1 / 44

Définitions

Prise en charge du ronflement et de l’apnée du sommeil chez l ’adulte Dr E. Rondini-Gilli Consultation d’ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale Clinique chirurgicale du golfe de St-Tropez www.docpoledesante.com. Définitions. - Apnée : interruption du débit aérien naso-buccal

armen
Download Presentation

Définitions

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Prise en charge du ronflement et del’apnée du sommeil chez l ’adulteDr E. Rondini-GilliConsultation d’ORL et de Chirurgie Cervico-FacialeClinique chirurgicale du golfe de St-Tropezwww.docpoledesante.com

  2. Définitions - Apnée : interruption du débit aérien naso-buccal Syndrome d ’apnées du sommeil : Index apnée/hypopnée (IAH) > 10 - Syndrome de haute résistance des VAS : limitation des débits, micro-éveils, somnolence, saturation normale - Ronflement: bruit inspiratoire > 45 - 60 dB (index de ronflement/h, durée, intensité max)

  3. Epidémiologie du ronflement • Ronflement touche 52% des femmes et 64% des hommes entre 30 et 60 ans (Young, N Engl J Med 1993) • 81 % des hommes de 40 à 65 ans ronflent pendant plus de 10 % de la nuit et 22% pdt plus de 50 % (Beapark, Am J Resp Crit Care Med 1995)

  4. Epidémiologie du SAS adulte (syndrome d’apnée du sommeil) • SAS touche 2% des femmes et 4% des hommes entre 30 et 60 ans - n = 2727 (Young, N Engl J Med 1993) • Ensemble des études: 4 à 25 % entre 30 et 60 ans, 25 à 62 % après 60 ans.

  5. Epidémiologie du SAS • Association entre apnée et HTAindépendante de l ’obésité, de l ’âge et du sexe (Hla, Ann Intern Med 1994; Peppard, N Engl J Med 2000) • Association entre apnée, insuffisance coronarienne et infarctus(Hung, Lancet 1990) • Surmortalité : survie à 8 ans de 63 % si IAH > 20 contre 96 % si IAH < 5 (He, Chest 1988) • Accident automobile: risque multiplié par 6 si IAH > 10

  6. Facteurs de risque • Surpoids - Obésité • Sexe (2 hommes / 1 femme) • Age • Alcool - Tabac • Obstruction nasale • Hypnotiques, benzodiazépines • Malformations faciales • Pathologies endocriniennes

  7. Motifs de consultation Ronflements Suspicion de SAS •  symptômes diurnes : somnolence, sommeil non • réparateur, Epworth > 9, troubles de la concentration, • de la mémoire ou sexuels, troubles psychiques, • céphalées matinales, accidents ... •  symptômes nocturnes : apnées constatées, • hypersialorrhée, sueurs, sommeil agité, réveil en sursaut • avec sensation d’étouffement, nycturie, énurésie ...  bilan HTA, IDM, AVC ...

  8. Echelle d ’Epworth 0 = jamais d ’assoupissement 2 = chance moyenne 1 = Faible chance 3 = forte chance • Assis entrain de lire • En regardant la télévision • Assis inactif dans un lieu public • Passager d ’une voiture ou d ’un transport en commun roulant depuis 1 heure sans interruption • Allongé dans l ’après-midi si les circonstances le permettent • Assis entrain de parler à quelqu’un • Assis au calme après un déjeuner sans alcool • Dans une voiture immobilisée quelques minutes

  9. Bilan multi-disciplinaire ORL Orthodontie/Maxillo-Facial Pneumologue

  10. Bilan ORL • IMC (poids/m2) • Morphologie cervico-faciale • Anatomie cavité buccale et oropharynx • macroglossie • longueur voile et luette • volume amygdale et piliers

  11. Bilan ORL • Larynx • Troubles de l ’architecture des bases osseuses • Perméabilité nasale en nasofibroscopie STORZ® • Reflux gastro-oesophagien associé

  12. Bilan dentaire • État dentaire et parodontal • Pathologie musculo-articulaire de l ’ATM • Panoramique dentaire • Téléradiographie de profil

  13. Enregistrement du sommeil Polysomnographie : certitude diagnostique • EEG • ECG • Électro-oculogramme • EMG jambiers, houppe du menton • SaO2 • flux nasaux et buccaux, microphone • mouvements de la cage thoracique et de l ’abdomen • (enregistrement de pression oesophagienne)

  14. Enregistrement du sommeil Polygraphie ambulatoire • flux ventilatoire, microphone • fréquence cardiaque • Sa02 • position du corps • pas d ’EEG, d ’ECG, d ’EOG suffisant si IAH > 30 chez patient symptomatique ou < 10 chez patient non symptomatique  à compléter par PSG si IAH entre 10 et 30 chez patient symptomatique ou si discordance

  15. Prise en charge thérapeutiquemultidisciplinaire Traitement chirurgical chirurgie vélaire et radiofréquence chirurgie linguale et Maxillo-faciale Orthèses PPC

  16. UPPP et radiofréquence Indications • Ronflement simple • Syndrome de haute résistance des VAS SAS avec IAH < 30 - siège obstructif vélo-pharyngé - IMC < 30 - refus PPC - polygraphie de contrôle et

  17. UPPP et radiofréquence Indications • Hypertrophie amygdalienne importante  UPPP • Hypertrophie modérée ou absente  Radiofréquence  section luette  fulguration des amygdales

  18. UPPP • Résection vélaire, amygdalectomie, section des muscles pharyngo-staphylins, plastie d ’élargissement, suture du voile • Risques: AG (intubation), saignement, insuffisance ou sténose vélaire, modification de la voix (chanteur) • Douleur + + +  80 % d ’efficacité précoce, 50 % à 5 ans si ronflement simple

  19. UPPP

  20. Radiofréquence (Powell, Chest, 1998) • Agitation ionique autour de l ’électrode  élévation thermique modérée (65° avec Ellman II)  processus cicatriciel rétractile • L’électrode reste à température constante

  21. Radiofréquence Contre-indications absolues • Pace-maker • Troubles de l’hémostase • Insuffisance vélaire, fente palatine • Allergie aux anesthésiques locaux Contre-indications relatives • Hypertrophie amygdalienne, macroglossie • IMC > 30 • Réflexe nauséeux important

  22. Radiofréquence • Modes monopolaire (voile) ou bipolaire (cornets) • Puissances différentes en section, coagulation et fulguration • Somnus (Laserscope*) avec contrôle thermique Ellmann Surgitron (Collin® ORL) le plus connu

  23. Radiofréquence • Électrode vélaire restérilisable monopolaire avec l’ELLMAN II • Electrode turbinale bipolaire restérilisable • Électrode boule pour fulguration des amygdales restérilisable

  24. Radiofréquence

  25. Radiofréquence • Patient au bloc dans notre expérience plutôt qu’en consultation, plus confortable dans notre étude • Anesthésie locale • xylocaïne non adrénalinée 1 % (3 à 5 ml) en 3 points • Radiofréquence • 3 impacts de 500 J chacun (20 secondes x 3) • impact médian 1/3 sup jonction voile mou/voile dur • 2 impacts latéraux même niveau aiguille 90°

  26. Radiofréquence • 2 à 3 séances à 8 semaines d’écart • Si luette > 2,5 cm, uvulectomie avec la même électrode ou électrode baïonnette • Si hypertrophie amygdalienne modérée,fulguration des amygdales (électrode boule, anesthésie de contact xylocaïne 15 %)

  27. Radiofréquence - Résultats Ronflement • 80 % de satisfaction à 15 mois avec Ellman (n = 200) (Etude Dr Rondini-Gilli E.) • 85 % d ’amélioration avec somnoplasty (n = 145) Index de ronflement de 7,6 à 4,1 (p = 0,001) comparable dans notre étude, (Boundewyns, Acta Otolaryngol 2000) • 85 % d ’amélioration (n = 200) avec index de ronflement de 8,9 à 3,5 (stats perso Etude Dr Rondini-Gilli E.)

  28. Radiofréquence - Résultats SAS 59 patients étudiés, IAH < 30, IMC < 30, obstacle vélo-pharyngé contrôle à 4 mois et 6 mois  ronflement : 85 % de satisfaction  amélioration de IAH(19  6 à 9,8  8,6, p < 0,0001)  efficacité sur les apnées : 65 %  pas de modification de la saturation en O2 Blumen, Laryngoscope 2002

  29. Radiofréquence Effets secondaires • Ulcération muqueuse: 2/200 (Rondini-Gilli E. étude 2010-2011) • Douleurs modérées pendant 4 jours en moyenne (antalgiques niveau 1ou 2 si section luette) • Pas de saignement • Pas de modification de la voix

  30. Traitement de l ’hypertrophie des cornets inférieurs par la radiofréquence N=200, 2010-2011 • méchage à la xylocaïne naphazolinée puis infiltration à la xylocaïne adrénalinée + neurolept • Électrode bipolaire dans le cornet inférieur en 1 séance  efficacité 80 % à 1 an  pas de douleur ni de saignement  pas de modification de la fonction mucociliaire

  31. Chirurgie linguale ou maxillo-faciale Indications: traitement de dernière intention • SAS > 30 (sévère) • somnolence, importantes désaturations etpertubations de l ’architecture du sommeil • PPC non supportée, orthèses inefficaces

  32. Chirurgie linguale ou maxillo-faciale Transposition des apophyses géniennes + suspension hyoïdienne  non efficace (23 %)

  33. Chirurgie linguale ou maxillo-faciale Avancée maxillo-mandibulaire si anomalies squelettiques • sans préparation orthodontique • équipe anesthésique entraînée • avancée importante (12 mm mandibule, 7,5 mm maxillaire) avec modification esthétique  amélioration IAH de 73 à 13  amélioration ronflement 95 %  85 % de satisfaction

  34. Chirurgie linguale ou maxillo-faciale Réduction basi-linguale • Basiglossectomie par voie cervicale avec déroutation des pédicules • En cours essais par réduction avec radiofréquence  succès dans 50 % des cas, mais techniques « lourdes »

  35. Orthèses d ’avancée mandibulaire Orthèses bi-bloc ajustables avec barrettes en plastique de longueur variable ou bielles de Herbst

  36. Orthèses d ’avancée mandibulaire

  37. Orthèses d ’avancée mandibulaire Contre-indications absolues • édentation (la moitié des dents nécessaires) • mauvais état dentaire ou parodontal Contre-indications relatives • bruxisme (traitement dentaire préalable) • pathologie ATM • nombreuses prothèses fixes

  38. Orthèses d ’avancée mandibulaire Indications • Echec de la CPAP + + + • SAS modérés avec désaturations faibles • IMC < 30

  39. Orthèses d ’avancée mandibulaire • Avancée initiale de 5 mm • Evaluation clinique : intensité du ronflement, fatigue diurne, échelle d ’Epworth • Oxymétrie nocturne au domicile  enregistrement du sommeil obligatoire

  40. Orthèses d ’avancée mandibulaire • 62 patients, IAH moyen = 49, index de micro-éveils = 45  IAH < 10 : 76 %, index de micro-éveils de 45 à 11,5  parmi les échecs, amélioration de IAH de 61 à 31  compliance à 18 mois de 90 %  pas d ’effet secondaire (B. Petelle, Saint-Antoine)

  41. PPC Traitement de référence indiqué en première intention devant tout SAS Efficacité : 100 % Tolérance : 70 % Mauvaise tolérance si IAH < 30,somnolence modérée, obstacle nasal, femme.

  42. Arbre décisionnel thérapeutique Ronflement Examen normal Hypertrophie amygdales RF vélaireUPPP à discuter ON associée RF turbinale ++ ou septoplastie/turbinectomie

  43. Arbre décisionnel thérapeutique SAS IAH < 30 IAH > 30 PPC mal tolérée RF ou UPPP avancée bi-max orthèsebasiglossectomie Enregistrement du sommeil de contrôle Importance équipe ORL/Pneumo ++++

More Related