1 / 30

LES REACTIONS SPECIFIQUES D’HYPERSENSIBILITE

LES REACTIONS SPECIFIQUES D’HYPERSENSIBILITE. Réponse immune adaptative composante essentielle de la défense contre l ’ infection Dans certains cas : réponse contre des antigènes non associés à un agent infectieux Seule différence : la nature de l ’ANTIGENE

sancho
Download Presentation

LES REACTIONS SPECIFIQUES D’HYPERSENSIBILITE

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. LES REACTIONS SPECIFIQUES D’HYPERSENSIBILITE Réponse immune adaptative composante essentielle de la défense contre l ’infection Dans certains cas : réponse contre des antigènes non associés à un agent infectieux Seule différence : la nature de l ’ANTIGENE Substances étrangères Antigène du Soi Antigènes allo inoffensives Allergie Auto-immunité Rejet de greffe

  2. REACTIONS D ’HYPERSENSIBILITE REACTIONS IMMUNO-PATHOLOGIQUES Immunologiques sensiblisation / antigène effecteur Inhabituelles (ou non souhaitées) certains individus - antigènes nature : type d ’anticorps intensité :niveau de réponse Pathologiques lésions - destructions tissulaires symptômes cliniques aigus / chroniques Secondaires exposition(s) ultérieure(s) - répétée(s) ou persistante(s) Classification selon le mécanisme en cause : 4 types (Gell et Coombs)

  3. LES REACTIONS D ’HYPERSENSIBILITE Définition R I exagérée, inappropriée lésions tissulaires CLASSIFICATION DE GEL ET COOMBS (1963) Type I Allergie (IgE fixées sur basophiles et mastocytes) HS immédiate Type II Cytotoxicité déclenchée par la fixation d ’un AC sur une cible cellulaire : - action du C - action des cellules K Type III Induction par des immuns-complexes En excès ne peuvent être éliminés par le système RE Phénomène d ’ARTHUS Type IV Secondaire à l ’interaction des LyT Réactions retardées ( > 12 h) H.S. retardée

  4. DEFINITION Atopie: - Aptitude génétiquement déterminée à fabriquer des anticorps IgE, Principales manifestations de l’atopie : asthme, rhinite allergique, choc anaphylactique, l’allergie alimentaire , dermatite atopique Antigène : - Substance capable d ’induire une réaction immunologique Allergène: - Antigène responsable d’allergie, principalement des protéines. Haptène: - Substance de bas poids moléculaire qui nécessitera un couplage avec une protéine porteuse pour devenir allergène

  5. SENSIBILISATION ET ALLERGIE Sensibilisation : - Aptitude à produire des IgE lors d’exposition à des quantités suffisantes d’allergènes, sans histoire clinique. Allergie : - Expression clinique d’une sensibilisation L’allergie n ’est pas un phénomène obligatoire : 10% à 20 % des sujets sensibilisés n’ont pas de manifestation clinique.

  6. EPIDEMIOLOGIE DES ALLERGIES La prévalence des maladies allergiques a doublé au cours des 15 dernières années Pour l ’OMS les maladies allergiques sont au 4ème rang des maladies chroniques. Une personne sur quatre est allergique Prévalence de la rhinite : 7 % chez les enfants, 15 % chez les adolescents, 15 à 25 % chez l ’adulte. Coût médico-social important : coût de la rhinite allergique en France : 67 millions €

  7. CAUSES Mode de vie occidentalisé = facteur de risque de maladie atopique Réduction des infections par une meilleure hygiène qui favorise le développement d ’une réponse immunitaire de type Th 2 (allergie) vis à vis des allergènes d’environnement et diminue la stimulation de la voie Th 1 (impliquée dans la lutte contre les agents infectieux) Modification des habitudes alimentaires Exposition plus importante aux allergènes domestiques et à de nouveaux allergènes (confinement, climatisation) Rôle du tabagisme passif chez l ’enfant (favorise la synthèse des IgE) Pollution, en particulier automobile (particules de diesel)

  8. MECANISME DE L ’INFLAMMATION ALLERGIQUE Effets pharmacologiques divers Allergène (1) Allergène (2) Chimioattractants Infiltration leucocytaire Stimulus activateur Neutro Eosino Lympho CPAg MEDIATEURS - Produit de dégranulation - Chimiokines - Interleukines IL-13 / IL-4 Inflammatoires - Vasodilatation et de la perméabilité vasculaire - Œdème - Micro-thrombus Dégradation et présentation de l ’AG Mastocytes Production d ’IgE Spasmogènes - Contraction des muscles lisses - Sécrétion de mucus Libération de médiateurs Ly TH Ly B plasmocyte IL-4 IL-13 Coopération TH-B IL-4 (IL-13) Ly TH2

  9. LES ANTICORPS IgE IgE ou « réagines » - de Prausnits-Kutzner (1921) - support de la réaction allergique - Chaine lourde  5 domaines CH - MM 188 000 Dq - sucres : 12 % - demi-vie serique : 2-3 J Production normale en réponse aux parasites contrôlée par les LyT : TH2 + IL-4 switch CD40L - IFN  TH1 ISHISAKA - 1967

  10. RISQUE D ’ALLERGIE ET TAUX D ’IgE Sujets avec atopie (%) % de la population avec les taux d ’IgE indiqués 67 20 9 3 100 80 60 40 20 < 6060-200 200-450 > 450 IgE sérique (Ul/ml)

  11. CONSEQUENCES FONCTIONNELLES DE L’ACTIVATION DES Fc IgE R Pontage de 2 IgE par l ’antigène modifications membranaires PENETRATION INTRA C. DU CALCIUM Dégranulation de la C. Activation des P lipides Mb Libération de médiateurs chimiques dépendant : - de la membrane (néoformés) - du granule (préformés) - de cytokines 3 actions : vaso active chimiotactique cytotoxique

  12. MEDIATEURS PREFORMES DES MASTOCYTES ET BASOPHILES Contenus dans des granules metachromatiques (40 % du vol. cellulaire) 1 - L’histamine - Médiateur majeur de l’allergie, synthétisé par décarboxylation de l’histidine - 1/2 vie < 10 min. : catabolisé par méthylation (70 %) et oxydation (30 %) . perméabilité vasculaire . contraction des muscles lisses . modulation des cytokines inflammatoires : IL-1, IL-6, TNF 2 - Les protéoglycanes - Principal constituant : héparine liée à l’histamine 3 - Enzymes - Tryptase : sérine protéase couplée à l’héparine (stabilisation) - 1/2 vie : 1 à 2 heures - 50 % des protéines mastocytaires 4 - Facteurs chimiotactiques - Pour l’éosinophile (ECP) A ou le PN

  13. LES MEDIATEURS NEOFORMES . Synthèse retardée / histamine . Dérivant tous des phospholipides membranaires (action PLA2) . Produits par d ’autres types cellulaires : - macrophages, éosinophiles, neutrophiles, plaquettes  endothélium vasculaire NATURE DES MEDIATEURS NEO FORMES . PAF-acether (Platelet Activatif Fctor) . Métabolites de l ’acide arachidonique (eïcosanoïdes) . Cytokines

  14. LES METABOLITES DE L ’ACIDE ARACHIDONIQUE . Acide arachidonique dérivé des phospholipides membranaires :action des phospholipase A2 ou C lipo oxygenase. Oxydation selon deux voies cyclo oxygenase . Cyclo oxygénase prostaglandines (PGD2 +++ mastocytes, basophiles) . contraction des muscles lisses . perméabilité capillaire thromboxane A2 . Broncho constricteur . Activation des plaquettes . Lypo oxygénase leucotriènes (LT) LTB4 (hydrolase) LTA4 LTC4, D4, E4 (synthétase) + glutathion : peptido leucotriènes (SRS-A) chimiotactisme, perméabilité, contraction ML

  15. LES MEDIATEURS NEOFORMES : LE PAF-ACETHER LYSOPHOSPHATIDYL- CHOLINE . Dégranulation des plaquettes et libération de sérotonine . Activation de la production des dérivés de l ’acide arachidonique (macrophages et PNN) . Construction des muscles lisses . Chimiotactisme des PNN et adhérence Action brève : catalysé en lyso PAF (inactif) Liaison à un récepteur Mb associé à des protéines G : . Ca++ intra C. . activation de la PCK

  16. PHOSPHOLIPIDIQUES MEMBRANAIRES PLA2 PLA2 PLA2 ou PLC+DGA-L Lyso PAF Lipomoduline (glucocorticoides) Acyl Transferase Inhibiteurs de 5-LO Acide arachinodique Aspirine AINS 5-CO 5-LO PAF PAF-AN LTA4 5-HETE TxA2 PGG2 PGI2 Lyso PAF LTA4 hydrolase LTC4 synthétase TxB2 PGH2 6 keto-PGE1 Acyl Analogue PGD2 PGE2 PGF2 LTB4 LTC4  GT LTD4 Dp LTE4

  17. LES CYTOKINES Synthèse retardée (> 1h) Rôle essentiel dans la phase tardive de l ’hypersensibilité IgE IL-3, GM-CSF, IL-4, IL-5, IL-6, TNF  IL-3 et IL-4 facteurs de croissance autocrine du mastocyte IL-5 stimulation des éosinophiles TNF activation des PNN et des monocytes, adhérence

  18. LES DEUX PHASES DE LA REACTION Activation des mastocytes / basophiles 2 types de médiateurs : . Les médiateurs vaso actifs : responsables des phénomènes immédiats (V mn) . Les médiateurs chimiotactiques : responsable du recrutement des éosinophiles, macrophages, plaquettes, PNN réactions tardives (2 à 4 h) et se poursuit plusieurs heures mastocytes et basophiles : rôle initiateur autres cellules (PNE) : pérennisation de nombreuses cellules participent à la réaction allergique

  19. CELLULES DE LA PHASE TARDIVE LES POLYNUCLEAIRES EOSINOPHILES Recrutement via PAF-acether, LTB4 et cytokines produites par les mastocytes et les Ly T (IL-3, IL-5, GM CSF) Activation par les IgE fixées à leurs récepteurs RFc  I et RFc  II Libération des médiateurs cytotoxiques : . MBP : protéine basique majeur . EGP : protéine cationique . EPO : péroxydase . EDN : neurotoxine

  20. PROTEINES GRANULAIRES DE L ’EOSINOPHILE CONTENU DU GRANULE : . MBP : corps du granule . autres protéines : ECP, EPO, EDN ROLE +++ MBP et ECP : médiateurs de l ’allergie . ciliotoxicité pour l ’épithélium bronchique . destruction cellulaire . activation non spécifique des mastocytes Rôle +++ : asthme + eczema atopique

  21. EXPLORATION BIOLOGIQUE D’UNE ALLERGIE Dosage des IgE totales Recherche des IgE spécifiques : - technique immuno-fluorométrique - immunoblots Tests de provocation in vitro : - recherche d’une induction par l’allergène de l’activation des basophiles . expression gp53 (CD63) . dosage d’histamino-libération . dosage des leucotriènes

  22. DOSAGE DES IgE TOTALES LIMITES Toutes les allergies n’entraînent pas IgE totales IgE totales augmentées dans d’autres pathologies: - infections virales - infections parasitaires (aspergillus, helminthes) - certaines maladies auto-immunes - syndrome de Wiskott-Aldrich - myélome à IgE - syndrome d’hyper IgE Tabagie IgE

  23. DOSAGE DES IgE TOTALES INTERPRETATION Expression en UI (1 UI = 2,4 ng d ’IgE) Le taux d’IgE évolue avec l’âge Tx d ’IgE plus important chez sujets polysensibilisés/mono Taux d ’IgE Proportion de sujets atopiques 200 - 450 UI/ml 40 % > 450 UI/ml 90 %

  24. VALEURS DE REFERENCE DU DOSAGE DES IgE TOTALES SERIQUES EN FONCTION DE L’AGE Tranches IgE totales Tranches IgE totales naissance < 1 2 – 4 ans < 45 1 – 6 mois < 15 4 – 6 ans < 60 6 mois – 1 an < 20 6 – 8 ans < 100 1 – 2 ans < 30 Adultes < 150

  25. RECHERCHE DES IgE SPECIFIQUES (test ELISA) TESTS UNITAIRES AVEC MELANGE D ’ALLERGENES - Spécifique des aéro-allergènes - Spécifique des allergènes alimentaires . orientation vers des tests spécifiques . confirmation du caractère allergique - Tests spécifiques et sensibles avec une bonne valeur prédictive - Valeur prédictive négative + faible : ne pas éliminer une allergie si test négatif Moment du test important : à réaliser qq semaines après les manifestations cliniques (IgE fixées sur les tissus), (discordance possible test cutané / test biologique)

  26. RECHERCHE DES IgE SPECIFIQUES (test ELISA) EXPRESSION DES RESULTATS Dosage semi-quantitatif exprimé en classe (4 à 6) - Résultat  classe 2 : en faveur de l ’allergène - Pour les allergies alimentaires, la valeur prédictive de la classe variable avec les allergènes - Intérêt d ’effectuer le suivi dans un seul labo +++ Prouver le mécanisme IgE dépendant avant les tests spécifiques. Certains médicaments ou aliments histamino-libérateur

  27. EXPRESSION DES RESULTATS DE RECHERCHE DES IgE SPECIFIQUES DANS LE SERUM Ul / ml Classe Interprétation < 0.35 0 IgE spéc. indétectables 0.35 - 0.70 1 Taux très faibles 0.70 - 3.50 2 Taux faibles 3.50 - 17.50 3 Taux modérés 17.50 - 50 4 Taux élevés 50 - 100 5 Taux très élevés > 100 6 Taux maximaux

  28. TESTS DE PROVOCATION IN VITRO (1) - Uniquement réalisés dans laboratoires spécialisés - Allergènes non conventionnels ou discordance / clinique - Exploration de l’activation des basophiles Etude par cytométrie en flux : Mesure de l’expression membranaire de la glycoprotéine gp53 (CD63) Principe : double marquage . Ac anti-IgE (IgE fixées sur Fc  RI) . Ac anti-CD63 (témoin de l’activation) Interprétation : positif si - % de basophiles activés > 10 % présence allergène / absence allergène - % de basophiles activés en l’absence d ’allergène < 10 % bonne sensibilité et spécificité

  29. TESTS DE PROVOCATION IN VITRO (2) Test d’histamino-libération : Principe : . Dosage de l’histamine après activation du basophile par allergène . Technique : compétition radio-immunologique Expression des résultats . L’histamine libérée après activation rapportée à la quantité totale d ’histamine contenue dans la cellule (lyse) Positif si : . Histamine libérée > 10 % histamine totale . Libération spontanée de l’histamine < 5 % Inconvénients . Résultats variables / équipes . Utilisation de radio-éléments

  30. DIAGNOSTIC DU CHOC ANAPHYLACTIQUE Dosage de l’histamine plasmatique : Pic dans les 5 premières minutes : 1/2 vie (10 à 20 min.) prélèvement dans la 1/2 h sur EDTA et centrifugé dans les 20 min. à 4°C avant congélation ou dosage Valeurs normales : < 10 nM 1µM Dosage de la méthylhistamine urinaire : . Métabolite de l’histamine : reflet de l’histamino-sécrétion . Prélèvement des urines dans les 2 h suivant le choc . Dosage radio-immunologique Dosage de la tryptase : 20 % du contenu protéïque des mastocyces Intérêt : cinétique + lente que l’histamine . Prélèvements + tardifs que l’histamine possible pic : 15 min 2 h (1/2 vie 2h) . Pas de conditionnement particulier . Dosage immunofluorométrie Valeur normale : < 11 µg / l à 200 µg / l

More Related