1 / 14

I. Une crise prévisible du fait de l’accumulation de mauvaises pratiques notoires

5 ème Forum International de la Finance Alger 12 – 13 mai 2009 Rapport - FIF 5 « Stratégies bancaires et financières maghrébines » Les conséquences de la crise financière pour le Maghreb et les voies de sortie par Dhafer SAIDANE .

omar
Download Presentation

I. Une crise prévisible du fait de l’accumulation de mauvaises pratiques notoires

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. 5ème Forum International de la Finance Alger 12 – 13 mai 2009Rapport - FIF 5 « Stratégies bancaires et financières maghrébines » Les conséquences de la crise financière pour le Maghreb et les voies de sortiepar Dhafer SAIDANE

  2. I. Une crise prévisible du fait de l’accumulation de mauvaises pratiques notoires Développement excessif du crédit, des effets de levier et de la spéculation de puis plus de vingt ans ! Entre 1950 et 1980, 1 dollar supplémentaire de croissance du PIB des pays de l'OCDE créait 1,5 dollar de crédit. En 2007, cet effet de levier avait atteint 4,5 dollars. Marché ouvert à des clients américains « Ninja » = « No income, no job or asset ». En 1989, les flux spéculatifs dans les pays riches était 34 fois supérieurs aux transactions sur les biens et services. En 1998 , 73 fois. En 2004, 102 fois. D’après les chiffres de 2007 de la BRI, la valeur notionnelle des produits dérivés sur les marchés financiers internationaux est passée de 10 000 milliards de dollars en 1986 à 80 300 milliards en 1998. Or la valeur « effective marchande » des sous-jacents ne représente que 3 230 milliards, soit 4% de ce total. Un effet de levier de 10 à 12 (actif = crédit) pour 1 (Fonds propres) est compatible avec un risque raisonnable. Or le leverage ratio (actif total/fonds propres) des grandes banques d’investissement était : UBS, 63,9 pour 1 ; Royal Bank of Scotland, 60 ; Barclays, 52,7 ; Deutsch Bank, 52,5 ; Crédit Agricole, 34,8 ; BNP Paribas, 31,5, etc.

  3. II. Des solutions au-dessous des espérances • Les plans de sauvetage pour refinancer les banques, du fait de l’ampleur des dégâts, relèvent plus de la recherche de l’apaisement psychologique que de véritables solutions techniques. • En Europe, c’est l’inquiétude. • L’augmentation de la garantie des dépôts du 7 octobre 2008 ne résout pas le problème…au contraire… • Réunions du G20 du 15 novembre 2008 et du 2 avril 2009 : vers un nouveau BrettonWoods larvé ou « la montagne qui accouche d’une souri »

  4. III. Une industrie bancaire mondiale qui doute de ses capacités • Des crises récurrentes • Vers un nouveau capitalisme financier • Une mondialisation contrastée • Des modèles bancaires balayés par la crise • De grandes inquiétudes et une impression de vide stratégique ou de pilotage à vue

  5. IV. Une menace réelle pour les économies du Maghreb A court terme les pays en développement dont les pays du Maghreb peuvent se sentir à l’abri. A moyen termes, soit à l’horizon de 6 à 12 mois, les conséquences seront plus douloureuses. Techniquement, outre la baisse des recettes touristiques et des transferts des émigrés, il y a au moins deux autres canaux par lesquels la crise mondiale touchera les banques des pays du Maghreb : IDE et commerce régional.

  6. L’investissement direct étranger : un ralentissement - UMA : Flux d’IDE entrant en millions de dollars (1970 – 2007)

  7. Commerce régional : 80% des échanges du Maghreb s’effectuent avec l’union européenne. Tableau 2 - Crédits : taux de croissance annuel brut Source : banque de France

  8. V. Comment amortir le coût de la crise au Maghreb ? : quelques pistes • Il y a deux stratégies à poursuivre et à consolider de manière urgente au Maghreb : • poursuivre la modernisation bancaire, • améliorer la résilience des banques.

  9. 1/ Poursuivre la modernisation de l’appareil bancaire maghrébin • Les banques maghrébines sont « dans l’économie réelle » et non dans « l’économie spéculative ». • Elles doivent continuer à servir le développement de l’économie réelle. • Les banques maghrébines devraient tirer les leçons de l’industrialisation excessive des banques américaine et européennes.

  10. Grâce aux politiques menées ces dernières années, les pays du Maghreb et d’Afrique semblent s’être dotés de systèmes bancaires dont l’efficacité progresse

  11. 2/ Améliorer la résilience des banques Maghrébines • Ce n'est pas parce que l'Europe et l'Amérique nationalisent leurs banques que le Maghreb doit stopper son processus de privatisation. • Ces regroupements sont aujourd’hui indispensables pour mieux faire face à cette crise des structures financières. • La crise ne doit pas freiner ce processus, au contraire elle devrait l’accélérer.

  12. Recapitalisation, aides massives, assistance en capital… nationalisation des banques 2008 - 2009

  13. 3/ Affirmer l’existence d’un Maghreb économique et financier par une stratégie « Global Player » • Bien orienter et mieux allouer les IDE. La balkanisation du Maghreb brouille les cartes pour l’IDE. • Financer et faciliter les projets trans-régionaux grâce à la BMICE. Elle pourra accompagner les entreprises des cinq pays dans la réalisation de projets avec des partenaires de la région.

  14. Conclusion • Encourager l'initiative de l'UME (Union maghrébine des employeurs). Appuyer l’intégration du tissu entrepreneurial maghrébin. • Logique d’optimisation des ressources : humaines (idées) et financières. • Profiter du processus initié par l’UPM. L'Union pour la Méditerranée peut exercer un caractère structurant sur les pays de l’UMA. UneUPM « d’égal à égal » peut être une opportunité pour renforcer l'intégration maghrébine.

More Related