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Diversité linguistique de nos sociétés

Diversité linguistique de nos sociétés. Une évidence de nos sociétés urbanisées (+d’1 élèves sur 2 parlent une autre langue que le français à la maison dans certaines grandes ville en France, selon Bertucci & Corblin 2004 ) Une évidence en classe ?.

shilah
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Diversité linguistique de nos sociétés

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Presentation Transcript


  1. Diversité linguistique de nos sociétés • Une évidence de nos sociétés urbanisées (+d’1 élèves sur 2 parlent une autre langue que le français à la maison dans certaines grandes ville en France, selon Bertucci & Corblin 2004) • Une évidence en classe ?

  2. Prendre conscience de la diversité linguistique à l’Ecole

  3. Prendre conscience de la diversité linguistique à l’Ecole La plateforme de ressources et références pour une éducation plurilingue et interculturelle

  4. Retour sur la diversité linguistique chez le locuteurComment s’approprie-t-on les langues ? • Connaissances théoriques • L’approche de Cummins (1976, 1979, 1981, 2000) et l’interdépendance des langues (Common underlying proficiency). • Principes d’“additive bilingualism” (Lambert, 1974) et “additive multilingualism” (Cenoz & Genesee, 1998, cités par Lotherington, 2008)

  5. CECR « La notion de compétence plurilingue et pluriculturelle tend à […] poser qu’un même individu ne dispose pas d’une collection de compétences à communiquer distinctes et séparées suivant les langues dont il a quelque maîtrise, mais bien d’unecompétence plurilingue et pluriculturelle qui englobe l’ensemble du répertoire langagier à disposition ». (Cadre européen commun de référence, p. 128)

  6. Conséquences didactiques • La gestion de ce répertoire implique que les variétés qui le composent ne demeurent pas abordées de manière isolée, mais que, bien que distinctes entre elles, elles soient traitées comme une compétence unique […] (Guide pour l’élaboration des politiques linguistiques éducatives en Europe, p. 71)

  7. Le concept de bi-pluri-linguisme à l’épreuve de la réalité dans l’école française Enquêtes (méthode ethnographique) depuis 2000 • Etude des interactions verbales en classe et entretiens • Classes « plurilingues » : Elèves Nouvellement Arrivés en France, Langue Vivante Etrangère, EMILE/CLIL (primaire et secondaire) • Un écartentrelesrecherches sociolinguistiques, didactiques, les travaux du Conseil de l’Europe etlesobservations dans les classes à propos de l’utilisation des diverses langues comme ressources

  8. Catégorisation et dialogisme autour de la question de l’autre langue  (société, parents, élèves, école) • La langue : icône de l’altérité qui ne s’intègre pas/ qui s’intègre mal • Quid du plurilinguisme des ENA ? Production de sens autour de bilinguisme • La fascination et l’exception bilingue • Difficultés de considération de la L1 (+/- selon les marchés linguistiques) et stéréotypes associés (mélanges, semilinguisme)

  9. Des activités pour utiliser les langues des élèves comme une ressource • BUT Eviter les pratiques de classes qui développent les langues comme des tuyaux séparés qui ne communiquent pas (“languages completely independent from one another” Heller, 1996, Gajo, 2001). Le CECR en décrivant les compétences plurilingues des locuteurs encouragel’intercompréhension et les compétences qui sont en perpétuel développement même si elles sont déséquilibrées.

  10. Principes pour les activités du DVD • Les languespartagent des universaux (syntaxe, phonétique, lexique, etc.) mais ont des actualisations singulières (prosodie spécifique pour les questions, la colère etc.). • Les élèves travaillent sur différents niveaux linguistiques, par exemple : la syntaxe, le sens d’écriture, les consonnes, les voyelles, le lexique, le genre et le nombre, les gestes, la phonétique. • D’autres activités dans guide pédagogique (relation entre le temps et l’espace, les représentations sociales, le lien entre graphie et phonie…). • Tirer les bénéfices des ressources langagières des élèves.

  11. Activités un DVD documentaire commenté de 26 minutes sur des situations de classe Mettre en relation les différentes langues et habitudes communicationnelles qui co-existent en classes

  12. Comparer, est-ce difficile ? • Cerveau et expériences • L’interlangue quoi qu’il advienne • L’intercompréhension entre langues parentes (romanes, germaniques) • L’intercompréhension selon le niveau linguistique • Comparer vs opposer

  13. Montrer que les langues ont toujours des similitudes • Le chinois et l’anglais semblent être des langues très éloignées en ce qui concerne le lexique. • L’anglais est plus proche de l’allemand. • Mais, si l’on considère la syntaxe, l’anglais et le chinois sont plus proches que l’anglais et l’allemand (90% de régularité entre l’anglais et le chinois 30% avec l’allemand). • Attention aux représentations linguistiques erronées.

  14. Résultats : les élèves • Plus actifs dans le processus d’apprentissage, les activités renforcent leur capacité d’observation, d’analyse, de mise en relation des langues • Ne désavantage pas l’élève non scolarisé (conscience langagière dès l’âge de 3 ans) • Travail sur les similitudes, les différences sans vocabulaire métalinguistiques.

  15. Résultats : les enseignants • Motivation : prise de conscience que les élèves ont des connaissances et des compétences utiles que l’on peut mobiliser. • Un nouveaurôle : aider les élèves à organiser leurs connaissances. • Ces activités ne transforment pas l’enseignant/ les élèves en linguistes mais demandent simplement plus d’attention aux langues.

  16. Activités en co-action • Agir social et agir d’apprentissage (CECRL) co-agir et co-construire • Le projet et la temporalité : passé-présent-futur • D’une culture individuelle à une culturellepartagée (création d’une culture d’action)

  17. La discussion : une co-action • AnalyseConversationnelle : coopération / thème • Convergence/divergence • Consensus/conflit

  18. Exemplevidéo • Description de l’ouverture : installation du thème et nouveau rôle de l’enseignant Corps de la discussion et variations des points de vue des locuteurs Points litigieux identifiés/dépassés • La discussion pour se construire tout en construisant des connaissances

  19. Des démarches et non des méthodes • L’erreur comme moteur

  20. Des démarches et non des méthodes • Se confronter et développer des relations avec l’altérité (imitation et création)

  21. Des démarches et non des méthodes • Dépasser la coupure littéraire et linguistique • Continuum LE, LS, LM et variations =Synergies inter-langagières • Inscription inter- et trans- disciplinaire des apprentissages • Vers une didactique intégrée et inclusive • Des démarcheshorizontales Language awareness = improves competencies

  22. Conclusion : enjeux pour nos sociétés L’école comme lieu de cohésion sociale et de valorisation des identités multiples au bénéfice de tous Accompagner les élèves à vivre dans des sociétés multilingues et multiculturelles

  23. Vidéos Des vidéos illustrant cette présentation sont proposées sur le site (inscription gratuite) http://www.crdp-montpellier.fr/bsd/afficherBlocSequenceF.aspx?bloc=481293 Un DVD "Comparons nos langues" a été réalisé par Nathalie Auger (CRDP, Montpellier) http://www.crdp-montpellier.fr

  24. Dank u wel, obrigado, tanemirt, enkosi, kiitos, misaotr, thank you… Merci pour votre attention Nathalie.Auger@univ-montp3.fr

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