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Pollution de l'air par les dérivés de l'incinération

Risques Infectieux et Asthmatiques induits par l’incinération Conférence Ajaccio 15 janvier 2010 Conférence Lucciana 16 janvier 2010 Francis Glémet Président CNMSE( Coordination Nationale Médicale Santé Environnement ) Pharmacien Industriel.

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Pollution de l'air par les dérivés de l'incinération

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Presentation Transcript


  1. Risques Infectieux et Asthmatiquesinduits par l’incinération Conférence Ajaccio 15 janvier 2010Conférence Lucciana 16 janvier 2010Francis Glémet Président CNMSE(Coordination Nationale Médicale Santé Environnement ) Pharmacien Industriel Pollution de l'air par les dérivés de l'incinération

  2. Coordination Nationale Médicale Santé Environnement Lyon 69001 9 rue du Garet Site de la CNMSE : cnmse.ouvaton.org Président Dr Francis Glémet Pharmacien Industriel Elle  agit notamment: - En exerçant son devoir d’alerte sur tous les risques environnementaux pour les populations - En favorisant les échanges sur la Santé –Environnement entre professionnels de santé Lyon 69001 - En initiant, relayant, et développant des actions pour la protection des personnes et de l’environnement - En participant à toutes réflexions sur les problèmes de Santé Environnement - En créant un outil de communication, d’information et de surveillance • Elle agit notamment : - En contribuant aux actions d’éducation pour la santé - En participant à l’amélioration de la qualité de l’expertise. - En favorisant la reconnaissance de la cause environnementale d'un certain nombre de pathologies et leur prise en charge.

  3. (unité d’incinération des ordures ménagères Lunel-viel 34400) L’objet de l’étude est de regarder la consommation d’antibiotiques dans le secteur de Lunel-viel sur les années 2004-2005-2006-2007-2008Champ de l’étude 3 catégories d’antibiotiques et 3 zones Géographiques Consommation d'antibiotiques autour d'une UIOM Nous sommes partis d’une constatation des médecins de la zone ( MG-Orl-Pneumologues ) : recours aux antibiotiques majeurs plus rapidement que par le passé Réalisée Grâce au concours de l’Association locale ,AMIES ( association des médecins indépendants pour l’environnement et la santé ), membre fondateur de la CNMSE

  4. Lunel –Viel 34 400 8 ans déjà et 2 ème mise aux normes 12 Millions d’€

  5. Enquête épidémiologiqueà proposdes infections ORL et ou RESPIRATOIRESauprèsdes Médecins Généralistes et Spécialistes (ORL-Pneumologues)de la région de Lunel POURQUOI ?: Plusieurs médecins généralistes du canton de Lunel nous ont rapporté ces dernières années une aggravation (durée, résistance, fréquence) des infections ORL- RESPIRATOIRES qui pourrait être à l’origine d’une augmentation de la prescription d’antibiotiques .VOTRE OPINION NOUS INTERESSE .COMMENT ?: En ayant l’amabilité de répondre à ce questionnaire. Globalement avez-vous, vous-même, cette impression ? ○ oui ○ non Si OUI, pouvez-vous préciser pathologies et classes d’âge ? Infections ORL Enfants : - de 0 à 3 ans : ○ oui ○ non - de 3 à 6 ans : ○ oui ○ non - de 6 à 15 ans : ○ oui ○ non Adultes : - de 15 à 70 ans : ○ oui ○ non - 70 ans et plus : : ○ oui ○ non Infections respiratoires : Enfants : - de 0 à 3 ans : ○ oui ○ non - de 3 à 6 ans : ○ oui ○ non - de 6 à 15 ans : ○ oui ○ non Adultes : - de 16 à 70 ans : ○ oui ○ non - 70 ans et plus : ○ oui ○ non -

  6. Avez-vous l’impression de prescrire plus-d’Antibiotiques de 1ère intention ( Amox,macrolides ) - de 0 à 3 ans : ○ oui ○ non - de 3 à 6 ans : ○ oui ○ non - de 6 à 15 ans : ○ oui ○ non - de 15 à 70 ans : ○ oui ○ non - 70 ans et plus : ○ oui ○ non-d’Antibiotiques de 2ème intention ( Amox+Acide clavulanique - C2-C3G-Pédiazole-Pyostacyne –Quinolones –Kétek ) - de 0 à 3 ans : ○ oui ○ non - de 3 à 6 ans : ○ oui ○ non - de 6 à 15 ans : ○ oui ○ non - de 15 à 70 ans : ○ oui ○ non - 70 ans et plus : ○ oui ○ non -d’Antibiotiques de 3 ème génération : C2-C3G injectales - de 0 à 3 ans : ○ oui ○ non - de 3 à 6 ans : ○ oui ○ non - de 6 à 15 ans : ○ oui ○ non - de 15 à 70 ans : ○ oui ○ non - 70 ans et plus : ○ oui ○ nonVotre conclusion :Estimez – vous que les pathologies ORL- Respiratoires de l’enfant de l’adulte -du sujet fragilisé sont de plus en plus difficiles à traiter : ○ oui ○ nonSi oui depuis combien de temps avez –vous vu ces différences ?: - 1 an : ○ oui ○ non - 2 ans : ○ oui ○ non - 3 ans et plus: ○ oui ○ non quelles pourraient en être la ou les causes ? (résistance des germes –altération des défenses immunitaires, pollution environnementale – autres.. précisez votre analyse)Dans votre relevé SNIR avez-vous une estimation de votre prescription supérieure à la moyenne de vos confrères : ○ oui ○ non

  7. Résultats de l’enquête épidémiologique concernant la consommation générale d’Antibiotiques autour de l’incinérateur (U.I.O.M.) de LUNEL VIEL réalisée au printemps 2006. Caractéristiques :50 médecins interrogés (Médecins généralistes, O.R.L., Pneumologues).Périmètre de l’enquête : Lunel Viel, Valergues, Lansargues, Saint Christol, Saint Génies des Mourgues, Mauguio, Restinclières ; Baillargues, Castries, Saturargues, Saint Just, Beaulieu.Résultats :23 réponses exploitables:Il est rapporté autant de pathologies ORL que respiratoires pour les 3 à 70 ans. Dans les 23 réponses :12 praticiens ne constatent pas de changement.11 praticiens constatent une augmentation de l’utilisation des AB pour les patients âgés de 3 à 70 ans. En ce qui concerne les moins de 3 ans et les plus de 70 ans, il semble qu’il n’y ait pas de différence.pour les 11 praticiens qui constatent une augmentation de l’utilisation d’AB : -ce sont les C2 et C3 qui sont, pour 9 d’entre eux, les plus utilisés auprès des 3 à 70 ans.-les infections ORL et respiratoires sont, à l’unanimité, de plus en plus difficiles à traiter et ce, depuis 2 à 3 ans.- En ce qui concerne les causes qui sont avancés par les praticiens : -La pollution est citée 6 fois sur 11 -La résistance des germes est avancée 4 fois sur 11 -Un praticien ne se prononce pas.Nous regrettons de ne pas connaître le lieu d’exercice des praticiens qui ont eu la gentillesse de nous répondre, contre partie du caractère anonyme, ce qui aurait pu peut-être, nous permettre d’affiner l’aspect topographique.Nous déplorons deux réponses injurieuses.

  8. 2005 50 2006 classe 1 2007 40 2008 30 20 Evolution (%) 10 0 -10 -20 2 3 1 Zones d'étude Evolution de la consommation d’Antibiotiques classe 1 Sur la classe 1 :on peut remarquer une très forte augmentation dans la zone 1( 2005-2008 et plus faible progression sur les autres zones de 2005 à 2008 alors qu’il y a baisse des ATB en 2006-2007

  9. 2005 15 2006 Classe 2 2007 10 2008 5 Evolution (%) 0 -5 -10 -15 2 3 1 Zones d'étude Classe 2 d’antibiotiques -Classe 2 année marquante en 2005 et non concluant pour les autres années

  10. 2005 2006 2007 2008 20 Classe 3 15 10 5 Evolution (%) 0 -5 -10 -15 2 3 1 Zones d'étude Classe 3 d’Antibiotiques Classe 3 : progression marquante en 2005 et 2008 et avec l’éloignement de la cheminée

  11. 2005 2005 2005 2005 50 15 2006 2006 2006 2006 Classe 1 Classe 2 2007 2007 2007 2007 40 10 2008 2008 2008 2008 30 5 20 Evolution (%) Evolution (%) 0 10 -5 0 -10 -10 -15 -20 2 3 2 3 1 1 Zones d'étude Zones d'étude 20 15 Tous Classe 3 15 10 10 5 5 Evolution (%) Evolution (%) 0 0 -5 -5 -10 -15 -10 2 3 1 2 3 1 Zones d'étude Zones d'étude Evolution consommation d’antibiotiques

  12. Cat 1 Cat 2 Cat 3 Répartition des boites antibiotiques consommées 45 40 35 30 25 Répartition nombre de boîtes (%) 20 15 10 5 0 1 2 3 Zones Répartition équivalente des 3 classes d’antibiotiques ,2/3 des antibiotiques consommés sont des antibiotiques majeurs Sur la zone 3 la classe 3 est pratiquement au même niveau que la classe 2

  13. Consommation d’anti-asthmatiques Zone 1 Zone 2 Zone 3 50000 2007 40000 2008 30000 Nombre de produits 20000 10000 0 1 2 3 Zones d'étude Evolution d’anti-asthmatiques 2007-2008 10 La plus forte consommation Des antihistaminiques est en zone 2 et 3 La plus forte évolution est observée Sur la zone 1 plus faible en densité De population 8 Evolution nombre de produits (%) 6 4 2 0

  14. 15 10 2005 5 2006 précédente (%) Evolution par rapport à l'année 2007 0 2008 -5 -10 Comparaison de l’évolution de la consommation des antibiotiques entre les zones de Lunel-Viel et Montpellier Lunel Viel 1 Lunel Viel 2 Lunel Viel 3 Montpellier Globalement la progression de la consommation d’Antibiotiques est plus forte sur les 3 zones qu’à Montpellier

  15. Présidents d’Honneur : M. André PICOTAncien Directeur de l'unité de prévention du risque chimique – INSERM - PARISDr. Jean Antoine RIOUX Ancien Professeur de Parasitologie B – MONTPELLIERPrésident :Dr. Jean-Pierre GALLAUX ORL et chirurgien cervico-facial – VENDARGUESConclusions de l’étude CPAM Montpellier antibiotiques et anti histaminiques sur Lunel-viel et de son incinérateur :Suite à l’enquête d’opinion des médecins de la région de Lunel-viel( 2005) et après lecture des données statistiques de la Caisse Primaire d’Assurance maladie de Montpellier( *) les conclusions suivantes peuvent se dégager : A M I E S -- la consommation d’Antibiotiques de niveau 1 ( Amoxicilline) et d’Antiasthmatiques est très élevé dans la 1 ère zone de retombées des particules provenant de la cheminée de l’incinérateur .Cette constatation est à mettre en rapport avec l’exposition des riverains à des infections ORL et respiratoires répondant bien à une antibiothérapie simple -- la gravité de ces pathologies respiratoires et ORL augmente avec l’éloignement de l’incinérateur .

  16. On peut expliquer cette différence par le fait que les particules de forte densité (PM 10 µm) sont les moins nombreuses et les plus lourdes retombant à proximité de l’incinérateur .Zone définie à risque par la modélisation du panache (< 2 kms)Les particules ultrafines ( < 2,5 µm) sont les plus nombreuses ,les plus légères ,retombent à distance de la cheminée en véhiculant le plus grand nombre de polluants expliquant la gravité des pathologies à mesure que l’on séloigne de l’incinérateur Cette étude pourra être étayée par un parallélisme plus marqué entre le suivi de ces Deux critères ( antibiotiques et antiasthmatiques ).D’ailleurs une étude du registre des cancers de la région va se caler sur ces zones afin de suivre l’évolution des cancers (* )Francis Glémet porte-parole AMIESPharmacien Industriel Association des Médecins Indépendants pour l'Environnement et la santé publique association loi du 1er juillet 1901 n° 0343024582 déclarée le 30 août 1997 à la Préfecture de l'Hérault Siège Social – RN 113 –34740 VENDARGUES Tel : 04 67 70 27 00 –– contact@amiesfrance.info

  17. Quelques éléments de toxicité dus à l’Incinération ,aux nouvelles normes industrielles mais non sanitairesPollution due aux MâchefersArrêté Ministériel du 20 sept 2002, Annexe 1, que l'on pourrait intituler «le droit à polluer» permet, sur une base de 100 000 T/an de déchets, de rejeter :Polluant Valeur limite Rejet/an autoriséPoussières totales : 10 mg/m3 6 TonnesCarbone organique COT : 10 mg/m3 6 TonnesChlorure d'hydrogène HCL :10 mg/m3 6 TonnesDioxyde de soufre SO : 50 mg/m3 30 TonnesMonoxyde et dioxyde d'azote (NO-NO) : 200 mg/m3 120 TonnesCadmium : 0.05 mg/m3 30 kgMercure : 0.05 mg/m3 30 kgMétaux lourds : 0.5 mg/m3 300 kg Antimoine, plomb, chrome : cobalt, cuivre, manganèse, nickel vanadiumDioxines et Furanne : 0.1 ng/m3 60 mg( 1 nanogramme = 10.-9 g )

  18. Les dangers sanitaires de l ’incinération :- Fumées- Mâchefers - Refiom ( résidus d’épuration des fumées d’incinération des ordures ménagères ) Plus de 2000 molécules sont retrouvées à la sortie de la cheminée. Seule quelque 50 sont connues pour leur toxicité. On peut citer des effets immédiats et à distance de ces molécules pour la plupart classées comme CMR ( cancérigènes , mutagènes ( entraînant sur une ou 2 générations des malformations ) reprotoxiques. ( stérilité, malformation génitale, inversion du sexe ratio ). Les plus toxiques pour l’environnement et la santé humaine sont les DIOXINES-FURANES-PCB- HAP - Métaux traces toxiques ( pb,cd,as,hg) les gaz acides ( NOX ,SO2, CO2 ),acides chlorhydriques et fluhorhydriques

  19. Les molécules CMR de classe 1 et 2 ont un effet génotoxique, sur le long terme, sans effet de seuil, et peuvent passer d’une génération à l’autre. C’est la modification du code génétique de la molécule infectée qui fait l’objet du risque cellulaire. C’est bien là le danger de l’incinération avec les fumées et ses cendres ( mâchefers et refioms)les méthodes d’investigation sur la population avec les études épidémiologiques sont devenues trop lourdes ,complexes ,pas spécifiques pour apprécier le risque de tel ou tel .Seul le bio monitoring peut aujourd’hui palier ce risque mais très coûteux . Les substances non génotoxiques ( ne modifiant pas le matériel génétique ) ont un effet de seuil .C’est à partir d’une certaine quantité accumulée dans l’organisme qu’une pathologie spécifique apparaîtra ( le plomb et le saturnisme ).Ce sont les métaux trace toxiques qui appartiennent à cette catégorie ( pb,As,Hg,Cd,Zn

  20. Presque chacun d’entre nous porte une charge corporelle toxique qui souvent est suffisante pour causer ou exacerber la maladie. L’école de médecine du Mont Sinai de New-York, en collaboration avec le « Environmental Working Group & Commonweal » ont testé le sang et l’urine de 9 volontaires et ont trouvé un total de 167 produits chimiques Qu’est ce que le Biomonitoring ?Le biomonitoring est une évaluation de l’exposition humaine à des produits chimiques de l’environnement par la mesure de ces produits et de leurs métabolites dans le sang, l’urine, la salive ou dans les tissus. Les résultats de ces mesures sont appelés « charge corporelle toxique».

  21. compostener

  22. Merci de votre attention F.Glémet

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