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L es illuminations 2012

L es illuminations 2012. Réalisation Fanny P. (01). 2012. Place des Terreaux. « Une légende bien installée » ? Légende ou non, la parole populaire dit que la peste s’est arrêtée au abord de la ville au moyen âge et qu’en remerciement les lyonnais ont

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L es illuminations 2012

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Presentation Transcript


  1. Les illuminations 2012 Réalisation Fanny P. (01) 2012

  2. Place des Terreaux

  3. « Une légende bien installée » ? Légende ou non, la parole populaire dit que la peste s’est arrêtée au abord de la ville au moyen âge et qu’en remerciement les lyonnais ont commencé à éclairer leurs fenêtres de bougie. Il semble que ce n’est pas au moyen-âge que la peste ravage le plus gravement la ville, mais à la Renaissance. Il est vrai que de 1550 à 1643, plusieurs milliers de lyonnais meurent de cette maladie (près de la moitié de la population de Lyon). Après avoir compté sur la Faculté de médecine et en désespoir de cause, le 12 mars 1643, l’équivalant du maire d’aujourd’hui, le Prévost Alexandre Mascary, entouré des adjoints au maire de l’époque : les Echevins, s’en remet à la vierge Marie : « ... Nos Echevins s’engagèrent à élever deux statues de la Vierge, l’une sur la place des changes, l’autre sur la pile du pont de Saône. Enfin ils firent vœu pour eux et pour leurs successeurs, d’aller... "toutes les fêtes de la nativité de Notre Dame qui est le huitième jour de septembre, sans robe, néanmoins avec leurs habits habituels, en la chapelle de Fourvière pour ouïr la messe, y faire les prières et les dévotions à la dite Vierge et lui offrir en forme d’hommage et reconnaissance, la quantité de sept livres de cire blanche en cierges et flambeaux et un écu d’or au soleil... et ce pour la disposer à recevoir en sa protection particulière la ville de Lyon... » extrait du livre de Louis Jacquemin, Histoire des églises de Lyon, publié aux éditions Elie BellierL’épidémie de peste s’arrête cette année là, à Lyon, alors qu’elle continue ailleurs, en France. Pour remercier la vierge de sa protection, les Echevins assistent le jour de la nativité de Marie - le 8 septembre, à une « grand messe » et remettent ce que promis à l’évêque de Lyon, écu d’or et cire blanche. De nos jours, la tradition continue, le vœu est respecté et la pièce d’or est toujours remise à l’évêque de Lyon le jour de la naissance de la Vierge. C’est ce Vœu des Echevins du 8 septembre qui est confondu avec les « Illuminations ».

  4. L’Opéra

  5. Historiquement les Lyonnais demandent l’intercession de la Vierge, pour une maladie, un enfant... Ils se rendent au sommet de la colline de Fourvière dans une petite église, encore là aujourd'hui, blottie contre la basilique.Les années passent, les pèlerins sont toujours plus nombreux et la vieille église doit être restaurée. En 1848 se pose la question de restaurer le clocher. Les travaux se terminent vers 1852, et une statue de Marie en bronze dorée est placé en son sommet. La date choisie est celle du 8 septembre 1852, celle de la Nativité de Marie. Mais le ciel n’est pas d’accord, les nuages grondent, la ville se retrouve sous des torrents d’eau. La Saône déborde autour du 8 septembre. Une nouvelle date est donc choisie : le 8 décembre, elle aussi fête de la Vierge, c’est la fête de « Notre Dame des Advents » qui deviendra deux ans plus tard, en 1854, la fête de l’Immaculée Conception.Ce jour là aussi, des orages éclatent et la Saône menace à nouveau. Les notables décident de repousser une seconde fois la cérémonie, mais en fin de journée les nuages passent.Les Lyonnais installent alors à la nuit tombée sur leurs fenêtres, lumignons et bougies, qui vont illuminer toutes les ruelles. La ville s’embrase de lumières. « Bientôt, il ne restait plus, sur la vaste étendue des quais, des rues, des passages ignorés et des cours invisibles, aucune fenêtre obscure. »« Quelques feux de Bengale s’allumèrent sur les toits de la chapelle de Fourvière, la statue de la Vierge apparaît et la grosse cloche de Saint Jean, cet éloquent interprète des joies publiques, est lancée à toute volée. La population entière était dans la rue. On se serrait la main sans se connaître, on chantait des cantiques, on applaudissait, on criait : "Vive Marie ! "  »Et traversant le temps, ce qui était un geste de Foi s’est dilué dans le patrimoine laïque lyonnais et le fait de mettre quelques bougies à la fenêtre le 8 décembre, se perpétue. « La véritable histoire des illuminations » ?

  6. République

  7. PlaceBellecour

  8. A bientôt ! Réalisation Fanny P. (01)

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