1 / 26

The Locus Equation: un indice du lieu d’articulation et/ou du degré de coarticulation Jalaleddin Al-Tamimi

The Locus Equation: un indice du lieu d’articulation et/ou du degré de coarticulation Jalaleddin Al-Tamimi. L’équation du locus ne représente pas la même chose que le locus virtuel décrit par Delattre et al. 1955, La valeur du locus peut être dérivée de cette équation,

odelia
Download Presentation

The Locus Equation: un indice du lieu d’articulation et/ou du degré de coarticulation Jalaleddin Al-Tamimi

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. The Locus Equation:un indice du lieu d’articulation et/ou du degré de coarticulationJalaleddin Al-Tamimi

  2. L’équation du locus ne représente pas la même chose que le locus virtuel décrit par Delattre et al. 1955, • La valeur du locus peut être dérivée de cette équation, • Pour commencer, un bref rappel de ce que le locus virtuel par rapport à l’équation du locus.

  3. Du locus virtuel… • Delattre et al. 1955 parle d’un point (cible) virtuel vers lequel converge la transition du 2ème formant de la voyelle adjacente, • Ce locus se situe à ≈ ± 50 ms de la voyelle, • Le locus bilabial ≈ 1200 Hz, le dental ≈ 1800 Hz et le vélaire ≈ 3000 Hz (V. Antér.) et ≈ 1300 (V. Post.), • Ce qui est important, c’est la direction de la pente et le point vers lequel cette pente va.

  4. … à l’équation de locus (LE) • LE représente des régressions linéaires dérivées de la relation entre F2cible (à l’état stable) et F2onset (correspondant à la transition formantique après le relâchement de la consonne), • Cette équation a la forme suivante : F2onset = m*F2cible + b où m et b représente, la valeur de la pente et l’ordonnée à l’origine de l’intersection-y, respectivement • Les coefficients de LE sont obtenus pour une seule consonne coarticulée avec plusieurs voyelles, où F2onset représente l’ordonnée et F2cible l’abscisse.

  5. Méthode et calcul de LE • L’extraction de F2onset pour le calcul de LE est sujette à plusieurs méthodes, la plus utilisée est celle de la valeur de F2 à la première pulsation après la barre d’explosion ou la friction.

  6. Ou encore à 5 ms après le début de la voyelle, correspondant à la valeur au milieux de la première période de la voyelle. • Ensuite il suffit de plotter les valeurs de F2cible et F2onset sur des graphes en respectant les positions (F2onset représente l’ordonnée et F2cible l’abscisse) • Cela donnerait ….

  7. Graphiques

  8. Et le locus dérivé de LE • La valeur du locus correspond au point d’intersection de la ligne de régression avec la diagonal à 45 degrés (ou en appliquant la formule suivante : Locus = b/(1-m)), • Ce qui donnerait les valeurs suivantes : • Bilabial = 1291 Hz • Dental = 1823 Hz • Dental Pharyngalisé = 1235 Hz • Vélaire =2549 Hz (ou 2154 Hz (V.Ant) et 1333 Hz (V.Post)).

  9. Quelle est l’interprétation des LE • Un indicateur du lieu d’articulation • Un indicateur du degré de coarticulation CV • Les deux…

  10. Revue de littérature de LE • Lindblom 1963 est le premier à avoir étudié LE, à partir d’une étude sur des séquences CV (où C = /b d g/ suivie des 8 voyelles du suédois), sur un seul sujet, • Les coefficients de LE variait en fonction du lieu d’articulation de C, de /g/ (0.95) > /b/ (0.69) > /d/ (0.28), • Il explique que "Fitting strait line serves only a descriptive purpose and is not motivated by deeper considerations as to the underling complex articulatory processes" (p. 67) • Il utilise la notion de « locus » pour indiqué une valeur mesurée concrète, à savoir la fréquence de F2 initial qui varie systématiquement avec la voyelle suivante.

  11. À la suite du travail de Lindblom, aucun travail ne s’est intéressé à la notion LE, jusqu’à ce que Neary et Shamass (1987) trouvent les mêmes résultats sur l’anglais canadien, • Ils ont ainsi proposé que les LE peuvent représenter des "partly distinctive invariant properties ". • Depuis, plusieurs auteurs ont utilisé LE comme indicateur du lieu d’articulation et/ou comme indice du degré de coarticulation CV.

  12. Indice du lieu d’articulation • Sussman et al. 1991, 1993, 1997, 2003, etc. & Modarresi et al. 2002, 2003, 2005, etc. ont trouvé une forte corrélation entre les coefficients de LE et le lieu d’articulation des consonnes adjacentes (Occlusives dans les premiers travaux ensuite les autres modes d’articulation), • Ils proposent que les LE donnent une bonne quantification de degré de coarticulation CV, qui reste, malgré tout, stable à travers les modes d’articulation ou les style de parole, • En plottant les valeurs de la pente en abscisse et l’intercept en ordonnée, ils ont trouvé une indication du lieu d’articulation.

  13. Indice du degré de coarticulation…1 • Krull 1987, Krull et al. 1992, Fowler 1994, Chennoukh 1995, Chennoukh et al. 1995, 1997, Yeou 1995, 1997, Tabain et al. 1999, Al-Tamimi 2004, etc. ont trouvé une forte corrélation entre les coefficients de LE et le degré de coarticulation : • Soit en changeant le mode d’articulation des consonnes de même lieu ex. /d/ et /z/, • Soit en changeant la structure syllabique entre CV et VC, ou d’accentuation de syllabe, • Soit en comparant des consonnes voisées vs. non voisées, • Soit en comparant les différents styles et/ou débit de parole, • Etc…

  14. Indice du degré de coarticulation…2 • Les différents auteurs explique que lorsque la pente est douce (i.e. proche de 0), ceci indique une absence des effets coarticulatoires dus à la voyelle (i.e. une résistance maximale du geste consonantique à la coarticulation), comme pour les dentales, • Et lorsque la pente est raide (i.e. proche de 1), ceci indique une coarticulation maximale de l’articulation de la consonne avec celle de la voyelle (i.e. une résistance coarticulatoire minimale du geste consonantique) comme pour les bilabiales et les vélaires, • Bien que les coefficients de LE variaient et indiquent le degré de coarticulation CV, ces mêmes auteurs concluent en disant que LE est un bon indicateur du lieu d’articulation.

  15. Pente = 0 Absence de coarticulation F2Onset fixe F2Onset = F2Cible Pente = 1 Coarticulation maximale

  16. Résumé de l’article de Modarresi et al. 2005Journal of Phonetics 33, pp. 101-113 • Proposer une nouvelle méthode d’extraction de F2Onset pour minimiser l’effet de voisement (et de VOT) sur les LE, • Molis et al. 1994 montrent qu’il existe un effet de VOT sur LE en comparant /bV/ et /pV/ (V = /i a u/) (en comparant le français, l’anglais américain et le suédois (concluant ainsi que pour les différences de Pente sont corrélées au VOT)),

  17. Sussman et Shore 1996 ont comparé les coefficients de LE entre [dV] et [tV] (10 voyelles) en anglais américain sur 22 sujets en utilisant la méthode traditionnelle, et une nouvelle méthode (@burst) (pour la voisée), • Leurs résultats montrent que les différences en LE sont minimes en utilisant (@burst).

  18. Modarresi et al. 2005 a étudié l’effet de voisement/VOT sur les LE en anglais américain (AA) (5 locs) et en perse (P) (2 locs), dans des non-mots [CiV1.CiV2], où C = /p b t d k g/ en AA et /p b t d k g/ en P, et V = toutes les combinaisons de /i e  u / en AA et /i   u o / en P, • Les 2 mesures ont été appliquées (à la 1ère pulsation et à @ burst).

  19. Il existe une différence importante entre les coefficients de LE mesurés avec les 2 méthodes, pour les occlusives bilabiales et dentales, • La mesure traditionnelle montre un effet de VOT sur LE • La mesure @burst propose une diminution de ces écarts. • Pour ce qui est des occlusives vélaires, il n’existe pratiquement aucune différence, ce qui peut-être expliqué par la difficulté du maintien du voisement pour ce lieu d’articulation.

  20. Ce que je voudrais faire… • D’après Manuel et al. 1984 et Manuel 1990, le degré de coarticulation C-V (dans des séquences, CV, CVC, VC, VCV) sera plus élevé dans des langues avec un inventaire vocalique réduit, et vice-versa, • Ils expliquent cela par le fait que plus une langue a de voyelles dans son système, et plus la précision articulatoire est élevé afin de maximiser la distinctivité entre les catégories vocaliques, • Je m’attends donc à ce que les coefficients de LE soit plus élevés en AM (5 voyelles) qu’en AJ (8 voyelles) qu’en FR (11 voyelles).

  21. Premiers résultats….

  22. Donc, ça ne marche pas, les raisons : • Mélange de structures syllabiques, probable, • Il s’agit d’un seul style de parole et non plusieurs… • LE ne marche pas avec mon échantillon, • À voir… Merci de votre attention

More Related