DIRECCTE/SEPES (Service études, prospective, évaluation et statistiques)

1. Les nouvelles zones d’emploide Bourgogne Révision 2010 CAR du 20 octobre 2011 DIRECCTE/SEPES (Service études, prospective, évaluation et statistiques)

2. Zone d’emploi : Pourquoi ? Comment ? Définition : Espace à l’intérieur duquel la plupart des actifs résident et travaillent et dans lequel les employeurs trouvent l’essentiel de la main-d’œuvre nécessaire pour occuper les emplois offerts. • Cet espace est défini à partir : • de l'intensité des navettes entre domicile et lieu de travail DIRECCTE Bourgogne/SEPES – Octobre 2011

3. Conçu sur l'analyse des échanges domicile-lieu de travail et leur intensité, c’est le territoire le plus pertinent pour l’étude des problématiques locales liées à l’emploi: • formation, insertion (Voir graphique mobilité jeunes ci-après) • chômage, difficultés de recrutement, tensions du marché du travail • analyse des mobilités géographiques à finalité professionnelle • Ce zonage permet également de restituer des données statistiques locales sur : • le marché du travail, les taux de chômage localisés (définition BIT) • les mouvements de main-d’œuvre (recrutements/sorties) • les estimations d'emploi salarié • (outil Insee CLAP, outil Direccte Corinthe-Thessalie) Il constitue un niveau géographique adapté pour la réalisation de diagnostic préalable à la mise en œuvre de politiques territorialisées DIRECCTE Bourgogne/SEPES – Octobre 2011

4. Pour confirmer l'importance de ce type de territoire Une observation sur les 20 000 sortants de formation : près de 75 % d'entre eux ont étudié dans leur zone d’emploi de résidence … et plus de 60 % y sont actifs DIRECCTE Bourgogne/SEPES – Octobre 2011

5. La révision de 2010 : Pourquoi ? Comment ? Le CNIS (Conseil National de l’Information Statistique) : FIN 2009 • prend acte de la création des zones d’emploi en 1984 • de la révision partielle de leur découpage en 1993 (aucune incidence sur le découpage en Bourgogne) • et préconise que les acteurs du développement territorial soient dotés d’outils mieux adaptés pour l’analyse des mutations spatiales des emplois et de la population. UN OBJECTIF Produire le zonage le plus représentatif possible des réalités actuelles du marché du travail ,en s’affranchissant éventuellement des limites départementales et régionales DIRECCTE Bourgogne/SEPES – Octobre 2011

6. Mode de construction :Quelques éléments pour mieux comprendre Principes de base ►Zone d'emploi (ZE) = ensemble de communes entières► Chaque commune est affectée à une ZE► Chaque commune n’appartient qu’à une ZE► Les communes d’une ZE sont contiguës (continuité)► Aucune ZE ne peut comporter moins de 10 000 actifs► Les ZE peuvent s’affranchir des limites administratives, que ces limites soient départementales ou régionales DIRECCTE Bourgogne/SEPES – Octobre 2011

7. Les points de repère initiaux ►des échanges quotidiens intercommunaux ►un certain nombre de communes polarisantes A partir des données Insee du RP 2008, on observe : DIRECCTE Bourgogne/SEPES – Octobre 2011

8. Présentation schématique du mode opératoire Dijon Pouilly en A. St Jean de Losne Arnay Beaune Seurre La construction de la zone s’opère à partir d'un pôle de 10 000 actifs minimum, par agrégation successive de communes, selon l’intensité des navettes entre lieu de domicile et lieu de travail. Zones 2010 Zones 1990 DIRECCTE Bourgogne/SEPES – Octobre 2011

9. Un exemple : la zone d’emploi de Beaune ZE Dijon Le rétrécissement de la surface de la zone provient du fait que des communes autrefois satellites de Beaune sont désormais satellites de Dijon. Quelque 121 communes sont dans ce cas. Nuits St Georges, Seurre ou Brazey en Plaine sont parmi les plus importantes. DIRECCTE Bourgogne/SEPES – Octobre 2011

10. Selon ces modalités de construction, la proposition de partition régionale réalisée par la Dares est soumise à la lecture du Préfet de Région (août 2010) Sens Châtillon-Montbard Auxerre Avallon Cosne-Cours Dijon Nevers Beaune Autun Chalon-s/S. Le Creusot Montceau Louhans Digoin Mâcon DIRECCTE Bourgogne/SEPES – Octobre 2011

11. Des critiques émises par le Préfet de Région … à son arbitrage final ►Une proposition nationale discutable : • Les multiples dépassements trans-départementaux n’apparaissent pas d’un intérêt déterminant. Il faut les éviter autant que possible. • Les 2 dépassements trans-régionaux (Cosne et Mâcon) sont difficilement contestables.Il sera cependant nécessaire de prévoir une double production statistique (les zones entières avec leurs dépassements, les zones dans leur partie purement bourguignonne). • La fusion Le Creusot-Montceau-les-Mines n’apparaît pas surprenante au regard de la superficie de chacun des territoires. Pour autant, la structure économique et l’évolution de ces 2 zones sont assez différentes pour justifier un regard détaillé plutôt que global. On peut néanmoins accepter la proposition de fusion si elle n'est pas contestée par les acteurs consultés dans le département. DIRECCTE Bourgogne/SEPES – Octobre 2011

12. La fusion des anciennes zones de Châtillon et Montbard risque d’affaiblir la capacité d’analyse sur deux territoires que rien, par ailleurs, ne semble rapprocher. Il est nécessaire, sans transgresser les principes et la méthode de découpage, de maintenir deux territoires distincts. • La disparition de la zone d’emploi de Joigny n’est pas sans inconvénient alors même que ce territoire doit faire face à une reconversion économique délicate liée à la réorganisation des régions militaires. Sa fusion dans un ensemble beaucoup plus vaste incluant l’Auxerrois et le Tonnerrois risque de créer un manque dans l’analyse infra-départementale. Il n’y aurait que des avantages à maintenir l'ancienne zone afin d'en préserver la lisibilité, à condition que ce maintien ne déroge pas aux règles fixées pour le découpage des autres zones de la région. DIRECCTE Bourgogne/SEPES – Octobre 2011

13. L’affirmation selon laquelle la zone de Nevers pourrait couvrir la presque totalité du département n’apparaît pas convaincante et serait sans doute dommageable au travail des acteurs du développement dans ce département. Tout en respectant les contraintes de la méthode, il convient de rechercher, pour la Nièvre, une partition en cohérence avec les réalités économiques et les modes d’organisation des acteurs. ►Une nouvelle proposition de partition régionale  élaborée par le service Etudes de la DIRECCTE soumise en octobre 2010 à l’approbation d'un panel d'acteurs (Préfectures, Conseil Régional, Conseils Généraux, U.T./Direccte, Pôle Emploi, CESER) ►Un arbitrage final Validation par Monsieur le Préfet de Région en décembre 2010… puis par les instances de contrôle du niveau national (DARES, CNIS) DIRECCTE Bourgogne/SEPES – Octobre 2011

14. Une partition finale... … qui s'écarte sensiblement de la proposition initiale Sens Sens Châtillon-Montbard Auxerre Châtillon Auxerre Avallon Avallon Cosne-Cours Montbard Dijon Cosne Clamecy Dijon Morvan Nevers Beaune Autun Beaune Autun Chalon-s/S. Nevers Le Creusot Montceau Chalon Le Creusot Montceau Louhans Digoin Mâcon Mâcon Charolais DIRECCTE Bourgogne/SEPES – Octobre 2011

15. En définitive, quelques changements d’importance… Sens Sens Joigny Châtillon Châtillon Auxerre Auxerre Avallon Avallon Montbard Montbard Cosne-sur-L. Dijon Cosne Clamecy Dijon Morvan Beaune Nevers Beaune Autun Autun Chalon/S. Nevers Decize Le Creusot Chalon Louhans Le Creusot Montceau Montceau-les-M. Louhans Charolais Mâcon Mâcon Charolais • La place prépondérante de Dijon et Auxerre dans leurs départements respectifs. • La couverture territoriale réduite des zones d’Avallon, Beaune et Louhans. • La fusion en un seul espace des territoires du Creusot et de Montceau-les-M. • La disparition de la zone d’emploi de Joigny. 1990 : 18 ZE 2010 : 16 ZE DIRECCTE Bourgogne/SEPES – Octobre 2011

16. La reconnaissance de ces nouveaux zonages n’implique pas l'arrêt de la production de données statistiques nécessaires aux acteurs ►Si le taux de chômage (définition BIT) sur les anciens zonages ne peut plus être calculé, il peut être remplacé par un indicateur mis à disposition par la Direccte. ►Les données brutes relatives à l’emploi salarié, à la demande d’emploi, aux politiques publiques peuvent être produites, si le besoin est réel et permanent, sur tous types de territoires, par agrégation des données communales. Au-delà du découpage géographique, cette partition témoigne de manière évidente : - de nouvelles formes d’organisations socio-économiques (polarisation) - et d'une adaptation, par une mobilité croissante, des populations actives de notre région. DIRECCTE Bourgogne/SEPES – Octobre 2011

17. Fin de l'intervention Merci pour votre attention Vous pouvez retrouver toutes ces informations sur le site de la DIRECCTE Bourgogne www.direccte-bourgogne-sepes.com DIRECCTE Bourgogne/SEPES – Octobre 2011