1 / 21

NOTRE-DAME DU LAUS

NOTRE-DAME DU LAUS. Diaporama de Jacky Questel.

wolfe
Download Presentation

NOTRE-DAME DU LAUS

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. NOTRE-DAME DU LAUS Diaporama de Jacky Questel

  2. Je me sers, pour faire ce diaporama d’un livre intitulé « La Belle Dame du Laus »,de la collection "Les petits pâtres", édité par Pierre Téqui. Les illustrations, de Violaine Morlin, sont adorables, et le texte, signé Francie Bay, est fort bien documenté. Bien entendu, je ne vous offre ici que des extraits, mais je vous conseille vivement de vous procurer ce livre. Et pourquoi pas d’autres de la même collection ? Pour ma part, je vais me mettre en chasse !!!

  3. Dans un petit village français des Alpes de Haute Provence, à Saint-Étienne-de-Laus, près de Gap, Benoîte Rancurel naît en 1647. La région, plusieurs fois dévastée par des armées, est très pauvre. Mais la famille de Benoîte reste très unie et trouve son réconfort dans la prière. Et cette région est si belle… De vertes campagnes, des montagnes de neige… Benoîte n’a jamais été à l’école et ne sait ni lire ni écrire. Mais elle aime beaucoup prier et, quand, à la mort de son père, elle doit commencer à garder des moutons, à l’âge de sept ans, elle demande à sa mère un chapelet. Et c’est ainsi que notre petite bergère, pendant dix ans, va passer presque tout son temps à prier en gardant ses moutons…

  4. Elle va souvent, avec son troupeau, au Vallon des Fours, ainsi nommé car les paysans y ont creusé de nombreux fours pour cuire le plâtre nécessaire à leurs constructions. Elle y a trouvé une sorte de grotte où elle aime venir prier… tout en gardant un œil sur ses moutons ! • Mais, en ce beau matin de mai 1664, elle se trouve face à une belle dame, tenant par la main un enfant d’une beauté surnaturelle. • Belle dame, lui dit-elle, que faites-vous là ? Voulez-vous acheter du plâtre ? Voulez-vous goûter avec moi? J’ai un peu de bon pain… • La dame sourit sans rien dire ; elle reste là un bon moment, puis disparaît dans le rocher en portant son enfant.

  5. La dame vient chaque jour pendant près de quatre mois. Elle ne parle pas souvent. Mais un jour elle apprend à Benoîte les litanies de la Vierge.

  6. Le bonheur qu’éprouve Benoîte à ses visites la transforme. On la surveille, on l’interroge et tout finit par se savoir… De l’autre côté du vallon les nouvelles parviennent jusqu’à Monsieur Grimaud, juge de paix. C’est un homme fort pieux, et tout cela l’intéresse. Il décide de venir lui-même faire son enquête…

  7. Il interroge Benoîte, parle longuement avec elle. Sa simplicité, sa franchise, sa gaieté lui plaisent tout de suite. Il comprend vite qu’elle dit la vérité. Il l’encourage à prier et à demeurer en état de grâce pour pouvoir continuer à recevoir la visite de la belle dame.

  8. Vers la fin du mois d’août, Monsieur le curé reçoit la visite de Benoîte : - La dame a demandé qu’on vienne en procession au Vallon des Fours en chantant les litanies qu’elle m’a apprises. Monsieur le curé n’y voit pas d’inconvénient et c’est la première procession, le 29 août. Tout le village est là, Monsieur Grimaud aussi. Benoîte prévient le juge de paix. - La dame est là, elle vous sourit. M. Grimaud, très ému (mais qui garde semble-t-il la tête froide) suggère à Benoîte de demander à la dame qui elle est. La dame répond : - Je suis dame Marie, la mère de Jésus. Vous ne me verrez plus ici pendant quelques temps.

  9. Ce jour-là Benoîte a pleuré à chaudes larmes… Pendant un mois, Benoîte a le cœur en peine… Elle va maintenant mener ses moutons au bord de la rivière, où l’herbe est plus abondante. Le 29 septembre, jour de la Saint Michel, elle aperçoit soudain une lumière éblouissante de l’autre côté de la rivière, tout en haut du hameau. Elle a compris : la dame revient ! Vite, elle monte sur sa chèvre, qui lui sert souvent de monture, pour traverser la rivière et arrive aux pieds de la dame. Grande est sa joie… Ce jour-là, la dame lui dit : - Allez au Laus, vous y trouverez une petite chapelle reconnaissable à ses bonnes odeurs. C’est là que, très souvent maintenant, vous me verrez et me parlerez.

  10. Vous imaginez bien que, dès le lendemain, Benoîte amena son petit troupeau au hameau de Laus, sur l‘autre versant de la montagne ! Benoîte parcourt le hameau en cherchant la chapelle. Elle va de porte en porte, et sent l’air aussi fort qu’elle peut. Enfin, au détour d’un groupe de buissons, elle découvre un petit oratoire abandonné au toit de chaume, dédié à Notre-Dame de Bonne Rencontre, et dont la porte entrouverte laisse échapper de doux parfums. Benoîte entre, le cœur battant… Et là, debout sur l’autel, la dame ouvre les bras et lui sourit. Benoîte, bouleversée par l’abandon du lieu, voudrait au moins étendre son tablier sous les pieds de sa dame. Mais celle-ci lui demande de ne pas se mettre en peine, car bientôt rien ne manquera dans cette chapelle : Ni linges, ni cierges, ni ornements. - J’ai destiné ce lieu à la conversion des âmes. J’ai demandé le Laus à mon divin Fils pour la conversion des pécheurs, et il me l’a accordé. C’est là que vous me verrez maintenant très souvent.

  11. Benoîte, durant tout l’hiver, rencontrera sa dame tous les jours. Celle-ci lui apprend à prier pour les pécheurs, sans se lasser. La nature prépare le printemps sous la neige, et Benoîte, dans le silence et la prière, prépare son cœur à ce qui sera la mission de toute sa vie : prier pour les pécheurs. Le Laus va très vite devenir le Refuge des Pécheurs.

  12. Dès le printemps, de tous les villages voisins accourent les gens. Dès ce moment, un grand nombre de guérisons spectaculaires – de l’âme ou du corps – ont lieu : des aveugles qui voient, des sourds qui entendent. Ce jeune garçon, Pierre de Caseneuve, fils d’un célèbre chirurgien de Gap et arrivé au Laus aveugle et impotent, ne pouvant marcher. Et il est reparti l’œil vif et le pas alerte… Mais la guérison des corps va avec la guérison des cœurs, elle en est le signe… Dès ce moment-là, les gens éprouvent le très vif désir de revenir à Dieu et de se confesser. De nombreux prêtres donnent sous les arbres le sacrement de pénitence, en attendant l’église désirée par Dame Marie.

  13. Comme le curé d’Ars, Benoîte subira de dures épreuves de la part du démon : murs et portes secoués, rires qui emplissent la maison la nuit, des coups, des bruits… Mais elle tient bon, car les anges la soutiennent. Au moment de la construction de l’église, Benoîte est entrée dans le tiers ordre dominicain (tout en restant dans le monde) mais porte un petit voile. Tout le monde l’appelle maintenant Sœur Benoîte. Elle habite une toute petite maison près de l’église. Son seul souci reste les pécheurs. Elle lit dans les consciences, dévoile aux pécheurs leur passé, en ramène un grand nombre à Dieu.

  14. Quelques années avant sa mort, Benoîte a enfin la grande joie de voir un groupe de religieux s’installer au Laus pour se consacrer totalement à l’accueil des pécheurs. Il y a plus de confessions que jamais, et de nouveaux miracles. Benoîte mourut joyeusement le 28 décembre 1718, entourée de nombreux prêtres qui lui demandèrent de les bénir. L’ange avait dit à Benoîte : Le Laus est l’ouvrage de Dieu, que ni l’homme ni le démon, avec toute leur malice et leur rage, ne sauraient détruire, qui subsistera toujours plus florissant jusqu’à la fin du monde et fera de grands fruits partout.

  15. La nouvelle église, érigée en basilique mineure par le Pape Léon XIII, renferme dans son chœur la chapelle primitive de Bonne Rencontre, où les gens peuvent se recueillir, et où flottent parfois, encore aujourd’hui, des parfums célestes… Plus de 120 000 pèlerins et visiteurs sont accueillis chaque année au Laus.

  16. Le dimanche 4 mai 2008, j’allume comme souvent ma télé pour suivre la messe de l’émission Le Jour du Seigneur. Une immense assemblée sur la prairie, le nonce apostolique, de nombreux cardinaux, évêques, prêtres... Le soleil par-dessus tout cela… Il s’agissait de la reconnaissance officielle des apparitions de Notre-Dame du Laus par Mgr Di Falco Léandri, évêque de Gap et Embrun. C’est ainsi que j’ai découvert Notre-Dame du Laus…

  17. À ce moment-là, captivée par l’importance de cet événement, subjuguée par la ferveur de tous ces gens, je me suis promis de faire des recherches et de vous raconter son histoire. Et puis, je n’ai rien trouvé… J’ai oublié… Mais Marie ne l’entendait pas de cette oreille. Lorsque nous sommes allées à Ars, la première chose que j’ai vue, bien en évidence dans la vitrine de la librairie, c’est le livre d’où j’ai extrait une grande partie de ces documents… Marie a eu le dernier mot…

  18. Musique : Franz Litz : Ave Maria Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix TRINITE1

More Related