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Evaluation Gériatrique en Oncologie

Evaluation Gériatrique en Oncologie. Laurence Girard Service de Gériatrie Bichat. Altération de l’état général et Cancer. L’anorexie et la perte de poids, l’asthénie, ne sont pas considérés comme alarmants par les patients âgés

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Evaluation Gériatrique en Oncologie

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Presentation Transcript


  1. Evaluation Gériatrique en Oncologie Laurence Girard Service de Gériatrie Bichat

  2. Altération de l’état général et Cancer • L’anorexie et la perte de poids, l’asthénie, ne sont pas considérés comme alarmants par les patients âgés • Ces symptômes peuvent être faussement attribués au vieillissement • Retard de consultation • Le patient consulte lorsqu’il existe • un retentissement fonctionnel = perte d’autonomie

  3. Infections Iatrogénie changement récent de traitement automédication Douleurs Pb digestifs Ulcère gastrique / hernie hiatale et oesophagite Métaboliques déshydratation, hyponatrémie diabète hypo- hyper-thyroïdie Démences Dépressions / Anxiété Maladies inflammatoires/Horton Les cancers Insuffisance respiratoire chronique Insuffisance rénale chronique Maladie entraînant un handicap (Parkinson, AVC, arthrose…) … Causes sociales Isolement / manque d’aides Ressources insuffisantes Causes d’AEG +/- perte d’autonomieCause unique ou Causes associées

  4. Causes d’AEG +/- perte d’autonomie • La démarche diagnostique • est orientée par les données • de l’interrogatoire et de l’examen clinique • puis par des examens paracliniques • biologiques simples • imagerie et examens invasifs selon les hypothèses diagnostiques • tient compte de l’état antérieur du patient = rôle du médecin généraliste +++

  5. L’évaluation gériatrique « standardisée » • Procédure diagnostique multidimentionnelle et pluridisciplinaire du sujet âgé • Vise à identifier les problèmes médicaux somatiques, psychologiques, et sociaux • Dans le but de mettre en œuvre un projet de prise en charge (à un moment donné)

  6. Sd gériatriques Troubles cognitifs Etat psychologique Etat nutritionnel Troubles sensoriels Continence Troubles de la marche Echelles / grilles MMS, test horloge GDS, MADRS, … MNA, poids ? ? Get up & go test, appui monopodal, Ep Tinetti, walking & talking test Quoi évaluer / Comment ?Place des échelles ? (1)

  7. Dépendance Comorbidités Conditions sociales Médicaments ADL, IADL, AGGIR, Performans Status (ECOG, Karnofsky) CIRS-G, ASA,… ? ? Quoi évaluer / Comment ? Place des échelles ? (2)

  8. Limites des échelles et de l’EGS • La passation est longue • Un score n’est pas suffisant pour renseigner sur une situation individuelle • MMS à 20/30 chez un patient fatigué, anémié, anxieux • Des scores anormaux permettent au mieux d’identifier un problème, mais pas de savoir quelle est la prise en charge adaptée au patient

  9. Intérêts des échelles et de l’EGS • A montré un impact en étude de populations • Utiles dans protocoles • Certaines échelles sont utilisées en routine en gériatrie : MMS, ADL, IADL • Dans la pratique quotidienne, a le mérite de faire un inventaire et peut servir de pense-bête, • Intérêt d’une mini-évaluation pour détecter des problèmes (Extermann M)

  10. Intérêts de l’intervention gériatrique chez un patient atteint de cancer • Avoir du temps et plusieurs intervenants si nécessaire (hdj) • Tenter de faire la part des symptômes qui revient au cancer par rapport aux autres pathologies

  11. Hiérarchiser, cibler les problèmes • Cancer / hémiplégie séquellaire d’un AVC • Cancer / dénutrition • Réévaluer les traitements médicamenteux • Adéquation entre pathologies et médicaments

  12. Evaluer les capacités à consentir/ à adhérer au traitement • Patients déments • Patients non déments • Savoir ce qui est le plus important pour le patient • Avoir un traitement contre le cancer ? • Ne pas s’acharner ? • Ne pas souffrir ?

  13. Anticiper les interactions entre la situation générale et le cancer • Décompensation de pathologies • confusion en cas de démence • insuffisance cardiaque… • Alerter sur risques iatrogènes • interactions médicamenteuses • observance • en cas d’insuffisance rénale • en cas de dénutrition …/…

  14. …/… • Conseils diététiques et/ou support nutritionnel • Supports médicamenteux • anémie • neutropénie • Aides matérielles ou humaines à mettre en place au domicile • L’ensemble est relayé par le médecin généraliste

  15. Limites de l’intervention gériatrique • Difficultés d’accèset/ou de disponibilité dans des délais courts des équipes gériatriques • Pas de méthode simple pour évaluer l’état de santé des patients âgés • Patients pas aptes à cette évaluation (confusion, asthénie marquée…)

  16. Difficultés de prévoir l’évolution du cancer • pronostic du cancer • même si la survie théorique est connue • retentissement fonctionnel avec ou sans traitement ? • méconnaissance des thérapeutiques et des « protocoles » oncologiques = relation avec spécialiste/oncologue +++ (Arbre de Balducci permet de décider d’un traitement à partir d’1 classification selon comorbidités, dépendance et espérance de vie, mais réducteur)

  17. Ex de collaboration à Bichat Gastroentérologie/Gériatrie : • 20 patients consécutifs (cancer : 14 tube digestif, 6 pancréas ou voies biliaires) • comparaison mini-évaluation gériatrique par gastrologue vs évaluation par gériatre • concordance de 66% à 86% selon items pour détecter des problèmes • chez tous les patients anomalie d’au moins 1 module => n’a pas permis de cibler de déterminer des patients à adresser au gériatre • intervention gériatrique a permis • modification des traitements non oncologiques (18/20 patients) • amélioration de la prise en charge sociale (8/20) • pas de modification de la décision oncologique initiale

  18. Patients à adresser aux gériatres ? • Patients à risque de décompensation de certaines pathologies, d’une dégradation fonctionnelle ? • Quels critères ? • Comorbidités ? • Syndromes gériatriques ? • Dépendance ?

  19. Patients à adresser aux gériatres ? • En pratique • patients déjà hospitalisés = évaluation par l’équipe mobile intra-hospitalière de gériatrie • patients non hospitalisés = évaluation en hôpital de jour ou consultation

  20. Conclusion • La prise en charge d’un cancer du sujet âgé est influencée par de multiples paramètres • Généraliste, spécialiste-oncologue et gériatre peuvent être complémentaires dans la prise en charge d’un sujet âgé atteint de cancer

  21. ADL (items notés 0, ½, 1 ; total de 0 à 6) (Katz D 1963) = soins corporels, habillage, aller aux toilettes, transferts, continence,alimentation • IADL (items notés 0, ½, 1 ; notés non adaptés si non faits habituellement; total de 0 à 8) (Lawton 1969) = Courses, cuisine, ménage, linge, téléphone*, transport*, médicaments*, argent* (IADL simplifié *)

  22. Dépendant (ADL) ou ≥ 3 co-morbidités ou Syndrome gériatrique Indépendant Pas de co-morbidité Dépendant (IADL) ou 1 à 2 co-morbidités Espérance de vie > à la survie liée K < à la survie liée K Patient capable de tolérer le traitement Oui Non Traitement palliatif Traitement actif Balducci L 2000

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