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Stabilité macroéconomique : Condition nécessaire à la croissance

Stabilité macroéconomique : Condition nécessaire à la croissance. Présentation de: Charles Castel Gouverneur. Introduction.

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Stabilité macroéconomique : Condition nécessaire à la croissance

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Presentation Transcript


  1. Stabilitémacroéconomique: Condition nécessaireà la croissance Présentation de: Charles Castel Gouverneur

  2. Introduction • La BRH est attachée à la défense de la valeur interne et externe de la monnaie et à l’établissement et au maintien d’un cadre macroéconomique stable. Elle s’efforce, par ailleurs, de contribuer à la mise en place d’un environnement d’affaires propice à la croissance. • Cette stabilité monétaire –entendue comme une inflation modérée et stable- n’est toutefois pas une panacée.

  3. Croissance nécessaire au développement • Pour réduire le chômage et la pauvreté • Pour doter l’Etat de plus de revenus et lui permettre ainsi d’exécuter de façon autonome les dépenses d’investissements jugés appropriés • Pour ultimement augmenter le bien-être social • Et, comme cercle vertueux, pour élargir la classe moyenne et réduire le nombre de pauvres. Plus de revenus publics pour intervenir dans les secteurs sociaux. En bref, une spirale vertueuse… 3

  4. Un constat poignant ou la nécessité de la croissance

  5. Un constat poignant ou la nécessité de la croissance 5

  6. Un constat poignant ou la nécessité de la croissance

  7. Sources de la croissance • Investissements publics de qualité dans les infrastructures physiques. (Pilier 1, Vecteurs de croissance DSNCRP). • Les innovations technologiques et les augmentations de productivité dans tous les secteurs de production. (Pilier 1, DSNCRP). • Investissements publics substantiels dans l’éducation, notamment la formation professionnelle (Pilier 2. DSNCRP).

  8. Sources de la croissance • Le renforcement de la capacité de l’appareil de production à répondre aux stimulants de la demande. • L’investissement, notamment, l’investissement direct étranger, apporte le capital et le savoir faire.

  9. Compétitivité nationale • Pour le moment, nous donnons à peu près les mêmes avantages fiscaux (incitations) que les autres pays de la région.

  10. Compétitivité nationale • Mais la perception du risque-pays n’est pas la même. L’essentiel est la réduction du risque-pays par le renforcement de la justice et de la sécurité publique par la mise en place d’un ordre et d’un système juridique efficaces et d’un climat général de sécurité essentiels à la croissance et à la réduction de la pauvreté (pilier 3 DSNCRP).

  11. Compétitivité nationale • En tant que régulateur du secteur financier, la BRH est partie prenante de cet ordre juridique.

  12. Compétitivité nationale • “This crisis should put an end to false debates about governments versus markets. Governments create markets, and markets can only exist with regulation. If you want to be truly free of regulation, try Haiti or Somalia. The real trick is to craft good regulations that allow markets to work well…” (Fareed Zakaria, Newsweek, 29-09-2008. • Laissez-moi partager avec vous ma réponse à Mr. Zakaria:

  13. Compétitivité nationale Dear Sir: I refer to Mr. Fareed Zakaria’s piece in the September 29 issue of Newsweek. Title: “Big Government to the Rescue”. He has picked the wrong example to illustrate an otherwise good point about financial market regulations. As a matter of fact, we have realized a longtime ago, in Haiti, since the mid 90’s to be precise, that “good regulations allow markets to work well” by setting up a Basel Committee-inspired package of norms and rules constantly updated and strictly enforced by an independent surveillance body based at the Banque de la République d’Haiti, the central bank. Interested readers can check Haiti’s bank supervision architecture and profiles (and records) in any country report from the International Monetary Fund or by visiting our website at www.brh.net to avoid mistakes such as these by imprudent writers. I hope Mr. Zakaria will honestly yield to the fact that Haiti has indeed a good and strong banking and financial regulation framework. Sincerely Yours,

  14. La stabilité, nécessaire à la croissance • L’instabilité (trop d’inflation ou inflation trop erratique) augmente les incertitudes et les risques • L’inflation réduit le pouvoir d’achat de la monnaie et encourage la fuite vers les valeurs refuges (y compris les autres monnaies) • L’inflation pénalise les prêteurs et récompense les emprunteurs • L’inflation nuit à la croissance en augmentant les incertitudes et les risques, induisant des allocations non optimales de ressources 14

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  16. Rôle de la BRH: Mitigation des risques d’instabilité • Croissance monétaire incontrôlée: la masse monétaire est gérée par la BRH à travers la base monétaire et à partir d’indicateurs crédibles de l’activité et dans le cadre d’un programme financier annuel. • Chocs externes: constitution d’un stock de réserves comme auto-assurance et agilité dans les ajustements de politiques qui s’imposent. • Instabilité financière… 16

  17. Instabilité financière • Risque de dérive inflationniste quand les pertes des banques sont absorbées par l’Etat. • Risque de récession quand l’augmentation des risques conduit à une contraction du crédit 17

  18. Instabilité financière (suite) • Risque moral: la socialisation des pertes en cas de mauvaise gestion des ressources par les banques peut entrainer á l’avenir des pertes plus importantes • Risque de perte d’efficacité de la politique monétaire: • Perturbation du mécanisme de transmission de la politique monétaire • Destabilisation du système des paiements 18

  19. Performances récentes de la politique monétaire: Rappel • En novembre 2006, Haiti a conclu avec le FMI un “poverty reduction & growth facility” (PRGF), un programme triennal de stabilisation macroéconomique qui comporte un volet de réduction de la pauvreté par le truchement d’une croissance tirée principalement par les investissements publics. • Le programme annuel pour 2008 prévoyait un taux de croissance révisé de 2.5% et un taux d’inflation de 9% l’an. 19

  20. Variations en % par rapport à l’année fiscale précédente 2007 2008 (Préliminaire/prog.) 2009 (Projection) Croissance 3.2 2.5 2.0 Inflation 7.9 19.8 9.5 Millions US$ Réserves de change (nettes) 269.1 289.2 269.6 En % du PIB Concours BRH à l’Etat -0.4 0.0 0.0 Résumé du cadre macroéconomique 20

  21. Sur la bonne voie jusqu’à fin 2007 • L’inflation était en baisse et sous contrôle à un taux annuel de 8% parce que: • La croissance de la base monétaire était maintenue à 9.7% et • Le taux de change nominal restait stable. 21

  22. Sur la bonne voie jusqu’à fin 2007 (suite) • La croissance avait repris à un rythme de 3.5% en 2007, en hausse par rapport à 2006: 2.3%. La croissance était menée par la consommation, elle même tirée par les transferts sans contrepartie. • Initialement, la croissance projetée pour 2008 avoisinait 4.5%. Une première révision la porta à 3.7% et une seconde à 2.5%. 22

  23. Sur la bonne voie jusqu’à fin 2007 (suite) 23

  24. Puis les chocs externes… • Le prix du brut augmenta de: • 47.4% en 2007 • Et d’environ 61.2% entre septembre 2007 et juin 2008 • A un taux moyen mensuel de croissance de 6.6% entre janvier et juin 2008 24

  25. Puis les chocs externes… • Le cours des céréales suivit étroitement la trajectoire du pétrole: • Le prix du riz doubla en six mois d’octobre 2007 à mars 2008 et sauta de 50% le mois suivant. • En mars 2008, les prix du blé étaient 120.8% plus élevés que 12 mois auparavant, l’huile de soya 80.7% plus cher qu’en avril 2008 et le maïs 61.6%plus coûteux en juin 2008. 25

  26. RappelHaiti est un importateur net de: • Produits pétroliers: 608.3 tonnes or 20% du total des importations • Produits alimentaires: US$ 369.8 millions (or 21.2% de la valeur totale des importations) dont: • Riz: 6.4% des importations • Blé • Huile de cuisine • Sucre

  27. Avec impact immédiat… 27

  28. Avec impact immédiat… • Les prix des aliments et du carburant –qui forment plus de 60% de l’indice des prix à la consommation- poussèrent cet indicateur loin au-delà de la trajectoire prévue dans notre programme financier. • A la fin de mars 2008, l’indice alimentaire et l’indice énergétique avaient augmenté de plus de 20% et de plus de 17%, respectivement, en 12 mois. 28

  29. Avec impact immédiat… • L’inflation prit une allure explosive, doublant le taux de 12 mois à 16.6% en avril 2008. • L’intensité des chocs externes et la portée des chocs internes subséquents rendaient la trajectoire de l’inflation difficilement prévisible. 29

  30. …Aggravé par une crise politique prolongée • Manifestations de rue, pillages, violences, destructions de propriétés. “Emeutes de la faim” d’avril 2008. • Chute du Gouvernement Alexis. • Absence d’un gouvernement effectif pendant 4 mois. 30

  31. …Suivie d’intempéries et de catastrophes naturelles • Faye, Gustave, Anna et Ike clôturèrent l’exercice fiscal 2007-2008 dans des tragédies nationales, • Avec une réduction certaine du taux de croissance du pib et un niveau d’inflation sans précédent depuis la libéralisation du marché des carburants en 2003. 31

  32. Aggravation du déficit commercial

  33. Réaction de la BRH aux chocs • Pour comprendre la posture de la BRH, une chose doit être claire: la hausse des prix qui nous donne ce niveau d’inflation est due à des chocs et non à un excès de demande. • Par conséquent, la BRH n’a pu que réagir à ces chocs par une série de mesures qui limitent la croissance des prix sans aggraver la récession. • Ainsi la base monétaire

  34. Base monétaire (G milliards) Septembre 2007 Septembre 2008 Variations en % Définition du programme financier 24.9 28.4 13.9 Réaction de la BRH aux chocs

  35. Réaction de la BRH aux chocs • L’aggravation du déficit commercial a entrainé un excès de demande de devises sur le marché des changes • Pour stabiliser le cours du dollar américain et éteindre des gourdes, la banque centrale a vendu (net) US$52 millions pendant l’exercice 2007-08

  36. Réaction de la BRH aux chocs • La stérilisation G445.0 millions de liquidités oisives à l’aide de bons BRH. • Le relèvement à deux reprises (équivalant à 100% d’augmentation) des taux d’intérêt servis sur les titres de la BRH.

  37. Evolution des taux d’intérêt directeurs de la BRH en 2007-08 (en % l’an) 17 décembre 2007 24 mars 2008 28 avril 2008 Bons de 7 jours 2.5 4.5 5.0 Bons de 28 jours 3.25 5.75 6.5 Bons de 91 jours 4.0 7.0 8 Réaction de la BRH aux chocs

  38. Réaction de la BRH aux chocs • La création d’un nouveau titre à maturité de 182 jours à un taux maximum de 14% • La réduction du ratio réglementaire (de position de change sur fonds propres) de 8 à 1% • Ces mesures ont permis de stabiliser le cours du dollar américain et de limiter l’effet des chocs externes sur les prix internes.

  39. Septembre 2007 Août 2008 Structure financière (%) Avoirs des actionnaires en % de l’actif (min 5%) 7.01 6.23 Fonds propres sur actifs à risque (min 12%) 19.04 Non encore disponible Qualité de l’actif (%) Prêts improductifs bruts en % des prêts bruts 9.98 10.69 Rentabilité (%) ROA (Rendement de l’actif) 1.68 1.97 ROE (Rendement de l’avoir des actionnaires) 27.13 31.7 Profil du système bancaire

  40. Septembre 2007 Août 2008 Utilisation des ressources du système (G Milliers) Disponibilités, incl Avoirs à la BRH 28,066,536.4 36,082,966.7 Prêts bruts 24,669,796.8 30,734,835.9 Immobilisations 4,425,367.6 4,366,615.5 Bons BRH 9,008,380.4 9,353,038.0 Profil du système bancaire

  41. Septembre 2007 Août 2008 Informations additionnelles (G Milliers) Dépôts 66,030,666.1 85,501,263.4 Actif 79,764,256.9 100,768,798.3 Revenus 5,920,371.3 5,688,754.0 Impôts sur le revenu 252,257.7 273,127.1 PIB nominal (G Millions) 225,694.0 305,337.0 Profil du système bancaire

  42. Profil du système bancaire

  43. Situation de la dette publique externe d’Haïti • Au 30 septembre 2008, l’encours se chiffre à US$1,85 milliards dont 78% envers les multilatéraux et 22% envers les bilatéraux. • Composition du portefeuille de la dette en monnaies étrangères • USD : 53 % • DTS : 32 % • EURO : 9 % • AUTRES (Yen, Livre Sterling, Dollar Canadien, Couronne Danoise): 6 %

  44. Dette publique externe d’Haïti • Après l’atteinte du point de décision en novembre 2006 Haïti était éligible pour recevoir une assistance intérimaire consistant en une réduction du service de la dette. Assistance intérimaire : • Au cours de l’exercice 2007-2008, le service de la dette a été réduit de 23 millions de dollars EU.

  45. Dette publique externe d’Haiti (suite) • Le montant de réduction prévu pour l’exercice 2008-2009 est de 18 millions de dollars EU. Le point d’achèvement. Il est prévu pour le 30 juin 2009. A cette date, une portion substantielle de la dette envers les bailleurs multilatéraux sera éliminée dans le cadre de l’Initiative d’Allègement de la Dette Multilatérale (IADM). ● La restructuration (réduction et rééchelonnement) des dettes bi-latérales est traitée par le Club de Paris dans le cadre de l’Initiative des Pays Pauvres Très Endettés (PPTE).

  46. Dette publique externe d’Haiti (suite)

  47. En conclusion: Raisons d’être sereins • Confirmation discipline fiscale • Baisse des cours mondiaux des matières premières et des céréales • Niveau confortable des réserves de change comme auto-assurance • Augmentation prévue des réserves comme support à la balance des paiements

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