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Les stages de la dépendance

Les stages de la dépendance. La dépendance. Abstinence Expérimentation Consommation occasionnelle Consommation régulière Dépendance. Abstinence. ne consomment jamais de drogues, alcool ou de médicaments. Expérimentation.

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Les stages de la dépendance

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Presentation Transcript


  1. Les stages de la dépendance

  2. La dépendance • Abstinence • Expérimentation • Consommation occasionnelle • Consommation régulière • Dépendance

  3. Abstinence • ne consomment jamais de drogues, alcool ou de médicaments

  4. Expérimentation • Certaines personnes s’y adonnent à un moment donné de leur vie. Ils essaient une substance à une ou plusieurs reprises. • Les motifs de consommation sont la curiosité, pour faire comme les autres. Chez les jeunes, la consommation commence habituellement par cette étape. Un grand nombre d’entre eux ne se rendront pas à l’étape de la dépendance.

  5. Consommation occasionnelle ou irrégulière • Ils vont consommer à des moments précis ou lors de circonstances particulières tels une fête, un spectacle ou quand l ’opportunité se présente. • Les motifs sont le plaisir, la curiosité et le désir de faire comme les autres.

  6. Consommation régulière • La consommation à un “pattern” prévisible qui peut être fréquent ou non (ex: à toutes les fins de semaine, à toutes les danses …) • On recherche les effets de la substance ou cherche à prendre part aux activités du groupe (les amis sont à peu près tous des consommateurs). On a encore le contrôle sur la consommation (on peut choisir d’en prendre ou non). Les effets négatifs peuvent apparaître.

  7. Les motifs de consommation • Pour anesthésier ou refouler sa souffrance, ses frustrations, ses craintes, sa rage et son agressivité ou faire face au stress • alors que pour d’autres, ils vont consommer pour répondre à leurs besoins (profil plutôt caractériel) de sensations fortes, de performance, de pouvoir, d’hyperactivité, sinon d’affrontement.

  8. La dépendance • La consommation occupe une place centrale dans la vie. On y consacre presque tout son temps, son énergie et son argent. La consommation est régulière, prévisible et habituellement fréquente. • Il n’y a plus de contrôle sur la consommation et on continuera de consommer même si on fait l’expérience de conséquences négatives (problèmes +++).

  9. La quantité de drogues (ou alcool) consommée n’est pas une mesure fiable pour déterminer à quelle étape on en est avec sa consommation. Toutefois, la quantité consommée est un indice en terme de risque que l’on passe à la prochaine étape et doit être pris en considération.

  10. La dépendance commence quand? La dépendance est installée quand on ne peut plus se passer de consommer, sous peine de souffrances physiques ou psychologiques. La vie quotidienne tourne largement ou exclusivement autour de la recherche et de la prise du produit:on est dépendant.

  11. Dépendance Il existe donc deux sortes de dépendances aux drogues : La dépendance physique est un état dans lequel l’organisme s’est adapté à la présence d’une drogue; lorsque la drogue n’est plus consommée, il y a donc des symptômes physiques évidents qui comportent habituellement un inconfort et une douleur.

  12. Dépendance (suite) Dans les cas extrêmes (et avec certaines drogues comme les barbituriques), les effets d’un sevrage rapide peuvent mettre la vie de la personne en danger parce que l’organisme a une dépendance envers la drogue.

  13. Dépendance (suite) La dépendance psychologiqueest un état caractérisé par une préoccupation émotive et mentale reliée aux effets de la drogue et par un état persistant de besoin quant à la drogue. Une dépendance psychologique existe donc lorsqu’une drogue est tellement importante pour les pensées, les émotions et les activités d’une personne que le besoin de continuer à l’utiliser équivaut à un état de besoin ou à une compulsion. Drugs and Drug Abuse: A reference text

  14. La dépendance se caractérise par des symptômes généraux: • L’impossibilité de résister au besoin de consommer • l’accroissement de la tension interne, de l’anxiété avant la consommation habituelle • le soulagement ressenti lors de la consommation • le sentiment de perte de contrôle de soi pendant et après la consommation

  15. Qu’est-ce que le sevrage? • Avec l’usage chronique de certaines drogues, le corps s’adapte à une présence continuelle ou fréquente de la drogue. Les réactions du corps à la drogue deviennent pour lui des réactions normales qu’il reconnaît et adopte.

  16. Qu’est-ce que le sevrage? (suite) • Lorsque la personne cesse l’utilisation de la drogue, le corps donne des signaux comme quoi il a besoin de cette drogue pour garder son équilibre.

  17. Qu’est-ce que le sevrage? (suite) • On peut comparer cet état au manque de nourriture. Votre corps vous donnera des messages comme quoi il est temps de vous nourrir, par exemple, des crampes d’estomac, de l’irritabilité, de la fatigue, etc.

  18. Certains principes généraux du sevrage • Le corps a besoin d’un certain temps pour s’adapter à une diminution de la drogue ou à son absence. En attendant de s’adapter au manque, il enverra pendant une période plus ou moins longue des signaux généralement désagréables pour obtenir la drogue dont il a besoin.

  19. Certains principes généraux du sevrage (suite) • Ces signaux sont de deux natures: physiques et psychologiques. • Ces signes et symptômes peuvent être désagréables, douloureux et d’intensité variable. Dans certains cas, ils peuvent constituer un état de crise physique et/ou psychologique et menacer la vie de l’individu.

  20. Certains principes généraux du sevrage (suite) • Les symptômes de sevrage sont généralement le contraire des effets produits par la présence de la drogue dans le système.

  21. Certains principes généraux du sevrage (suite) • Habituellement, les symptômes de sevrage sont plus intenses chez le grand utilisateur ou celui qui fait usage de la drogue depuis longtemps. Mais ce n’est pas toujours le cas. Chaque individu est différent et réagit différemment au sevrage.

  22. Symptômes de sevrage • légers tremblements • difficulté à dormir • perte d’appétit • sueurs • envies de consommer (cravings) • maux d’estomac

  23. Symptômes de sevrage (suite) • colère, irritabilité, sauts d’humeur • frissons • dépression • difficulté à se concentrer

  24. Sevrage post aigu • Les symptômes apparaissent après la période aiguë du sevrage. • Ces symptômes peuvent apparaître et disparaître plusieurs fois durant la première année du rétablissement.

  25. Sevrage post aigu (suite) • Plus apparent de 3 – 6 mois après l’arrêt de la consommation. • En cas de stress élevé, les symptômes de sevrage post aigu seront plus élevés aussi.

  26. Sevrage post aigu (suite) • Symptôme: Ne peut penser clairement. • Ne peut se concentrer plus que quelques minutes à la fois. • Difficultés à comprendre des idées et des concepts. • Pensée répétitive rigide: les mêmes pensées reviennent continuellement.

  27. Sevrage post aigu (suite) • Symptôme: Surréaction émotionnelle • Une réaction de niveau 1 équivaut à un 10. • Se fâche pour une chose sans importance. • Très anxieux et excité. • Si trop émotionnellement stimulé peut devenir insensible émotionnellement. • Sauts d’humeur sévères.

  28. Sevrage post aigu (suite) • Symptôme: Problèmes de sommeil • Rêves dérangeants • Difficulté à s’endormir • Difficulté à demeurer endormi

  29. Sevrage post aigu (suite) • Symptôme: Problèmes de coordination physiques • Moins commun que les autres problèmes • Vertige • Trouble de l’équilibre

  30. Sevrage post aigu (suite) • Symptôme: Sensibilité au stress • Difficulté à faire la différence entre les hauts et les bas de situations stressantes. • Ressent du stress quand il ne devrait pas y en avoir. • Réagit beaucoup aux situations.

  31. Surmonter les envies de consommer

  32. FaiblesModéréesGraves   Pensée passagèresTrès fortes envies On peut faire diminuer les envies de prendre de l’alcool ou de la drogue en utilisant des stratégies d’adaptation précises. Il ne faut pas oublier que les envies de consommer ne durent pas éternellement; leur fréquence et leur importance diminueront avec le temps.

  33. Comportement (ce que je fais) • Pratiquez l’autosurveillance - mettez sur papier vos pensées ou vos sentiments. • Cherchez du soutien - parlez à quelqu’un de ce que vous vivez. • Changez-vous les idées - faites des activités qui ne sont pas liées à la consommation d’alcool ou de drogue. • Modifiez votre comportement - par exemple, mangez quelque chose, buvez autre chose.

  34. Comportement (ce que je fais) • Quittez l’endroit où vous êtes ou changez la situation. • Prenez de grandes respirations (inspirez par le nez, expirez par la bouche) pour vous détendre. • Attendez avant de réagir - retardez votre décision de prendre de l’alcool ou de la drogue pendant 15 minutes

  35. Cognition (ce que je pense) • Considérez les envies de consommer comme normales: <<Je ressens une forte envie de prendre de l’alcool ou de la drogue. C’est normal de ressentir ces envies>>. • Utilisez des images (ex: visualisez votre envie comme étant une vague qui s’élève et redescend et que vous réussissez à surmonter).

  36. Cognition (ce que je pense) • Utilisez des affirmations positives comme: <<Je peux passer à travers. Je n’ai rien pris depuis deux semaines, et je ne veux pas tout gâcher>>. • Mettez un frein à vos pensées (ex: visualisez un panneau d’ARRÊT). • Pensez aux conséquences négatives de la consommation d’alcool ou d’autres drogues.

  37. Cognition (ce que je pense) Pensez aux avantages de ne pas prendre d’alcool ou d’autres drogues. Extrait de: Devoir sur les mécanismes d’adaptation.

  38. Surmonter les envies de consommer (suite) Vous devez maintenant décider comment vous voulez réagir à ces états de besoin. Voici d ’autres idées...

  39. Menez une vie équilibrée: activité physique, sommeil et repos, loisirs et saine alimentation. Vous pouvez demander un rendez-vous avec un(e) travailleur(se) social(e) de nos services afin de vous aider à travailler votre sobriété.

  40. Rappelez-vous que ce service est gratuit. Lorsque vous ressentez l’envie de consommer, trouvez une façon de diriger votre attention vers autre chose. (ex.: la marche, la lecture, etc.) Si l’envie est trop forte, vous pouvez demander d’être admis en traitement ou en prévention de rechute en appelant au centre 394-3615 ou sans frais au 1-888-434-9855.

  41. Trouvez-vous une personne de confiance à qui parler. Appelez-la chaque jour. Évitez la solitude. Si vous n’arrivez pas à joindre quelqu’un, téléphonez à l’appel à l’aide CHIMO. 1-800-667-5005

  42. Faites de la lecture, lisez des livres, des dépliants, etc… Évitez les gens, les endroits et les situations que vous associez à la consommation. Débarrassez-vous de toute votre drogue. Débarrassez-vous de votre attirail de consommation.

  43. Ne vendez pas de drogue. Si votre fournisseur appelle, raccrochez. Apprenez à vous affirmer, à dire non. Ayez toujours sur vous une photo de quelqu’un que vous aimez, rappelez-vous que votre rétablissement lui tient également à cœur et qu’il serait dommage de la décevoir.

  44. Si vous vous mettez à penser à aller consommer, pensez-y bien; si vous évaluez le pour et le contre, vous verrez que ça n’en vaut pas la peine. Rédigez un bref message que vous vous répéterez lorsque vous serez en manque; un message positif, une prière, un slogan ou une citation qui a u ne signification spéciale pour vous.

  45. Rejetez les pensées attristantes, désuètes, épuisantes et passez à l’action. Rédigez huit mots magiques qui peuvent changer votre vie. Pensez aux nombreux avantages de ne pas consommer. Restez proche des gagnants.

  46. Bonnes habitudes de vie Santé physique, mentale et affective: • une saine alimentation • sommeil – se coucher et se lever tôt • activités physiques • rester positif, avoir le sens de l’humour

  47. Bonnes habitudes de vie (suite) Occupation du temps: • travail (et des vacances) • activités • sports • loisirs, etc. • * L’occupation doit favoriser la motivation, la valorisation.

  48. Bonnes habitudes de vie (suite) Relations: • une bonne communication • être vigilant dans nos relations • s’entourer de personnes de confiance • s’entourer de personnes positives • le respect de soi; des autres

  49. Bonnes habitudes de vie (suite) Situation financière: • budget • économies pour les imprévus • sortir de la routine

  50. Bonnes habitudes de vie (suite) Occupation du temps: • travail (et des vacances) • activités • sports • loisirs, etc. • * L’occupation doit favoriser la motivation, la valorisation.

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