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Piat Damien Cresseaux Vivien Laloy-Chesnoy Jean

Travaux Personnels Encadrés. En quoi consiste le parcours de l’image à travers un appareil photo numérique ?. Piat Damien Cresseaux Vivien Laloy-Chesnoy Jean. Introduction. Depuis sa création il y a plus de cent cinquante ans, le terme photographie signifie "écrire avec la lumière" .

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Piat Damien Cresseaux Vivien Laloy-Chesnoy Jean

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  1. Travaux Personnels Encadrés En quoi consiste le parcours de l’image à travers un appareil photo numérique ? Piat Damien Cresseaux Vivien Laloy-Chesnoy Jean

  2. Introduction Depuis sa création il y a plus de cent cinquante ans, le terme photographie signifie "écrire avec la lumière" Deux problèmes importants se sont posés dans l’Histoire de la photographie, et ont été résolus à des périodes différentes, ils définissent de façon claire et simple le principe de la photographie: -Premier problème : comment capter l’image d’un objet donné ? -Deuxième problème : comment fixer cette image sur un support ? La résolution de ces deux problèmes ont été résolus par deux façons différentes qui sont: -L’appareil photo classique dit « argentique » Puis -L’appareil photo numérique Afin de présenter en détail le fonctionnement de l’appareil photo numérique, nous allons en un premier temps évoquer l’appareil photo argentique que l’on peut considérer comme la base de son successeur.

  3. Mécanisme de l’appareil argentique La lumière entre par l’objectif de l’appareil, réfléchit sur le miroir et est renvoyée sur le prisme pour arriver au viseur, permettant à l'utilisateur de "viser" une partie de l'environnement qui arrivera sur le film. ( shema structurel de l’appareil argentique )

  4. Et lorsqu’on appuie sur le déclencheur : Tout d’abord le miroir remonte, ensuite le diaphragme qui était complètement ouvert se referme à la valeur indiquée, et enfin l’obturateur s’ouvre pour que la lumière arrive sur le film qui est ainsi exposé. L’obturateur se referme, le diaphragme se réouvre et le miroir reprend sa position initiale. Le photographe ne peut rien voir dans le viseur tant que le miroir est relevé. Une fois que la photo a été prise, les réactions chimiques se poursuivent sur le film.

  5. Nous allons dans cette partie étudier le fonctionnement d'un appareil photo dit "numérique" , c'est a dire sans processus de réaction chimique , sans pellicule photosensible proprement dite comme dans le processus argentique.Le principe optique d’un appareil photo numérique est le même que celui d’un appareil « argentique » à pellicule. La seule différence réside dans le stockage de l'image : dans un appareil numérique, la pellicule est remplacée par un capteur CCD (chargé de « capter » l’image) et une mémoire (chargée de « stocker » cette image).Des capteurs de lumière remplacent les molécules de sels argentiques. Ceux-ci sont beaucoup moins nombreux au cm² , 4 ou 5 millions maximum aujourd’hui. On parle alors de pixels. Ces capteurs (cellules photosensibles) reçoivent la lumière après filtrage rouge, vert et bleu. Ceux-ci convertissent cette lumière en signal électrique analogique qui est numérisé puis stocké dans une mémoire (carte ou disquette située dans l’appareil) . A qualité optique égale, les appareils photo numériques sont bien plus cher que les appareils argentiques. Le coût de développement et de stockage est par contre très faible. Entre autres avantages des appareils numériques : les copies se font sans perte de qualité, quel que soit le nombre de copies intermédiaires, et l'on peut prendre des vues sans restriction et trier à posteriori. L'arrivée récente des appareils numériques a bouleversé le marché de la photographie amateur et professionnelle. Introduction au numérique

  6. Diagramme “bête à cornes” de l’appareil photo numérique photographe une image appareil photo numérique créer une image numérique

  7. Diagramme “pieuvre” de l’appareil photo numérique photographe scène photogra-phiée FC1 FC2 FP2 FP1 appareil photo numérique image ordinateur FC5 FC3 FP3 FC4 imprimante FC1: Tenir l’appareil FC2: Saisir la scène FC3 : Stocker la photo FC4: Se relier à l’imprimante FC5: Se relier à l’ordinateur FP1: prendre la photo FP2 : visualise une photo FP3 : Imprimer la photo

  8. Les avantages de l’appareil photo numérique • La rapidité, Pas de pertes à la reproduction,• Pas besoin d'un scanner,• Permet de nombreuses manipulations (retouches, modifications, montages, trucages, etc.),• Facilité d'utilisation totale,• Possibilité d'ajouter du son (ou des notes manuscrites) aux photos,• Certains appareils disposent d'une connexion GPS (très utile aux métreurs et agriculteurs),• Connexion possible à une télévision,• Possibilité de créer des montages,• Affichage sur tout type d'ordinateur,• Stockage aisé sur cédéroms,• Impression directe sur imprimante,• Diffusion immédiate dans le monde (par satellite en cas de reportage, par Internet dans les autres cas),• Coût des photos ratées quasi inexistant,• Qualité de l'image ne dépendant pas de la sensibilité du film ou de la durée du développement,• Conservation illimitée (sur cédérom),• Economique (pas de films à acheter et les photos ratées ne sont pas développées),• Ecologique (ne nécessite pas l'utilisation de produits chimiques coûteux et polluants),• Amélioration du flux de production,• Contrôle total sur les images à toutes les étapes de la réalisation,• Qualité de l'image constante dans le temps,• Facilité d'enseignement de la photographie.

  9. Ses inconvénients • Définition moindre que la photo argentique,• Possibilités de prises en rafale quasi inexistantes,• A qualité égale, les appareils numériques sont plus coûteux que des appareils argentiques.Stockage coûteux (sauf si gravure sur cédérom),• Difficultés pour prendre des personnes en mouvement,• Technologie en cours d'évolution constante : un appareil devient vite dépassé et perd toute valeur marchande. Rappel sur la composition de la lumière La lumière , d'après la définition qu'en fait la physique quantique , énoncé par Max Planck et plus tard par Albert Einstein , est en fait un faisceau d'ondes électromagnétique , se déplaçant a vitesse constante dans le vide (la célérité = 300.00 kilomètres par seconde). Einstein soutiendra que l'énergie de la lumière est en faite "granuleuse" , et composée de grains d'énergie appelé photons .Cette nouvelle particule , immatérielle et sans masse est "découverte" en 1926. Chaque photon d'un rayonnement quelconque est porteur d'une certaines quantité d'énergie (appelé quantum) qui est caractéristique de sa fréquence ( et de par le fait de sa couleur).

  10. Composition de l’appareil photo numérique Un appareil photo est constitué de plusieurs composants , tous reliés ensemble : Le parcours de la lumière est le même que dans un appareil argentique , mais au moment d'arriver au film , la composition change , car au lieu de rencontrer une pellicule photosensible ,la lumière rencontre un capteur. C'est a partir d'ici que les deux types d'appareils photos changent de compositions. La photographie numérique est toujours de la photographie dans le sens où il s’agit de fixer une réalité furtive. La technique change, mais le principe est rigoureusement le même. C'est le procédé de transformation de la lumière en données puis la retranscription des données en images qui fait la différence entre les deux techniques.

  11. Comment le système numérique capte-il l’image? Comme dans tout procédé photographique un élément photosensible est nécessaire à la restitution de l'image ; mais ici l'enregistrement d'une image ne repose plus sur la transformation chimique de microcristaux au contact de la lumière, mais sur le fonctionnement d'un composant électronique, le capteur CCD. Ce terme désigne un "dispositif à transfert de charge" (Charge Couple Device). Le capteur CCD d'un appareil numérique est de petite taille et mesuré en pouces. C'est une galette de silicium sensibilisé à la lumière par oxydation, gravée de microcircuits électroniques et recouvert d'une trentaine de couches. Sa structure est régulière. Un capteur CCD est composé d'une multitude de photosites microscopiques ces photosites sont, comme tout composant photosensible , en silicium et ont une taille d'environ 9 microns . En présence de celle-ci ils délivrent une tension électrique capable d'être convertie et analysée par l'électronique et la partie logicielle de l'appareil.

  12. Les horloges internes sont des composants électroniques qui servent en quelques sorte de métronomes.La tension a leur borne varie entre deux valeurs ; et leur période est toujours constante.Ces horloges servent a synchroniser toutes les opérations au niveau du capteur CCD. Le capteur est monochrome, la lumière se décomposera à travers des filtres internes pour obtenir le mode rouge, vert et bleu (RVB).Chaque photosite est simplement recouvert d'un filtre rouge, vert ou bleu. Un filtre rouge, par exemple, arrête les rayonnements vert et bleu, mais laisse passer la composante rouge de la lumière. Lorsque la lumière frappe un photosite , les atomes de silicim que le compose vont être excités et liberer des électrons. Ces électrons vont être renvoyés vers un condensateur. Plus l'intensité lumineuse est forte , plus il y aura d'électrons recuperé. Tout ces électrons vont être emmagasiné sur la plaque d'un condensateur qui , a chaque signal d'horloge va se décharger dans le circuit. La tension aux bornes de ce générateur sera alors proportionnelle à la quantité d'électrons emmagasiné , et donc du même coup a l'intensité lumineuse recue par le capteur.Mais , tout les électrons n'arrivent pas simultanement , elle le tout est donc reglé par les horloges.

  13. Le fonctionnement détaillé des capteurs CCD Tous les capteurs, quels que soit leur type, sont composés de millions de photodiodes, fonctionnant toutes de la même manière. Nous allons donc d'abord chercher à comprendre le fonctionnement d'un photosite seul. Puis ensuite nous étudierons le fonctionnement des capteurs CCD. A) Le fonctionnement des photosites Pour pouvoir obtenir une image numérique, il faut transformer les photons en charges électriques : les électrons. Pour cela on fabrique des photosites avec un matériau possédant un effet photoélectrique : le Silicium, semi-conducteur utilisé dans la fabrication de la quasi-totalité des circuits intégrés et microprocesseurs. L’effet photoélectrique se produit lorsqu’un photon est absorbé par un atome de Silicium qui libère un électron, à condition que le photon possède une énergie suffisante. L’effet photoélectrique ne fonctionne que dans un intervalle de longueur d’onde bien précis. Dans le Silicium, les longueurs d’ondes utilisables vont globalement de 400 nm à 1100 nm, on doit donc utiliser un filtre infra-rouge pour éviter que le photosite ne capte des longueurs d’ondes imperceptibles pour l’homme (lumière visible : 400 à 700nm). Pour collecter ces électrons libérés par l’effet photoélectrique, il faut appliquer un champ électrique. On dépose donc sur le silicium une couche isolante de dioxyde se silicium ( SiO2 ) et une électrode chargé positivement. Les électrons étant chargés négativement sont attirés vers l’anode (électrode positive, qui attire les charges négatives) mais restent bloqués dans le photosite grâce à l’isolant. Les électrons s’accumulent dans la zone d’interface Si/SiO2 , appelée zone de déplétion. A la fin de la durée d’exposition, le photosite a acquis une charge qui déterminera la luminosité du pixel qui lui correspond. Rappelons qu'un photosite est monochrome, il ne délivrera qu'une seule information de couleur déterminée par le filtre qui lui est attribué.

  14. Un photosite est constitué d'un substrat de silicium, sur lequel on a déposé un isolant et une électrode, tout deux étant transparents. Lorsqu'un photon arrive sur le photosite, il traverse l'électrode et l'isolant, et donne lieu à la génération d'une charge négative lorsqu'il atteint de substrat de silicium. Les charges négatives ainsi formées sont "stockées" dans le photosite grâce à l'action de l'électrode qui est chargée positivement.

  15. Finalement, le nombre d'électrons produits par un pixel est proportionnel au nombre de photons reçus, c'est-à-dire au temps de pose et à la luminosité de la source lumineuse qui l'éclaire.Résultat : l'image est enregistrée sous la forme de charges électriques contenues dans les photosites B) La lecture des photosites Tous les photosites de notre capteur sont maintenant chargés. Il ne nous reste plus qu’à les lire pour reconstituer l’image.C’est pendant la phase de lecture que le terme « dispositif à transfert de charge » prend tout son sens, car toutes les charges des photosites doivent être transférées vers une diode de lecture afin d’être converties en tension. Pour déplacer les charges d’un photosite à un autre, il faut attirer les électrons libres d’un photosite vers le photosite voisin. Pour cela, on applique une tension plus forte aux bornes du photosite qui reçoit la charge qu’aux bornes du photosite qui perd sa charge. Les charges sont dans le photosite ayant une tension de 10 Volts à ses bornes.

  16. La tension aux bornes du photosite voisin passe de 2 Volts à 10 Volts. Les charges se répartissent sur les deux photosites. La tension aux bornes du 1er photosite passe de 10 Volts à 2 Volts. Les charges sont dans le photosite ayant une tension de 10 Volts à ses bornes.

  17. Le transfert des charges est réalisé en polarisant de manière adéquate et séquentiellement des lignes de pixels adjacentes de la structure CCD selon un cycle d’horloge bien précis. Un premier type d'horloge fait déplacer les charges électriques de ligne en lignes. A chaque impulsion, les charges électriques contenues dans les photosites d'une ligne de la matrice sont déplacés vers les photosites de la ligne d'en dessous. Les charges contenues dans la dernière ligne de photosites est elle, transférée dans une ligne particulière de photosites, appelée registre horizontal. Le deuxième type d'horloges permet de transférer les charges électriques contenus dans le registre horizontal vers la diode de lecture : A chaque impulsion, les charges électriques situées dans les photosites du registre horizontal sont transférées vers la droite dans le photosite voisin. La charge la plus à droite est transférée dans la diode de lecture, puis toutes les charges sont à nouveau décalées d'une case vers la droite et sont lues les unes après les autres. Après l’exposition à la lumière, tous les photosites sont chargés et prêts à être lus.Dans la diode de lecture, la charge du photosite est transférée dans un condensateur. On mesure ensuite la tension aux bornes du condensateur. La charge totale stockée pendant le temps d'exposition est proportionnelle au flux lumineux reçu. Donc, plus un photosite est exposé à une lumière vive, plus la charge du photosite sera importante, donc plus la tension mesurée sera forte et plus le pixel correspondant sera lumineux. A la sortie de la diode de lecture le signal électrique est analogique. Après l’exposition à la lumière, tous les photosites sont chargés et prêts à être lus.

  18. Les charges de chaque ligne sont transférées dans la ligne située en dessous. Le contenu de la dernière ligne est transféré dans le registre horizontal. Une fois que les charges d'une ligne sont déversées dans le registre horizontal, les charges de chaque photosite sont transférées dans le photosite situé à droite. Le contenu du dernier photosite est transféré dans une diode de lecture. On peut schématiser ce système par une série de seaux placés sur un tapis roulant. Chaque seau représente un photosite. Les gouttes de pluie représentent les photons tombant sur la surface du capteur CCD et sont capturés par les seaux (photosites). Le tapis roulant vide leur contenu dans les seaux du registre de lecture qui sont ensuite vidés les uns après les autres et le volume d’eau (photons) recueilli est mesuré.

  19. Aure exemple, prenons un capteur CCD composé de 9 photosites. Au contact de la lumière chaque photosite reçoit une certaines intensité de lumiere, donc un certains nombres d'électrons liberé , que nous signalerons par les lettres A,B,C,... premier signal d'horloge , toutes les charges sont transférées sur la ligne du dessous, est la derniere ligne est transférée dans ce qui s'appelle la ligne de registre. second signal , toutes les charges sont décalées d'un cran vers la droite , la charge la plus a droite se retrouve isolée pour être lue par le condensateur. L'opération recommence autant de fois que nécessaire pour que l'intégralité du capteur soit lues et que chaque composite ait sa valeur pour pouvoir recomposer l'image.C’est pourquoi le dispositif est dit a « transfert de charge ». 

  20. C) Le traitement de l’image La première étape du traitement est d’amplifier les signaux électriques, ensuite le signal est envoyé vers une puce électronique chargé de convertir le signal analogique en signal numérique binaire. ( convertisseur analogique/numérique : ADC :Analogic to Digital Converter ou Digitizer ) Cette conversion est indispensable car le processeur d’image chargé de reformer l’image numérique à partir des information délivrées par chaque photosites ne fonctionne qu’avec un signal numérique. 10110011 Rouge 11100011 Vert 1) conversion en numérique 10000010 Bleu Un signal analogique est une variation d’amplitude (de tension) dans le temps. A chaque valeur de tension, on associe un nombre composé de 0 et de 1. Ce nombre dépend de la sensibilité du convertisseur : capacité de différentier 2 tensions avec plus ou moins de précision( exprimée en bits : binary digits : plus petites unités d’information manipulable par un ordinateur ). Un bit peu prendre de 2 valeurs : 1 ou 0. On a donc 2n valeurs différentes possibles ( où n est le nombre de bits ). Les photosites actuels sont échantillonnés en 8 bits. 28 = 256 donc chaque photosite est échantillonné sur 256 niveaux de luminosité. Ce qui veut donc dire 256 niveaux de vert, 256 de rouge et 256 de bleu, toutes ces combinaisons de couleurs mises ensemble nous donnent : 256 x 256 x 256 = 16.7 millions de couleurs possibles. On obtient donc une image en 24 bits : 224 = 16,7.106 couleurs. Le code binaire varie selon la tension reçue : plus la tension est importante, plus le nombre binaire est important (ex pour 8 bits, le plus petit nombre est 00000000 et le plus grand est 11111111).

  21. Rappel sur le codage en binaire • L'information est codée en binaire. Le support évolue mais le principe est toujours le même : un même élément peut se trouver dans 2 états différents stables. Il constitue une mémoire élémentaire ou bit. Conventionnellement on attribue le symbole 0 à l'un de ces 2 états et le symbole 1 à l'autre. • A l'aide de 1 bit on a donc 2 possibilités 0/1 ou ouvert/fermé ou noir/blanc- A l'aide de 2 bits on a 2x2 = 4 possibilités : 00/01/10/11- A l'aide de 3 bits on a 2x2x2 = 8 possibilités : 000/001/010/011/100/101/110/111- A l'aide de 8 bits on a 2x2x2x2x2x2x2x2 = (2)8 = 256 possibilités • Cet ensemble de 8 bits est appelé "octet". En général les informations sont regroupées par groupe de 8, 16, 24, 32 ou 64 bits c'est à dire 1, 2, 3 ou 4 octets. • Avec 16 bits ou 2 octets on a 2x2x2x2x2x2x2x2x2x2x2x2x2x2x2x2 = (2)16 = 256 x 256 = 65536 possibilités- Avec 24 bits ou 3 octets on a 256 x 256 x 256 = 16777216 possibilités (plus de 16 millions). • On parle de kilooctet : 1 ko = (2)10 octets = 1024 octets (et non pas 1000…)mégaoctet : 1Mo = (2)20 octetsgigaoctet : 1Go = (2)30 octets

  22. La dynamique d'une image correspond à l'étendue de la gamme de couleurs d'une image. La dynamique de l'image représente donc le nombre d'octets utilisés pour stocker l'information sur la couleur de chaque pixel, il est clair que plus la gamme de couleur sera étendue, plus le nombre d'octets sera élevé et plus le poids de l'image sera élevé. (on rappelle que 1 octet correspond à 8 bit) . Pour un pixel codé sur 3 octets l’image sera en 16 millions de couleurs comme nous venons de le voir dans le tableau précédent.Or 16.7 millions de couleurs résultant de l'additivé des trois couleurs filtres donnent (16700000=256*256*256) dans le RVB une palette de 256 niveaux de vert, 256 de rouge et 256 de bleu.

  23. Nous avons maintenant un signal numérique, mais il ne correspond toujours pas à une image, mais à une succession de points lumineux (ce ne sont pas encore des pixels) qui correspondent aux charges de photosites. Il ne faut pas confondre pixel et photosite car un photosite ne contient l’information que d’une couleur alors que le pixel contient les informations pour les 3 couleurs. Le processeur peut déduire la couleur affectée à un photosite en fonction de l’ordre d’arrivée des informations. Ainsi, il sait que le premier paquet de données qu’il reçoit correspond à un photosite vert (λ), le second correspond à un pixel bleu (μ), le septième à un pixel rouge (δ).Le processeur commence par trier les informations selon la couleur du photosite dont ils proviennent. Il crée ainsi 3 images monochromatiques 8 bits : 1 rouge, 1 verte et 1 bleue. Ensuite il redresse les images car les lentilles convergentes placées devant le capteur ont renversé l’image, enfin il ne lui reste plus qu’à les rassembler, puis à " fusionner " les pixels pour obtenir une image 24 bits. 2) assemblage de l’image

  24. Il y a deux méthodes pour " fusionner " les pixels :-1ère méthode : C’est la plus simple, elle consiste à rassembler 4 photosites (1 bleu, 1 rouge et 2 verts) pour créer un pixel. L’inconvénient de cette méthode est qu’il y a 4 fois moins de pixels que de photosites. Par exemple le capteur ci-dessous, ne fournirait qu’une image de 9 pixels alors qu’il est composé de 36 photosites.-2e méthode : Elle est plus difficile à comprendre. C’est la méthode de l’interpolation. Elle consiste à appliquer les informations d’un photosite aux photosites voisins. Grâce à cette méthode, 1 photosite correspond à 1 pixel. Pour bien la comprendre prenons l’exemple des photosites rouges. La valeur rouge du pixel R5 est appliquée aux pixels qui l’entourent (B2, V5, B3, V8, V9, B5, V11, B6). De même les valeurs rouge des pixels R1, R2, R3, R4 et R6 sont appliquées aux pixels qui les entourent. Donc la valeur rouge appliquée au pixel B2 est la moyenne des valeurs des pixels R1, R2, R4 et R5 ; la valeur rouge appliquée au pixel B3 est la moyenne des valeurs des pixels R2, R3, R5 et R6 ; la valeur rouge appliquée au pixel V5 est la moyenne des valeurs des pixels R2 et R5, etc… On fait de même avec les pixels verts et les pixels bleus et on obtient ainsi une image qui contient autant de pixels qu’il y a de photosites sur le capteur. A chaque pixel est attribué une valeur de rouge, de vert et de bleu échantillonné sur 256 niveaux (de 0 : absence totale à 255 :très grande quantité). L’inconvénient de cette méthode est qu’elle nécessite beaucoup plus de calculs que la première, elle nécessite donc plus de temps. Un autre inconvénient est qu’elle ne représente pas l’image réelle car seule la valeur d’une couleur sur 3 est mesurée, la valeur des 2 autres couleurs est déduite de celles de pixels voisins. Remarque : ce problème ne se pose pas avec les capteurs X3 car chaque photosite capture les 3 couleurs.Après cette étape, nous avons maintenant une vraie image numèrique dont chaque pixel est définit par une valeur de rouge, une autre de vert et une de bleue.

  25. Les formats d’images Un format d’image comprend en général un en-tête contenant des données sur l’image (la taille de l’image en pixels par exemple) suivi des données de l’image. La structuration des données diffère pour chaque format. Toutes les données correspondant aux informations contenues dans l’image sont structurées d’une certaine façon afin de permettre leur stockage. L’image BMP C’est une image en mode point (bitmap) c’est à dire que chaque point ou pixel est défini selon sa couleur. C’est un format incompressible. Il va du bitmap monochrome au bitmap 24 bits, soit de 2 à 16,7 millions de couleurs. Il peut s’utiliser partout sauf sur internet. Son équivalent sur les Mac est appelé PICT. Le format TIFF (Tag Image File Format) Ce format supporte 16,7 millions de couleurs, il peut être compressé ou non, de plus il existe différents modes de compression possibles,  sans perte lors de l’enregistrement du fichier. Ces possibilités expliquent la multitude des formats TIFF qui sont à l’origine de problèmes de compatibilité entre logiciels. Ce format ne supporte ni transparence, ni entrelaçage, ni animation, et peut être utilisé partout sauf pour Internet en raison de son volume. Le format JPEG (Joint Photo Expert Group) Il représente une norme ISO. Il permet une représentation en vraies couleurs (16 millions). Il permet une compression mais avec des pertes, ses taux de compression sont paramétrables. Ce format ne supporte ni transparence ni animation mais supporte l’entrelaçage. Il est utilisé pour les images avec de grands dégradés de couleurs comme les photos.

  26. Le format GIF  (Compuserve Graphics) Il supporte 256 couleurs avec palette. Il permet une compression sans pertes et supporte transparence, entrelaçage et animation. Il est utilisé pour tout ce qui contient peu de nuances de couleurs et avec des transitions de couleur brusques, comme les logos par exemple. Le format PNG (Portable Network Graphics) Il supporte 3 types d’image : vraies couleurs, niveaux de gris, et 8 bits basés sur l’utilisation d’une palette. Il peut être compressé sans pertes et efficacement. Ce format supporte transparence, entrelaçage mais pas l’animation (il existe cependant un équivalent qui supporte l’animation : format MNG). Il est utilisé pour tout, même pour Internet. Rapport Poids/Qualité Le poids d’une image dépend de sa taille (en pixels) et de sa dynamique. Lorsque la taille et la dynamique d’une image sont grandes, son poids est élevé. A l’inverse, une image plus petite sera moins lourde mais de plus mauvaise qualité. Par exemple, une image de 200*200 pixels sur un octet (256 couleurs donc basse qualité) correspond à 40 000 octets ; une image du même format mais sur 3 octets (soit 16,7 millions de couleurs et donc meilleure qualité) correspond à 120 000 octets. Le rapport poids/qualité dépend donc aussi du format d’enregistrement des images.

  27. La mémoire La mémoire de l'appareil photo se présentent généralement sous forme de cartes , elles servent a stocker les photos prises en attendant de les transferer vers un ordinateur pour traitement ou pour une impression directe. Leur capacitées est exprimée en Méga-Octets. Elle sont amovibles et ne perdent pas l'information lorsque qu'elle sont hors-tension (sauf condition particuliere , climatique et magéntique anormales). Conclusion Le photographe utilisant le procédé numérique a en effet la possibilité d'obtenir par lui-même ses photographies sur papier très rapidement, et ce relativement simplement en utilisant un ordinateur et des logiciels spécialisés. Un nombre important de photographes, du plus modeste amateur jusqu'au plus grand professionnel, peuvent pratiquer la photographie "de A à Z", de façon entièrement autonome. L'évolution des techniques d'enregistrement -qui permettront bientôt au numérique de franchir un seuil de qualité et de prix, permettant l'apparition de nouveaux appareils se comparant sans craintes à ceux employés en prise de vue argentique...- ainsi que l'évolution des mentalités, tout aussi importante: l'engouement pour les techniques modernes telles que la photographie numérique étant de plus en plus marqué, nous laissent à penser, que ce soit de façon progressive ou de façon un peu plus brutale, que la photographie numérique finira sans aucun doute par dépasser la photographie argentique.

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