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ETAT DE LA MISE EN OEUVRE DES DECISIONS DE OUGADOUGOU SUR LA PROMOTION DE L EMPLOI ET LA REDUCTION DE LA PAUVRETE

SOMMAIRE. INTRODUCTIONBILAN DE LA REALISATION DES DECISIONS DE OUAGADOUGOUAu niveau des Etats membresAu niveau de l'Union africaine PISTES POUR UNE CROISSANCE FORTE ET DURABLE CREATRICE D'EMPLOISCONCLUSIONS. I INTRODUCTION. Instruments adopts par le Sommet Extraordinaire de l'UA de Ouagado

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    1. ETAT DE LA MISE EN OEUVRE DES DECISIONS DE OUGADOUGOU SUR LA PROMOTION DE L’EMPLOI ET LA REDUCTION DE LA PAUVRETE 3ème Conférence conjointe CEA/CUA des Ministres de l’Economie, des Finances et du Plan Lilongwe (Malawi), 25-30 mars 2010

    2. SOMMAIRE INTRODUCTION BILAN DE LA REALISATION DES DECISIONS DE OUAGADOUGOU Au niveau des Etats membres Au niveau de l’Union africaine PISTES POUR UNE CROISSANCE FORTE ET DURABLE CREATRICE D’EMPLOIS CONCLUSIONS

    3. I INTRODUCTION Instruments adoptés par le Sommet Extraordinaire de l’UA de Ouagadougou, septembre 2004 Déclaration sur la Promotion de l’emploi et la Réduction de la pauvreté Plan d’action sur la Promotion de l’emploi et la Réduction de la pauvreté Mécanisme de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre des Décisions

    4. Objectifs fondamentaux Inversion de la tendance à l’accroissement de la pauvreté, du chômage et du sous-emploi généralisés sur le continent amélioration de manière tangible des conditions d'existence des populations et de leurs familles aux niveaux national et communautaire

    5. Définition de 11 domaines prioritaires clés déclinés en strategies et recommandations 5 engagements majeurs Mise en place de politiques économiques et sociales intégrées, au niveau national , régional et continental pour la croissance et l’emploi L’emploi au cœur des stratégies de développement pour réduire la pauvreté Amélioration et extension de la protection sociale Amélioration du statut des groupes vulnérables dans le marché de l’emploi Mobilisation des ressources pour une mise en œuvre effective

    6. Appel aux Etats Membres à adapter leurs politiques et plans d’action nationaux pour l’emploi en s’inspirant du Plan d’action de Ouagadougou, avec des mécanismes de suivi et évaluation basés sur des cibles et indicateurs Après le Sommet de Ouagadougou, relative forte croissance économique, en moyenne 5.5% entre 2004 et 2007, mais pauvre en création d’emplois et en réduction de la pauvreté Crise économique et financière de 2008 a ramener la croissance à 4,9% en 2008 et à 1,6 % en 2009 et détruit de nombreux emplois

    7. II BILAN DE LA REALISATION DES DECISIONS DE OUAGADOUGOU Contexte de la mise en œuvre du Plan d’action Faible intégration des politiques macroéconomiques et de développement sectoriel avec les objectifs de développement de l’emploi; Faiblesse des institutions du marché de l’emploi Profils de croissance duals avec une croissance forte dans des secteurs productifs à forte intensité capitalistique (manufactures, mines, services) et faible dans des secteurs à forte intensité de main d’œuvre mais peu productifs (économie informelle, agriculture, infrastructures, etc.)

    8. Bilan au niveau des Etats membres 22 pays ont formulé des politiques et stratégies nationales pour l’emploi, surtout sous son aspect sectoriel (aides à l’emploi, création d’agence nationale pour l’emploi, etc.) non comme un thème au centre des politiques macroéconomiques et de développement sectoriel engagement politique au plus haut niveau dans certains pays avec une hausse des allocations budgétaires au secteur emploi Baisse du taux global de chômage de 8,5 % en 2004 à 8,2 % en 2007 en Afrique mais détérioration en 2009 et 2010 due à la crise économique et financière récente

    9. Seuls 10 pays ont consacré en 2008 au moins 10% de leur budget à l’agriculture en conformité avec la décision de l’UA de Maputo de 2003 Gap de mobilisation des ressources Absence de cibles et d’indicateurs de suivi et évaluation Persistance des limites de l’appareil statistique et des capacités d’analyse du marché de l’emploi Affaiblissement accru de la protection sociale

    10. taux d’investissement global passé de 21,8 % en 2002 à 25 % du PIB en 2008 et 2009, malgré la récente crise économique et financière, grâce surtout aux investissements publics demeurés constants autour de 7 % du PIB durant cette période hausse de l’épargne de 23,5 % pendant la période 2000-2004 à 30,8 % dans les années 2005-2007 imputable largement aux pays pétroliers marge entre les taux d’intérêt débiteurs et créditeurs passée de 8 % à 11,9 % entre les mêmes périodes crédits bancaires au secteur privé à 12,3% pendant la période 2004-2007 contre 9,8 % dans la période 1996-1998, 21,2% en Amérique du Sud et 50,5 % en Asie du Sud et du Sud-est.

    11. promotion des activités génératrices de revenu en faveur des femmes et des jeunes: Banque pour le développement des femmes en Tanzanie, Fonds national de l’entreprenariat féminin au Sénégal, fonds pour l’emploi des jeunes développement des capacités des femmes entrepreneurs impact global faible des programmes genres car les femmes sont toujours majoritaires parmi les personnes sans-emploi ou dans l’ emploi vulnérable

    12. Bilan au niveau de l’UA Décision en février 2010 de création d’un Fonds pour les femmes africaines: 1% du budget de l’UA+autres ressources Début de mise en œuvre en 2008 de la stratégie pour l’éducation et la formation technique et professionnelle de l’UA dans des pays post-conflits (Libéria, Congo et Burundi)

    13. Définition en 2008 d’un Cadre de Politique Sociale Adoption d’un Programme pour l’amélioration de l’économie informelle et d’un Agenda pour la Productivité en Afrique Formulation en cours d’un Cadre Stratégique de Mobilisation des ressources

    14. Elaboration, concertée (Etat, secteur privé, organisations d’agriculteurs, partenaires extérieurs, etc.), de 13 Pactes nationaux du PDDAA dont celui du Rwanda qui a permis la mobilisation en 2009 de plus de 150 millions de $ pour le financement des investissements Mise en œuvre des programmes d’investissement en infrastructure (énergie géothermique dans la Vallée du Rift, réseau panafricain de télémédecine et de télé-éducation, corridors routiers, etc.) par le NEPAD, la CUA, la BAD et la CEA, avec le concours des partenaires au développement Au Nouveau Mondial: Feuille de Route de Ouagadougou sur le Pacte Mondial pour l’Emploi (décembre 2009)

    15. III Pistes à explorer pour une croissance forte créatrice d’emplois Au niveau de l’UA L’intégration effective en cours du NEPAD dans l’UA va permettre de créer la synergie nécessaire au développement des infrastructures régionales Lancement rapide de la Banque Africaine d’Investissement Accélération de l’intégration commerciale et économique à travers le Programme Minimum d’Intégration dans les CER et entre les CER

    16. Au niveau des Etats Pour une nouvelle politique économique africaine ayant pour objectifs ultimes la recherche de niveaux élevés d’emplois et de croissance économique redonner à l’Etat une place plus appropriée aux enjeux du développement économique et social sans oublier le rôle important pris par le secteur privé, dont le secteur informel Améliorer la structure et l’efficacité de la fiscalité (imposition des revenus immobiliers, augmentation de la TVA sur les produits de luxe, etc.)  

    17. Pour financer les investissements du secteur privé, les Etats, les banques centrales et les systèmes bancaires nationaux doivent concevoir les structures et les instruments indispensables à la transformation prudente des liquidités considérables existantes en ressources de financement à long terme dans le cadre de partenariat public-privé, créer des institutions de financement des investissements s’appuyant notamment sur la microfinance, les sociétés de caution mutuelle ou un système de garanties, réelles ou appuyées par l’Etat, pour octroyer des crédits aux entreprises, notamment les PME, et aux producteurs agricoles

    18. Le processus de reprise économique doit être basé sur l’augmentation de l’emploi dans les secteurs productifs et l’accroissement de la productivité dans les secteurs intensifs en main d’oeuvre Mieux exploiter le potentiel du Plan d’action de Ouagadougou, par, entre autres: 1: le renforcement des capacités de planification, suivi et évaluation des politiques integrées de l’emploi

    19. 2: l’amélioration de la mobilisation des ressources 3: l’Accélération de la mise en oeuvre de l’Agenda pour la Productivité en Afrique et du Programme de développement de l’économie informelle 4. Le renforcement et l’extension de la protection sociale 5. L’amélioration et la coordination des systèmes d’information sur le marché de l’emploi; 6. La Valorisation des synergies avec le Pacte Mondial pour l’Emploi, Feuille de Route de Ouagdougou

    20. Conclusion Pour espérer réduire durablement le sous-emploi endémique en Afrique, des mesures plus hardies élaborées dans le cadre de stratégies nationales de développement doivent être conçues en intégrant l’emploi comme un objectif innervant l’ensemble des politiques macroéconomiques et sectorielles Vu l’étroitesse des marchés nationaux et le coût des infrastructures, les pays africains doivent s’engager résolument dans l’intégration de leurs économies, autour notamment de chaines de valeur régionales (par exemple dans l’agriculture), pour développer leur compétitivité et accroître les échanges commerciaux intérieurs au continent

    21. Quelques points de discussion Quelles sont les contraintes (institutionnelles, etc) qui limitent la mise en oeuvre des politiques de l’emploi en Afrique? Quelles sont les expériences nationales pertinentes de financement des politiques de l’emploi? Quel role pour la protection sociale dans les stratégies de croissance, de lutte contre la pauvrete et de création d’emplois; Quels mécanismes de concertation entre les parties prenantes pour le développement de l’emploi?

    22. MERCI POUR VOTRE ATTENTION

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