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FEDERATION POUR LE DEVELOPPEMENT DU MONDE RURAL - FDMR - Burundi

FEDERATION POUR LE DEVELOPPEMENT DU MONDE RURAL - FDMR - Burundi. PLAN D’ACTION STRATEGIQUE 2008-2013. Pr é sent é par RUBARIKA Bernard, Représentant legal FDMR. I.1 Présentation et historique de la FDMR :.

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FEDERATION POUR LE DEVELOPPEMENT DU MONDE RURAL - FDMR - Burundi

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Presentation Transcript


  1. FEDERATION POUR LE DEVELOPPEMENT DU MONDE RURAL - FDMR -Burundi

  2. PLAN D’ACTION STRATEGIQUE 2008-2013 • Présenté par RUBARIKA Bernard, • Représentant legal FDMR

  3. I.1 Présentation et historique de la FDMR : • La FDMR « Fédération pour le Développement du Monde Rural » est une ONG de droit burundais agréée en 2006 par l’Ordonnance Ministérielle n° 530/457 du 18/05. Depuis sa création elle assiste les associations à la base à formuler leurs besoins par des animations intenses autour des activités pouvant relever le niveau de vie des populations rurales. Ces activités aident donc la FDMR à formuler à son tour ses objectifs spécifiques ; qui à leur tour aboutissent à un objectif global qui est « le Développement du Monde Rural »

  4. I.2. La vision de la FDMR. • La vision qui sous-tend les actions de la FDMR est celle d’une société burundaise unie et prospère et qui a une maîtrise suffisante de son processus de développement. A la place de la société actuelle, nous voudrions voir émerger une société industrieuse, imaginative prête à transformer les défis actuels en véritables opportunités de développement. • Notre société doit non seulement s’approprier les connaissances et les techniques modernes, mais aussi être capable de trouver dans son environnement des atouts indispensables à la réussite de son processus de développement économique et social.

  5. I.3. La mission de la FDMR. • La mission de la FDMR consiste à sensibiliser et à former la population à la base en vue d’accroître ses connaissances sur les problèmes réels auxquels le milieu rural est confronté ; renforcer ses capacités endogènes d’innovation et approfondir sa volonté et sa capacité de changement. Il n’y a pas de développement sans volonté réelle de changement. • Nous regroupons les associations partenaires autours des filières porteuses comme le Moringa oleifera, le Café équitable, le Macadamia et l’élevage. Nous faisons aussi la promotion de la transformation des produits agricoles comme le Tournesol au Nord ; l’huile de palme au sud, le décorticage du riz à Gihanga et la torréfaction du café en vue de l’exporter au Québec.

  6. I.4.Objectifs de la FDMR. • I.4.1.Contribuer à l’amélioration des conditions de vie de la population, assurer la sécurité alimentaire et la cohésion sociale. • I.4.2.Promouvoir la santé de la population, la rendre bien portante et apte à participer activement au développement du pays.

  7. I.4.3.Contribuer de façon significative aux efforts de protection de l’environnement, de l’assainissement du cadre de vie et de la préservation des atouts naturels au niveau local, national et régional. • I.4.4. Contribuer à la promotion de la petite technologie utilisable directement dans les activités quotidiennes de la population en adaptant la technologie moderne aux réalités du pays.(ex : presses) • I.4.5 Promouvoir la relation producteur/ consommateur des produits d’exportation à travers le commerce équitable.

  8. I.5. Les stratégies de la FDMR. • Le niveau le plus déterminant est celui de la population rurale qui sera responsable et bénéficiaire des acquits du développement de ces filières tant porteuses. • Il faut que les populations bénéficiaires regroupées dans des Associations partenaires à la FDMR se sentent propriétaires des actions de notre fédération à travers une responsabilisation progressives des activités impliquant directement les acteurs à la base dans un processus de développement communautaire rural intégré. • Ces activités doivent donner un impact très rapide au changement de la manière de vivre en milieu rural en impliquant le plus grand nombre possible d’acteurs ruraux (Il n’y a pas de développement sans volonté réelle de changement).

  9. I.8. Les partenaires de la FDMR • La Fédération pour le Développement du Monde rural (FDMR) a reçu le soutien du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, du Ministère de la Santé et de celui de l’Environnement pour Développer la culture du Moringa oleifera, du Macadamia, le Café équitable, le Riz, le Maraîchage et l’Elevage. • Pour mener à bon port ces volets ; la FDMR aura besoin de beaucoup d’intervenants et à plusieurs niveaux, car notre organisation se veut modératrice, régulatrice et promotionnaire du Monde rural. Nous pensons que les organisations paysannes ne peuvent se développer si elles ne sont pas responsables des actions qu’elles mènent. • Pour y arriver nous facilitons la relation entre les bailleurs et les producteurs d’une part et la relation entre les associations partenaires et les services de micro finances d’autre part. La FDMR possède déjà un partenariat avec la Hope fund. • Il existe déjà des relations très poussées avec les partenaires canadiens pour ce qui est du café et le Moringa oleifera (voir www.equicarbon .com). • Actuellement la FDMR travaille en partenariat avec 364 associations agréées au niveau des communes, 13 Ongs agréés au Ministère de l’Intérieur, 2 Ongs Canadiennes et 1 Ong congolaise.

  10. II. LES ACTIVITES DE LA FDMR • Depuis sa création la FDMR s’est occupée à organiser les associations partenaires dans les provinces de Kirundo, Muyinga., Bujumbura et Bujumbura ruralet Bubanza. Actuellement la fédération possède une capacité organisationnelle suffisante pour assister et mettre dans un réseau de producteurs les associations partenaires et servir de facilitateur entre ces dernières et les Bailleurs de Fonds, les services de Micro finances et les coopératives de consommation du Nord (Commerce équitable).

  11. II.1 Développement du Moringa oleifera au Burundi. • Sur financement de l’Union Européenne via le PREBU, la FDMR a introduit le Moringa oleifera au Burundi. La FDMR encadre les associations de Kirundo et Muyinga dans l’introduction du Moringa dans les ménages, la culture du tournesol et l’élevage caprin grâce au financement de la Banque mondiale (PRASAB).

  12. II.2 Café équitable. • Sur fonds propres, la FDMR mène des démarches pour introduire une unité de torréfaction à Kayanza et ainsi exporter des cafés de spécialité vers le Canada (Québec). • Un contrat avec Monsieur Laurent, un des torréfacteurs du Nord est entrain d’être négocié pour la fourniture des machines, la formation et la mise sur le marché d’un café FDMR.

  13. II.3. Riziculture. • Un collectif de 204 associations de riziculteurs de Bubanza a été identifié et ce dernier a déjà ouvert un compte à la Micro finance et s’est bien préparé pour travailler avec la FDMR. Des réunions de prise de contact ont été faites et nous attendons seulement que les crédits soient débloqués.(Où trouver la garantie?!)

  14. II.4. Développement du Macadamia. • Nous sommes en contact avec l’ISABU pour l’expertise de production de plants de Macadamia, nous voudrions importer les semences à partir du Kenya, produire des portes greffes et ainsi employer les greffons en provenance de l’ISABU.(Convention déjà signée) • II.5. Maraîchage • La FDMR a déjà travaillé avec les maraîchers de Matongo et les associations de Bukeye. Nous voudrions initier une action plus solide pour tenter de mettre ces partenaires dans le réseau des exportateurs rureaux. • Les fruits et légumes de cette région sont de très bonne qualité et les paysans sont bien rodés dans ce système de production.

  15. II.6. Elevage. • Les régions de Mwaro et Matongo s’apprêtent bien à l’élevage. Ce sont des régions de haute altitude et pour la production laitière serait idéale pour assurer des revenus aux paysans. Nous proposons l’encadrement des producteurs, la collecte du lait et le traitement de ce dernier avant de l’emballer et le mettre dans le circuit commercial avec label FDMR. (ex : lait UHT )

  16. III. JUSTIFICATION DU PRESENT PLAN D’ACTION • Le Burundi traverse une période relativement prometteuse compte tenu de la situation politique et la disponibilité des différents bailleurs comme l’Union Européenne, la Banque Mondiale et la Hollande. • Les différents donateurs peuvent donner des fonds à la population burundaise ; mais si cette dernière n’est pas suffisamment préparée, la capacité d’absorption peut ne pas satisfaire la demande des paysans en situation de besoin.(Et la crise économique?) • Le Burundi est actuellement à un stade de développement très délicat. En effet la population burundaise vient de passer une période assez longue de guerre et si une action d’encadrement et de financement ne suit pas, rien n’empêchera le retour à des situations difficiles à contrôler comme le banditisme, les règlements de compte etc. • Les Bailleurs de fonds ne sont pas obligés de débloquer les financements au rythme des besoins de notre pays. Nous n’avons aucun mécanisme qui puisse contraindre les Bailleurs alors que nous avons le devoir d’assurer la sécurité en général et particulièrement la sécurité alimentaire à toute la population. Le Burundi a cette chance exceptionnelle  que notre population rurale soit travailleuse, courageuse et qu’elle respecte l’autorité.

  17. Les moyens de production n’ont pas changé depuis bien longtemps. Les producteurs étrangers sont partis depuis l’indépendance et le milieu rural laissé pour compte sauf pour les cultures industrielles d’exportation (café, thé et coton). • Avant que les fonds étrangers n’arrivent, la FDMR propose la mobilisation des fonds intérieurs pour constituer un fond de garantie donnant accès aux crédits aux associations partenaires à la Fédération. Il est plus facile aux bailleurs de décider d’une donation lorsqu’on remarque déjà des efforts intérieurs. Ainsi pour notre pays nous proposons des activités pouvant générer des fonds qui pourront garantir la réussite des activités de développement des filières en absence ou en rupture de financements. • Il est aussi à noter que nous n’aurons jamais un bailleur qui pourra couvrir tout le pays et tous les nécessiteux. Pour y arriver nous proposons les actions suivantes a savoir : • (i) la promotion de l’épargne et • (ii) la création d’une micro finance pouvant garantir les petits crédits aux agriculteurs ayant adhéré au développement des filières que la FDMR pilote. • Nous parlons ici de micro finances dans le souci de recycler les financements et pouvoir toucher le plus grand nombre de bénéficiaires. Notre vision est la promotion d’une force de production paysanne à travers des associations que nous mettons en réseau et les encadrer jusqu’à exporter leur production. • Le Burundi est un pays agricole mais il existe très peu d’organisations paysannes qui soient responsables de leurs filières de production. Il y a toujours des intermédiaires et ceci crée un manque à gagner aux producteurs et ne stimule pas l’esprit d’entreprise.

  18. III.1.Objectif global • - Promouvoir le Développement communautaire rural intégré.

  19. III.2. Objectifs spécifiques • Mobilisation et sensibilisation de la population sur le développement. • Renforcer les ONGs provinciaux partenaires à la FDMR. • Création des fonds de garantie au sein des Institutions de Micro finance filière par filière. • Etudier et donner des projets aux associations partenaires filière par filière.

  20. III.3. L’approche méthodologique • III.3.1 Stratégie de mise en œuvre. • Pour la mise en œuvre de ce plan d’action, il sera fait appel à l’expertise interne à la société burundaise et aux compétences des bureaux d’étude sur le plan africain.

  21. III.3. L’approche méthodologique (suite) • Les principes de base suivants sous-tendront la réalisation du plan : • La collaboration entre les organisations partenaires de la FDMR d’une part , • le dialogue avec les institutions publiques d’autre part et enfin, • la pertinence.

  22. III.3. L’approche méthodologique (suite) • III.3.1.1. Collaboration entre les organisations membres de la FDMR. • III.3.1.2. Dialogue avec les institutions publiques et les partenaires techniques. • III.3.1.3. Recherche de la pertinence.

  23. III.3. L’approche méthodologique (suite) • Le mode d’intervention du plan fera appel à : • la responsabilisation entière des bénéficiaires dans le choix, la conduite et le suivi évaluation de leurs activités ; • la valorisation des connaissances des bénéficiaires ; • le développement d’un partenariat avec les autres structures d’intervention ; • la pérennisation des actions.

  24. III.3. L’approche méthodologique (suite) • III.3.1.4. L’analyse des problèmes • Le Burundi post conflit accuse une précarité dans les domaines suivants : • Sécurité alimentaire • cohésion sociale • conditions de vie de la population • santé de la population • protection de l’environnement • petite technologie • échanges commerciaux

  25. III.3. L’approche méthodologique (suite) • III.3.1.5. L’analyse des solutions • Contribuer à • l’amélioration des conditions de vie de la population, assurer la sécurité alimentaire et la cohésion sociale. • la promotion de la petite technologie utilisable directement dans les activités quotidiennes de la population en adaptant la technologie moderne aux réalités du pays. (ex : presses) • aux efforts de protection de l’environnement, de l’assainissement du cadre de vie et de la préservation des atouts naturels au niveau local, régional et national.

  26. III.3. L’approche méthodologique (suite) • Promouvoir • la santé de la population, la rendre bien portante et apte à participer activement au développement du pays. • la relation producteur/ consommateur des produits d’exportation à travers le commerce équitable.

  27. IV. CADRE LOGIQUE DU PLAN.

  28. V. BUDGET ANNUEL SPECIFIQUE POUR LA FDMR/PROVINCE.

  29. VI. BUDGET INDICATIF DU PLAN / 5 ANS

  30. 2. Les associations membres de la FDMR

  31. 2. Les associations membres de la FDMR

  32. 2. Les associations membres de la FDMR

  33. 3. Situation du Moringa Oleifera au Burundi.

  34. Ces personnalités ont joué un grand rôle dans l’introduction du Moringa au Burundi Le chemin est encore longmais l’arrivée est sûre Les efforts combinés ne se perdent jamais.

  35. I.INTRODUCTION. • Le Moringa est connu au Burundi depuis assez longtemps, mais personne ne savait que cette plante était d’une utilité particulière. • C’est le même cas qu’en Ouganda où le Moringa se trouvait dans les concessions des arabes et d’autres asiatiques sans qu’aucun Ougandais sache son utilité. • C’est le professeur Kasawuli qui, de son exil en Angleterre a commencé des travaux de recherche sur le Moringa et c’est lui qui patronne les extensions du Moringa à travers l’association MODA (Moringa Development Association). Cette association est chargée de suivre les extensions du Moringa et contrôler la qualité des produits mis sur le marché. (cfr Université de Makelele).

  36. Depuis quatre ans la FDMR (Fédération pour le Développement du Monde Rural) a entamé des travaux d’introduction du Moringa d’une façon soutenue et contrôlée. En effet, il existe plus de quinze variétés de Moringa mais seul le Moringa oleifera Lam possède des vertus exploitables pour le bien de l’humanité. Personne ne peut alors garantir si le Moringa jadis introduit au Burundi était oleifera. Pour éviter ces doutes la FDMR a demandé un certificat d’importation des semences de Moringa à partir de l’Ouganda via l’ISAR (Institut des Sciences Agronomiques du Rwanda) et ces semences ont été multipliées à Bujumbura (pépinière Muha).

  37. II.EXTENSION DU MORINGA. • A partir des plants produits à Bujumbura sur financement PREBU, des extensions se sont faites dans les provinces de Bujumbura mairie, Bujumbura rural, Bururi, Bubanza, Cibitoke, Rutana et Kirundo. En collaboration avec l’ISABU, des champs de démonstration ont été installés à Kirundo, Rutana, Kayanza et Bukeye. • En collaboration avec la BTC et le CRS, des fermiers ont introduit du Moringa dans les ménages à Kirundo. • En collaboration avec l’ Agro Action Allemande des pépinières ont été crées en commune Vumbi. • Avec le PRASAB, neuf associations ont bénéficié d’un financement pour produire 900.000 plants de Moringa en communes Busoni et Bugabira. • En commune Gitobe, le NTEAP a financé la production de deux cent mille plants de Moringa introduits dans les ménages.

  38. Sur fonds propres, FDMR a produit 30.000 plants de Moringa à Muyinga. En comptant que ces plants seront bien suivis nous pouvons espérer que les semences issues des premières introductions peuvent déjà être acheminé vers une centrale des graines pour assurer le suivi des extensions et faire ainsi une planification de production d’une façon durable. Des associations comme l’ACVE ont bénéficié des plants en provenance de la FDMR pour protéger les berges de la Ntahangwa Le chargé des programmes PNUD a été associé à l’introduction du Moringa au Burundi depuis le début des travaux à la MUHA. La FDMR travaille en étroite collaboration avec les autorités sectorielles pour une bonne coordination des activités de développement communautaire rural intégré. Tandis que la FDMR a protégé les berges de la Muha et la Kanyosha, l’ACVE a protégé celles de la Ntahangwa.

  39. Actuellement la FDMR commence la collecte des semences pour les acheminer vers l’ISABU afin que nous puissions garantir la provenance et ainsi contrôler que cette variété en provenance de l’Ouganda ne soit mélangée à des tout venants et ainsi planifier la transformation à partir d’une matrice bien connue. • A Kirundo, en commune Gitobe, la FDMR encadre la production et l’introduction du Moringa dans les ménages en association avec le Tournesol et l’élevage caprin. Ce projet de même type que celui soumis au PRASAB a été financé par l’IBN (Initiative du Bassin du Nil). • Le même projet peut couvrir toutes les zones où le Moringa s’adapte du fait de sa facilité de monitorage. C’est un projet très simple mais exigeant un encadrement intensif de la part de la FDMR compte tenus de sa position technique sur la sous région.(collaboration étroite avec les Rwandais et les Ougandais).

  40. Plantation du Moringa sur les bords de la riviere Ntahangwa

  41. III.TRANSFORMATION DU MORINGA. • Toutes les parties du Moringa possèdent des propriétés recherchées en médecine, en industrie ou en alimentation. (de l’homme comme du bétail). • Dans les premiers temps et compte tenu de la situation alimentaire au Burundi, nous avons pensé faire une production intensive de la feuille du Moringa et ainsi rendre disponible la poudre de feuille qui peut être mélangée aux autres mets pour la supplémentation nutritionnelle.

  42. Des contacts avec le PAM ont été menés pour négocier à ce que la poudre de Moringa soit mélangée à la farine de maïs et ainsi donner un aliment équilibré aux populations bénéficiaires. • Un expert de la Fondation Simone Kendall est venu au Burundi pour nous apprendre à produire intensivement la feuille de Moringa et des associations de Kinama ont été associées aux activités de lancement officiel sur la Muha.

  43. . • Pour entrer dans la transformation, deux étapes semblent incontournables, il faut se rassurer de la disponibilité des semences en quantité suffisante et installer les machines avant de commencer les plantations ou le faire en même temps. Ceci est obligé par la croissance rapide de l’essence de Moringa et le cycle de cueillette relativement court. • Selon Lowell Fuglie, le Moringa est une arme contre la malnutrition en Afrique. Le Burundi peut se joindre aux autres pays comme la Tanzanie, le Ghana, le Sénégal, l’Ouganda, le Rwanda, le Botswana etc… pour créer un réseau de producteurs Moringa et ainsi mettre sur le marché international ce supplément nutritionnel tant convoité.

  44. IV.FORMATION • Le PRASAB a financé la formation des associations de Kirundo, Bujumbura, Bubanza, Cibitoke, Bururi et Rutana. Cette formation a été d’une grande utilité pour ceux qui étaient déjà dans l’introduction du Moringa. • Les moyens pour faire le suivi sur terrain nous font gravement défaut et c’est la FDMR qui est pénalisée sur son propre projet. Sur 9 associations fonctionnelles en communes Busoni et Bugabira, un maigre montant de 180.000 Fbu/association a été versé jusqu’à ce jour comme frais de prestation de service. Avec ce montant on ne peut faire grand-chose pour une opération aussi rapide que la production et la mise en place des plants de Moringa.

  45. Il existe très peu de personnes informées sur le Moringa oleifera au Burundi et le peu qui existe n’a pas suffisamment de moyens pour diffuser l’information à ceux qui en ont le plus besoin. • L’expérience du Rwanda et de l’Ouganda a montré que le secret de la réussite du Moringa c’est le Team Working System c’est-à-dire travailler en équipe et en même temps pour un même objectif.

  46. La FDMR seule essaie de créer un réseau de producteurs Moringa à travers le PRASAB mais il n’y a pas de relation directe avec ce dernier pour des facilitations au niveau de la gestion des fonds destinés à l’encadrement de cette culture d’une façon intensive. • En effet la FDMR a essayé de faciliter l’obtention du matériel nécessaire pour la production des plants dans les délais et encadrer les pépinières mais le recouvrement n’a pas été du tout facile. • Dans l’avenir nous demandons à ce qu’il y ait une gestion séparée de ce projet qui présente beaucoup de points fragiles notamment en matière de la diffusion de l’information.

  47. La FDMR et l’ISABU vont disponibiliser les semences et faire le suivi de toute la filière pour la campagne prochaine en vue d’éviter l’aventurisme dans ce domaine tant prometteur. Les fonds seraient donc gérés par les structures de gestion de l’ISABU et laisser les experts de la FDMR sur terrain d’une façon permanente. • Pour y arriver il faut beaucoup de séances de formation à tous les niveaux et aboutir à un réseau de producteurs de feuilles sèches dans un délai ne dépassant pas un semestre. • Il faut des brochures et des supports audiovisuels en milieu de producteurs Moringa pour faciliter la rapidité de diffusion de l’information sur le Moringa. Ceci est d’autant plus nécessaire que chaque jour il y a des séminaires et des publications qui arrivent à la FDMR et qu’n’arrive pas à donner aux producteurs.

  48. Ceci peut servir d’exemple. • Moringa: Le choix pour planter le Moringa oleifera est binôme: • Une multitude de ses produits peut assurer aux femmes des revenus pendant toute l’année. • Quelques vertus ont des qualités dans le domaine de la propreté et de la santé. En gagnant de l’argent avec des produits du Moringa oleifera , les femmes sont en même temps confrontées avec les potentialités de certains produits dans le domaine de la propreté. Cela peut encourager les femmes à utiliser ces produits. • L’amélioration des revenus des femmes est partiellement utilisée pour garantir la construction de puisards et autres améliorations des conditions de vie sur la concession. Pour cela un programme de sensibilisation continu est indispensable.

  49. L’arbre Moringa oleifera convient bien aux systèmes de clôture autour des concessions ou champs de maraîchage. Sur une plantation les femmes peuvent récolter les gousses et feuilles en commun et s’organiser pour la transformation et la commercialisation des produits. L’arbre pousse 3 à 4 mètres par an et les premiers fruits peuvent être récoltés dans 6 à 12 mois. Un arbre peut produire entre 400 et 1000 gousses par an. Un hectare de Moringa oleifera donne quelque 3 tonnes de graines [contre par exemple 2 tonnes pour les tournesols et 0,5 tonne pour les arachides] qui tiennent un pourcentage de 40 de leurs poids en huile.

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