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Labyrinthe et Lusus Troiae

Labyrinthe et Lusus Troiae. «Routes et parcours mythiques : des textes à l’archéologie» Cl. Obsomer 2009

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Labyrinthe et Lusus Troiae

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Presentation Transcript


  1. Labyrinthe et Lusus Troiae «Routes et parcours mythiques : des textes à l’archéologie» Cl. Obsomer 2009 Obsomer Claude, Hérodote II 148 à l'origine du terme Labyrinthos? La Minotauromachie revisitée, dans Y. Duhoux (éd.), Briciaka. A Tribute to W.C. Brice (Cretan Studies, 9), 2003, p. 105-186, pl. XIX-XXX

  2. Le Lusus Troiae chez Suétone • Suétone, César, 39.4 Au cirque, l'arène fut agrandie des deux côtés; on creusa tout autour un fossé qui fut rempli d'eau, et l'on vit des jeunes gens des plus nobles familles faire courir dans cette enceinte des chars à deux et à quatre chevaux, ou sauter alternativement sur des coursiers dressés à cette manœuvre. Des enfants, partagés en deux troupes, suivant la différence de leur âge, célébraient les jeux appelés Troyens. Cinq jours furent consacrés à des chasses. Le dernier spectacle fut celui d'une bataille rangée entre deux armées, et où combattirent, de part et d'autre, cinq cents fantassins, trente cavaliers et vingt éléphants. Afin d'ouvrir à ces troupes un plus vaste champ de bataille, on avait enlevé les bornes et dressé à leur place deux camps opposés l'un à l'autre.

  3. Le Lusus Troiae chez Suétone • Suétone, Tibère, 6.6 (sur la jeunesse de Tibère) Dans les jeux troyens, donnés dans le cirque, il était à la tête de l'escadron des enfants les plus grands.

  4. Le Lusus Troiae chez Suétone • Suétone, Caligula, XVIII.5 Il donna beaucoup de spectacles au cirque qui duraient depuis le matin jusqu'au soir. Ils avaient pour intermède, tantôt une chasse d'Afrique, tantôt une parade troyenne.

  5. Le Lusus Troiae chez Suétone • Suétone, Claude, XXI.7 Il orna le grand cirque de barrières en marbre et de bornes dorées, tandis que les premières étaient jadis de tuf et les autres de bois. Il assigna des places aux sénateurs qui, auparavant, étaient confondus dans la foule. Aux courses des quadriges, il joignit les jeux troyens et les chasses d'Afrique où figurait un escadron de cavaliers prétoriens, commandé par ses tribuns et par le préfet lui-même.

  6. Le Lusus Troiae chez Virgile • Énéide, V, 545 ss (jeux funèbres en l’honneur d’Anchise) Mais, dès avant la fin de la compétition, le vénérable Énée appelle près de lui le gouverneur et compagnon du jeune Iule, le fidèle Épytidès; il lui glisse ces mots à l'oreille: "Allons, va; si Ascagne tient déjà prête sa troupe d'enfants et s'il a disposé les chevaux pour la parade, qu'il mène ses escadrons en l'honneur de son aïeul et se présente en armes; dis-le-lui". Lui-même ordonne à toute la foule répandue le long du cirque de s'écarter et de dégager la piste.

  7. Le Lusus Troiae chez Virgile Les enfants s'avancent. En rangs, sous les regards de leurs parents, ils resplendissent sur leurs chevaux bridés et, à leur passage, toute la jeunesse de Trinacrie et de Troie murmure son admiration. Tous, selon la coutume, portent sur les cheveux une couronne bien taillée; chacun tient deux javelots de cornouiller garnis d'une pointe de fer; certains ont sur l'épaule un carquois brillant; en haut de leur torse,un souple collier d'or glisse en torsade autour de leur cou. Ils évoluent en trois groupes de cavaliers; les trois chefs sont suivis chacun par deux groupes de six enfants, qui, resplendissants, défilent sur deux colonnes avec leurs écuyers. Un des groupes d'enfants est fier d'être conduit par le jeune Priam, portant le nom de son aïeul, ton illustre rejeton, Politès, destiné à accroître le nombre des Italiens; il monte un cheval thrace, de deux couleurs, arborant fièrement les taches blanches de ses pattes antérieures et son front blanc haut dressé. L'autre chef est Atys, d'où les Latins Atii tirent leur race,le jeune Atys, un enfant aimé de l'enfant Iule. Le dernier, éclipsant tous les autres en beauté, est le beau Iule; il monte un cheval de Sidon, que la radieuse Didon lui avait offert en souvenir d'elle et en gage d'affection. Les autres enfants montent des chevaux de Trinacrie, appartenant au vieil Aceste.

  8. Le Lusus Troiae chez Virgile Des applaudissements accueillent les enfants intimidés; tout heureux, les Dardaniens les admirent, reconnaissent des traits d'anciens parents. Devant toute l'assistance, et sous les yeux des leurs, joyeusement ils défilèrent sur leurs montures. Puis, lorsqu'ils furent prêts, Épytidès donna de loin le signal en criant et fit claquer son fouet. Les trois groupes se séparent en un mouvement symétrique, rompant leurs rangs en deux files distinctes; puis ils reviennent, lances dressées, et font converger leur trajectoire. Ensuite, ils entament d'autres courses et d'autres retours en arrière, se faisant face à distance. Puis, entremêlant leurs mutuelles évolutions, ils se livrent, avec leurs armes, à des combats simulés:tantôt ils fuient, découvrant leurs dos, tantôt, retournant leurs javelots, ils passent à l'offensive; tantôt, la paix conclue, ils évoluent côte à côte.

  9. Le Lusus Troiae chez Virgile De même autrefois, dit-on, dans la Crète montagneuse, le Labyrinthe abritait dans ses parois aveugles un itinéraire enchevêtré, aux mille chemins trompeurs et incertains, où une erreur imperceptible supprimait irrémédiablement tout signe de piste. Ce n'est pas autrement que les enfants des Teucères dans leurs courses brouillent les traces, entremêlant par jeu fuites et combats, semblables à des dauphins qui, nageant dans les mers limpides, fendent les mers de Carpathos et de Libye [en se jouant des flots]. Ce genre de parade, ces compétitions, Ascagne fut le le premier à les reproduire lorsqu'il entoura de murailles Albe-la-Longue; il apprit aux anciens Latins à les célébrer, comme lui l'avait fait, quand il était enfant, et avec lui la jeunesse de Troie. Les Albains l'enseignèrent à leurs enfants; de là, plus tard, la puissante Rome recueillit et maintint cet honorable rite ancestral: de nos jours on parle des enfants de Troie et de leur troupe troyenne. Ainsi furent célébrés les jeux en l'honneur d'un père vénéré.

  10. Oinochoé de Tragliatella, VIIe s. Œnochoé étrusque de Tragliatella (Rome, Palais des Conservateurs, n° 358) (VIIe siècle)

  11. Oinochoé de Tragliatella, VIIe s. Œnochoé étrusque de Tragliatella (Rome, Palais des Conservateurs, n° 358) (VIIe siècle) Famille aristocratique Homme = Amnuarce Femme = Thesathei Fille = Velelia

  12. Oinochoé de Tragliatella, VIIe s. Œnochoé étrusque de Tragliatella (Rome, Palais des Conservateurs, n° 358) (VIIe siècle) TRUIA a été rapproché de termes archaïsants mentionnés par Festus en lien aux danses tournoyantes des Saliens à Rome, notamment au mois de Mars : andruare, antroare, redantruare, ainsi que Trua et drua.

  13. Italie, Valcamonica Gravures préhistoriques, Val Camonica (Lombardie) (première 1/2 du Ier Millénaire avant J.-C.)

  14. Sardaigne Gravure préhistorique, « Tomba del Labirinto » (Sardaigne) (deuxième 1/2 du IIe Millénaire avant J.-C.)

  15. Italie, Pompéi Graffito de Pompéi (maison de Marcus Lucretius) 79 après J.-C.

  16. Crète, IVe siècle Monnaies cnossiennes (IVe siècle, voire déjà fin du Ve siècle)

  17. Crète pré-hellénique Osselet gravé publié avec une série de sceaux crétois (Kadmos 18, 1979, pl. I) Collection privée (époque pré-hellénique de la Crète)

  18. Grèce, Pylos Tablette Cn 1287 du palais de Pylos, musée d’Athènes (vers 1200 avant J.-C.)

  19. Syrie, tell Rifa’at Vase de Tell Rifa’at (Syrie, près d’Alep) (vers 1200 avant J.-C.)

  20. Îles britanniques Première 1/2 du IIe Millénaire avant J.-C Gravure préhistorique « Hollywood Stone » (Wicklow, Irlande) Gravure préhistorique (Rockey Valley, Angleterre)

  21. Le sens premier du schéma Comme le suggère Kern (Labyrinthe, 2e éd. 1983, p. 105), le Troiae lusus et les scènes de l’oinochoé de Tragliatella qui en sont le prototype peuvent ne pas dériver du rituel crétois utilisant le même schéma dit «du Labyrinthe», mais avoir avec lui une origine préhistorique commune, antérieure donc à l'intégration, en Crète, de la figure du Minotaure. • Quel serait le sens premier de ce schéma? • le plan du palais de Cnossos (Guidi) • une image du monde infernal • le plan d'une caverne où s'effectuait un parcours initiatique • le plan d'une ville (Weeber) • le schéma d'une danse chorégraphique (Winter, Kérényi, Kern) Les données relatives au combat de Thésée et du Minotaure offrent des perspectives intéressantes en vue d’une interprétation fondée…

  22. Thésée et le Minotaure Récit de Plutarque (2e siècle après J-C) • Le Thésée de Plutarque offre l'exposé le plus «complet» de la vie du héros, faisant se succéder selon un ordre logique, de sa naissance à sa mort, les épisodes dont un mythographe pouvait disposer dans les premiers siècles de l'Empire romain. • L'épisode crétois (chapitres 15-23), qui suit celui du taureau de Marathon, aborde dans l'ordre les thèmes suivants: • l'origine et la nature du tribut dû à Minos par les Athéniens (ch. 15-16); • la constitution du groupe de jeunes gens en vue du troisième tribut et la participation de Thésée (ch. 17-18); • la victoire de Thésée sur le Minotaure et son départ de Crète (ch. 19); • les récits relatifs au sort d'Ariane (ch. 20); • la danse de Thésée à Délos (ch. 21); • le retour à Athènes, la mort d'Egée et l'institution de la fête athénienne des Oscophories (ch. 22-23).

  23. Thésée et le Minotaure Récit de Plutarque (2e siècle après J-C) L’'origine et la nature du tribut dû à Minos par les Athéniens (ch. 15-16) 15 (1) Les dieux eux-mêmes avaient frappé l'Attique de peste, de stérilité et de sécheresse... Les Athéniens consultèrent alors l'oracle d'Apollon, qui leur répondit que la colère des dieux ne s'apaiserait … qu'après qu'on aurait satisfait Minos. Ils lui envoyèrent donc des ambassadeurs pour le supplier de leur accorder la paix. Il y consentit, à condition que tous les neuf ans les Athéniens lui paieraient un tribut de sept jeunes garçons et d'autant de jeunes filles. Voilà sur quoi la plupart des historiens sont d'accord. (2) Quant au sort des enfants déportés en Crète, la version la plus tragique ajoute qu'ils étaient ou dévorés par le Minotaure dans le labyrinthe, ou condamnés à errer jusqu’à leur mort dans ce lieu, d'où ils ne pouvaient sortir…

  24. Thésée et le Minotaure Récit de Plutarque (2e siècle après J-C) La victoire de Thésée sur le Minotaure et son départ de Crète (ch. 19) (1) Plusieurs historiens, d'accord en cela avec les poètes; disent que, lorsqu'il fut arrivé en Crète, Ariane, qui avait conçu pour lui de l'amour, lui donna une pelote de fil, et lui enseigna le moyen de se tirer des détours du labyrinthe; qu'avec ce secours, il tua le Minotaure, et se rembarqua sur-le-champ, emmenant avec lui Ariane et les jeunes enfants qu'il avait conduits en Crète.

  25. Thésée et le Minotaure Récit de Plutarque (2e siècle après J-C) Les récits relatifs au sort d'Ariane (ch. 20) (1) On débite encore sur le compte de Thésée et d'Ariane beaucoup de choses fort incertaines. Les uns disent que cette princesse, abandonnée par Thésée, se pendit de désespoir; d'autres prétendent que, conduite par des matelots dans l’île de Naxos, elle y épousa Oenaros, prêtre de Dionysos… (8) Quelques écrivains de Naxos suivent une tradition différente. Il y a eu, suivant eux, deux Minos et deux Ariane: l'une épousa Dionysos dans leur île, et fut mère de Staphylos; l'autre, moins ancienne, fut enlevée par Thésée, qui l'abandonna. Elle aborda aussi à Naxos avec sa nourrice, qui se nommait Corcyné, et dont on y voit encore le tombeau. (9) Cette seconde Ariane mourut dans l’île, et les honneurs qu'elle y reçoit sont inférieurs à ceux qu'on rend à la première.

  26. Thésée et le Minotaure Récit de Plutarque (2e siècle après J-C) La danse de Thésée à Délos (ch. 21) (1) Thésée, étant parti de Crète, alla débarquer à Délos. Là, après avoir fait un sacrifice à Apollon et consacré une statue d'Aphrodite qu'Ariane lui avait donnée, il exécuta, avec les jeunes Athéniens qui l'accompagnaient, une danse qui est encore en usage chez les Déliens; les mouvements et les pas entrelacés qui la composent sont une imitation des tours et des détours du labyrinthe. (2) Cette danse, au rapport de Dicéarque, est appelée à Délos la Grue (Géranos). Thésée la dansa autour de l'autel qu'on nomme Cératon, parce qu'il n'est fait que de cornes d'animaux, toutes prises du côté gauche.

  27. Thésée et le Minotaure Le récit de Phérécyde d’Athènes (entre 508/7 et 476/5) Citation dans scholie à Odyssée XI, 321ss (à propos d’Ariane Thésée fils d'Egée, désigné par le sort, navigua avec les jeunes gens vers la Crète, pour être livré au Minotaure en vue de son élimination. A son arrivée, la fille de Minos, Ariane, qui s'était éprise de lui, lui donna une pelote de fil pourpre qu'elle avait reçu de l'architecte Dédale, et elle lui recommanda d'attacher, lorsqu'il entrerait, le bout de la pelote au linteau en haut de l’entrée, et de progresser en la déroulant, jusqu'à ce qu'il arrive au fond; et s'il parvenait à le frapper dans son sommeil, de s'emparer des cheveux de sa tête, de (les) offrir en sacrifice à Poseidon et de revenir en enroulant la pelote de fil. Thésée embarqua en emmenant Ariane, de même que les jeunes gens et jeunes filles qui ne l'avaient pas devancé pour être livrés au Minotaure. Après avoir fait cela, il fit voile au milieu de la nuit.

  28. Thésée et le Minotaure Le récit de Phérécyde d’Athènes (entre 508/7 et 476/5) Citation dans scholie à Odyssée XI, 321ss (à propos d’Ariane) Abordant à l'île de Dia, il descendit sur le rivage et prit du repos. Présente à ses côtés, Athéna lui ordonna d'abandonner Ariane et de gagner Athènes. Se dressant aussitôt, il exécuta l'ordre. Tandis qu'Ariane pleurait, Aphrodite apparut et l'invita à prendre courage, car elle serait l'épouse de Dionysos et deviendrait célèbre. Alors le dieu apparut et s'unit à elle, et il lui donna une couronne dorée, que les dieux plus tard placèrent parmi les constellations par reconnaissance envers Dionysos. Elle fut emportée par Artémis, après qu'elle eut délaissé sa virginité. Tel est le récit (que l'on trouve) chez Phérécyde.

  29. Sources littéraires antérieures Les sources littéraires grecques les plus anciennes Sappho (vers 600) Citation dans le commentaire de Servius à Virgile, Enéide, VI, 21 Mentions des « sept jeunes gens et sept jeunes filles » • Hésiode (vers 700) • Mentions du sort d’Ariane : • Théogonie, 947-949 • Dionysos aux cheveux d’orde la blonde Ariane, fille de Minos,fit sa plantureuse épouse,et le fils de Cronos la lui rendit immortelle et éternellement jeune

  30. Sources littéraires antérieures Les sources littéraires grecques les plus anciennes • Homère (IXe siècle ?) • Mentions de Thésée : • Probablement des interpolations attiques de l’époque de Pisistrate (561-527), comme l’indique Plutarque (Thésée, §20.2). Le seul qui intéresse l’épisode crétois est Odyssée XI, 321ss, où Ulysse énumère les âmes attirées par le sang des animaux qu'il vient de sacrifier: • Je vis Phèdre, Procis et la belle Ariane, fille du pernicieux Minos, autrefois enlevée de Crète par Thésée qui l'emmena vers la colline de la sainte Athènes; mais il ne jouit point de son rapt; dénoncée auparavant par Dionysos, elle périt frappée par Artémis, dans l'île de Dia cernées par les flots.

  31. Sources littéraires antérieures Les sources littéraires grecques les plus anciennes Homère (IXe siècle ?) Mention de Dédale et d’Ariane : Iliade, XVIII, 478-608 (bouclier d’Achille) Héphaïstos l'orna de plusieurs cercles concentriques, dont l'avant-dernier représentait… …un choros semblable à celui que jadis, dans la vaste Cnossos, Dédale a aménagé pour Ariane aux belles tresses. Là dansent des jeunes gens et des jeunes filles pour qui on donnerait des bœufs, en se tenant la main au-dessus du poignet.

  32. Sources iconographiques Les sources iconographiques du Ve siècle Amphore attique du Vatican (Ve siècle)

  33. Sources iconographiques Les sources iconographiques du Ve siècle Médaillon de la coupe attique de Vulci attribuée au peintre de Codros (troisième 1/4 du Ve siècle, entre 440 et 430) Médaillon de la coupe attique Madrid n° 11265 signée Aison (dernier 1/4 du Ve siècle, vers 420 ou même 410)

  34. Sources iconographiques Les sources iconographiques du Ve siècle Médaillon de la coupe attique de Vulci (Berlin) attribuée au peintre de Codros (troisième 1/4 du Ve siècle, vers 440-430)

  35. Sources iconographiques Les sources iconographiques du Ve siècle Stamnos Londres BM E 440 (deuxième 1/4 du Ve siècle, vers 470)

  36. Sources iconographiques Les sources iconographiques du Ve siècle Médaillon de la coupe attique de Vulci attribuée au peintre de Codros (troisième 1/4 du Ve siècle, entre 440 et 430) Médaillon de la coupe attique Madrid n° 11265 signée Aison (dernier 1/4 du Ve siècle, vers 420 ou même 410)

  37. Sources iconographiques Les sources iconographiques du Ve siècle Hydrie provenant de Caere, Vienne Lécythe attique provenant de Vari = peintre de Beldam (à partir de 490) ?

  38. Sources iconographiques Les sources iconographiques antérieures au Ve siècle Coupe attique d’Archiclès et Glaucytès (milieu VIe siècle, vers 540), Munich 2443

  39. Sources iconographiques Les sources iconographiques antérieures au Ve siècle Cratère à volutes de Chiusi (Florence 4209) dit « Vase François » Vase du potier Ergotimos peint par Clitias (deuxième 1/4 du VIe siècle, vers 570)

  40. Sources iconographiques Les sources iconographiques antérieures au Ve siècle Cratère à volutes de Chiusi (Florence 4209) dit « Vase François » Vase du potier Ergotimos peint par Clitias (deuxième 1/4 du VIe siècle, vers 570)

  41. Sources iconographiques Les sources iconographiques antérieures au Ve siècle Hydrie chalcidienne provenant de Caere (première 1/2 du VIe siècle), Louvre

  42. Sources iconographiques Les sources iconographiques antérieures au Ve siècle Skyphos béotien (première 1/2 du VIe siècle), Louvre MNC 675 ou « skyphos Rayet »

  43. Sources iconographiques Les sources iconographiques antérieures au Ve siècle Première 1/2 du VIe siècle : vase étrusque , Corneto — relief étrusque, Tarquinia

  44. Sources iconographiques Les sources iconographiques antérieures au Ve siècle Hydrie de Polledrara, Vulci (premier 1/4 du VIe siècle), Londres BM H 228

  45. Sources iconographiques Les sources iconographiques antérieures au Ve siècle Hydrie de Polledrara, Vulci (premier 1/4 du VIe siècle), Londres BM H 228

  46. Sources iconographiques Les sources iconographiques antérieures au Ve siècle Cruche étrusque en bucchero (première 1/2 du VIe siècle), Bâle n° 146

  47. Sources iconographiques Les sources iconographiques antérieures au Ve siècle Plaques de bronze provenant d’Olympie (fin VIIe siècle)

  48. Sources iconographiques Les sources iconographiques antérieures au Ve siècle Plaque en or provenant de Corinthe (milieu VIIe siècle), Berlin

  49. Sources iconographiques Les sources iconographiques antérieures au Ve siècle Pithos béotien provenant de Tinos (± 670-650), Bâle

  50. En vue d’une interprétation La légende du taureau de Poséidon et de Pasiphaé Apollodore III, 1, 3-4 (3) Minos se proposa pour être roi, mais le trône lui fut refusé (…). C'est pourquoi il fit un sacrifice à Poséidon, et pria que des flots de la mer apparaisse un taureau, en promettant qu'il le sacrifierait aussitôt. Et voilà que Poséidon lui envoie un très beau taureau : Minos obtint le règne, mais il conserva ce taureau parmi ses bêtes, et en immola un autre. Ayant obtenu le contrôle des mers, Minos se rendit très vite maître de presque toutes les îles. (4) Poséidon, furieux que Minos ne lui ait pas sacrifié le taureau, fit en sorte que Pasiphaé tombe amoureuse de l'animal. La jeune femme, donc, amoureuse du taureau, trouva un allié en Dédale, l'architecte qui avait été banni d'Athènes pour homicide. Il construisit une vache de bois montée sur des roulettes; l'intérieur était creux (…). Ainsi la jeune femme mit au monde Astérion, dit le Minotaure : il avait la tête d'un taureau et le corps d'un homme.

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