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Economie industrielle et compétitivité

1. Economie industrielle et compétitivité. IEP Aix-en-Provence 4 ème année section “entreprises” janvier 2010 . 2. Economie industrielle et compétitivité. Roland Rizoulières Maître de conférences IEP Aix-en-Provence, Economiste

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Economie industrielle et compétitivité

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  1. 1 Economie industrielle et compétitivité IEP Aix-en-Provence 4ème année section “entreprises” janvier 2010

  2. 2 Economie industrielle et compétitivité • Roland Rizoulières • Maître de conférences IEP Aix-en-Provence, Economiste • Chercheur au CESPU (EA IEP) Centre d'Etudes sur le Service Public • Spécialisé dans l’Economie de la Connaissance, le développement local et la prospective • Ancien expert sur Prospective territoriale et action publique auprès de la DATAR • Ancien collaborateur de Bernard Guilhon, référent du groupe « Economie de la connaissance » du Commissariat Général au Plan • Ancien co-directeur de l’Observatoire territorial de la qualité des services publics PACA (France Qualité Publique)‏ • Ancien animateur du Club PACA de la Société Française d’Evaluation • Consultations auprès des collectivités territoriales dans l’évaluation des politiques publiques • Site internet : http://rizoulieres.free.fr • Rédacteur en chef de TV7 Provence : www.tv7provence.com

  3. 3 Economie industrielle et compétitivité Éléments introductifs du cours Introduction Le concept de Compétitivité - Le passage du commerce des nations au commerce des firmes - attractivité et compétivité, métropolisation - désindustrialisation et délocalisations - métrolisation et développement durable - Quelle(s) échelle(s) de politique publique ? Aller vers une Europe plus politique ? Quelles articulations ? • Europe et compétitivité • Nations et compétitivité • Régions et compétitivité • Villes et compétitivité

  4. 4 Economie industrielle et compétitivité Introduction Le concept de Compétitivité Une question de regard ? Pieter Bruegel l'Ancien 1568 La parabole des aveugles Le titre de l'œuvre fait référence à la parabole du Christ adressée aux Pharisiens : « Si un aveugle guide un aveugle, tous les deux tomberont dans un trou. » (Mt 15,14 ; Lc 6,39).

  5. Escherla main tenant un miroir sphérique1935

  6. Escher

  7. Le Titien Allégorie de la prudence vers 1565-1570

  8. 4 Economie industrielle et compétitivité Plan d’intervention provisoire 1) Une Economie de la connaissance /économie financière - Economie de la connaissance et compétitivité - La chaîne de valeur - Les IDE, facteurs de localisation et attractivité des territoires - délocalisations - Leçons de la crise ? 2) Le(s) regard(s) de la puissance publique - métropolisation - clusters - systèmes nationaux d'innovation - Politique industrielle et politique de compétitivité - Politique commerciale stratégique - ville et compétitivité

  9. 3 Economie industrielle et compétitivité Éléments introductifs du cours Introduction Le concept de Compétitivité - Le passage du commerce des nations au commerce des firmes - attractivité et compétivité, métropolisation - désindustrialisation et délocalisations - métrolisation et développement durable - Quelle(s) échelle(s) de politique publique ? Aller vers une Europe plus politique ? Quelles articulations ? • Europe et compétitivité • Nations et compétitivité • Régions et compétitivité • Villes et compétitivité

  10. 3 Economie industrielle et compétitivité Éléments introductifs du cours Introduction Le concept de Compétitivité en repère : Jean-Louis Mucchielli, “la compétitivité : défintions, indicateurs et déterminants”  1) l'approche initiale : compétitivité des entreprises • * l'entreprise mono-produit • # les notions : • compétitivité-prix • compétitivité hors-prix • compétitivité organisationnelle • # les indicateurs de compétitivité • * multi-production et notion de marché • * les approches multicritères de la compétitivité

  11. 3 Economie industrielle et compétitivité Éléments introductifs du cours Introduction Le concept de Compétitivité 2) Les analogies “puissantes” : compétivité des nations et des territoires • 2.1. Compétivité des nations Le passage du commerce des nations au commerce des firmes Le passage du commerce des nations au commerce des firmes n'a pas fait disparaître l'influence des Etats - le diamant de Porter

  12. 3 Economie industrielle et compétitivité Le diamant de M. Porter

  13. Le diamant de Porter 3 • Idée: La localisation (origine nationale) d’une organisation joue un rôle important dans sa capacité à dégager un avantage global • Conditions spécifiques: • Le droit du travail protecteur favorise la robotisation au Japon et en Suède • Ensoleillement et tourisme • Demande locale: • Le goût des japonais pour l’électronique a favorisé le développement de cette industrie au Japon • Idem pour le vin en France • Stimulation mutuelle: • L’industrie du cuir et des machine outils en cordonnerie ont connues un développement synchrone en Italie • Industrie de la pêche et chantiers navals en France jusqu’en 1970 • Stratégie et structure de la concurrence: • Importance de la concurrence nationale: Automobiles US à Detroit • Culture de hiérarchisation et de contrôle et qualité

  14. 4 Economie industrielle et compétitivité Plan d’intervention provisoire 1) Une Economie de la connaissance contre une économie financière : leçons de la crise ? 2) Le regard de l’entreprise : les forces puissantes de redistribution des activités - La chaîne de valeur - Les IDE, facteurs de localisation et attractivité des territoires - délocalisations 3) Le regard de la puissance publique - métropolisation - clusters - systèmes nationaux d'innovation - Politique industrielle et politique de compétitivité - Politique commerciale stratégique - ville et compétitivité

  15. 5 Economie industrielle et compétitivité Revenons au début des années 80 : L'arrivée au pouvoir de Reagan (et Thatcher)‏ Mise en place de la globalisation financière pour répondre au problème du financement de la dette publique La règle des 3D (Henri Bourguinat)‏ - Dérèglementation - Dérégulation - Désintermédiation

  16. 6 Economie industrielle et compétitivité La finance indirecte et le crédit peu cher L'arrivée de Alan Greenspan à la Réserve Fédérale Américaine FED (août 1987-janvier 2006) a inauguré une ère de crédit très peu cher. La FED a pratiqué des politiques de taux d'intérêt très bas (taux directeur), et a réinjecté des liquidités à chaque crise (Bulle internet, 11 septembre, etc.)‏ L'arrêt de l'augmentation régulière des salaires au tournant des années 1990 a poussé les Américains à puiser dans leur épargne pour maintenir leur niveau de vie et s'endetter. Le taux d'épargne s'est effondré de 10% du PIB dans les années 80 à proche de 0% aujourd'hui. L'Etat fédéral fait de même, les USA doivent emprunter 2 milliards de $ par jour au reste du monde pour faire face au paiement des seuls intérêts de sa dette. Ils peuvent le faire tant que le dollar reste la monnaie internationale.

  17. 7 Economie industrielle et compétitivité La finance indirecte et le crédit peu cher A titre de comparaison avec la crise de 1929, l'endettement américain dépassait déjà de 30% le PIB national, en 2006 cet endettement dépassait de 230% le PIB national. De 1990 à 2006, le taux de croissance du crédit a ainsi été trois fois supérieur à celui du PIB !!

  18. 8 Economie industrielle et compétitivité 1er pilier de la finance moderne : La titrisation Un prêt donne lieu àune créance qui est un titre engageant le prêteur et qui est normalement conservé par la banque jusqu'au remboursement final. Or la titrisation est une innovation financière consistant à céder ces titres (les prêts déjà accordés) à une entité qui finance leur acquisition par une émission de titres. Pour la banque, l'intérêt est clair : - cela permet à la banque de sortir sa créance de son bilan et donc de remettre à zéro le compteur de sa capacité de prêter - en vendant les prêts distribués un peu plus chers que ce qu'ils lui ont coûté, elle réalise un profit certain et laisse à d'autres le souci de les financer et d'en porter les risques. Ainsi les prêts sont cédés à de multiples acteurs qui en ont fait un véritable marché. Le cas échéant, une partie des risques peut être transférée à un assuréur. Le risque est dilué dans le système. Le risque devient systémique.

  19. 10 Economie industrielle et compétitivité La titrisation ? suite La titrisation est en apparence une véritable opération gagnant-gagnant. Epargnants et créanciers y trouvent leur compte. Rien d'étonnant que cette innovation financière se soit généralisée à toutes les classes d'actifs. On a commencé par le plus simple, le crédit hypothécaire, puis on est passé au crédit à la consommation, puis aux cartes de crédit, puis aux crédit aux PME, des droits d'auteurs, des péages d'autoroutes, etc. Et tout le monde en achète : les banques, des Etats (ex : Floride), municipalités (ex : Norvik en Norvège), entreprises multinationales (ex : ST Microélectronics), etc. Les encours de titrisation ont ainsi explosé : - flux : environ 100 milliards de $ en 2000 à 500 milliards de $ en 2006, - stock : marché de 200 milliards de $ en 2000 à 2000 milliards de $ en 2006 De 1999 à 2006, 90% de crédits alloués aux USA ont été titrisés.

  20. 11 Economie industrielle et compétitivité 2nd piler de la finance moderne : Le LBO Le terme LBO recouvre les effets de leviers des innovations financières. Ainsi on peut devenir propriétaire d'une entreprise en empruntant jusqu'à 90% de la valeur de celle-ci. On fait marcher l'entreprise, on la développe, on la rationnalise et on la revend à un autre gérant de fonds. On revend 150 ce qu'on a acheté 100. On rembourse la banque qui avait prêté 90 et on garde la plus-value 60 pour faire une plus grosse opération. La plupart des opérations étaient en fait montées avec des emprunts qui représentaient 20 ou 30 fois les fonds propres, c'est-à-dire avec 10 $ on achetait un bien allant jusqu'à 300$. La plus-value réalisée s'appelle le levier. Les plus grosses fortunes personnelles ces vingts dernières années ont été faites grâce aux LBO (Bernard Arnaut, Bolloré, etc).

  21. 12 Economie industrielle et compétitivité 3ème pilier : Les produits dérivés Si on veut être riche, on peut certes investir dans une entreprise performante en achetant ses actions; Mais plus malin, on achète le “droit d'acheter” une action de cette entreprise à un certain prix pendant une certaine période. Ex : un « call » LVMH mars 2009 à 0,93 euro vous donne le droit d'acheter une action LVMH d'ici à mars 2009 au prix de 75 euros. Il est clair qu'acheter un droit de propriété à venir coûte moins cher qu'acheter le titre. Et donc pour miser, moins besoin d'argent. Au mois de mars 2009, si l'action vaut 90, on a intérêt à lever l'option, cela revient à acheter les titres au prix convenu de 75 et à les revendres à 90 dans la minute. On a ainsi gagné 15 euros en ayant investi 1 euro !! A nouveau l'effet de levier. Ces produits dérivés ont été créés au départ pour protéger les agriculteurs du Middlewest contre les variations de cours de leurs produits. Ils sont devenus de vrais produits spéculatifs, très diversifiés (call, put, futures).

  22. 13 Economie industrielle et compétitivité 4ème pilier : La comptabilisation « mark to market » Il s'agit d'un nouveau principe comptable permettant de valoriser des actifs non échangeables des firmes (crédits, marque, brevet, etc). Sur le fond, c'est un progrès dans la lecture de l'efficacité et de la compéitivité d'une firme, Mais deux problèmes : - c'est difficile à mettre en oeuvre, - cela revient à accentuer la volatilité des résultats des entreprises. Si la conjoncture se détériore, la qualité des créances bancaires se dégrade par exemple. En conséquence, selon ces nouvelles normes comptables il faut déprécier et donc cela accentue la déprime économique générale.

  23. 15 Economie industrielle et compétitivité Les excès Le ROE (Return on Equity) : l'exigence de rentabilité des investisseurs. Les investisseurs entrant massivement dans le capital des grandes entreprises quotées en bourse ont fait pression sur la gestion de ces firmes. On est passé d'un ROE de 7 à 9% dans les années 1980 à 15%. La poussée des fonds de pension en ce sens a ainsi obligé les entreprises à se restructurer à l'extrême et à supprimer des emplois !!! Les fonds de pension ont ainsi “poussé au crime” et en plus ce sont des capitaux très volatiles.

  24. 21 Economie industrielle et compétitivité Crise et compétitivité : Le pire est-il à venir ?

  25. 4 Economie industrielle et compétitivité Plan d’intervention provisoire 1) Une Economie de la connaissance contre une économie financière : leçons de la crise ? 2) Le regard de l’entreprise : les forces puissantes de redistribution des activités - La chaîne de valeur - Les IDE, facteurs de localisation et attractivité des territoires - délocalisations 3) Le regard de la puissance publique - métropolisation - clusters - systèmes nationaux d'innovation - Politique industrielle et politique de compétitivité - Politique commerciale stratégique - ville et compétitivité

  26. 29 Revenons en arrière : La notion d’avantage comparatif David Ricardo (1772-1823) a joué un rôle décisif dans l'élaboration des théories du commerce international en exposant le concept d'avantage comparatif. Il est important de mentionner aussi l'apport préalable d'Adam Smith (1723-1790) : l’avantage absolu dans la spécialisation internationale. Mais les théories classiques du commerce international ne peuvent pas rendre compte des évolutions actuelles à travers la montée en puissance des • firmes globales • des échanges intra-branche sans spécialisation nationale

  27. 30 Paul Krugman et la NEI Paul Kruman (Prix Nobel 2008)‏ La NEI ou nouvelle théorie du commerce international peut se définir comme une approche des échanges mondiaux mettant l’accent sur deux aspects absents de la théorie traditionnelle : - les rendements croissants et - la concurrence imparfaite. Dans ces conditions, il s’agit d’expliquer la nature nouvelle du commerce et d’établir les conditions par lesquelles le dogme du libre-échange peut être dépassé. En l’absence d’avantages comparatifs, cette théorie fait des rendements croissants l’une des raisons de la spécialisation et des échanges. Elle permet d’une part d’analyser les échanges entre des pays ayant des dotations en ressources initiales identiques et un niveau technique comparable et, d’autre part, de comprendre le développement des échanges intra-branche.

  28. 31 Les principales conclusions de cette nouvelle théorie du commerce international autorisent un gouvernement à intervenir dans les échanges afin d’aider ses entreprises à capter une partie de la rente ou à pénétrer sur un marché, remettant ainsi en cause l’arbitraire et le hasard de l’histoire. En fait, le schéma de spécialisation peut se trouver verrouillé par l’accumulation de gains tirés des échanges. Paul Krugman conclut en disant que « la position extrême en faveur du libre-échange est devenue intenable ». Cependant, comme la plupart des économistes qui ont participé au développement de la nouvelle théorie du commerce international, il prévient que les arguments en faveur d’une politique commerciale protectionniste doivent « être examinés avec une grande prudence » et ne pas prendre une place primordiale. Si l’apport théorique de la nouvelle théorie du commerce international de Paul Krugman est indéniable, sur le plan pratique, ses recommandations restent plus contrastées. Celles-ci ont toutefois permis aux principaux acteurs de la « théorie pop » de s’engouffrer dans la brèche protectionniste de la politique commerciale stratégique et de remettre en cause, sans précaution, le dogme du libre-échange, lequel « jamais plus ne retrouvera son ancien statut ».

  29. Porter assoit son analyse de la stratégie sur une représentation de la firme en termes de " chaîne de valeur ". Cela consiste à décomposer le processus de production et de commercialisation en une suite d'activités qui contribuent toutes à la création de valeur par l'entreprise. Ces activités relèvent de deux catégories : - les activités de soutien, qui correspondent en quelque sorte aux aspects de base du fonctionnement de la firme, et - les activités primaires, qui sont directement liées à la production et à la commercialisation des biens et services 7 Michael Porter et la chaîne de valeur

  30. 33 Michael Porter Les firmes Globales et la chaîne de valeur

  31. 34 Michael Porter et la chaîne de valeur Chacune des activités peut contribuer à l'obtention d'un avantage concurrentiel ; dans le cadre de la concurrence internationale, une nouvelle possibilité d'obtention de cet avantage est ouverte par la possibilité de localiser les activités dans différents pays. Cette localisation des différentes étapes de la chaîne de valeur soulève deux problèmes différents : - Celui de la configuration des activités de la firme dans le monde - Celui de la coordination de ces activités.

  32. 36 Mondialisation et métropolisation : les villes globales

  33. 37 Mondialisation et métropolisation : l'économie en archipel de Pierre Veltz

  34. 38

  35. 39

  36. 40 Polycentrisme européen

  37. 41 La mondialisation Deux concepts à retenir 1) La compétitivité Un mouvement impulsé par les Etats-Unis dans les années 80 2) l’attractivité : enjeux et critères de localisation • Perte d’influence du national • Glocalisation • Concurrence entre territoires locaux pour les investissement directs à l’étranger

  38. 42 La mondialisation La conception du système d’ensemble en termes de commerce international : Est-ce un jeu à somme positive ou à somme nulle ? - Les errements dans la notion de guerre économique - l’interdépendance des économies - la compétition cache souvent la co-opétition - la désorganisation du système : le cas spécifique des accords commerciaux régionaux : ensembles cohérents et rivaux ?

  39. 43 Les accords commerciaux régionaux

  40. 44

  41. Le commerce intra dans l'UE

  42. 3 La mondialisation 1) Le passage du commerce des nations au commerce des firmes : attractivité et compétivité, métropolisation 2) Les Investissements Directs à l’Etranger IDE 3) Le cas spécifique des délocalisations 4) Etude de cas : les IDE et les délocalisations dans les PECO 5) Investissements directs étrangers et « glocalisation » de la recherche industrielle

  43. 4 Source : Wolrd Investment Report, CNUCED

  44. 5 Données chiffrées sur les IDE et les exportations mondiales Source : Wolrd Investment Report 2006, CNUCED

  45. 8 Données chiffrées sur les IDE Source : AFII, rapport 2006

  46. 9 Données chiffrées sur les IDE Source : AFII, rapport 2006

  47. 13 Les IDE : définitions au sens FMI L’investissement direct étranger se définit par la prise d’intérêt dans l’entreprise cible par l’investisseur. Le seuil de 10 % de contrôle direct est retenu par convention. En deçà de ce seuil, on parlera d’investissement de portefeuille. Les flux financiers comptabilisés concernent :  des opérations en fonds propres (création d’entreprise, acquisition ou extension d’une entreprise existante, achat d’obligations convertibles en actions, subventions, financement de déficits d’exploitation, consolidation de prêts, immobilier) ;  les bénéfices réinvestis sur place (résultats diminués des dividendes distribués) ;  les prêts à long terme (plus d’un an) entre maisons mères et filiales ;  enfin les flux financiers à court terme entre affiliées résultant de la gestion centralisée des trésoreries au sein des groupes.

  48. 14 Les IDE : définitions au sens FMI Une autre manière de présenter les choses, dans les types d’opérations on doit distinguer dans les IDE : • D’une part les opérations financières ayant pour but d’acquérir un intérêt durable dans une entreprise et d’exercer une influence significative sur sa gestion (en pratique et pour l’essentiel, on comptabilise les opérations qui conduisent à détenir au moins 10 % du capital social de l’entreprise investie), On distingue alors : • Les « greenfield investments » (création de filiale)‏ • Les fusions et acquisitions • Les délocalisations • Les« Joint-ventures » • D’autre part les flux financiers de toute nature entre sociétés déjà affiliées.

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