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Le don de l'histoire de Noël

Le don de l'histoire de Noël.

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Le don de l'histoire de Noël

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Presentation Transcript


  1. Le don de l'histoire de Noël La Nativité raconte l'histoire de la naissance d'un enfant et s'adresse directement au cœur humain. Aujourd'hui, même au milieu du tourbillon de la vie dans les grandes villes, la présence d'un petit enfant fait naître un sourire sur le visage des passants. Un bébé dans les bras de sa mère nous émeut, nous invite à l'émerveillement et nous redonne— ne serait-ce que pour un instant — un profond sentiment de respect envers la Création. Le premier «cadeau» de l'histoire de Noël est le don de reconnaissance. Le second cadeau de l'histoire de Noël est inscrit dans l'imaginaire collectif. C'est l'espoir, exprimé par toutes les cultures humaines, à toutes les époques de l'histoire, que nos vies, notre monde, nos connaissances seront sauvés des ténèbres, de la destruction et de la mort. L'espérance d'un sauveur, d'une rédemption encourage le cœur humain. Pour les chrétiens, l'histoire de la Nativité exprime le merveilleux mystère de la vie et la foi en la Création. L'histoire de Noël est racontée dans la Bible, dans les évangiles de saint Mathieu et de saint Luc. La crèche en est la représentation. La naissance de Jésus est au cœur du récit. Le nom de Jésus est une forme grecque du mot hébreu «Josué» qui signifie «Dieu est salut». Les chrétiens Lui ont donné le titre de Messie, «l'oint» tant espéré par la foi juive, celui qui redonnerait la foi en Dieu. Jésus est né de la Vierge Marie. Ce détail de l'histoire signifie pour certains chrétiens que Jésus a une nature double, qu'il est à la fois humain et divin. Jésus est souvent appelé le second Adam dans les écrits chrétiens; ce titre souligne bien le lien de la création de l'homme «à l'image et à la ressemblance de Dieu». Le récit de la Nativité dans les évangiles mentionne deux visites au lieu de naissance de l'Enfant. La première est la visite des bergers venus l'adorer en chantant. Ils Lui firent présent de leur adoration. La seconde visite est celle des trois mages. Les présents qu'ils apportent, l'or, l'encens et la myrrhe, symbolisent le don du Christ enfant offert pour la rémission de l'humanité. Si quelque puissant aimant nous permettait d'arracher à cette histoire tous les éclats de métal portant la trace de son nom, qu'en resterait-il? Sa naissance marque le début du calendrier de la plus grande partie de l'humanité, c'est par et sur son nom que jurent et prient des millions d'hommes.

  2. Les cadeaux La célébration de Noël est axée sur la notion de cadeaux et de don : le cadeau fait et reçu, le don célébré et le don de la connaissance. Les cadeaux et les dons se présentent sous des formes diverses. Certains nous surprennent au cours de notre vie. Ils arrivent sans qu'on s'y attende, véritable découverte inopinée. D'autres sont offerts par des mains aimantes, petits trésors parfaitement choisis pour la personne aimée et qui lui traduisent notre affection. Noël est rempli de cadeaux, de la joie de donner et de recevoir. L'histoire, les croyances de Noël regorgent de cadeaux et de dons.

  3. Les cadeaux …suite Les objets qui nous entourent durant cette période moins lumineuse de l'année évoquent aussi des cadeaux faits et reçus. Il nous arrive souvent de nous tracasser pour offrir un «vrai» présent. Parfois nous y parvenons, mais la plupart du temps ce n'est qu'une réussite partielle. Étrangement, chaque effort mis à choisir un cadeau, chaque présent, humble ou grandiose, s'il est offert avec affection, amour ou pour honorer quelqu'un, transforme cet instant en joie et perpétue ce que l'histoire de Noël nous a offert. Ce cadeau devient l'expression matérialisée d'une marque d'amour et nous fait voir le merveilleux de la vie. Comme dans le récit biblique.

  4. La Nativité La Nativité rassemble Marie, Joseph, l'Enfant Jésus, les Bergers, les Anges et les Rois Mages le jour de l'Épiphanie. Les représentations de la naissance du Christ se multiplient à partir du IVe siècle, et en particulier Il existe deux traditions dans les représentations iconographiques de la Nativité Dans la tradition occidentale, la conception et la naissance de Jésus relèvent du Divin : Marie est restée vierge et, n'étant pas soumise à la malédiction des filles d'Eve, n'a pas souffert lors de son accouchement. C'est pourquoi elle est figurée assise, portant l'enfant Jésus sur ses genoux. A la fin du XIVe siècle, sous l'influence artistique italienne, la Vierge sera représentée à genoux dans l'attitude de l'adoration. La tradition orientale insiste au contraire sur la réalité de l'Incarnation de Jésus, sur le caractère humain de sa naissance: Marie, venant d'accoucher, est allongée.

  5. La grotte de Bethléem Les Évangiles apocryphes, postérieurs d'un siècle aux Évangiles, ont enrichi le récit de nativité en y introduisant le merveilleux : des miracles s'y produisent, des apparitions célestes et des personnages nouveaux y font leur apparition. La grotte est mentionnée dans le Proto évangile de Jacques : Joseph sella son âne et y fit asseoir Marie... Et ils arrivèrent à la moitié du chemin... Et il trouva là une grotte et il y fit entrer Marie... Dans l'Évangile du pseudo- Matthieu, la présence des animaux est expliquée comme suit : Or le troisième jour après la naissance du seigneur, Marie sortit de la grotte et elle entra dans une étable et elle déposa l'enfant dans la crèche et le bœuf et l'âne l'adorèrent. Alors s'accomplit ce qui avait été annoncé par le prophète Isaïe : "Le bœuf a connu son maître et l'âne, la crèche de son Seigneur". Alors s'accomplit ce qui avait été dit par la bouche du prophète Habacuc : "Tu te manifesteras au milieu de deux animaux." Dès les premiers temps de la chrétienté, la grotte de Bethléem devint un lieu de pèlerinage et l'objet d'un culte. Origène rapporte qu'au IIIe siècle, on montrait aux pèlerins non seulement la grotte mais aussi la crèche , c'est à dire la mangeoire qui aurait servi de berceau au Christ. Dès le VIe siècle, des oratoires reproduisant la grotte furent construits dans quelques églises romaines. On y trouvait une statue de la Vierge tenant l'Enfant Jésus.

  6. Les Rois-Mages La tradition en fait trois rois figurant l'humanité, porteurs de présents symboliques et suivis par de somptueux cortèges. Traditionnellement, Gaspard vêtu de bleu et tenant un ciboire contenant l'encens représente l'Afrique ; Balthazar, vêtu de rouge et tenant une urne remplie d'or représente l'Asie ; et Melchior, vêtu de vert, tenant dans un coffret la myrrhe représente l'Europe (ou les races africaines, sémites et blanches Les autres éléments iconographiques : grotte, crèche, animaux apparaissent dans les Évangiles et sont non reconnus dans les Écritures, en raison de la place importante accordée au merveilleux. Voici l’histoire de l'Évangile selon Saint-Matthieu : « Jésus étant né à Bethléem de Judée au temps du roi Hérode, voici que des mages venus d'Orient se présentèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu en effet son astre se lever et sommes venus lui rendre hommage. » Informé, le roi Hérode s'émut, et tout Jérusalem avec lui... Alors Hérode manda secrètement les mages, se fit préciser par eux la date de l'apparition de l'astre et les dirigea sur Bethléem en disant : « Allez vous renseigner exactement sur l'enfant ; et quand vous l'aurez trouvé, avisez-moi, afin que j'aille, moi aussi, lui rendre hommage »

  7. Les rois mages…suite Sur ces paroles du roi, ils se mirent en route ; et voici que l'astre, qu'ils avaient vu à son lever, les devançait jusqu'à ce qu'il vînt s'arrêter au-dessus de l'endroit où était l'enfant. La vue de l'astre les remplit d'une très grande joie. Entrant alors dans le logis, ils virent l'enfant avec Marie sa mère, et tombant à genoux, se prosternèrent devant lui ; puis, ouvrant leurs cassettes, ils lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe. Après quoi, un songe les ayant avertis de ne pas retourner chez Hérode, ils prirent une autre route pour rentrer dans leur pays."

  8. La crèche Le terme de crèche (de l'allemand "Krippe") apparut dès le XIIe siècle. Une légende la fait remonter à Saint François d'Assise : il aurait fait célébrer en 1223, avec une autorisation pontificale, la messe de minuit à Greccio, en Italie, devant une étable où hommes et bêtes revivent les circonstances de la Nativité La crèche désigne la mangeoire pour les animaux dans laquelle la Vierge a déposé Jésus à sa naissance selon Saint Luc. Elle désignera par la suite le lieu de la Nativité, puis la scène de la nativité.Les deux plus anciennes représentations de la Nativité qui soient connues datent du IVe siècle. La première consiste en une peinture murale ornant la chambre mortuaire d'une famille chrétienne ayant vécu aux environ de 380. Cette œuvre picturale a été découverte en 1877 dans les Catacombes de Saint Sébastien, à Rome. L'autre mention fait référence à une scène peinte sur un sarcophage de la basilique de Saint Maximin représentant l'adoration de l'Enfant Jésus par les Rois Mages. Au Moyen Âge, les drames liturgiques, les mystères et les jeux qui se jouaient primitivement dans les églises, puis sur les parvis sont à l'origine des crèches-spectacles Les premières sont apparues au XVIe siècle et ont remplacé de manière statique et théâtrale les jeux scéniques des liturgies médiévales. Au XVIIIe siècle, la mode se répand.

  9. La crèche bizontine La crèche bizontine est une crèche de marionnettes qui a pris son essor à la fin de l'Ancien Régime. À Besançon, à la veille de la Révolution, un montreur de marionnettes monta un spectacle populaire en ajoutant aux personnages traditionnels de la crèche des personnages types de la société locale. Le personnage satirique Barbizier incarnait une résistance des Francs-Comtois à la politique d'assimilation menée par la France, une lutte contre les abus du pouvoir et de la richesse. Il devint ainsi le porte parole de l'identité culturelle régionale. Personnages de la crèche bizontine provenant du Couvent de la Providence

  10. La crèche spectacleou crèche vivante Les crèches spectacles sont des crèches montées et jouées en public, qui se sont appelées, selon le genre, l'époque ou la région : crèches publiques, crèches parlantes, pastorales, crèches bizontines. Il n'y a pas de filiation directe entre les mystères médiévaux et le théâtre populaire de la crèche dont les plus anciennes manifestations remontent à la fin du XVIIIe siècle.

  11. La pastorale et la crèche provençale La coutume de la crèche familiale naît ensuite à Marseille au début du XIXe siècle, avec les santonniers créant leurs petits santons d'argiles. Tout un peuple de personnages non bibliques apparaît autour de Jésus : ce sont les personnages du petit peuple de Marseille. À l'exception de la Vierge, de Saint Joseph et des rois mages, les santons portent le costume du pays marseillais

  12. Les bergers D'après l'Évangile selon Saint Luc : Il y avait dans la contrée des bergers qui vivaient aux champs et qui la nuit veillaient à la garde de leur troupeau. L’ange du Seigneur leur apparut et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa clarté, et ils furent saisis d'une grande frayeur. Mais l'ange leur dit : " Rassurez-vous, car voici que je vous annonce une grande joie, qui sera celle de tout le peuple : aujourd'hui, dans la cité de David, un Sauveur est né, qui est le Messie Seigneur. Et ceci vous servira de signe : vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une crèche. Et soudain se joignit à l'ange une troupe nombreuse de l'armée céleste, qui louait Dieu en disant : Gloire à Dieu au plus haut des cieuxEt paix sur la terre aux hommes qu'il aime ! Ils vinrent donc en hâte et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche Et l'ayant vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit de cet enfant ; et tous ceux qui les entendirent furent émerveillés de ce que racontaient les bergers.

  13. Les animaux de l'étable L'âne et le bœuf sont universellement adoptés dans les représentations de la nativité et sont indissociables de la crèche. Cependant, on ne trouve pas leur origine dans les Évangiles, mais dans l'évocation de la prophétie d'Isaïe I, 3 : "Un Bœuf connaît son propriétaireEt un âne la mangeoire de son maître.Israël ne connaît pasMon peuple ne comprend pas"

  14. Les décorations intérieures Parmi les nombreuses décorations embellissant aujourd'hui nos intérieurs à l'époque des Fêtes, il s'en trouve encore certaines dont les origines remontent au début de la chrétienté. Le cierge ou les chandelles de Noël en sont un exemple des plus éloquents. Depuis les premiers temps du christianisme, on allumait la veille de Noël un grand cierge symbolisant le Christ, Lumière du monde. On le laissait brûler pendant toute la nuit de la Nativité. Cette ancienne coutume perdure encore dans plusieurs pays européens, notamment en France, en Angleterre, en Irlande et au Danemark. Au Canada, même si nous avons quelque peu oublié sa signification, plusieurs familles conservent néanmoins l'habitude d'allumer des chandelles décorées de branches de pin ou de sapin lors du réveillon ou du dîner de Noël Quant à cette belle couronne de sapin que nous suspendons à nos portes et fenêtres, elle serait issue de la tradition germanique. En Autriche et dans le sud de l'Allemagne, chaque famille tresse, pour le premier dimanche de l’avent une grosse couronne de branches de sapin puis y ajoute un ruban rouge et des pommes de pin. Cette habitude de décorer nos maisons pour Noël remonte en fait à la seconde moitié du XIXe siècle.

  15. La fête familiale - Les invités De grande fête collective, Noël est devenu une fête de la famille dans son intimité Contrairement au réveillon généralement réservé aux membres de la famille immédiate, le dîner accueillait parents et amis autour de la grande table commune. Dans plusieurs familles, la règle voulait que les fils et les filles mariés soient invités, le jour de Noël, à dîner à la maison paternelle de l'un ou l'autre des conjoints. Les jours suivants, les enfants mariés recevaient à tour de rôle les membres de leur famille respective, en plus des oncles, tantes et cousins qui s'amenaient en visite pour la période des Fêtes. Jusqu'à tout récemment, Noël donnait lieu à de grandes réjouissances familiales. On profitait d'ailleurs de cette période pour se visiter entre parents et amis. Les invités demeuraient parfois même plusieurs jours chez les uns ou les autres.Aujourd'hui, les contraintes sociales de toute nature amènent des changements d'heure, de lieu ou du nombre des participants à ces réjouissances, mais les célébrations de Noël sont encore parmi les plus importantes dans la conscience collective.

  16. Le réveillon Au départ, ce repas nocturne, pris au retour de la messe de minuit, consistait en une simple collation se limitant à des biscuits ou à un morceau de tourtière, accompagné d'une boisson chaude. Avec les années, cette collation se transforma peu à peu en un repas plus copieux et plus élaboré. À l'occasion de ce réveillon, pris essentiellement en famille, on y servait à peu près les mêmes mets qu'au dîner. En 1930 les réjouissances familiales commencent à prendre forme avec la commercialisation de cette fête.

  17. Les treize desserts de Noël En Provence, le repas traditionnel de Noël est appelé "le gros souper". Il se termine par un nombre rituel de treize desserts symbolisant le Christ et les douze apôtres. Ils doivent être servis en même temps et chaque convive doit les goûter tous. Ils sont composés de pâtisseries et de fruits des fruits secs appelés les quatre mendiants, par analogie avec les robes des ordres mendiants : les raisins secs pour les Dominicains, les figues sèches pour les Franciscains, les noisettes pour les Augustins et les amandes pour les Carmes ; la pompe à huile du nougat blanc et noir ; des fruits confits ou frais, en particulier pommes et raisins spécialement conservés pour Noël des confiseries comme les calissons ou les biscotins d'Aix ; et, plus récente, la bûche de Noël.

  18. Les pâtisseries Les repas de Noël étaient des repas d'exception dans la société traditionnelle et se devaient d'être abondants. Souvent, ils se terminaient par des pâtisseries confectionnées à partir des ingrédients de la production domestique : œufs du poulailler, fruits du verger.Beaucoup de ces pâtisseries étaient non seulement des friandises mais aussi des éléments symboliques de la fête de Noël : elles faisaient partie des présents, du décor de la table ou du sapin, et elles pouvaient avoir des vertus magiques de protection contre les maléfices. En France, chaque région avait sa spécialité : cornues en Limousin, cugnots dans l'Est, springerle en Alsace, pompe ou fougasse en Provence, où l'on servait traditionnellement les treize desserts ressemblant aux beignets de carnaval que l'on fait en Lorraine, les beignes et les croquinoles (de forme rectangulaire) saupoudrés de sucre fin ou de sucre à glacer constituaient un savoureux dessert. On les servait froids, parfois accompagnés de confitures de petits fruits sauvages, de gelées ou de crème. À cela venait s'ajouter toute la gamme des biscuits de Noël et des bonbons, dont le fameux sucre à la crème Trois autres desserts se retrouvaient également sur la table lors des repas festifs de Noël: la bûche, le plum-pudding et le gâteau aux fruits

  19. La bûche de Noël La coutume voulait que, la veille de Noël, on aille chercher une énorme bûche de bois franc, appelée bûche de Noël, et qu'on la rapporte à la maison en grande pompe. Le soir de Noël, le maître de maison la plaçait dans l'âtre, procédait à des libations, en arrosant le tronc d'huile, de sel et de vin cuit et récitait des prières de circonstance. Dans certaines familles, c'était les jeunes filles de la maison qui allumaient la bûche avec les tisons de celle de l'année précédente, qu'on avait pris soin de conserver précieusement. Dans d'autres familles, c'était plutôt à la mère que revenait ce privilège. Les cendres de cette bûche avaient, dit-on, la propriété de protéger la maison de la foudre et des pouvoirs maléfiques du diable. Le choix de l'essence du bois, les pratiques d'allumage et la durée de combustion constituaient un véritable rituel pouvant varier selon les régions Cette coutume, remontant au XIIe siècle, avait cours dans la plupart des pays européens, Cette tradition aurait perduré jusqu'au dernier quart du XIXe siècle. La disparition de cette tradition coïncide avec celle des grands âtres, remplacés progressivement par des poêles de fonte. La grosse bûche fut alors remplacée par une petite bûche de bois, parfois rehaussée de chandelles et de verdure, qu'on plaçait au centre de la table comme décoration de Noël. Aujourd'hui, la bûche de Noël est devenue une pâtisserie traditionnelle, succulent gâteau roulé, glacé de crème au café ou au chocolat et décoré de feuilles de houx et de roses en sucre.

  20. Le plum-pudding et le gâteau aux fruits Ce fameux dessert typiquement anglais, auquel on a attribué le nom de plum-pudding au XVIIe siècle, s'appelait auparavant hackin. Ce nom lui venait de ses multiples ingrédients, atteignant parfois le nombre de quatre-vingts et plus, qu'on hachait finement avant de les incorporer à la pâte. Souvent préparé le matin de Noël, ce dessert copieusement arrosé de brandy, que l'on flambait au moment de l'apporter à la table, était toujours servi avec grande cérémonie Le gâteau aux fruits est en fait un dérivé du célèbre Christmas pudding ou plum-pudding. Bien que la recette en soit simplifiée, ce gâteau renfermant quantité de fruits confits, de raisins secs, de dattes et de noix est d'autant plus délicieux qu'il est préparé longtemps à l'avance et arrosé régulièrement de brandy ou de rhum, avant d'être flambé lors du service.

  21. Chants et cantiques de Noël Toute veillée de Noël se devait d'être agrémentée par des chants de Noël, mais aussi par des chants populaires Évidemment toute la gamme des cantiques y passait. Des vieux noëls français, en passant par les Carols américains, dont le fameux White Christmas popularisé par Bing Crosby, on arrivait aux chansons populaires plus récentes telles que Le petit renne au nez rouge, Petit papa Noël et Vive le vent, pour ne nommer que celles-là. Pour les membres des différentes églises aussi bien que le grand public, ce spectacle fait maintenant partie de leurs traditions de Noël Il est né le divin Enfant Jouez, hautbois, résonnez, musettes; Depuis plus de quatre mille ans Nous attendions cet heureux temps !... Minuit Chrétiens Les paroles du Minuit Chrétiens ont été écrites en 1847 par Placide Clappeau, maire de Roquemaure, en France. Cet ancien négociant en vins composait des poèmes en vers pour son propre plaisir. Quant à la mélodie, elle serait l'œuvre d'Adolphe Adam, un musicien de Paris. C'est le baryton Faure, qui rendit célèbre ce cantique de Noël. On pouvait même l'entendre jusqu'en Louisiane lors de la messe de Minuit, célébrée à la cathédrale Saint-Louis de la Nouvelle-Orléans, où se réunissaient les Acadiens et les Créoles de descendance française. Sainte Nuit C'est à Joseph Mohr, un prêtre des Alpes autrichiennes, que nous devons les paroles de Sainte Nuit (Silent Night). Il les a écrites le soir du 24 décembre 1818. Le lendemain, son ami, François-Xavier Gruber, en composa la musique. Ce cantique fut chanté pour la première fois par quatre petits Tyroliens, les frères Strasser.

  22. Les pratiques divinatoires La nuit de Noël, les jeunes filles usaient de certaines pratiques pour découvrir le nom ou, du moins, les initiales de leur futur mari. L'une de ces pratiques consistait à fondre du plomb et à le laisser couler dans l'eau froide à travers l'anneau d'une clé. À partir des diverses figures formées par le métal, elles tentaient de deviner les initiales de l'épouseur, son métier, son caractère ou ses traits physionomiques. La jeune fille pouvait remplir une bassine d'eau et la mettre à geler sur le rebord d'une fenêtre. Le matin de Noël, elle n'avait qu'à examiner les rides et les arabesques formées dans la glace pour découvrir qui serait l'élu de son cœur. Une troisième pratique consistait à peler une pomme en ayant soin de conserver la pelure en un seul ruban continu. Par la suite, elle disposait cette pelure de manière à lui redonner autant que possible la forme initiale de la pomme. Elle jetait ensuite celle-ci sur le plancher en la lançant par-dessus sa tête. D'après le dessin que formait la pelure sur le sol, elle pouvait connaître les initiales de son futur conjoint.

  23. Le blé de la Sainte Barbe En France, il était courant de pronostiquer le temps pour les douze mois à venir en observant le blé de la Sainte Barbeou des coupelles d'oignons remplies de sel. Dans l'âtre, la bûche laissait des brandons qui devaient protéger toute l'année la maison contre les catastrophes naturelles : orage, foudre, incendie. Trempés dans l'eau, ils fournissaient un remède contre les maladie des hommes et des animaux.

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