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INFECTIONS OSTEO-ARTICULAIRES

INFECTIONS OSTEO-ARTICULAIRES. Infections ostéo-articulaires. DEFINITIONS: Site de l’infection : os = ostéite articulation = arthrite rachis = spondylodiscite Délai d’évolution : < 3 semaines = infection aiguë > 3 semaines = infection chronique. Infections ostéo-articulaires.

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INFECTIONS OSTEO-ARTICULAIRES

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  1. INFECTIONS OSTEO-ARTICULAIRES

  2. Infections ostéo-articulaires • DEFINITIONS: • Site de l’infection : • os = ostéite • articulation = arthrite • rachis = spondylodiscite • Délai d’évolution : • < 3 semaines = infection aiguë • > 3 semaines = infection chronique

  3. Infections ostéo-articulaires • Modes de contamination • Inoculation directe (infiltration, chirurgie) • Extension par contiguïté (troubles trophiques vasculaires ou neurologiques) • Voie hématogène (cutané, digestif, uro-génital, endovasculaire, ORL)

  4. Principaux agents pathogènes • Post-chirurgical, infiltration, cathéter, diabète, artérite: Staph aureus, Streptocoque, Staph à coagulase négative • Uro-génital: BGN, Gonocoque • Contact avec animaux, produits laitiers: Brucellose, Pasteurellose, Lyme • Immunodéprimé, migrants: Mycobactéries (BK), infections fongiques • Enfant: Haemophilus influenzae • Drépanocytose: salmonelloses

  5. Arthrite septique • Urgence rhumatologique prise en charge spécialisée, précoce/ risque de séquelles fonctionnelles • Terrain +++: immunodépression, diabète, alcoolisme, corticothérapie, rhumatisme inflammatoire, matériel étranger • Incidence de 2 à 10 cas/ 100 000 habitants • Risque × 10 si terrain

  6. Arthrite septique • Monoarthrites dans près de 80 à 90% des cas Genou > épaule > hanche • Atteintes polyarticulaires plus rares ( 10%) • Mode de contamination par voie hématogène le plus fréquent

  7. Arthrite septique • CLINIQUE -Douleur articulaire brutale -Impotence fonctionnelle majeure -Signes inflammatoires locaux marqués -Signes généraux inconstants (fièvre, frissons, adénopathies satellites) -Recherche terrain favorisant ou porte d’entrée -Diagnostic plus difficile en cas d’articulation profonde (sacro-iliaque, hanche)

  8. Arthrite septique • BIOLOGIE -Syndrome inflammatoire: hyperleucocytose à PNN, VS et CRP -Ponction articulaire avant toute antibiothérapie: Liquide articulaire inflammatoire (>2000 EN), souvent entre 50 000 et 100 000 EN à prédominance de PNN altérés, sans cristaux

  9. Arthrite septique • BACTERIOLOGIE -Preuves directes: examen direct et culture du liquide articulaire (+++) -Preuves indirectes: hémocultures systématiques, ECBU, prélèvement porte d’entrée -En cas de doute diagnostique ou de germes à croissance lente: biopsie synoviale = synovite aiguë aspécifique (culture +++)

  10. Arthrite septique • IMAGERIE -Radiographie standard: normale au début (en dehors épaississement des parties molles) 10-15 jours: déminéralisation épiphysaire 3-4 semaines: pincement global de l’interligne, érosions articulaires

  11. Arthrite septique -autres examens secondaires: • Scintigraphie osseuse au technetium • Echographie: articulations profondes (hanche), peut guider une ponction • IRM

  12. Arthrite septique • DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL Tout épanchement doit être ponctionné et tout liquide ponctionné doit être analysé -Arthrite inflammatoire (PR, Spondylarthropathies) -Arthrite microcristalline (goutte, CCA +++) -A part : arthrites réactionnelles, virales ou parasitaires

  13. Arthrite septique • TRAITEMENT • Immobilisation antalgique jusqu’à disparition des signes inflammatoires • Antibiothérapie après prélèvements bactériologiques (+++)

  14. Arthrite septique • TRAITEMENT 3. Evacuation régulière du liquide articulaire: ponctions +/- lavage chirurgical, synovectomie chirurgicale 4. Kinésithérapie passive (entretien musculaire et articulaire) jusqu’à la reprise de l’appui 5. Mesures d’accompagnement: antalgiques, anticoagulants, traitement porte d’entrée

  15. Arthrite septique • Evolution: disparition signes cliniques en quelques jours, normalisation syndrome inflammatoire en une dizaine de jours, signes radiologiques de guérison (condensation, ostéophytose) en quelques semaines • Complications Orthopédiques: ankylose, trouble statique, arthrose secondaire Générales: septicémie, endocardite, choc septique, complications de décubitus

  16. Arthrite sur prothèse • De plus en plus fréquentes (nombre de prothèses ) Hanche >>> genou • Précoce (péri-opératoire) < 3 à 4 semaines ou tardif (hématogène) • Clinique souvent pauvre: douleur, impotence fonctionnelle, parfois fistule • Biologie: syndrome inflammatoire inconstant • Radiographies: liseré clair péri-prothétique, évolution clichés successifs +++

  17. Arthrite sur prothèse • Scintigraphie: hyperfixation aspécifique • TDM, IRM peu contributifs (artéfacts ++) • Arthrographie +++: diffusion produit de contraste, mise en évidence du germe • Traitement médico-chirurgical difficile

  18. Spondylodiscite • Infection du disque intervertébral et des plateaux adjacents (voie hématogène +++) • La plus fréquente des infections ostéo-articulaires • Problème: reconnaître sa nature infectieuse • Terrain: 2 H / 1 F, surtout > 50 ans • Lombaire 50% > dorsal 40% > cervical 10% (1 seul étage dans 80% des cas)

  19. Spondylodiscite • CLINIQUE • Douleur rachidienne d’allure inflammatoire - +/- radiculalgie • Raideur segmentaire, percussion épineuses douloureuse • Signes généraux fréquents (surtout au début) • Recherche signes neurologiques (irritation pyramidale, déficit sensitivo-moteur) • Recherche porte d ’entrée (plaie cutanée, endocardite, ORL, dentaire)

  20. Spondylodiscite • BIOLOGIE - Syndrome inflammatoire inconstant • BACTERIOLOGIE - Preuves directes: ponction-biopsie disco-vertébrale radio-guidée au trocart (histologie + bactériologie) - Preuves indirectes: prélèvement porte d’entrée, hémocultures, ECBU, sérologie Brucellose, IDR -

  21. Spondylodiscite • IMAGERIE • Radiographies standards: toujours en retard / clinique (de 3 à 4 semaines) Pincement discal (1er signe), érosions des plateaux vertébraux en miroir Intérêt pour le suivi évolutif - Scintigraphie osseuse: hyperfixation aspécifique

  22. Spondylodiscite • TDM: atteinte osseuse plus précoce / radiographies. Guide biopsie • IRM +++: examen de référence en cas de doute diagnostique ou d’atteinte neurologique Hyposignal disque et plateaux adjacents en T1, hypersignal en T2 , renforcement après injection de gadolinium

  23. Spondylodiscite • DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL • Spondylodiscite inflammatoire (SPA) • Lésion secondaire (métastase) • Séquelles de dystrophie de croissance, CCA, discarthrose érosive

  24. Spondylodiscite • TRAITEMENT - Immobilisation antalgique, +/- corset à la reprise de l’appui (1 à 2 mois) • Antibiothérapie: après prélèvements, probabiliste puis adaptée à l’antibiogramme, d’abord IV, prolongée (3 à 12 mois pour BK) • Chirurgie en cas de complication neurologique par compression • Traitements associés: antalgiques, prévention complications décubitus, porte d’entrée

  25. Spondylodiscite • EVOLUTION: • Amélioration clinique, biologique en quelques jours • -Surveillance radiologique (1, 3, 6 mois): réaction ostéophytique, bloc intervertébral • COMPLICATION: • Trouble statique vertébral (cyphose) • Complication neurologique • Septicémie, endocardite

  26. Ostéite • Infection osseuse post-traumatique, post-chirurgicale ou par contiguïté= ostéite Infection par voie hématogène = ostéomyélite (ostéo-thrombophlébite métaphysaire) • Ostéomyélite hématogène beaucoup plus fréquente chez l’enfant

  27. Ostéite aiguë • CLINIQUE • Les plus fréquentes chez l’adulte • En post-opératoire, après fracture ouverte • Douleur osseuse localisée, signes inflammatoires, écoulement, parfois simple retard de cicatrisation • Fièvre vespérale fréquente

  28. Ostéite aiguë • BIOLOGIE • Syndrome inflammatoire • BACTERIOLOGIE • Prélévements locaux (biopsie osseuse) avant toute antibiothérapie Staph auréus +++, Staph coag negative, anaérobies

  29. Ostéite aiguë • IMAGERIE • Radiographie standard: retardée par rapport à la clinique (3-4 semaines): déminéralisation, appositions périostées, lyse autour de la tige d’un fixateur, œdème des parties molles • Scintigraphie osseuse: spécificité par leucocytes marqués ou galium • Scanner, IRM: interprétation difficile (artéfacts ++)

  30. Ostéite aiguë • TRAITEMENT • Antibiothérapie après prélèvements bactériologiques, à bonne pénétration osseuse, prolongée (6 semaines à plusieurs mois) • Chirurgie +++: excision des tissus nécrosés, fixateur externe en cas de matériel étranger

  31. Ostéomyélite aiguë • Surtout chez l’enfant en période de croissance à partir d’un foyer cutané, ORL ou respiratoire • Chez l’adulte : immunodépression, toxicomanie, hémodialyse • cartilage de croissance : près du genou loin du coude

  32. Ostéomyélite aiguë • CLINIQUE • Douleur métaphysaire intense, pseudo-fracturaire avec impotence fonctionnelle majeure • Fièvre élevée

  33. Ostéomyélite aiguë • BIOLOGIE • Syndrome inflammatoire franc • Hémocultures • Ponction biopsie osseuse chirurgicale (Staph aureus). Intérêt diagnostic différentiel (tumeurs)

  34. Ostéomyélite aiguë • IMAGERIE • Radiographies normales au début (éliminent fracture) Après 3 semaines, appositions périostées, abcès osseux avec séquestre • Scintigraphie osseuse: hyperfixation localisée • IRM: signal inflammatoire médullaire précoce

  35. Ostéomyélite aiguë • TRAITEMENT • Immobilisation antalgique (1 mois) • Antibiothérapie après prélèvements • Chirurgie en cas d’abcès

  36. Ostéite chronique • Infection aiguë méconnue ou mal traitée • Clinique souvent pauvre: simple douleur , fistule avec écoulement: pathognomonique • Syndrome infectieux au second plan • Radiographies: remaniements osseux majeurs (géodes, ostéocondensation) • Recherche germe responsable +++ par prélèvements profonds chirurgicaux Germe retrouvé en surface n’est pas toujours pathogène

  37. Ostéite chronique • Traitement: • Antibiothérapie adaptée (jamais probabiliste) Au moins 3 mois, souvent + - Chirurgie souvent associée: exérèse séquestres osseux, drainage d’abcès, chirurgie reconstructrice

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