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H.A.D.O.P.I. « Récit d’un échec technologique & politique ». Par Mathieu & Gino. Présentation de l’ hadopi.
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H.A.D.O.P.I « Récit d’un échec technologique & politique » Par Mathieu & Gino
Présentation de l’hadopi La Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des droits sur Internet [HADOPI] a pour principal objectif de protéger les droits d'auteur à travers le réseau Internet. Elle lutte donc contre la diffusion et téléchargement illégal d’œuvres sur le réseau français uniquement. Elle informe également les internautes sur la nécessité de se protéger contre les éventuels intrus pouvant usurper leur accès Internet.
Six directions ont en charge l’ensemble des tâches opérationnelles de la Haute Autorité : Direction des Finances et du Développement, Direction Juridique, Direction des Systèmes d’Information, Direction de la Protection des Droits, Délégation à la diffusion des œuvres et Direction de la Communication et des Relations Extérieures. Son statut d’autorité publique indépendante, le mode de désignation de ses membres et le caractère irrévocable et non renouvelable de leurs mandats, garantissent l’exercice des missions de l’Hadopi en toute indépendance.
Naissance de l’HADOPI HADOPI fut lancé officiellement le 12 juin 2009 par le biais de la loi « Création & Internet » dite « Loi Hadopi ».
Un échec technologique & politique : Visiteurs uniques
Malgré la sortie de l’hadopi en juin 2009 le nombre de personnes qui téléchargent a augmenté considérablement au fil des années (Voir graphique diapo d’avant). Cette loi est un énorme coup de bluff du gouvernement. Elle a été créée par des personnes incompétentes en la matière qui ne sont pas près de stopper le téléchargement illégal sur Internet et pourraient au contraire le rendre plus important. La loi tente de faire peur aux gens qui ne touchent pas beaucoup à l'informatique, c'est-à-dire qui ne téléchargent pas illégalement. Elle n'a et n'aura aucun effet sur les véritables pirates qui, au contraire, prendront cette loi comme un défi de plus à relever.
Voyons pourquoi Hadopi est plus un échec qu'une loi. La dénonciation basée sur l'adresse IP, qui n'est pas une preuve juridique reconnue par l'état, est tout sauf fiable: derrière une adresse IP peut se trouver un particulier, mais également un routeur distribuant la connexion à des dizaines voire des milliers de personnes (université, commerce, entreprise…) Selon la logique de la loi, des téléchargements illégaux d'une seule et même personne pourraient priver l'accès à Internet d'un nombre non négligeable de personnes « innocentes ». De plus, il existe un nombre très important de moyens pour falsifier son adresse IP: les serveurs proxy exécutant les requêtes à travers des serveurs distants, les spots WiFi publiques (hôtels, restaurants, cafés, etc.), la connexion intempestive à des réseaux privés (des dizaines de tutoriels permettant à n'importe qui de trouver une clé WEP/WPA sont présents sur le Web), Les VPN (Virtual Private Network) reposent sur un protocole, appelé protocole de tunnelisation, c'est-à-dire un protocole permettant aux données passant d'une extrémité à l'autre du VPN d'être sécurisées par des algorithmes de cryptographie.Le terme tunnel est utilisé pour symboliser le fait qu'entre l'entrée et la sortie du VPN les données sont chiffrées et donc normalement incompréhensibles pour toute personne située entre les deux extrémités du VPN .N'importe quelle personne ayant un minimum de connaissances informatiques pourrait sans problème télécharger illégalement du contenu en se connectant sur un réseau WiFi qui n'est pas le sien. Des programmateurs ont même créé un outil spécial anti-Hadopi: SeedFuck. Celui-ci simule la présence sur les réseaux P2P (Peer2Peer) d'adresses IP à choisir. Il se pourrait bien qu'un jour, le ministère de la culture reçoive lui-même un mail d'avertissement...
Il faut également noter l'inefficacité de Hadopi: même si la surveillance des réseaux P2P est fonctionnelle, de nombreux autres moyens d'obtenir illégalement du contenu existent: sites de téléchargement direct (Uploaded.to, UploadHero, UpToBox, Turbobit, RapidShare...), forums privés de partage de fichiers (WawaMania, Downparadise...), sites de streaming (MegaVideo...) ou encore par l’intermédiaire de logiciel tel que Vuze, uTorrent, Bitorrent pour télécharger des fichiers en torrent car le torrent est un type de fichier utilisé par le protocole d’échange P2P de ces logiciels. Une hausse de 17 % de la fréquentation de ces sites a même été enregistrée depuis la création de la loi.