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Éthique des relations internationales

Éthique des relations internationales. martin . leblanc .1@umontreal.ca en remplacement de Ryoa Chung. OCTOBRE. 18. Plan. OCTOBRE. 18. Retour rapide sur les fondements du réalisme. Carl von Clausewitz (1780-1831). Fondements de la doctrine de la guerre juste.

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Éthique des relations internationales

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Presentation Transcript


  1. Éthique des relations internationales • martin.leblanc.1@umontreal.ca • en remplacement de Ryoa Chung OCTOBRE 18

  2. Plan OCTOBRE 18 • Retour rapide sur les fondements du réalisme. • Carl von Clausewitz (1780-1831). • Fondements de la doctrine de la guerre juste. • Michael Walzer et la doctrine de la guerre juste aujourd’hui.

  3. A. Retour sur les fondements du réalisme • Scepticisme moral • La sphère internationale est un état de nature, un état de guerre réelle ou latente (aucune instance souveraine) • Anarchie, insécurité, loi du plus fort • Principes de survie et de nécessité • Rationalité instrumentale, prudence vs raison morale

  4. Thucydide(env. 460-395) • Justification de la guerre (offensive, défensive et préventive) face à une perception de menace • Principes de nécessité et de survie • Clivage moralité domestique/internationale

  5. Machiavel (1469-1527) • Scepticisme réaliste radical • Division radicale entre politique et moralité • Nécessité, survie, longévité • Justification prudentielle de l’impérialisme • Prudence politique en fonction des circonstances vs respect des traités (stratégie de la duperie)

  6. Hobbes (1588-1679) • La sphère internationale est un état de nature (guerre) • Anarchie en l’absence d’un Léviathan • Analogie entre l’individu et l’État • Egoïsme réfléchi (survie) • Principe naturel de conservation de soi (intérêt national, raison d’État)

  7. B. Clausewitz (1780-1831) • “La guerre comme instrument politique”

  8. 1. Le personnage • Homme de carrière militaire, Carl von Clausewitz est un farouche opposant et témoin privilégié des guerres napoléoniennes. • Lorsque l’armée Prusse est défaite par Napoléon et s’allie à la France, Clausewitz joint l’armée russe. • En 1818, Clausewitz devient le directeur de l’École générale de guerre à Berlin et commence à rédiger une œuvre volumineuse qui sera publiée à titre posthume. Il meurt du choléra qui emporta aussi Hegel. • Il est toujours considéré comme le maître à penser de la théorie des relations internationales.

  9. 2. L’aboutissement du paradigme classique • La société internationale comme relation entre les États souverains et indépendants. • L’intérêts nationale (égoïsme intelligent). • La puissance, la guerre ou l’équilibre (diplomatie).

  10. 3. Problématique de la guerre et de la paix • Comprendre la guerre, c’est comprendre les relations internationales. • La guerre ne concerne pas la morale. • Il n’y a pas de cause juste ou injuste à la guerre. • Il n’y a pas de convention (morale) de la guerre. • La nécessité militaire dicte la conduite de la guerre.

  11. “La guerre n’est rien d’autre qu’un combat singulier à grande échelle.” • “La guerre est donc un acte de violence dont l’objet est de contraindre l’adversaire à se plier à notre volonté.” • “Les pires erreurs sont celles qui nourrissent les bons sentiments.” • “La haine peut tout à fait jeter l’un contre l’autre les peuples les plus policés.” • “La fin de l’action militaire doit toujours être de désarmer ou de terrasser l’ennemi.”

  12. 4. La guerre comme instrument politique • Selon Clausewitz, “la guerre est la poursuite de la politique par d’autres moyens” (que ceux de la diplomatie internationale ou des rapports économiques). • La guerre est un instrument politique. • La dichotomie entre l’état de nature et l’état social (entre la situation de guerre et la situation de paix) n’est pas aussi décisive que chez les contractualistes. • La guerre est simplement la continuation de la politique internationale lorsque aucune solution diplomatique n’a été trouvée.

  13. 5. L’histoire et la conception clausewitzienne de la guerre • L’histoire de la diplomatie tend à confirmer la conception clausewitzienne de la guerre. • On peut notamment analyser les deux guerres mondiales sous un point de vue clausewitzien. • On peut aussi interpréter les différents conflits de la guerre froide selon ce point de vue. • Blocus de Berlin, Invasion de la baie des cochons à Cuba, la Guerre du Viet-Nam, opérations des services secrets, etc.

  14. 6. La théorie se confirme aussi en laboratoire... Diplomacy, Avalon Hill www.wizards.com/default.asp?x=ah/prod/diplomacy Voir aussi: Allan B. Galhamer, Galhamer on Diplomacy, The Bordgame “Diplomacy” and Diplomatic History”, Bloomington, 1stBooks, 1999. Risk, Avalon Hill Civilization III, Firaxis

  15. 7. Clausewitz est-il un monstre? • La guerre n’est pas une fin en soi mais un moyen pour parvenir à ses fins. • Certes, la clémence est une erreur stratégique. Il aurait peut-être reconnue que “la guerre, c’est l’enfer”. • Distinction théorie idéale (guerre totale) et guerre réelle (guerre d’usure, guerre limitée). • La politique est aussi confrontée la réalité.

  16. Résumé • Guerre = continuation du politique par d’autres moyens • Guerre = moyen vs fin • Tous les moyens sont permis (vs conventions morales) • Subordination du stratégique au politique • Guerre totale : victoire finale (théorie idéale de la guerre) • Guerre réelle : guerre d’usure et limitée (frictions)

  17. C. Fondements de la doctrine de la guerre juste • Ses origines philosophique remontent aux philosophes judéo-chrétiens tels qu’Augustin et Aquin. • L’école du droit naturel représentée par notamment par Locke. • Plus récemment, des théologiens protestants tels que Paul Ramsey ont également contribué à ce courant.

  18. 1. Le droit naturel • La tradition du droit naturel se situe à mi-chemin entre le scepticisme moral des réalistes et le pacifisme radical de certains idéalistes. • Essaie de penser la réalité incontournable de la guerre mais en des termes moraux. • Il existe des lois morales universellement valables qui préexistent aux conventions humaines et au droit positif.

  19. 2. Augustin (354-430) • Le christianisme est à l’origine d’un discours pacifiste radical qui prohibe toute violence en tant que péché. • Le pessimisme d’Augustin rejette cette conception perfectionniste de l’homme. • La guerre constitue selon Augustin une réalité fondamentale de la condition humaine. • Le christianisme avait besoin de trouver des raisons pour justifier la guerre sainte.

  20. 3. Les huit principes de la théorie classique • Jus ad bellum • 1) La guerre doit être menée par les autorités compétentes et officielles (vs rebellion, terrorisme, mutinerie).2) La guerre doit reposer sur une cause juste.3) La guerre doit être un recours ultime.4) Déclaration formelle de guerre (vs attaque préventive ou insurrection populaire).5) Espoir raisonnable de succès.6) La violence déployée doit être proportionnelle à l’injustice qui l’a provoquée.Jus in bello • 7) Les actions militaires doivent être proportionnelles à leurs objectifs.8) Immunité des non-combattants.

  21. D. Michael Walzer • Études à Cambridge et Harvard. • Professeur à Princeton et Harvard. • Directeur de la revue Dissent. • Pionnier de l’éthique des relations internationales. • Auteur de Guerres justes et injustes (1977).

  22. 1. L’approche morale de Walzer • Réhabilitation contemporaine de la doctrine de la guerre juste. • Il emprunte tantôt à la tradition du droit naturel, à l’éthique déontologique d’inspiration kantienne et à l’éthique conséquentialiste. • Va-et-vient entre les principes moraux qu’il tente de dégager à partir d’exemples historiques particuliers et les principes conventionnels de la guerre juste. • Deux volets indépendants: jus ad bellum et jus in bello.

  23. 2. Les conventions de la guerre • Caractère inviolable de certains droits fondamentaux. • Immunité des non-combattants (populations civiles et naked soldier). • Le principe de nécessité militaire ne peut pas justifier tous les moyens. • Le cas du Laconia

  24. 3. Walzer contre Clausewitz • Contradiction dans la pensée réaliste: • La guerre obéit à des conventions humaines. • Un ensemble de choix façonnent ces conventions. • invoquer le principe de nécessité militaire et le caractère absolu ou illimité de la guerre pour exclure toute considération éthique conduit à un contresens.

  25. 4. Doctrine du double effet (DDE) • L’acte est bon ou moralement neutre (i.e. action de guerre légitime). • L’effet direct est moralement acceptable (ex. bombardement d’une usine d’armement). • L’intention qui préside à l’acte est moralement bonne; la conséquence négative (les dommages collatéraux, mort des civils) est prévisible mais non voulue (critère d’intentionnalité). L’effet négatif n’est pas un but ni le moyen direct pour parvenir à ses fins. • Règle de proportionnalité (le bien compense le mal).

  26. 5. Critique de la DDE • Walzer introduit un amendement à la clause 3 de la DDE : • Si j’anticipe des conséquences négatives, non voulues mais prévisibles, j’ai la responsabilité morale d’assumer le maximum de risques à mes frais pour minimiser la souffrance sur autrui.

  27. Conclusion • Primauté du respect des droits dans les conventions de la guerre.

  28. Questions?

  29. FIN • Merci de votre attention Martin Leblanc

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