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LA REGULATION GARANTE DE COMPETITIVITE ET DE DURABILITE DES PRODUITS AGRICOLES

LA REGULATION GARANTE DE COMPETITIVITE ET DE DURABILITE DES PRODUITS AGRICOLES. Par Mame Arame SOUMARE, Géographe, enseignante-chercheur BP 5005 Département de géographie Université Cheikh Anta Diop de Dakar- SENEGAL. Cadre scientifique.

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LA REGULATION GARANTE DE COMPETITIVITE ET DE DURABILITE DES PRODUITS AGRICOLES

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Presentation Transcript


  1. LA REGULATION GARANTE DE COMPETITIVITE ET DE DURABILITE DES PRODUITS AGRICOLES Par Mame Arame SOUMARE, Géographe, enseignante-chercheur BP 5005 Département de géographie Université Cheikh Anta Diop de Dakar- SENEGAL

  2. Cadre scientifique • Partenariat de recherche entre l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD ex ORSTOM) et l’Université de Dakar (UCAD), sur deux périodes de transition de la politique agricole au Sénégal : 1993-1997 ou période de désengagement et de privatisation agricole (riziculture) et 2004-2008 ou période d’effectivité de la libéralisation agricole (culture arachidière) • Mise en œuvre du programme de recherche pluridisciplinaire intitulé « Optimisation des aménagements hydro-agricoles de la Moyenne vallée du Sénégal », 1992-1997 • Mise en œuvre du programme de recherche intitulé ECOSOC « Processus écologiques, économiques et sociaux dans un parc agroforestier en milieu sahélien : ruptures et adaptations », 2004-2009 • Travaux universitaires d’encadrement scientifique des étudiants occasionnant un suivi des évolutions sur le terrain (2002-2010) : Master I et II, Universités de Dakar et Marseille Provence

  3. Cadres géographiques • La rive gauche de la Moyenne vallée du Sénégal : • Zones des développement des aménagements hydro-agricoles depuis la construction des barrages de Diama et Manantali • Fortification et structuration des associations locales de producteurs chargées de la gestion des systèmes de production • Volonté de l’Etat sénégalais d’y instituer un Pôle de développement agricole basé sur l’irrigation • Grand périmètre rizicole de Nianga qui reçoit annuellement une double culture de riz (HIV et CSC) • Quasi-totalité de la production est destinée à la commercialisation • La zone de Niakhar dans le bassin arachidier : • Située au cœur du bassin arachidier au Sénégal (Région administraive de Fatick) • Détérioration des sols et des eaux (salinisation) et fortes pressions anthropiques sur les ressources naturelles (terre et végétation) • Agriculture pluviale rythmée par l’alternance d’une courte saison pluvieuse (à peine 4 mois) et d’une longue saison sèche (8 mois) • Gestion familiale des systèmes de production fortement dominés par l’assolement biennale mil-arachide • Résistance d’une culture arachidière dont la production est en grande partie commercialisée (principale source de revenus monétaires)

  4. Situation du lac de Guiers

  5. Problématique • LES CONSTATS QUI S’IMPOSENT • La décennie 1990 marquée par l’achèvement du processus de désengagement de l’Etat du secteur agricole : politique de privatisation (1991), de libéralisation agricole (1996) • La dévaluation de 50% du franc cfa en causant une hausse des coûts de production a rendu problématique la rentabilité des cultures commerciales • Les cultures de riz et d’arachide sont en perte de vitesse avec une les aléas multiples liés au financement des campagnes agricoles dans un contexte de libéralisation • Pourtant la production locale de riz est un impératif face à la forte demande nationale (600 00 tonnes/ an), aux incertitudes du marché asiatique et à l’évolution des cours mondiaux • Les gouvernants optent pour le développement de l’agro-business qui devrait impulser l’intégration des agriculteurs dans les circuits du commerce international • L’ambition des pouvoirs publics est de faire de l’agriculture le moteur d’une « croissance économique accélérée » • Des instruments stratégiques sont expérimentés en 2008 : plan REVA, plan GOANA (avril) • Question qui en découle : quels règles et mécanismes agissent sur le fonctionnement du système post-récolte et accompagnent les stratégies d’adaptation des producteurs à une conjoncture économique défavorable

  6. Objectif générale: Mettre en évidence les liens entre la gouvernance agricole sur l’efficacité du système post-récolte • Objectif spécifique: Montrer l’importance des actions de régulation (formelle et informelles) sur la productivité, la compétitivité et la durabilité des produits agricoles

  7. Méthodes de la recherche • Enquêtes qualitatives : entretiens, enquêtes semi-directifs, focus groupe menés à différentes échelles du local au global: • Terroir ou territoire local de production : enquêtes exhaustive auprès des producteurs chargés de la conduite de la gestion post-récolte à Nianga et dans le terroir de Sob, en pays sereer • Les institutions de l’administrations déconcentrée (CADL) implantées sur les terroirs de production et qui assistent les producteurs dans la gestion de leurs échanges • Les institutions de l’Etat chargés de la gestion et de la régulation des opérations agricoles : Ministère de l’agriculture, Ministère des finances, Ministère du commerce (Agence pour la Régulation des Marchés agricoles) • Les opérateurs privés de la transformation du riz et de l’arachide (industries, huileries artisanales) • Exploitation informatique des données collectées : essentiellement sous Excel, cartographie sous MapInfo • Recherche bibliographique sur les options politiques et instruments juridiques

  8. Régulation formelle du système post-récolte • Voir word

  9. Régulation informelle des producteurs • Voir word

  10. Conclusion • Une régulation à double vitesse : conséquence d’une insuffisance de concertation entre le pouvoir public et les acteurs de la production agricole, pour la conduite des opérations agricoles • Des conséquences économiques à l’échelle locale, nationale et régionale : entretien des environnements de production locale, industrie nationale, coopération intra-régionale

  11. Merci de votre aimable attention !

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