1 / 139

Epidemiologie des accidents de plongée à l’air

Epidemiologie des accidents de plongée à l’air. 1.Chez les plongeurs Marine Nationale entre 1990 et 2002: 61 cas -1/30 000 plongée mais 1/6000 pour les profondeurs > 40 m 89% neuro : 66% medullaire, 23% cerebral 8% vestibulaires 3% osteo-articulaires

wilton
Download Presentation

Epidemiologie des accidents de plongée à l’air

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Epidemiologie des accidents de plongée à l’air • 1.Chez les plongeurs Marine Nationale entre 1990 et 2002: 61 cas • -1/30 000 plongée mais 1/6000 pour les profondeurs > 40 m • 89% neuro : 66% medullaire, 23% cerebral • 8% vestibulaires • 3% osteo-articulaires • -97% d’evolution favorable grace à recompression immediate • 2. Plongée autonome de loisir entre 1991 et 2001: 617 cas • 1/10 000 57% de plongeurs confirmés ( 30% effectifs) • sans faute de procedure 2/3 : • - FR ds 70%: fatigue, mauvaise condition, surpoids • effort avant pdt ou apres la plongée • -FOP 40% • - Delai prise en charge hospitaliere > 3 h dans 70% : • d’où environ 20% de sequelles dans les accidents medullaires

  2. De simples incidentsde plongée sont souvent à l'origine des accidents les plus graves - Accidents de décompression - Surpression pulmonaire - Noyade • Douleurs oreilles, sinus, dents • Essoufflement • Froid • Panne d'air • Narcose panique, remontée rapide, erreur de procédure, syncope

  3. Les accidents de la plongée autonome • Accidents mécaniques(barotraumatismes) • Accidents biophysiques(de décompression) • Accidents biochimiques • Hypoxie/Hyperoxie • Narcose à l'azote • Intoxications au CO2, CO… • Syndrome nerveux des hautes pressions • Accidents dus au milieu (noyade, hypothermie, blast…)

  4. 1 ATA = 1 atmosphère absolue (hyperbarie médicale) = 760 mmHg (système médical) = 1,013 bar (système des ingénieurs) = 10,06 m d'eau de mer (système des plongeurs) = 9,81 m d'eau douce = 105 pascal (système international) = 1,033 kg/cm2 Equivalences entre systèmes d'unités

  5. 3 lois physiques régissent la plongée Loi de Boyle-Mariotte P (pression) x V (volume) = constante Loi de Henry Quantité gaz dissous =  (coef. solubilité) x Pp à l'interface gaz-liquide Loi de Dalton Pp (partielle)d'un gaz = % gaz x Pa (absolue)

  6. Loi de Boyle-Mariotte : compressibilité et détente des gaz " A température constante, le volume d'un gaz est inversement proportionnel à la pression qu'il subit " P x V = constante P1 x V1 = P2 x V2 = P3 x V3… La pression n'agit que sur les gaz (solides et liquides sont incompressibles)

  7. variation de 50% variation de 4% Loi de Boyle-Mariotte

  8. Loi de Boyle-Mariotte : conséquences en plongée •  de la masse volumique/densité de l'air avec la profondeur  risque d'essoufflement 1,29 g/l en surface 9 g/l à - 60 m (limite de la plongée à l'air) • Consommation d'air comprimé  avec la profondeur  calcul théorique d'autonomie • Variation des volumes gazeux : • de l'organisme  accidents barotraumatiques • du gilet, de la combinaison, du parachute…

  9. Loi de Dalton : mélanges gazeux • La pression partielle (Pp) d'un gaz constituant un mélange : • est la pression que ce gaz exercerait s'il occupait seul le volume • est égale au produit de la pression absolue par le % de ce gaz Pp = P absolue x % du gaz • La pression absolue d'un mélange gazeux est la somme des Pp de chacun des gaz P absolue =  Pp

  10. On sépare O2 et N2 100 l d'air il reste 20% O2 0,2 b 100 l d'air 20% O2 80% N2 1 bar La somme des Pp est égale à la pression totale 100 l d'air il reste 80% N2 0,8b L'air est composé de ~ 80 % d'azote (N2 = gaz diluant) et ~ 20% d'oxygène(CO2 et gaz rares négligés) Pression de chaque composant ou P partielle (Pp)

  11. Loi de Dalton : conséquences  La composition en % des gaz ne varie pas en fonction de la pression, mais leurs Pp varient  La toxicité d'un gaz est le résultat de ce que "voit" l'organisme (Pp)  attention à la pression sous laquelle un gaz est respiré •  Pp avec la profondeur et risque d'accidents • dependant de seuils de toxicité des gaz (O2 , N2) • Elaboration des mélanges respiratoires, des tables de plongée • Principe de l'oxygénothérapie hyperbare

  12. Récipient d'eau ou tissu Loi de Henry : dissolution des gaz • Les liquides dissolvent des gaz (O2 respiré par les poissons, boissons gazeuses…) • En immersion/caisson, l'organisme se comporte comme un liquide et va dissoudre les gaz respirés  diffusion des molécules de gaz dans le liquide situation d'équilibre stable : flux entrant = flux sortant (saturation)

  13. Loi de Henry : facteurs de la dissolution " A température donnée et à saturation, la quantité de gaz dissous dans un liquide est directement proportionnelle à la Pp du gaz au contact du liquide " • le gaz  l'air • le liquide  les tissus • la surface de contact  les poumons • la température  37°C (le froid majore la dissolution) • le temps  la durée de la plongée • la pression  la profondeur Coef. de solubilité fonction du gaz et du tissu pour utiliser les tables de décompression

  14.  Pp + Pp + Pp = T  saturation équilibre initial Pp < T  sursaturation dégazage T + T ++  Remontée Descente    Pp ++ Pp ++ Pp > T  sous-saturation dissolution Pp = T  saturation nouvel équilibre T + T ++ Loi de Henry : mise en évidence Pression du gazau dessus du liquide = Pression partielle (Pp) " " dissous dans le liquide = Tension (T)

  15. Plongée à 30 m à l'air Loi de Henry : cinétique des échanges • Loi de saturation est une exponentielle • Les tissus/compartiments se chargent en N2 (gaz "inerte") • Notion de temps ou période (absorption de 50% du gaz disponible) : ici 15 min • Il faut 6 périodes pour qu'un compartiment se sature (ou se désature) complètement, soit 12 à 24 heures maximum • L'équilibre des Pp n'est pas instantané

  16. Conséquences des variations de pressionP en plongée (+1 atm/10 m d'eau) DESCENTE : P •  volume cavités gazeuses sauf poumon (détendeur) • P partielle gaz respirés  •  solubilisation N2 dans le sang et les tissus • Toxicité des gaz respirés (CO2, CO, N2, O2) si valeur seuil dépassée REMONTEE : P  •  volume cavités gazeuses  surpression pulmonaire si blocage expiratoire • Sursaturation en N2  Dégazage pathologique Accident de décompression si remontée trop rapide et/ou paliers insuffisants

  17. Accidents barotraumatiques

  18. Differents sites

  19. Barotraumatisme ou Surpression pulmonaire • Circonstances de survenue: • Plongeur souvent débutant, mais… • Incident mal contrôlé pendant la plongée • inhalation, panique, essoufflement • narcose au fond • Exercice dit de sécurité mal exécuté • remontée sur expiration (« sans embout ») • remontée SGS (système gonflable de sécurité) • DTH (démonstration technique avec handicap)

  20. Circonstances de survenue • Facteurs de gravité • survenue à proximité de la surface • en rapport avec la loi de Mariotte • importance de la masse d’air initiale • phase inspiratoire • essoufflement • rapidité de la remontée • panique • bouée mal gérée • Cas du PNO spontané au fond

  21. Clinique : signes généraux • Grande variabilité • De l’absence totale de signes cliniques au grand tableau de collapsus avec coma et arrêt cardiaque brutal

  22. Clinique : signes pulmonaires • Cyanose, • dyspnée, • toux, • oppression, • crachats hémoptoïques, • sibilances auscultatoires

  23. Signes respiratoires de la surpression pulmonaire (%)

  24. Signes neurologiques de la surpression pulmonaire (%)

  25. Otite moyenne barotraumatique Otite interne barotraumatique Vertige alternobarique Barotraumatismes del’oreille

  26. Anatomie

  27. Physiologie : Trompe d’Eustache Anatomie de la trompe et la manœuvre de Delonca

  28. Otite moyenne barotraumatique est l’accident le plus fréquent : 1 à 2 % des plongées Barotraumatismes del’oreille moyenne

  29. Clinique • Circonstances d’apparition descente : -mauvaise équilibration( descente trop rapide, débutant : risque du canard ++) -au cours d’une dysperméabilité tubaire passagère (inflammation ORL) ou permanente remontée : Valsalva intempestif • Signes d’appel • otalgie constante • sensation d’oreille bouchée avec hypoacousie et acouphènes • otorragie (rupture du tympan)

  30. Clinique • Circonstances d’apparition • descente : mauvaise équilibration • remontée : Valsalva intempestif • Signes d’appel • otalgie constante  douleur syncopale • sensation d’oreille bouchée ou pleine • hypoacousie et acouphènes (position de la tête) • otorragie (rupture du tympan) • vertiges (atteinte oreille interne associée)

  31. Otoscopie

  32. Photos HIA Sainte Anne (In J-L Méliet 2002)

  33. Photos HIA Sainte Anne (In J-L Méliet 2002)

  34. Barotraumatismes del’oreille interne 10 à 20 fois moins fréquents que les barotraumatismes de l’oreille moyenne, mais beaucoup plus graves !

  35. Symptomes • hypoacousie, acouphènes +++ • Vertiges et nausées ,nystagmus signes aggravés par Valsalva la transmission des variations de pression se fait par l’intermédiaire du système tympano-ossiculaire (coup de piston de l’étrier dans la fenêtre ovale), à la suite -soit d’une mise en pression rapide -soit d’une manœuvre de Valsalva très violente

  36. Vertige alternobarique • Différence de perméabilité des trompes d’Eustache • vertige parfois intense au cours de la remontée ou en surface • dure de quelques minutes à plusieurs heures • spontanément régressif

  37. Prevention des otites barotraumatiques • Equilibrage doux par manœuvre de Valsava des le début de l’immersion • Jamais de Vasalva à la remontée (risque de surpression dans l’oreille moyenne) mais manœuvre de Toynbee • Ne pas plonger si pathologie infectieuse rhinopharyngienne

  38. Barotraumatismes sinusiens • Douleurs  épistaxis ( saignement de nez) à la descente ou à la remontée CAT : lavage de nez , Venturi ,remonter ou redescendre de quelques metres

  39. Sinus de la face ( scanner)

  40. Barotraumatismes digestifs • Colique des scaphandriers • autrefois… • plongées très longues • interphone • flatulences • à la remontée • pas grave

  41. Barotraumatisme gastrique • inhalation d’air (detendeur) + descente tête en bas • distension gastrique jusqu’ à la rupture • douleurs +++ • syncope vagale

  42. Barotraumatismes dentaires • -Sur une dent vivante la pression et le froid entrainent le réveil douloureux d’une carie • -sur une dent mortifiée avec amalgame ou couronne non étanche : risque d’explosion ou d’expulsion du matériel

More Related