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Conférence Economique Africaine Tunis, 27-29 Octobre 2010-10-20

Conférence Economique Africaine Tunis, 27-29 Octobre 2010-10-20 Réduction de la dette extérieure et croissance économique dans les pays africains à faible revenu. External Debt Reduction and Economic Growth in Low-Income African Countries Dr. ABDELHAFIDH Samir

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Presentation Transcript


  1. Conférence Economique Africaine Tunis, 27-29 Octobre 2010-10-20 Réduction de la dette extérieure et croissance économique dans les pays africains à faible revenu. External Debt Reduction and Economic Growth in Low-Income African Countries Dr. ABDELHAFIDH Samir ISG, Université de Sousse et LIEI, Université El Manar, Tunisie. samir_abdelhafidh@yahoo.fr

  2. Plan de la présentation I-Motivations.  II-Méthodologie empirique. III-Résultats empiriques. IV-Discussion des résultats. V-Conclusions et Implications par rapport à l’allégement de la dette.

  3. I-Motivations  I-1-Le lien théorique entre les deux variables est ambigu. - La théorie de surendettement (« debt overhang theory ») soutient qu’une dette élevée décourage l’investissement et la croissance. Sa réduction serait donc nécessaire pour les pays surendettés (Corden (1988), Krugman (1988), Sachs (1989)). -La pertinence d’une telle stratégie a été relativisée par certains auteurs qui voient que l’accumulation de la dette n’est pas la cause mais la conséquence d’une faible croissance (Bulow et Rogoff (1990)), ou que la réduction de la dette ne serait pas suffisante pour rétablir l’investissement et la croissance (Easterly (2002), Asiedu (2003)). -D’autres ont avancé que les problèmes des PVD sont plutôt de liquidité (liés au service de la dette) que d’incitations (liés à l’encours de dette) (Cohen (1993), Claessens et Diwan (1989)).

  4. I-2-Peu de travaux empiriques se sont intéressés aux effets de la réduction de la dette sur la croissance économique, et aucun n’a porté exclusivement sur les PAfFR. -La plupart des travaux empiriques se sont intéressés à la nécessité de l’allégement de la dette extérieure des pays en développement. Leurs résultats confirment globalement la théorie de surendettement, en démontrant un impact négatif de la dette sur la croissance. De ce point de vue, sa réduction serait nécessaire. (Deshpande (1997), Sen et alii (2007), Patillo et alii (2002), Imbs et Ranciere (2005), Clements et alii (2003), Cordella et alii (2005)). -L’efficacité de la réduction de la dette extérieure a été très souvent infirmée sur le plan empirique, en particulier lorsqu’elle a été mesurée par ses effets directs sur la croissance et pour les pays à faible revenu (Arslanalp et Henry (2004, 2005, 2006), Depetris et Kraay (2005), Presbitero (2009) et Johansson (2010)).

  5. I-3-Les PAfFR ont bénéficié de la plupart des initiatives de réduction de la dette lancées par la communauté internationale. *Dans le cadre du club de Paris :les « termes de Toronto » (1988, 33.33%); les « termes de Londres »  (1991, 50%); les « termes de Naples » (1994,67%); les « termes de Lyon » (1998, 80%); les « termes de Cologne (1999, 90%). **Pour la dette multilatérale : l’initiative pour les PPTE (1996), l’initiative renforcée pour les PPTE (1999), l’Initiative d’Annulation de la Dette Multilatérale (IADM)  (2005).  ***Autres initiatives : -Réduction de la dette dans un cadre bilatéral. -Création en 1989 par la BM de la facilité de réduction de la dette. -Certaines organisations internationales comme l’UNICEF ont financé des opérations de conversions des dettes commerciales.

  6. I-4-Les résultats de ces initiatives ont été *des réductions qui ont augmentés dans le temps.

  7. ** Des réductions qui étaient plus importantes en % du PIB par rapport à celles obtenues par d’autres groupes de pays. Elles ne se sont pas traduites toutefois par des taux de croissance plus élevés dans les PAfFR.

  8. II-Méthodologie empirique II-1-Les hypothèses testées et les spécifications économétriques (diapo 12): L’hypothèse de surendettement et l’effet de réduction de la dette sur la croissance. L’hypothèse que la réduction de la dette résout le surendettement, L’hypothèse que les effets de la réduction dépendent de l’instrument de l’allégement (annulations et remises (And) et réduction du stock de la dette (RSD)), L’hypothèse que les interactions entre la dette et sa réduction dépendent de l’instrument d’allégement ,

  9. II-2-La méthode d’estimation : La Méthode des Moments Généralisés en Système (GMM en système). Ce choix est justifié par plusieurs raisons: -Elle tient compte de l’endogeneité de certaines variables explicatives (Blundell et Bond (1998)). -Elle tient compte des effets individuels (pays) non observés qui sont en mesure d’être corrélés avec les variables explicatives. -Elle est mieux adaptée que celle des GMM en première différence en présence d’un panel non cylindré et d’un nombre de pays supérieur à celui des périodes (Johansson (2010)). II-3-L’ échantillon et la période : Un panel non cylindré relatif à 26 PAfFR et à 5 sous périodes de 4 ans (1989-1992 ; 1993-1996 ; 1997-2000 ; 2001-2004 et 2005-2008). Les données sont extraites des bases de la BM «World Development Indicators» et « Global Development Finance ».

  10. III-Résultats empiriques : III-1-Par rapport à chacune des hypothèses testées. (diapo15)

  11. III-2-Robustesse des résultats

  12. III- 3-Par rapport à l’identification de seuils L’équation (4) permet de calculer des seuils pour observer des effets positifs de la dette et de ses annulations sur la croissance (diapo 8). On déduit que l’impact de la dette (ID) sur la croissance est donné par l’équation : Pour que cet impact soit positif, il faut que : AnD > 0.008/0.12 = 6.67% du PIB ( de 7.143% sur la base de l’équation (8)) De même, l’impact de l’annulation de la dette (IAnD) sur la croissance est donné par: Pour que cet impact soit positif, il faut que : Dette > 0.49/0.12 = 408.33% du PIB ( de 387.5 % sur la base de l’équation (8))

  13. IV-Discussion des résultats -Il est important de distinguer entre les différents instruments d’allégement dans la formulation de conclusions relatives à la pertinence de la réduction des dettes en termes d’impact direct sur la croissance des pays bénéficiaires. L’effet négatif ne concerne que la réduction obtenue à travers des annulations et des remises des dettes. -L’annulation des dettes n’exerce un effet positif sur la croissance que lorsque le poids de la dette dépasse, selon les estimations, 387.5% à 408.33% du PIB. Ces seuils représentent 3.6 à 3.8 fois la moyenne observée dans les pays de l’échantillon durant la période 1989-2008 (de 107,26%,). Plus encore, aucun pays de l’échantillon n’avait atteint ces seuils durant la période considérée. (diapo 17) -L’effet négatif de la dette peut se résoudre et se transformer en un effet positif pour des annulations qui dépasseraient des seuils variant de 6.67 à 7.143 % du PIB selon les estimations. Ce sont des ratios très supérieurs à ceux obtenus par les pays de l’échantillon durant la période considérée. (diapo18)

  14. V-Conclusions et Implications par rapport à l’allégement de la dette: -Combinés ensemble, ces résultats suggèrent que l’efficacité de l’annulation des dettes est une fonction positive du poids de la dette et de celui des annulations: *La recherche du premier paramètre (augmenter le poids de la dette) contredirait l’un des objectifs fondamentaux de toute la stratégie des institutions multilatérales en matière d’allégement. Il s’agit en l’occurrence de celui d’atteindre des niveaux d’endettement jugés soutenables. **Dans le contexte actuel de crise financière et de contraintes budgétaires dans les pays développés, il serait également difficile d’agir sur le deuxième paramètre pour multiplier le poids moyen des annulations dans le PIB par plus que 3 fois.

  15. Que faire donc ? -Continuer l’allégement : l’allégement peut avoir des effets indirects potentiellement positifs sur la croissance à travers le renforcement des politiques qui lui sont favorables. (diapo 10) -Renforcer la conditionnalité : Avec une plus forte conditionnalité, nos résultats suggèrent que l’allégement peut être favorable à la croissance à travers des variables telles que l’investissement en capital physique ou celui en capital humain ou encore à travers la baisse des dépenses publiques de consommation. (diapo 10) -Affecter la structure de l’allégement : Couplés avec l’évidence empirique constatée par des études se référant aux pays du plan Brady ou à des échantillons plus larges (exp: Arslanalp et Henry (2004, 2005, 2006), Johansson (2010)), nos résultats suggèrent que les PAfFR pourraient bénéficier en termes d’investissement et de croissance de l’augmentation des allégements obtenus par des opérations de conversions et de rachats. (diapo 20)

  16. Voies de recherches futures L’alternative proposée gagnerait en crédibilité par : *l’identification d’impacts positifs de l’allégement de la dette sur des facteurs favorables à la croissance. ** la confirmation de la supériorité des conversions et rachats des dettes par rapport aux annulations dans la poursuite d’un tel objectif. (diapo 21)

  17. Comparaison entre les seuils calculés et les ratios observés de la dette en % du PIB (moyennes annuelles (1989 - 2008). Diapositive 13

  18. Comparaison entre les seuils calculés et les ratios observés des annulations en % du PIB (moyennes annuelles (1989 - 2008). Diapositive 13

  19. Structures comparées du montant cumulé des réductions (en %, 1989-2008). Diapositive 15

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