Potentiel de l ’agriculture biologique en Abitibi

1. Potentiel de l ’agriculture biologique en Abitibi Robert Robitaille, agronome MAPAQ 21 janvier 2000

2. Marché mondial • Europe (Danemark, Allemagne, France et Autriche) • États-Unis(Côte ouest , Côte est et zones métropolitaines comme Denver, Chicago, Minneapolis et Phoenix) • Canada (Colombie Britannique, Québec) • Australie

3. Marché européen • Le marché des produits biologiques représente 0,5 % de l ’industrie agroalimentaire • Une croissance annuelle des ventes de 25 % entre 1985 et 1997 • Ventes européennes de viandes et produits laitiers bio en 1996 : 1 milliard de dollars • EN 1998 Swissair est devenue la première compagnie aérienne à servir des aliments bio, à la demande des clients

4. Marché U.S. • 4 milliards $ de vente de produits bio en 1997 • 0,5 % de ventes au détail de tout le bio-alimentaire • Une croissance des ventes de 20 % et plus par année pour les 9 dernières années • Des choix de menus biologiques sont offerts dans 57 % des restaurants où les repas coûtent 25 $ et plus, dans 29 % de ceux entre 15 et 24 $ • 76 % des chefs américains recherchent activement des produits bio

5. Marché canadien • 500 millions de vente de produits bio en 1995 (viandes, légumes, grains, oléagineux) • 1 % du marché agroalimentaire canadien • Croissance de 20 % annuellement • La croissance la plus forte est observée en Colombie Britannique (20 à 30 % annuellement) et des ventes de 85 millions $ en 95

6. Marché québécois • Des ventes d ’environ 9 millions de dollars en 1988 et environ 35 millions $ en 93 • Seulement 16 % des produits vendus au Québec proviennent du Québec

7. Point en faveur du développement de l’agriculture bio en Abitibi • Faible utilisation des engrais chimiques et des pesticides en agriculture en région • Grande disponibilité de terres non utilisées propices à l’agriculture et à faible coût en région • Climat, historique de production et situation géographique peu propices aux infestations d ’insectes nuisibles à l ’horticulture • Bonne qualité de l’eau

8. Faible utilisation des engrais et pesticides en agriculture • 18 % des superficies exploitées reçoivent des engrais minéraux • 5 % des superficies exploitées reçoivent des pesticides • La région où les doses appliquées à l ’hectare sont les plus faibles • Accès plus rapide à la certification • Voisinage plus facile avec les conventionnels

9. Utilisation des engrais en Abitibi

10. Utilisation des pesticides en Abitibi

11. Disponibilité des terres • En plus des 100 000 ha de terre déjà exploités en agriculture, on dispose d ’environ 100 000 ha facilement utilisables en agriculture (défrichés ou en jeune friche) • Souvent, ces sol ne sont pas utilisés depuis quelques années en agriculture, donc sans pesticides • Accès facile à la certification biologique

12. Moins de problèmes d’insectes en horticulture • Le climat hivernal rude détruit les insectes • La saison chaude courte limite leur multiplication • La faible proportion des terres utilisées en agriculture (1,7 % du territoire) et les faibles taux d’application de pesticides favorisent le contrôle des insectes par les prédateurs naturels • Le faible développement de l’horticulture et l’éloignement des grandes zones de production limitent les populations d’insectes nuisibles

13. Une qualité de l’eau satisfaisante • L’examen des portraits régionaux de la qualité de l’eau révèle que la région se classe sixième sur les 18 régions administratives pour la qualité des cours d’eau • La région possède certaines sources d’eau souterraines de grande qualité

14. Contraintes au développement de l ’agriculture bio en région • Difficulté de contrôle efficace des mauvaises herbes en sol argileux et en climat frais • Les coûts de la conversion (contrainte aussi ailleurs au Québec) • Manque de connaissance des organismes d’appui et des producteurs concernant les opportunité et les techniques viables • Nécessité de créer les structures de mise en marché

15. Analyse du secteur • Étude de pré-faisabilité de la certification biologique de l’Abitibi-Témiscamingue signale que le bilan des avantages et des désavantages est positif pour la région (en préparation) • Étude sur les opportunités d ’affaires en agroalimentaire en Abitibi-Témiscamingue a ciblé deux productions biologiques : le lait et les légumes (1997) • Étude de marché sur le porc biologique a identifié un marché important aux U.S. (1999)