1 / 16

La d ficience intellectuelle

Activit

noam
Download Presentation

La d ficience intellectuelle

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


    1. La déficience intellectuelle

    2. Activité : « Ce qui me vient à l’esprit … » Objectif : Prendre conscience de l’impact et de la puissance des mots sur nos représentations mentales. Matériel : Les deux histoires qui suivent et la conclusion ainsi que la feuille décrivant le déroulement de l’activité. Durée : environ 15 minutes.

    3. Déroulement (15 min.) Lisez lentement l’histoire no. 1. au groupe. Invitez-les à noter sur une feuille, les premiers mots qui leur viennent à l’esprit. Lisez l’histoire no. 2. et invitez-les à noter à nouveau leurs impressions. Invitez ensuite le groupe à partager leurs impressions. Faites identifier les différences à partir des observations échangées. Lisez lentement la page de la conclusion. Faites identifier les éléments signifiants et les conclusions pouvant être tirées à partir de cette expérience.

    4. Histoire no. 1 M. Davis a un âge mental de 3 ans et 2 mois. Q.I. de 18. Sévères problèmes de comportements et déficience mentale profonde. Devient agité et hors de contrôle. Prend des médicaments pour la psychose. Sévèrement limité dans ses habiletés verbales; incapacité à comprendre des concepts abstraits. Apprend par le biais de l'imitation. A appris à débarrer et à remplir la machine à Coke ainsi qu'à démarrer et passer la tondeuse à gazon. Sa famille est peu coopérative. Ils cancellent les rencontres et ne poursuivent pas les plans d'intervention concernant les modifications de comportements.

    5. Histoire no. 2 Ed vit avec sa mère et sa soeur dans le cadre d'un projet de maintien dans le milieu naturel. Dix des membres de sa famille vivent dans le quartier. Ces derniers lui rendent visite fréquemment. Son père passe peu de temps avec lui, mais deux de ses soeurs ont été d'un grand soutien dans les moments de crises. L'ensemble de la famille s'entend sur le fait qu'il pourra vivre avec l'un d'eux pour le reste de ses jours. Ed est chez lui, dans ce quartier. Il visite quotidiennement des membres de sa parenté (tante, cousin...) ainsi que des voisins. Il va au magasin général avec ses soeurs et aide à faire les courses. Il va à l'église. Ed a une apparence soignée. Il est généralement amical et donne la main aux gens lorsqu'il les rencontre. C'est un homme corpulent qui est limité dans ses habiletés à s'exprimer. Lorsqu'il devient frustré et troublé, il sacre et se parle à lui-même en prenant une grosse voix. Ces caractéristiques effraient souvent les gens qui ne le connaissent pas bien.

    6. Histoire no. 2 (suite) Il a été exclu d'un centre de travail adapté parce que ses comportements à cet endroit, étaient « hors de contrôle ». Il a brisé quelques meubles et fait des trous dans le mur avec ses poings, ce qui a effrayé certains des membres du personnel du centre. Ed aime les gens et apprécie les promenades dans le quartier. Il aime la musique, la danse et passer le balais. Il aime à remplir les machines distributrices et à faire fonctionner de l'équipement mécanique. Il prend autant de plaisir à se faire à manger qu'à préparer des repas pour les autres. Il peut faire la cuisson de plusieurs mets lorsqu'il est à la maison. Il aime magasiner, ranger les vêtements sur des cintres, les classer dans le garde-robe, ranger les cordes de bois et aider lorsque les gens ont besoin de déplacer des meubles. Il préfère les tâches qui demandent de la force et qui impliquent un grand déploiement d'efforts physiques.

    7. Conclusion Ces deux histoires ont été écrites afin de venir en aide au même homme. Elles diffèrent à plusieurs niveaux; dans la façon dont elles ont été construites, dans leurs buts, dans les suppositions et leurs conséquences sur le développement de la personne et de l'organisation de ses services.   Certaines histoires valorisent la vie; d'autres la dégradent. C'est pourquoi nous devons être prudents, dans les histoires que nous racontons, à la façon dont nous nous définissons et définissons les autres.   (Burton Blatt, 1987)   Traduction de « Telling new stories » by John O'Brien et Beth Mount tiré de « Critical issues in the live of people with severe disablilities » Paul H. Brookes, publishing

    8. Activité : « Ce que je vois …» Objectif : Prendre conscience du fait que nos perceptions ne se basent parfois que sur une partie d’un tout et qu’il existe plusieurs façons de concevoir une même réalité. Matériel : La diapositive des carrés, la feuille décrivant le déroulement de l’activité ainsi que l’explication de l’analogie proposée. Durée : environ 15 minutes.

    9. Combien de carrés voyez-vous ?

    10. Déroulement (5 min.) Projetez la diapositive des carrés et demandez aux gens de dire à voix haute voix, combien de carré ils voient. Laissez les gens s’exprimer de façon spontanée. Certains diront : 16, 17, 21, etc. Après un moment, dites-leur qu’il n’y a pas de mauvaises réponses puisque la question est : Combien de carrés voyez-vous ? Dites-leur que vous allez, avec eux, compter le nombre maximum de carrés qu’il était possible de voir.

    11. Explication de l’analogie (5 min.) Dans la vie de tous les jours, nos perceptions de la réalité sont plus souvent qu’autrement partielles. Lorsque nous regardons une personne, que voyons-nous ? Un homme ? Une femme ? Une mère ? Une sœur ? Que celle-ci est jeune ? Très âgée ? Divorcée ? Immigrante ? Hétérosexuelle? Victime ? Violente ? Alcoolique ? Dépressive ? Compétente ? Déficiente ? Notre identité et notre essence ne se résument pas à ces seules caractéristiques. Nous ne percevons qu’une infime partie de ce qu’est l’Autre. Gardons à l’esprit que nous avons rarement la vision complète. Aussi, évitons les jugements trop rapides. Laissons-nous le temps de rencontrer l’Autre.

    12. Activité : « Tranche de vie » Objectif: Identifier les impacts psychologiques liés à l’isolement et au rejet afin d’extrapoler ces acquis au vécu des personnes ayant une déficience intellectuelle. Matériel : Feuille décrivant le déroulement de l’activité ainsi que des fiches cartonnées. Vous devez en prévoir en nombre suffisant (une par participant), tout en respectant l’organisation suivante: la lettre A doit être écrite sur une face de la moitié des fiches et la lettre B doit être inscrite sur une face de l’autre moitié des fiches. Toutes les fiches doivent avoir la consigne suivante : « Vous devez aller discuter avec des A seulement ». Durée : environ 25 minutes.

    13. Déroulement (15 min.) Avant la distribution des fiches, expliquez les consignes: «Vous êtes invités(es) à expérimenter une situation que rencontre souvent les personnes ayant une déficience intellectuelle.» «Vous recevrez chacun une fiche possédant une lettre inscrite en gros caractère avec une consigne à l’endos.» «Lorsque vous l’aurez en main, lisez la consigne en prenant soin de ne pas la montrer aux autres.» «Vous devrez ensuite tenir votre fiche de façon à ce que votre lettre soit bien visible pour les autres.» 2. Vérifiez si tous ont bien compris et insistez sur le respect des consignes. 3. Distribuez une fiche par participant. Prévoyez une répartition égale des fiches A et B (5 min.) 4. Donnez le feu vert pour l’application des consignes en laissant aller la discussion librement pendant 5 à 10 minutes. 5. Invitez les gens à reprendre leur place et demandez aux A et aux B d’expliquer ce qu’ ils ont vécu durant cette activité.

    14. Conclusion (10 min. ) Liez les commentaires reçus avec les réactions que peuvent avoir les personnes ayant une déficience intellectuelle lorsqu’elles n’arrivent pas à être en relation avec leur entourage.

    15. A

    16. B

    17. Vous devez allez discuter avec des «A» seulement

More Related