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Les arts dans l ’Europe moderne : baroque et classicisme

Les arts dans l ’Europe moderne : baroque et classicisme. Zone de forte diffusion de l ’art baroque. Foyer de l ’art baroque et diffusion. Londres. Foyer de l ’art classique. PAYS-BAS. Versailles. BAVIERE. École hollandaise. Paris. AUTRICHE. ESPAGNE. Rome. L’art baroque en Italie

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Les arts dans l ’Europe moderne : baroque et classicisme

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Presentation Transcript


  1. Les arts dans l ’Europe moderne : baroque et classicisme

  2. Zone de forte diffusion de l ’art baroque Foyer de l ’art baroque et diffusion Londres Foyer de l ’art classique PAYS-BAS Versailles BAVIERE École hollandaise Paris AUTRICHE ESPAGNE Rome

  3. L’art baroque en Italie Le Triomphe de saint Ignace, 1668-1685 par Le Pozzo Fresque du plafond de l’église Saint-Ignace, Rome

  4. La fresque est comme une bande dessinée, avec des personnages : L’Amérique L’Afrique Dieu Saint Ignace L’Asie L’Europe

  5. Quel est le genre de cette fresque : scène historique, scène de la vie quotidienne, paysage, scène religieuse, portrait… ? C’est une scène religieuse. La fresque est à la gloire d’Ignace de Loyola, le fondateur de l’ordre religieux des Jésuites, chargé de répandre la foi catholique (contre les protestants). C’est une commande de l’Églisecatholique, qui a payé l ’artiste. Quelle est la signification de la fresque ? La fresque représente l ’évangélisation du monde par les Jésuites (des rayons lumineux, partant de Dieu, au centre, frappent Ignace, puis vont toucher les quatre continents). « Les protestants jouaient sur la simplicité du culte, sur le refus des images, sur le retour à la rigueur des Évangiles. Eh bien ! l’Église catholique réagirait par la surabondance des images, la puissance émotive des statues, le vertige des plafonds peints, l’émerveillement que cause une nef surchargée d ’ornements, par le chatoiement des marbres, par le prestige de l ’or. » D. Fernandez, Le Banquet des anges, Plon, 1984. Quels extraits du texte peuvent s’appliquer à la fresque ? - « surabondance des images » - « vertige des plafonds peints » car perspective et peinture en trompe-l’oeil - « nef surchargée d ’ornements » On peut ajouter qu ’il y a : - beaucoup de mouvement et de lignes courbes - des couleurs vives - une impression de richesse, de fantaisie, de sensibilité

  6. Pour qui n’aurait pas remarqué les rayons :

  7. L’art classique, maintenant : Eliézer et Rebecca, par Nicolas Poussin, XVIIe, 1,18 x 1,99 m, Paris, musée du Louvre

  8. Le tableau illustre un épisode de la Bible, extrait de la genèse. Parmi les femmes à la fontaine, Eliézer doit reconnaître en celle qui lui donnera à boire, la femme désignée par Dieu, pour être celle de son maître Isaac. C’est donc une scène religieuse. Mais le sujet est tiré de l’Antiquité (la Bible), avec des allusions à l ’Antiquité grecque et romaine, et à la Renaissance italienne : les vêtements grecs, et le paysage méridional plutôt italien. Les couleurs sont froides et chaudes, le tableau assez sombre (la lumière du soleil couchant vient de la gauche : voir les ombres). Il y a peu de personnages, ils sont tous alignés sur le même plan, sauf les deux héros mis en avant.

  9. Le personnage essentiel, Eliézer, est au centre du tableau, entouré des femmes parmi lesquelles il doit choisir. Les porteuses d ’eau Les jalouses Ce n ’est pas un hasard : l ’art classique est un art d’ordre, de lignes droites et de symétrie, de mesure et de sagesse. La preuve… par les groupes de femmes, les constructions, les différents plans… et les cruches.

  10. Ce sont les mêmes principes en architecture : par exemple la façade du Louvre, palais du roi à Paris Le projet du Français Claude Perrault : classique Le projet de l ’Italien Le Bernin : baroque Le 3e projet de Le Bernin : classique Trop tard ! Louis XIV préféra...

  11. Claude Perrault, qui construisit la façade de 1666 à 1688 : un modèle d ’architecture classique inspirée de l ’Antiquité gréco-romaine: Le fronton Les colonnes La corniche Le pilastre

  12. Le Bernin avait déjà construit, de 1657 à 1667, une colonnade (284 colonnes, 88 piliers, 140 statues de saints en marbre) devant la basilique Saint-Pierre de Rome, encerclant la place Saint-Pierre de ses deux bras ouverts, comme pour accueillir les catholiques du monde entier. La place Saint-Pierre et la colonnade du Bernin vues de la basilique : mouvement, richesse, lignes courbes, perspective, c’est de l ’architecture baroque. La basilique Saint-Pierre derrière la colonnade du Bernin.

  13. VOYONS SI VOUS AVEZ COMPRIS ! Baroque ou classique ? Baroque, bien sûr ! Sculpture réalisée par Le Bernin en 1598 et baptisée "Transverbération de sainte Thérèse" connue aussi comme Extase de Sainte Thérèse, exposée à Santa Maria della Vittoria de Rome. Mais pourquoi baroque ? - un sujet religieux contemporain : la vie de la mystique espagnole Thérèse d ’Avila; - une œuvre italienne d’un des maîtres du baroque, Le Bernin; - de la sensibilité, de l ’expression dans les visages; - beaucoup de mouvement dans les attitudes des personnages et dans leurs vêtements.

  14. Et là ? François Girardon (1628-1715) réalisa vers 1657, pour les jardins de Versailles, Apollon servi par les nymphes(1666-1673) pour la grotte de Thétis. Classique ! Pourquoi ? - une œuvre française pour Louis XIV (Apollon a le visage de Louis XIV); - une œuvre inspirée de l ’Antiquité grecque : Apollon était le dieu du soleil, la sculpture imite les sculptures grecques antiques, les tuniques (peplos) sont grecques; - une œuvre symétrique, ordonnée, avec des personnages figés.

  15. Allez, une dernière pour la route ! Baroque ! le baroque rococo de l ’église de Wies (1746-56) en Bavière. - impression de richesse; - nef surchargée d’ornements peints ou sculptés; - fresque en trompe-l ’œil au plafond.

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