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BIBLIOGRAPHIE

BIBLIOGRAPHIE. 26 AVRIL 2007 MARTINE BOTTARO. PATHOLOGIE DÉGÉNÉRATIVE. Identification d’un g êne de susceptibilité à l’arthrose: une voie de développement de nouveaux traitements?. Identification d’un gène de susceptibilité à l’arthrose.

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  1. BIBLIOGRAPHIE 26 AVRIL 2007 MARTINE BOTTARO

  2. PATHOLOGIE DÉGÉNÉRATIVE • Identification d’un gêne de susceptibilité à l’arthrose: une voie de développement de nouveaux traitements?

  3. Identification d’un gène de susceptibilité à l’arthrose • NATURE GENETICS, Myamoto et coll., 21 mars 2007, DOI:10.1038/ng 2005 • Des chercheurs japonais et chinois viennent d’identifier un gène de susceptibilité à l’arthrose. • Un variant du gène GDK5(Growth/différenciation Factor 5), caractérisé par une baisse d’expression de la protéine GDF5(aussi appelé CDMP1 pour Cartilage-Derived Morphogenetic Protein 1), semble conférer dans la population asiatique un risque d’arthrose majoré de 30 à 80%. • En effet cette protéine est connue pour réguler la croissance et la différenciation des cellules chondrogéniques, chez l’embryon mais aussi chez l’adulte; elle stimule la synthése des protéoglycans du cartilage. • Des mutations de GDF5 provoquent(tant chez la souris que chez l’homme) des anomalies du développement du cartilage et parfois une arthrose de hanche précoce mais aussi une gonarthrose. • Cette équipe envisage de clarifier le mécanisme moléculaire de l’arthrose et de développer un produit contrôlant le GDF5 et par conséquent l’arthrose.

  4. OSTEOPOROSE • Prise au long cours d’IPP: un risque plus élevé de fracture du col fémoral!! • L’os contient des récepteurs au cannabis. • L’ostéoporose bientôt prise en charge par les dentistes?

  5. Prise au long cours d’IPP: un risque plus élevé de fracture du col fémoral!! • Long term proton pump inhibitor therapy and risk of hip fracture. • Yang YX et coll. JAMA 2006;296:2947-53. • Les inhibiteurs de la pompe à protons(IPP) peuvent interférer sur les mécanismes d’absorption du calcium via notamment l’induction d’une hypochlorhydrie mais sont par ailleurs susceptibles d’interagir sur les phénoménes de résorption osseuse via l’inhibition de la pompe à protons des vacuoles ostéoclastiques. • Cette importante étude cas/controles a été effectuée à partir du registre de médecine générale en Grande Bretagne(registre GRPD). • Cette étude a concerné une population ayant recours aux IPP et âgée d’au moins 50 ans. • Les auteurs ont sélectionné les sujets ayant présenté une fracture de hanche: le critére principal de l’analyse est le risque de fracture de hanche en fonction de l’utilisation ou non des IPP:13 556 fractures de hanche ont été répertoriées. • La prise d’IPP pendant plus d’1 an s’associe à une augmentation significative du risque de fracture de hanche;ce risque est encore plus grand si l’IPP est pris à dose élevée et il existe une augmentation progressive du risque de fracture du col avec la durée du traitement par IPP: • Pour 1 an de traitement par IPP , le risque de fracture de l’ESF est de 1,22, • Ce risque passe à 1,41 pour une durée de 2 ans de traitement , à 1,54 pour 3 ans et de 1,59 pour 4 ans.

  6. L’OS CONTIENT DES RECEPTEURS AU CANNABIS • La Recherche, n°394, février 2006 d’après un article de O. Ofek et al., PNAS , 103,696,2006 • On connaissait les récepteurs cannabinoïdes pour leur responsabilité dans les effets psychoactifs du cannabis. Situés sur les neurones, ce sont les CB1. Mais une équipe internationale découvre ce genre de récepteur sur l’os: les récepteurs CB2: présents sur les cellules immunitaires et stimulés par des molécules synthétisées à la demande par le cerveau. Il apparaît aujourd’hui que ces CB2 existent aussi à la surface des ostéoblastes et ostéoclastes. En coordonnant l’activité de ces cellules, ces récepteurs ont un rôle dans la régulation de la croissance osseuse. • Une équipe de Jérusalem a mis au point un prototype de traitement le HU-308, molécule de synthèse capable de stimuler les récepteurs CB2: chez des souris ovariectomisées, l’injection de cette molécule de synthèse a permis de diminuer la perte osseuse par stimulation des récepteurs CB2. • Le gène du récepteur CB2 existent sous différents allèles ce qui pourrait en partie expliquer les différences de densité osseuse. • Les femmes ostéoporotiques présentent souvent une mutation du gène CB2; chez les porteuses de cette mutation, le risque d’ostéoporose serait 3 fois plus élevé chez les autres; un test de dépistage de cet gène pourrait alors être développé et proposé. • Le cannabis peut stimuler ses récepteurs sur l’os ; il reste à mesurer l’effet de cette stimulation; une étude serait en cours pour connaître si les fumeurs de cannabis ont des os plus solides que les autres!!!!???!!!

  7. L’OSTEOPOROSE BIENTÔT PRISE EN CHARGE PAR LES DENTISTES? • SCIENCES ET AVENIR N°721 MARS 2007. • Une équipe de l’université de MANCHESTER(Professeurs Keith HORNER et Hugh DEVLIN) vient de publier dans la revue BONE les résultats de travaux sur l’existence d’un lien entre l’épaisseur de la mâchoire et le risque de développement d’une ostéoporose. • Ils ont mis au point un logiciel qui calcule l’épaisseur du cortex de la mâchoire avec une simple radiographie réalisée en cabinet dentaire: selon leur travail, le risque d’ostéoporose apparaitrait pour des mesures du cortex inférieures à 3 mm. • Un vaste programme européen d’étude vient de démarrer d’après ces résultats, avec la participation des universités d’Athénes, d’Amsterdam , de Malmö et de Louvain, sur une durée de 3 ans:

  8. PATHOLOGIE METABOLIQUE ET INFLAMMATOIRE • Induction paradoxale de lésions psoriasiques au cours des traitements par anti-TNF alpha? • Intérêt du dosage de la concentration sérique de l’HCQ chez des patients lupiques. • Peut-on recourir au Méthotrexate dans la CCA? Résultats d’une étude pilote • Nos patients polyarthritiques se souviennent-ils de leur ancien traitement de fond?

  9. INDUCTION PARADOXALE DE LÉSIONS PSORIASIQUES AU COURS DES TRAITEMENTS PAR ANTI-TNF ALPHA • A medical conundrum:onset of psoriasis in patients receiving anti-tumor necrosis factor agents.Richlin C., Tausk F. et all;Ann Rheum Dis 2006;65 :1541-44. • Revue de la littérature de 30 cas:18 PR et 8 SA • 3 molécules concernées:infliximab:14, étanercept:8, adalimumab:8, ce qui suggére fortement un effet de classe. • Nécessité d’affirmer la nature psoriasique des lésions+++(éliminer infection par streptocoque surtout, exanthéme pustuleux généralisé, une dermatite intersticielle généralisée). • Le psoriasis induit: psoriasis pustuleux:63%, psoriasis « vulgaire »:33% et psoriasis en goutte:7%; une atteinte unguéale est notée dans 3 cas sur 5.Fréquence élevée de lésions de pustulose palmo-plantaire(non retrouvée dans certaines autres études) et coexistence de ces différentes lésions avec des lésions diffuses en plaque et une onycholyse. • Lésions pas trop sévères dans majorité des cas avec bonne réponse aux traitements locaux; l’arrêt de l’anti-TNF alpha a entrainé la régression des lésions dans 4 cas sur 5. • Mécanisme du psoriasis induit: • Hypothése infectieuse? Peu probable, • Rôle de facteurs génétiques? • Hypothése d’un déséquilibre de la balance entre TNF et interféron (IFN) alpha émise? • Mécanismes pathogéniques variables selon les patients?

  10. INTERET DU DOSAGE DE LA CONCENTRATION SERIQUE DE L’HCQ CHEZ LES PATIENTS LUPIQUES • Low blood concentration of hydroxycloroquine is a marker for and predictor of disease exacerbations in patients with systemic lupus erythematosus. Costedoat-Chalumeau N et coll. Arthritis Rheum 2006;54:3284-90. • L’hydroxochloroquine(HCQ) est un des traitements de fond de référence du lupus systémique • Le traitement de maintien recommandé est de 200 mg 1 à 2 fois par jour, sans dépasser classiquement l’équivalent de 6,5 mg/kg , afin de prévenir la toxicité rétinienne. • Les auteurs de cette étude ont mesuré les concentrations sériques d’HCG chez 143 patients lupiques non sélectionnés , avec comme ttt, 400 mg d’HCQ(PLAQUENIL) depuis au moins 6 mois. • Parmi ces patients , lors du bilan initial, 23 patients avaient un Lupus actif (SLEDAI 12,4 +/-7,5); les concentrations moyennes d’HCQ dans ce groupe étaient de 694 +/- 448 ng/ml versus 1079+/- 526 mg/ml dans le groupe inactif • Parmi les 120 patients avec un Lupus inactif, 14 vont présenter une poussée pendant l’étude: ils avaient des concentrations d’HCQ significativement plus basses que ceux qui restaient inactifs. • Une étude multivariée étudiant le complément, les ACAN et la concentration d’HCQ a montré que seule la concentration d’HCQ était prédictive de rechute. • Les auteurs concluent que des concentrations basses d’HCQ sont associées à une augmentation du risque d’évolutivité du Lupus. • Une étude randomisée est en cours afin d’évaluer l’intérêt de maintenir des taux de concentration d’HCQ > 1.000 ng/ml chez dess patients lupiques afin de prévenir tout risque de rechute.

  11. PEUT-ON RECOURIR AU METHOTREXATE DANS LA CHONDROCALCINOSE ARTICULAIRE?RÉSULTATS D’UNE ÉTUDE PILOTE • Methotrexate as an alternative therapy for chronique calcium pyrophosphate deposition disease.An exploratory analysis.Chollet-Janin et coll. Arthritis Rheum 2007;56:688-92. • 5 patients traités entre août 1998 et octobre 2005 par MTX, pour une CCA récurrente: 4 CCA primitives et une CCA associée à une hyperparathyroidie. • Sujets de 54 à 90 ans; la maladie évoluait en moyenne depuis 14 ans(1-30) • Dose moyenne de MTX:12,5 mg/semaine(5-20) avec 10 ou 15 mg d’acide folique • Durée moyenne de MTX:50,4 mois(6-81) • Sous traitement , constatation d’une diminution significative de l’intensité des douleurs(p<0,0001) mais aussi du nombres de journée avec douleurs articulaires(diminution moyenne de 60% avec intervalle de confiance de 51 à 61%) et surtout diminution significative du nombre d’articulations gonflées et douloureuses. • Amélioration sous MTX est observée en moyenne après 7,4 semaines(4-16) • Dans 2 cas le MTX a été interrompu fac e à une rémission clinique • Dans 2 cas les douleurs ont récidivé à l’arrêt du MTX, la reprise du ttt a entrainé une nouvelle amélioration(en moyenne 4 semaines plus tard) • Amélioration paralléle des marqueurs biologiques de l’inflammation, • Aucun effet indésirable grave significatif en dehors d’une stomatite et d’une lymphopénie transitoire.

  12. NOS PATIENTS POLYARTHRITIQUES SE SOUVIENNENT-ILS DE LEURS ANCIENS TRAITEMENTS DE FOND? • Agreement between patient report and médical record review for medications used for rheumatoid arthritis:the accuracy of self-reported medication information in patient registries.Solomon DH et coll. Arthritis Care RES 2007;57:234-9. • L’analyse repose sur la cohorte BRASS:Brigham RA Sequential Study, qui comprend 583 patients • 91 sujets ont été retenus pour l’analyse: sujets pour lesquels les auteurs avaient au moins d’un suivi de 2 ans avant l’inclusion dans la cohorte: • Âge moyen de 57,3+-14,3 ans • La maladie évolue depuis 15,7 +- 13,7 ans, • Étude de concordance entre les données déclaratives des patientes lors de l’inclusion comparées à celles de leurs dossiers médicaux. • Pour les traitements en cours, la concordance est bonne pour la sulfasalazine, le méthotrexate , le léflunomide et l’étanercept(coeff kappa de 0,71 pour la sulfasalazine et 0,96 pour le MTX) • Par contre, pour les traitements antérieurs, les résultats sont moins bons: coeff kappa de 0,13 pour le MTX: 14 patients déclarent avoir reçu auparavant du MTX alors que ce traitement a été signalé dans les dossiers médicaux de 56 patients; le résultat est tout aussi médiocre pour l’Etanercept ( traitement retenu par 2 patients et consigné dans les dossiers d’au moins 16 patients); le résultat le meilleur est retrouvé pour les sels d’or et légèrement moins pour la Sulfasalazine. • Pour la durée et les causes d'arrêt des traitements les résultats sont très moyens voir mauvais: • 57 patients ont reçu du MTX ;seuls 13 patients sont capables de se souvenir de la durée de leur traitement • 7 patients déclarent avoir eu un effet secondaire ayant motivé l'arrêt du traitement, la cause de l'arrêt ayant bien été consignée dans 5 dossiers

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