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Architecture des musées Comment le spectateur vient à la rencontre des œuvres? (1ère partie)

Architecture des musées Comment le spectateur vient à la rencontre des œuvres? (1ère partie). Avant propos.

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Architecture des musées Comment le spectateur vient à la rencontre des œuvres? (1ère partie)

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Presentation Transcript


  1. Architecture des muséesComment le spectateur vient à la rencontre des œuvres?(1ère partie)

  2. Avant propos Le musée tel qu’il est envisagé à partir de la seconde moitié du XXe siècle est à la fois une œuvre architecturale et artistique et un outil culturel répondant à des fonctions précises dont entre autre de donner à voir des objets et transmettre le plaisir esthétique. L’architecture est alors conçue comme un signal esthétique dans le contexte paysager ou urbain qui interpelle la curiosité du spectateur. Le musée n’est plus un grenier poussiéreux, un « sanctuaire pour initiés » mais un lieu culturel ouvert à tous, les pouvoirs publics vont être acteurs de cette démocratisation du musée. De nombreuses architectures muséales proposent des rencontres originales avec les œuvres. Des solutions différentes sont élaborées et proposées par les architectes. Une des premières architectures emblématiques proposant un type idéal du muséeà décliner (archétype) est le musée Guggenheim de New York de l’architecte Franck Lloyd Wryght.

  3. Musée Guggenheim New York

  4. Le musée Guggenheim de New York • Le bâtiment est construit selon le principe architectural de Franck Lloyd Wright qui affirme que la forme et la fonction ne font qu'un: des formes circulaires qui se superposent, dégageant ainsi un espace d'exposition ininterrompu et courbe, autour d'un vide cylindrique.

  5. La spirale est ainsi créée grâce à une rampe qui s'étale sur six niveaux autour de la plate-forme centrale du rez-de-chaussée où se situe une large fontaine.

  6. A l'entrée du musée, un ascenseur permet aux visiteurs de se rendre jusqu'au sommet de la spirale. La circulation à l'intérieur se fait autour de la rampe spirale. La descente des spectateurs vers les différents niveaux permet à la fois d’appréhender toutes les oeuvres exposées mais aussi de bénéficier d’une vision globale et panoramique de l’exposition en appréciant la qualité architecturale. Nous sommes dans une conception architecturale linéaire avec un parcours guidé.

  7. Franck Lloyd WrightMusée Guggenheim, New-York

  8. Le musée étant lui-même un chef-d'oeuvre architectural et artistique, cette forte présence habite l’espace au point que certains pensent qu’elle peut défavoriser l'accrochage des oeuvres d'art exposées et leur visionnement, qu’en est-il vraiment? Les avis restent partagés.

  9. Centre Georges-Pompidou, Paris

  10. Centre national d'art et  de culture Georges-Pompidou ou Centre Beaubourg (nom du quartier) La Collection est l'une des toutes premières au monde consacrée à l'art du XXe siècle. Plus de 5,3 millions de visiteurs par an, près de 57 500 œuvres recensées en 2006, peinture, sculpture, photographie, cinématographie ainsi que des oeuvres de nouveaux médias et d'architecture.

  11. Le 15 juillet 1971, le jury du concours international d'architecture, présidé par Jean Prouvé, décida de retenir, parmi les 681 projets présentés, celui des architectes Renzo Piano et Richard Rogers. C’était en 1971, trois ans après 1968, à l’époque des Beatles, nous avions les cheveux longs, et nous héritions de cette époque. Ce projet était un peu comme un manifeste. Ça m’étonne qu’on nous ait laissé faire ça en plein centre de Paris. Ça ne m’étonne pas qu’on l’ait fait, parce qu’on était jeune et fou, et j’en suis très fier, mais je ne l’aurais probablement pas refait aujourd’hui. Renzo Piano

  12. Le bâtiment est en forme de mécano gigantesque orné de cheminées de paquebot et de tubulures métalliques aux couleurs vives. Il s’agit d’une architecture qui privilégie l'espace intérieur.  Les escaliers, les ascenseurs et l'ensemble des conduits d'aération et d'alimentation sont repoussés et exhibés à l'extérieur, ce qui donne à la façade une allusion d'ère industrielle. L'architecture du Centre suscite au départ une vive polémique : canalisations, escaliers électriques, passerelles métalliques, tout ce qui est traditionnellement dissimulé est ici volontairement montré à la vue de tous. Les « tripes du bâtiment » sont peintes en quatre couleurs: le vert pour les conduits d'eau, le bleu pour le chauffage et l'aération, le jaune pour l'électricité, le rouge pour les circulations, les communications et le transport.

  13. Face à la Place (piazza), un grand escalier mécanique, diagonal dans son tube de verre entouré par des arceaux, offre aux visiteurs une vue imprenable du Vieux Paris.Le bâtiment se compose de 8 niveaux de 7 500 m² chacun, dont deux niveaux de sous-sols. Le bâtiment est conçu, à partir de la piazza, comme un empilement de grands plateaux libres, dont les cloisonnements pourront être organisés selon les besoins et évoluer dans le temps. Les architectes proposent une architecture qui répond à la volonté de créer un lieu vivant pour l'art contemporain et la culture. Chaque niveau forme un vaste plateau, entièrement modulable, l'ensemble de la structure porteuse, ainsi que les différentes gaines techniques, étant donc rejetés à la périphérie du bâtiment. Aux niveaux 4 et 5, le Musée national d’art moderne expose les oeuvres de la collection sur deux grands plateaux libres de plus de 7.000 mètres carrés chacun, reliés entre eux par un escalier et des ascenseurs. Enfin au niveau 6, se trouvent les Galeries 1 et 2, où sont organisées de grandes monographies d’artistes ou des expositions thématiques pluridisciplinaires.Les grands plateaux créés par les architectes ont permis d’organiser librement ces espaces.

  14. Le même espace est réinterprété: 1- Alors, la Chine (2003) 2- Architecture non standard (2004) 3- Giuseppe Penone (2004) 4- Bernd et Hilla Becher (2005) 5- Le design aujourd’hui (2005) 6- William Klein (2006) 7- Les peintres de la vie moderne (2007) Sept expositions différentes = sept organisations différentes de l’espace. La liberté d’aménagement intérieur du plateau se vérifie dans cette souplesse d’évolution permettant d’accueillir les œuvres et les spectateurs dans une scénographie constamment renouvelée et justement adaptée au public à la rencontre des œuvres. 3 2 1 4 5 6 7

  15. Pour présenter la collection (c’est-à-dire les œuvres qui appartiennent en propre au musée), le choix a été fait d’en accrocher une sélection afin de laisser respirer le plus possible les oeuvres et laisser le public prendre du recul sans gène excessive. En contrepartie, l’accrochage est renouvelé régulièrement pour donner à voir de nouvelles oeuvres à chaque fois. Lors de ces accrochages, c’est souvent toute l’organisation des espaces qui change : les cloisons sont déplacées, les salles disposées de façon différente, certaines pouvant être fermées par un plafond, lui aussi provisoire. L’architecture des grands plateaux permet ainsi une complète modulation des espaces et leur adaptation aux œuvres présentées (tableaux, mais aussi sculptures, photographies, films, installations, etc.). Ces modifications sont appelées scénographies, chaque exposition donne lieu à une réflexion propre. Le centre Georges-Pompidou inaugure une typologie basée sur un espace libre ouvert à multiples interprétations.

  16. Musée des arts premiers, Paris

  17. Le Musée des Arts Premiers quai Branly, Paris. Architecte: Jean Nouvel le musée du quai Branly a ouvert ses portes le 23 juin 2006. Dédié aux arts des Civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques

  18. Musée des Arts Premiers Vue depuis la Tour Eiffel Le musée se compose de quatre édifices (1- bâtiment Musée, 2- bâtiment Branly, 3- bâtiment Auvent et 4- bâtiment Université). Les collections sont exposées dans le bâtiment Musée, les autres accueillant des espaces de recherche, de restauration des œuvres ou encore la librairie-boutique ouverte au public.

  19. Le bâtiment • Dessiné par l’architecte Jean Nouvel, le bâtiment principal du musée du quai Branly est une véritable passerelle sur pilotis, proposant 10 000 m² d’espaces d’exposition, dont 6 500 m² permanents et 2 000 m² temporaires. Le bâtiment sera au coeur d’un jardin de 1,8 ha, composé notamment de 180 arbres de plus de 15 mètres et de nombreuses espèces végétales, il est protégé de la circulation du quai par un mur de verre de 200 mètres de long et de 12 mètres de haut.

  20. Le musée se présente comme un gros cube multicolore isolé des bruits de la ville par une muraille de verre et un mur- jardin. Le bâtiment Branly est couvert "d'épines colorées" qui évoquent les couleurs des cubes de la façade Nord. Dans le jardin, un théâtre en plein air, dit "théâtre de verdure", accueille des animations culturelles de toutes sortes.

  21. Le visiteur accède aux collections par une rampe de 300 mètres. Le plateau d'exposition couvre 4.500 m2, avec une hauteur de plafond de huit mètres. On est accueilli par un impressionnant totem du pays dogon (Mali), à la fois homme et femme, qui remonterait au Xe siècle. Ensuite, il ne reste plus qu'à se laisser guider en suivant le parcours en forme de «labyrinthe», «rivière» ou «serpent», dans une lumière tamisée propice à la songerie. Ce parcours nous mène d'une région à l'autre de la planète : l'Océanie et l'Amérique du sud, l'Insulinde, l'Asie, le Moyen-Orient, l'Afrique, enfin l'Amérique du nord et les Inuits du cercle polaire. Le parcours est à la fois guidé et libre. La « rivière » chemin principal qui serpente dans l’axe du musée est bornée par des petits murs qui organisent la déambulation du spectateur tout en permettant des sorties sur d’autres espaces.

  22. La « rivière » est sur l’axe central du musée, les murets canalisent et proposent des échappées Les couleurs montrent la répartition des continents disséminés le long du parcours de la rivière.

  23. Les couleurs chaudes de la galerie d'exposition sont en contraste avec le hall et l'espace d'exposition blancs. Le visiteur passe ainsi d'une ambiance à l'autre grâce à des chemins disposés de façon apparemment aléatoire, comme en pleine nature…on se laisse porter dans cet espace sans repère, se laissant attirer ici par un collier, là par un masque, plus loin par un morceau d'étoffe. L'architecture du bâtiment, pensée par Jean Nouvel, laisse volontairement le visiteur construire son propre parcours en fonction de ses envies, de son humeur. "Le public jeune est très à l'aise avec cette conception d'un musée- banque de données où on zappe d'un endroit à l'autre. la Rivière : au coeur du plateau des collections, fil rouge de la visite, le musée propose un parcours unique et original, entièrement tactile. Conçue pour tous les visiteurs, le parcours de la Rivière est essentiel pour les personnes handicapées (texte en braille, reliefs tactiles et écrans adaptés).

  24. Jean Nouvel a travaillé en collaboration avec huit artistes aborigènes australiens (artistes qui vivent et travail dans leurs pays d’origine) pour la création de fresques sur la façade et les plafonds du bâtiment de la rue de l'Université, visibles de l'intérieur comme de l'extérieur. Les parois deviennent une peau sensible et un environnement dépaysant et de forte imprégnation sur le spectateur.

  25. Autour du musée, un jardin dessiné par Gilles Clément propose une approche tout en douceur, à travers sentiers, passerelles, bassins et collines. Ses 18 000 m² sont en accès libre. La tortue, animal mythique dans les croyances animistes et polythéistes, est évoquée dans les formes et couleurs du jardin.

  26. Le mur végétal, réalisé par Patrick Blanc, chercheur du CNRS, sera l’une des nombreuses curiosités du musée du quai Branly. Recouvrant le bâtiment administratif, il est composé de 150 espèces venues du monde entier : fleurs, fougères, arbustes et représentera le plus grand mur végétal du monde avec ses 15 000 plantes réparties sur 800 m².

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