées devinrent à la Révolution, l’Hôtel-Dieu. La chaire où il prêcha

  11. Pendant ces quelques mois il n’oublie pas ceux qu’il a quittés à regret: Pères, Frères et Soeurs Le 25 février il répond déjà au très honoré et directeur général Frère Borgia lui donnant des conseils pour le noviciat, pour les écoles et la conduite de quelques Frères qu’il connaît trop bien, dont le pauvre Frère Louis de Pradelles auquel il adresse une lettre personnelle à la fois pathétique et pleine de tendresse. Dans sa lettre du 26 mars il fait le point sur plusieurs situations et se propose de tout régler pendant les vacances.l Le 3 mai, face « au génie remuant de M. Cattet » il pense avoir une explication avec lui aux vacances (troisième fois) Il donne parfois des indications sur sa santé et dit « trimer comme un malheureux. » a s,,,,,,,,,,,,,,,,, Aux Dames des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie il adresse une longue lettre (valant également pour les Frères) qu’elles considèrent comme le testament spirituel du vénéré père fondateur, et qui est reproduit dans leur manuel de piété Quant à ses compagnons de Monistrol il apprend le cœur serré, semaine après semaine, qu’ils sont placés dans des cures et pratiquement démantelés; le même sort est arrivé à plusieurs de ceux de Saint Martin de Tours, dont le Père Donnet lui-même qui devint Curé de Villefranche-sur-Saône dès 1827, et également aux Pères Richard et Mégret; ( par manque de curés pour leurs paroisses, beaucoup d’Evêques ne donnèrent plus la priorité aux Sociétés missionnaires diocésaines .) « La Paix sera dans l’autre monde. »

  12. Le 17 novembre 1825 André Coindre est élevé au canonicat: Philippe François de Sauzin, Evêque de Blois A notre bien-aimé André Coindre, prêtre du diocèse de Lyon, salutation et bénédiction. Toi qui t’es fait remarquer par ton genre de vie, ta piété (?), nous t’élevons(?) au canonicat honoraire de notre église cathédrale , t’accordant le droit de porter l’habit que portent nos chanoines, et te conférant les droits et privilèges dont, selon l’usage, jouissent les chanoines honoraires… Donné à Blois sous notre seing et notre sceau, et soussigné par notre secrétaire, l’an du Seigneur 1825, le 17 novembre.Ph.Fr.de Sauzin et par mandat de l’Evêque de Blois H Thoré, secrétaire Cathédrale Saint Louis (A défaut de photocopie lisible , voici, par le Frère René Sanctorum, l’essai de traduction du début du mandement de l’Evêque de Blois le nommant Chanoine honoraire; il sera fait Chanoine titulaire le 8 mai 1826, cf Lettre du 30 mai de M.Lyonnet) Camail du Père Coindre

  13. Dernière signature du Père André Coindre le 11 mai 1826, tirée du Registre du Chapitre de Blois, deuxième partie: « inhumations de Chanoines » , en l’occurrence celle de M. Pierre Bonneau, chanoine titulaire et ancien curé ( et en présence des témoins soussignés) Il signe Coindresupérieur et vicaire général, de cette écriture nette et ferme qui lui est habituelle… Et pourtant « M. Coindre depuis le 10 courant devient tout à fait extraordinaire .» «  Le lendemain (à la cathédrale) le médecin de l’Evêque dit à un de ses voisins «  voilà un homme qui n’est point dans son bon sens » A son retour de Tours « il est retombé dans une démence presque continuelle « Lettre du 30 mai de M. Lyonnetdir. du séminaire. M. Guillois V.G. dans sa lettre du 31 mai parle d’« une aliénation mentale complète .»

  14. Décrets éternels, magnétisme, illuminisme, sciences de la nature, journaux ennemis de la Religion, philosophie, encyclopédie… Il dit qu’il a été puni de sa curiosité téméraire L. de Lyonnet. « J’ai voulu tout connaître et je me suis perdu.» Trois jours de repos à St Martin de Tours chez Dufêtre « Voilà un homme qui n’est pas dans son bon sens » le mal empire (un médecin) Chœur de la cathédrale Saint-Louis D’après une confidence faite au Père Convert de Monistrol, le 28 mai était très attendu: « un mieux qui couvait de grands orages. » M.Lyonnet Dans nos récréations il nous en lisait des extraits « placé à l’Hospice où il fut l’objet de tous les soins et de toutes les attentions; il y est mort de sa chute »Guilloisv.g.

  15. Muni du sacrement de pénitence et Décédé le 30 mai 1826 au petit matin à l’Hôtel-Dieu de Blois Copie authentifiée de l’acte de décès Copie authentifiée de l’acte de décès

  16. Mère Saint Ignace en eut le pressentiment: « Je ne sais pas, je pressens une épreuve très grande…je vais marquer la date. Et, la main tremblante, elle écrivit quelques mots dans son agenda de poche. »

  17. HYPOTHESES DES CAUSES DE SA RAPIDE FIN DE VIE De trop nombreuses occupations, dont celles du Séminaire qui l’obligent à remonter à son propre séminaire : il doit examiner sur des sujets qu’il n’a pas revus depuis 13 ans ( sa lettre du 25 février 1826) Trop de soucis et de contretemps du côté de ses Fondations de Frères et de Pères ( ses lettres à partir de Blois) Un espace trop restreint, retraite trop contraire à son tempérament et à ses anciennes habitudes…( lettre de M. Donnet qui savait trop bien ce qu’il en était ) La goutte dont les accès peuvent occasionner de fortes fièvres cérébrales (avis de docteurs);  une fièvre jaune qui a frappé en même temps plusieurs prêtres du pays , qui se sont portés aux mêmes extrémités . L.Lyonnet « Une étude trop suivie d’une philosophie systématique et la lecture de journaux ennemis de la Religion: il les lisait et en faisait des extraits pour les réfuter (plus de 12 mains remplies en moins de trois mois.) cf lettres de MM. Donnet et Guilloiset avis d’un Evêque médecin psychiatre de formation «  chez un individu brillant, le fait de se lancer à corps-perdu dans des études très orientées peut lui avoir fait perdre le sens de l’espace et du temps » Et pour les Frères réunis en Chapitre après son décès « il fut  victime héroïque de l’amour divin , car ce fut l’excès d’un travail tout employé à la défense de notre sainte religion qui l’enleva » ; pour le repos de son âme ils déterminèrent les Suffrages pour chaque établissement et chaque Frère: Messes, communions, chapelets. .

  18. Acte de décès trouvé à la Mairie de Blois . Signatures de Gabriel Deshayes, Etienne Dupraz et Denis Gault

  19. Inhumé le 31 mai 1826 au cimetière commun dit « des Capucins » C’est-à-dire Commun aux paroisses de Saint -Louis et Saint -Nicolas Signatures de deux v.gMM. Guillois et Morais, M. Thoré chanoine et secrétaire de l’évêché, M. Menard chanoine et curé de Vienne, M. Lyonnetdirecteur du séminaire, M. Dubinchanoine et chevalier dans l’ordre de la légion d’honneur, Clare, jeune prêtre au séminaire, et six autres qui sont sans doute tous prêtres. Mgr. de Sausin étant en tournée pastorale, ce sont de nombreux dignitaires du clergé de Blois qui l’ont accompagné à sa dernière demeure. R. I. P. (Du registre obituaire du Chapitre) Ce cimetière était assez proche de Saint Nicolas

  20. Le cimetière des Capucins où a été enterré le Père Coindre a été supprimé en 1853, soit 27 ans après ! « Il faut se faire à l’idée que le Père Coindre repose, sous forme de cendres, cendres intégrées à la terre de l’ancien cimetière des Capucins.» Frère Guy Brunelle. Déjà en 1910, il est dit dans l’annuaire 49, p.396, que le Frère Clément Solignac en pèlerinage à Blois avec la permission de ramener ses restes « revint triste car le cimetière où avait été enterré le saint fondateur avait été désaffecté et les ossements mélangés.» Malgré des recherches minutieuses de plusieurs Frères, Il est impossible de savoir si ses restes auraient pu être transférés dans le nouveau cimetière du Pressoir Blanc dont la bénédiction de la croix a été faite le 26 novembre 1857. Des ossements sont restés dans l’ancien cimetière , mais on trouve dans le nouveau les restes transférés de MM. Hué curé de Saint Nicolas de 1812 à 1841. Jean Guillois décédé en 1847, Denis Joseph Gable décédé en 1825 , que le Père Coindre avait donc connus. Pourra-t-on en savoir plus un jour sur la tombe de notre Fondateur? L’essentiel est sans doute ailleurs… Rond- point de l’obélisque, lieu d’inhumation de beaucoup de chanoines et prêtres de Blois entre 1855 et 1920 dont Joseph - Hippolyte THORE, ch. et v.g. décédé en 1880 et qui rédigea l’acte élevant le Père Coindre au canonicat. Cimetière du Pressoir Blanc

  21. la gloire et le bonheur du ciel Son plus beau sermon disait le Père Ballet Victimaepaschali laudes, séquence pour le temps pascal et Pentecôte

  22. « Ils le verront briller éternellement du même amour »

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