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La lutte contre les espèces envahissantes dans les environnements aquatiques et côtiers Module 3

La lutte contre les espèces envahissantes dans les environnements aquatiques et côtiers Module 3 Prévention. Objectifs du Module 3. Présentation du concept de prévention Définition de stratégies et de procédures pour la prévention des EEE dans les environnements marins et côtiers

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La lutte contre les espèces envahissantes dans les environnements aquatiques et côtiers Module 3

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Presentation Transcript


  1. La lutte contre les espèces envahissantes dans les environnements aquatiques et côtiers Module 3 Prévention

  2. Objectifs du Module 3 • Présentation du concept de prévention • Définition de stratégies et de procédures pour la prévention des EEE dans les environnements marins et côtiers • Explication du concept d’analyse de risques • Discussion des limites de la prévention

  3. Qu’entend-on par “prévention” ? • L’application de mesures destinées à réduire les introductions d’espèces • A appliquer à des introductions intentionnelles ou accidentelles: • Par ex les procédures de demandes de permis • Un traitement des eaux de lestage à bord du navire

  4. Etapes dans l’approche hiérarchique • Prévention • Détection précoce & réaction rapide • Eradication • Confinement • Contrôle à long terme Moule zébrée

  5. Pourquoi est-ce que la prévention est tellement importante?

  6. Pourquoi est-ce que la prévention est tellement importante ? • Elle est plus efficace que d’autres options • Le manque de technologies abordables pour des confinements ciblés, l’éradication, le contrôle, surtout dans les eaux côtières • Disponibilité limitée des contrôles biologiques pour les espèces marines • Capacité des espèces aquatiques de s’implanter et se répandre localement une fois introduites “Un gramme de prévention vaut mieux qu’un kilo de solution”

  7. 10 Principes de prévention • Mieux vaut prévenir que guérir • Analyse de risque pour les introductions intentionnelles • Minimiser les introductions accidentelles en régulant les chemins d’invasion /vecteurs • Appliquer l’approche prudente • Réguler les transferts au sein et entre pays

  8. Principes de prévention Pas d’introductions vers les zones protégées ou vulnérables Minimiser le risque (il n’est pas réaliste de s’attendre à un risque nul) Coopération régionale & mondiale pour gérer les chemins d’invasion Encourager le public à faire partie de la solution Les stratégies de prévention doivent être soutenues par la politique, la législation et les ressources.

  9. Où peut-on mettre en œuvre la prévention ? Elle devrait être appliquée: • Pré-frontière (évaluation de risques, certification, traitement etc) • A la frontière (évaluation de conformité, quarantaine etc) • Post-frontière(détection précoce & réaction rapide) La prévention est la première et la meilleure forme de défense.

  10. Stratégies préventives dans les environnements marins et côtiers Mesures pour réguler les introductions intentionnelles – focus sur les espèces en question Mesures pour les introductions accidentelles – focus sur la gestion des chemins d’invasion et les vecteurs

  11. Stratégies préventives dans les environnements marins ou côtiers Les mesures appliquées sont généralement une combinaison de: • Analyse de risques • Procédures d’autorisation • Listes d’espèces • Traitement ou gestion des vecteurs • Quarantaine et/ ou contrôle aux frontières

  12. Le rôle de l’analyse de risques Chacun pratique au quotidien diverses activités qui posent un certain risque en assumant que les avantages excèdent les inconvénients. Le risque est une combinaison entre: - La probabilité que quelque chose arrive - La gravité de ses conséquences Définition du risque

  13. Définition du risque: • Si on regarde la liste suivante: • Conduire une automobile • Passer des rayons – x pour un diagnostic • Conduire une moto • Fumer un paquet de cigarettes par jour • Se battre contre les incendies • Boire un soda allégé (à la saccharine) • par jour Exercice: établissez un classement des activités ci-dessus de la plus risquée à la moins risquée.

  14. Risques aux USA

  15. Comment appliquer une analyse de risques ? En se concentrant sur : • Une espèce particulière • Evaluation du pouvoir d’invasion et des impacts – utilisée pour déterminer si une introduction devrait être permise & les conditions du permis • Un vecteur particulier • Evaluation du risque d’introduire des espèces potentiellement envahissantes comme résultat de certaines activités, utilisées poru déterminer si & quelles mesures de gestion de voies d’accès devrait être imposées.

  16. Composantes de l’analyse de risque Evaluation de risques Evaluation de risques Identification et évaluation des risques présentés par une espèce donnée ou associés à une voie d’accès particulière Gestion de risques Identification des actions visant à éliminer ou à réduire les risques Communication sur les risques Apport d’informations aux parties prenantes quant aux risques et aux mesures à prendre pour les gérer

  17. Prévention des introductions intentionnelles Les introductions intentionnelles incluent: • Les espèces introduites pour les pêcheries et la mariculture (en liberté ou en captivité) • Les espèces introduites dans des objectifs de gestion côtière • Le circuit aquariophile

  18. Prévention des introductions intentionnelles Divers instruments pour la gestion: • Code de conduite pour des pêcheries responsables de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) (principe de précaution, coopération avec les voisins, agents pathogènes) • Code de pratique du Conseil international pour l’exploration des mers (ICES)– incorporé dans le Code de conduite de la FAO (couvre les indésirables; les passagers clandestins, les introductions pour les aquariums; les OGM; les problèmes de délivrance de permis)

  19. Prévention des introductions intentionnelles • Procédures d’autorisation(EIA/RA/ analyse coût-bénéfice) • Liste d’espèces: noire, blanche ou grise. • Quarantaine et contrôle des frontières • Introductions autorisées > < les illégales Ne pas oublier que les permis et licences n’ont de valeur que pour les introductions intentionnelles autorisées – nombre d’EEE ont été introduites accidentellement ou illégalement (en contrebande)

  20. Procédures d’autorisation Il faut répondre à certaines questions: • Quel est l’objectif de l’introduction? • Pourrait-on utiliser une espèce indigène? • Est-ce que l’espèce a envahi ailleurs ? • A-t-elle des parents proches dans un biote indigène ? • Quelle est sa biologie, son habitat préféré etc ? • Quelles précautions prendre contre les passagers clandestins ? • Y a-t-il des programmes d’éradication ou de contrôle ?

  21. Listes d’espèces • Utilisées pour faciliter les évaluations, les contrôles aux frontières & la surveillance post-frontière. - Noires: interdites - Blanches: peuvent être autorisées dans des buts spécifiques - Grises: ces espèces ont besoin d’une évaluation rigoureuse.

  22. un importateur souhaite faire entrer une nouvelle espèce (ex. pour la mariculture ou le circuit aquariophile) Liste blanche Liste noire Liste grise Analyse de risques - l’importation est soit : A bas risque- acceptable A haut risque- –inacceptable Une licence ou un permis est octroyé pour faire entrer l’organisme. Y sont stipulées les conditions de quarantaine à observer et/ou le traitement requis (par exemple stérilisation pour éliminer les parasites) Les autorités de droit inspectent l’importation pour en vérifier la conformité Des audits sont réalisés pour vérifier le respect des conditions imposées par l’importateur

  23. Quarantaine et contrôle aux frontières • Introductionslégales - Vérifier la conformité avec les conditions du permis - Vérifier l’identité des espèces • Introductions illégales • Déclarations aux passagers • Inspections des bagages • Passage aux rayons-x des bagages ou le courier • Inspection des chargements de navires

  24. Empêcher les introductions accidentelles Chemins d’invasion: • Navigation (Eaux de lestage & infestation de coques) • Débris aquatiques • Canaux Il est plus efficace de gérer un chemin d’accès ou un vecteur plutôt que cibler des espèces spécifiques

  25. Eaux de lestage Outils de gestion recommandés par l’OMI: • Directives volontaires (1993/1997) • Réduire la prise d’organismes lors de l’aspiration des eaux de lestage • Nettoyer les réservoirs de lestage • Eviter le déversement inutile • L’échange en haute mer des eaux de lestage • Promouvoir le déversement dans des installations de traitement à terre

  26. Echange des eaux de lestage en pleine mer

  27. Eaux de lestage Outils de gestion recommandés par l’OMI: Convention internationale (2004) • Echange des eaux de lestage comme mesure interimaire • Promouvoir le traitement des eaux de lestage • Définir des standards pour les échanges d’eaux de lestage et le traitement

  28. Traitementdes eaux de lestage Méthodes alternatives: elles doivent atteindre les standards définis dans la Convention • Filtration • Traitement par la chaleur • Traitement par les UV • Traitement à l’ozone • Traitement chimique (par ex la chlorine) • D’autres méthodes de lestage

  29. Responsibilités des propriétaires et des armateurs • Protocoles de gestion des eaux de lestage à bord • Respect des procédures de remplacement des eaux de lestage • Mise en place d’une technologie certifiée de traitement des eaux de lestage (dès lors qu’elle sera disponible) • Tenue et présentation de registres

  30. Responsibilités du port ou de l’Etat avec les côtes • Développement de la surveillance de la conformité et des systèmes de renforcement (y compris le reporting, l’inspection des plans de gestion des eaux de lestage, la vérification des archives d’échanges des eaux de lestage etc) • Développement des systèmes de traitement des sédiments des eaux de lestage

  31. Infestation des coques & bio-encrassage De nombreux sous-vecteurs, chacun demandant une approche de gestion différente: • Navires • Plateformes pétrolières, péniches • Navires de pêche et équipement • Equipement de mariculture • Bateaux de plaisance (yachts) • Débris marins • Autres objets submergés mobiles (radeaux)

  32. Régulation sur le bio-encrassage Pas de régime international, mais des codes nationaux et des protocoles: Mesures de gestion: • Nettoyage régulier/ programmes anti-infestation • Education/ programmes de sensibilisation pour les propriétaires d’embarcation • Regulation des industries de nettoyage de la coque (dans l’eau, sur les cales sèches, & radoubs) • Inspection des coques

  33. Canaux • Incorporation des problèmes sur les EEE dans le procédé de EIA avant qu’ils ne se développent. Pour inclure une évaluation d’impact ou de risques et une analyse coût – bénéfices • Utilisations d’écluses quand c’est possible • Des barrières électriques ont été efficaces dans les Grands Lacs (en eau douce) • Alternatives au développement de canaux

  34. Limites de la prévention • La nature opérationnelle et les impératifs économiques de l’industrie maritime internationale, • Les espèces et les écosystèmes marins sont transfrontaliers; • Le grand nombre et la variété des organismes aquatiques; • Les immenses lacunes de nos connaissances en taxonomie marine, en biologie marine et en écologie; • Les difficultés de prédiction quant aux invasions; • L’absence actuelle de méthodes viables de traitement des eaux de lestage ; • Les difficultés dans le contrôle du bio-encrassage sans avoir recours à des produits toxiques

  35. La vie est risquée 1.Classez ces activités de la plus risquée (6) à la moins risquée (1) • Fumer un paquet de cigarettes/jour • Faire de la moto • Lutter contre les incendies • Conduire une automobile • Boire un soda allégé/jour • Passer des radios en vue d’un diagnostic 2. Vous devez donner les raisons qui vous font répondre de cette manière. Après que chaque groupe ait répondu, ramasser tous les classements et discutez: • 1. Comparez et faites ressortir les contrastes entre les différents groupes. • 2. Pourquoi les différentsgroupes n’occupent-ils pas la même position dans le classement, et pourquoi diffèrent-ils du tableau ci-dessus ? • 3. Noter que le risque d’une activité pour une personne peut être modifié par un changement de comportement. Autrement dit, on peut gérer le risque.

  36. Lors de l’évaluation des risques potentiels que représente une espèce (par exemple pour un plan de gestion, pour des plans d’urgence ou pour l’évaluation d’un permis), il est important de disposer d’un maximum d’informations sur l’espèce en question. Les aspects suivants sont importants : 1. Renseignements biologiques sur l’espèce –reproduction, cycle de vie, fécondité, taux de croissance, régime alimentaire, etc. 2. Historique dans d’autres pays – l’espèce a-t-elle provoqué des invasions majeures, quels en ont été les impacts ? Etc. 3. Habitat- aucune préférence, uniquement les littoraux sablonneux, rocheux, etc. 4. Eventuels vecteurs de risques –peut-elle aisément être disséminée par les courants, se fixer à des épaves flottantes, à des coques ? Etc. Dans vos groupes, discutez du suivant :

  37. Votre pays est dans une région tempérée avec des courants chauds, mais il y a des périodes où la rétroflexion due à un courant froid fait baisser la température de l’eau. Le littoral est essentiellement rocheux avec des lits d’algues ; il y a également quelques plages de sable ici et là. On y trouve par ailleurs des mangroves et des estuaires. Le long de la côte se trouvent de gros ports de pêche et un grand port. Les renseignements suivants ont été fournis pour 4 espèces fictives. Classez ces espèces selon les degrés de risque suivants : • Aucun risque d’invasion • Risques d’invasion peu élevés • Quelques risques d’invasion • Risques d’invasion élevés Utilisez toutes les informations à votre disposition, classez chaque facteur séparément et enfin, additionnez les scores pour déterminer les risques :

  38. Des informations ont été fournies sur 4 espèces de crabes. A partir de ces informations: • Au vu de sa reproduction, déterminez autant que possible l’espèce qui sera la plus risquée à votre avis ? • Au vu de leur habitat préféré et de leur distribution courante, déterminez si ces 4 crabes poseraient un problème à votre pays. Pensez à la température de l’eau, la structure de la côte, rocheuse, sableuse, très algueuse etc. Ces sites web risquent de vous donner des informations utiles sur les espèces: http://www.issg.org http://www.marine.csiro.au http://www.iisgcp.org http://www.museum.vic.gov.au http://www.mesa.edu.auhttp://www.seafriends.org.nz

  39. Carcinus maenus Eriocheir sinensis Plagusia chabrus Hemigrapsus edwardsi Fecondité 200 000 250 000 – 1 million ? 26 000 Taux de reproduction 3 fois par an Une fois puis meurt ? 1-2/an planctonique planctonique planctonique planctonique Historique larvaire Les plages rocheuses, au milieu des algues, subtidal Aucune préférence; marins & estuaires intertidal Les jeunes en eau salée ou saumâtre, en eau douce pour la reproduction Habitat prédateurs/ omnivores herbivores prédateurs omnivores, mais en priorité les algues et les invertébrés Alimenta- tion 100 mm Carapace 60 mm 80 mm 40 mm Indo-Pacifique Sud; Australie, S.Afrique, Amérique du S. Europe, Afrique Australie, Amérique du S & du N Chine, Europe, Amérique du N Nouvelle Zélande Distribution actuelle

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