1 / 56

Enseigner le vocabulaire à l’école maternelle

Enseigner le vocabulaire à l’école maternelle. CRDP 23 novembre 2011. Plan de l’animation. Points forts des programmes. Aspects théoriques: - Quelques repères du développement du langage - Entrées didactiques Comment enseigner le vocabulaire? - Principes - Démarche et situations

agalia
Download Presentation

Enseigner le vocabulaire à l’école maternelle

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Enseigner le vocabulaire à l’école maternelle CRDP 23 novembre 2011

  2. Plan de l’animation • Points forts des programmes. • Aspects théoriques: - Quelques repères du développement du langage - Entrées didactiques • Comment enseigner le vocabulaire? - Principes - Démarche et situations • Une focale sur les activités de catégorisation • Rôle de l’enseignant

  3. Références Aspects théoriques: • Agnès FLORIN • Michel FAYOL • Jacqueline PICOCHE Aspects didactiques et pédagogiques: • Dossier EDUSCOL sur le vocabulaire • Philippe VANCOMVELBECKE • Micheline CELLIER

  4. Introduction: de quoi parle-t-on? Lexique: il est constitué de la totalité des mots et termes employés dans une langue. C’est une notion théorique. Nombre de mots ? Le lexique est étendu, ouvert, culturel, évolutif, organisé : un mot ne prend son sens que par rapport à d’autres. Vocabulaire: c’est l’ensemble des mots effectivement employés par une personne dans un énoncé oral ou écrit. Source: Jacqueline PICOCHE

  5. Enjeux/Finalités Lutter contre les inégalités linguistiques Doter chaque élève d’un dictionnaire mental: fondamental pour l’apprentissage de la lecture et de la compréhension Permettre à chaque élève d’exprimer au mieux sa pensée par un langage précis: lutter contre l’insécurité linguistique ( cf rapport de Bentolila)

  6. Que disent les programmes? L’objectif essentiel de l’école maternelle est l’acquisition d’un langage: RICHE ORGANISE COMPREHENSIBLE PAR L’AUTRE Le langage est le PIVOT des apprentissages

  7. Trois grandes compétences Echanger, s’exprimer Comprendre Progresser vers la maîtrise de la langue française: La simple exposition aux mots est insuffisante pour les mémoriser Des séances spécifiques indispensables

  8. Points forts • En terme d’objectifs: d’un vocabulaire passif à un vocabulaire actif: Extension/ compréhension/utilisation de plus en plus précise • Travail en lien constant avec les actes langagiers • Travail sur la langue: sur les éléments qui la constituent • Pas de rencontre aléatoire

  9. Stratégies Se travaille dans les échanges ( de véritables actes de langage) Se travaille quotidiennement Dans toutes les activités Dans des activités spécifiques En lien constant avec la syntaxe En lien constant avec les activités et les projets de classe ( pas de liste de mots hors scénarios)

  10. Les repères de progression de la PS à la GS

  11. Points forts • Des champs lexicaux précisés • Un apprentissage progressif: Du plus proche du vécu au moins proche Apprentissage cumulatif: en quantité/en qualité Construction en continuité des compétences: « comprendre, acquérir et utiliser un vocabulaire pertinent » tout au long de l’école maternelle

  12. Quelques repères théoriques

  13. Le développement langagier: quelques repères

  14. Comment l’enfant apprend-il les mots?Source: Agnès FLORIN Le phénomène de surextension « Tous les animaux à quatre pattes sont des « chiens » Surextension par: Ressemblances perceptives Ressemblances fonctionnelles Contiguité spatiale

  15. Deux niveaux • Le niveau de base: exemple: caniche associé à chien • Le niveau surordonné: basé sur des propriétés plus abstraites: un mot peut appartenir à plusieurs catégories; les catégories sont ordonnées hiérarchiquement: la rose est une fleur: la fleur est un végétal….la rose est de couleur….

  16. Comment l’enfant apprend-il des mots nouveaux? • Deux principes: Contraste: le mot nouveau doit contraster avec les autres mots connus Conventionnalité: l’enfant s’appuie sur ce qu’il connaît pour inférer un sens: exemple: silence/silencieux

  17. Rôle des interactions adulte/enfant BRUNER : « ce sont les expériences sociales qui fournissent à l’enfant la forme lexicale conventionnelle, à partir de routines et de rituels » (scénarios). FLORIN: Efficacité du feed-back explicite et immédiat L’enseignant construit le recul réflexif

  18. Les entrées didactiques • Vocabulaire passif: mots connus mais pas ou peu utilisés. • Vocabulaire actif: mots connus et utilisés Ces deux niveaux sont à travailler à l’école

  19. Qu’est qu’un mot? • Problème de définition: -le repérage à l’oral -à l’écrit: timbre-poste: un mot ou deux? S’enfuir? Selon l’approche linguistique Mot Signifiant: T+A+B+L+E; phonétique : [ʈɑɓɭə] Signifié: sens Référent: l’objet lui-même

  20. Quels mots apprendre? Les mots les plus fréquents Ils sont souvent porteurs de plusieurs sens -Les verbes -Les mots grammaticaux -Les noms Références: liste de Boisseau liste de Picoche Echelle Dubois- Buyse

  21. L’approche référentielle: étiquettage des objets du monde

  22. Les approches du vocabulaire L’approche référentielle Un chat

  23. L’approche sémantique Relations qu’entretiennent les mots entre eux: Synonymie: froid/frais Antonymie: froid/chaud; triste/gai Générique/spécifique: SIEGE/FAUTEUIL Contexte syntaxique: OGRE → DEVORER/ENGLOUTIR Contexte plus large: connaissances du monde

  24. L’approche formelle • Morphologie: maison/maisonnette • Orthographe

  25. Qu’en tirer pour notre enseignement? L’extension se travaille par l’acquisition de nouveaux mots en les situant progressivement dans des « réseaux organisés » • L’étiquettage est nécessaire ( chez les petits) mais pas suffisant • Après les premiers « étiquettages », commencer à aider les élèves à « mettre de l’ordre » dans des mises en relations. Cette entrée est plus efficace car on va très vite apprendre de nombreux autres mots.

  26. Comment travailler le vocabulaire en maternelle? Présentation du dossier EDUSCOL

  27. Principes généraux Ancrer l’apprentissage du vocabulaire dans les actes langagiers Chaque séance: un objectif syntaxique un objectif lexical En découverte du monde: - triangle/carré/grand/petit/côté- Commenter la production d’un camarade (passé-composé) pour faire deviner la figure

  28. De l’oral spontané vers l’écrit Le langage en situation: lors des activités; en EPS; lors des observations; des sorties Le langage hors situation: à l’oral: première mise en récit Vers l’écrit: la dictée à l’adulte

  29. Deux grands types de situationsDu vocabulaire passif au vocabulaire actif • En réception: langage offert Toutes les situations de classe La littérature de jeunesse: un album par jour • En production: • Toutes situations de classe • Les marionnettes • Les albums-échos - Les imagiers • Les documentaires • La littérature • Les jeux: jeu de KIM; de loto; jeux de société… • Les activités de classement; de catégorisation

  30. Jouer avec les mots:en lecture, en production d’écrit

  31. L’album pour comprendre Comprendre grâce au contexte Apprendre à justifier, décrire, donner son point de vue

  32. Le contexte ne suffit pas toujours

  33. Les organisations pédagogiques • Film Michel FAYOL

  34. Comment enseigner le vocabulaire à l’école maternelle? (suite) • Le vocabulaire dans des situations « intégrées »: sorties/ situations de classe/ littérature - Des séances spécifiques: temps courts/ on s’intéresse aux mots (toujours en lien avec les projets); jeux/classements pour réaliser des imagiers/jeux de catégorisation

  35. Un enseignement du vocabulaire programmé et progressif

  36. Des entrées par des sujets d’étude récurrents de la PS à la MS

  37. Progressivité • Un corpus de plus riche, de plus en plus précis • Relations sémantiques(dès la petite section): elles sont implicites à ce niveau. -Axe syntaxique: place des mots/liens des mots entre eux: un beau manteau/un manteau beau -Axe sémantique: les contraires/ les mots de sens proches…: soyeux/rugueux…. soyeux/lisse

  38. Constituer des réseaux d’albums en cycle. Exemple: des expressions aux émotions

  39. Des supports variés

  40. Constituer une progression dans les situations au sein du cycle Exemple dans le dossier EDUSCOL : le même champ lexical : les vêtements Des situations diversifiées, progressives pour chaque niveau.

  41. Exemple: le vocabulaire des vêtements Entrée PS: Jeu des poupées Entrée MS: un album Entrée GS: un diaporama d’images de vêtements pour catégoriser (vêtements chauds/froids)

  42. La démarche • Découvrir : identifier des mots inconnus, les comprendre →collecter/enrichir • Organiser/structurer →classer ; catégoriser ; utiliser • Mémoriser→ les outils-mémoire ; revoir les mots connus dans d’autres activités  • Réutiliser : dans des activités complexes «  décalées » dans le temps: lecture/production orale ( marionnettes…production d’écrit.

  43. Les étapes de la démarche COLLECTER Garder trace

  44. Structurer Un exemple: le parcours EPS (école d’Arnac Pompadour; DVD: Apprendre à parler) -désigner/nommer/énumérer/décrire

  45. Structurer Catégoriser: «  C’est considérer de manière équivalente des objets, des personnes ou des situations qui partagent des caractéristiques communes » ( attributs communs) Problème: un même objet est porteur d’une multiplicité de relations : la flexibilité

  46. Trois types de catégories Organisation perceptive Organisation fonctionnelle ou thématique Organisation taxonomique

  47. Organisation perceptive

  48. Organisation fonctionnelle

  49. Organisation taxonomique: les familles

More Related