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Architecture ISEP 2007– A3 Partie 2

Architecture ISEP 2007– A3 Partie 2. SOMMAIRE 1. Architecture Ethernet/ LAN (hors WiFi supposé traité par ailleurs) 2. VLAN 3. SAN /NAS 4. Architecture WAN. Couche MAC. Ethernet méthode d’accès CSMA/CD Niveau liaison (couche 2 du modèle ISO)

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Architecture ISEP 2007– A3 Partie 2

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  1. Architecture ISEP 2007– A3 Partie 2

  2. SOMMAIRE • 1. Architecture Ethernet/ LAN (hors WiFi supposé traité par ailleurs) • 2. VLAN • 3. SAN /NAS • 4. Architecture WAN

  3. Couche MAC

  4. Ethernet • méthode d’accès CSMA/CD • Niveau liaison (couche 2 du modèle ISO) • Note : La couche physique = émission/réception en ligne sur Codage Manchester – à détailler • La méthode d'accès sur Ethernet est appelée CSMA/CD (Carrier Sense Multiple Access / Collision Detection ). • C'est une technique de gestion des conflits (contention) • Elle ne donne pas un accès exclusif au canal (comme le polling ou le jeton) mais essaye d'éviter les conflits.

  5. *CS : Carrier Sense, capacité à détecter tout trafic sur le canal (Ecouter avant de parler), s'il y a trafic on ne tente pas l'émission, … mais à cause des temps de propagation du signal, deux stations peuvent émettre en même temps c'est ce qu'on appelle une collision. * MA : Multiple Access, chaque station a potentiellement accès au canal lorsqu'elle a besoin d'émettre… mais il faut que le canal soit libre, il n'y a pas d'attente d'attribution comme dans le cas du polling ou du jeton ( pour lesquels, il faut attendre “ l'autorisation ” même si le canal est libre). *CD : Collision Detect, c'est la capacité d'un noeud émetteur à détecter le changement de niveau d'énergie et de l'interpréter comme une collision : Ecouter pendant que l'on parle et arrêter de parler si une autre station parle. Note : il existe un protocole CSMA/CA (collision avoidance), utilisé notamment en 802.11 – cf chapitre wireless qui suit

  6. Protocoles couches physique et liaison Couche ISO Protocole 2 IEEE 802.1 : services complémentaires 2 IEEE 802.2 LLC Logical Link Control : interface avec les couches supérieures (unique pour les différents niveaux MAC) 2 IEEE 802.3 MAC Medium Access Control 1 Physique

  7. Transmission d'une trame : La couche MAC reçoit de la couche LLC des données à émettre; son rôle consiste à: • ajouter préambule et SFD aux données de la couche LLC, • ajouter le padding si nécessaire, • ajouter les champs adresse source, adresse destinataire, longueur/type des données, • calculer le CRC et l'ajouter à la trame, • si le signal "Carrier Sense" est faux depuis au moins 9.6µs (espace inter-trame à respecter), transmettre la trame bit à bit à la couche physique, • sinon attendre que le signal "Carrier Sense" soit faux, attendre 9.6 µs et transmettre bit à bit à la couche physique.

  8. Réception d'une trame :La couche MAC effectue: • écoute du signal "Carrier Sense", • réception des bits depuis la couche physique, • élimine le préambule, le délimiteur de début de trame (SFD), • élimine éventuellement le padding, • examine l'adresse destination dans la trame et si celle-ci inclut la station : • calcule la séquence de contrôle et indique une erreur: • si la séquence est erronée, • si la trame n'est pas un nombre entier d'octet (alignment error), • si la trame > 1526 octets (préambule/SFD compris) • si la trame < 64 octets (trame victime de collision). • Si OK, transmet les champs à la couche LLC,

  9. La sous-couche LLC • normalisée IEEE 802.2 • commune aux normes IEEE 802.3, 802.4 (token bus), 802.5 (token ring). • Interface LLC / MAC = service sans connexion • requête d'émission de données (LLC vers MAC), • primitive d'indication de données (MAC vers LLC), • primitive de confirmation d'émission de données (MAC vers LLC).

  10. Etude détaillée d’une communication • L'émission d'un paquet est déclenchée par une demande des couches supérieures d'un noeud. Le noeud passe les données, adresse destination, le format des données (type de protocole) à la couche liaison. • La couche liaison place les informations dans les champs correspondants et ajoute le FCS (Frame Check Sequence error). • Avant d'émettre, la couche liaison essaye d'éviter les conflits en gérant le signal "détection de porteuse" fourni par la couche physique. • Quand le canal est libre, la couche liaison passe le paquet à émettre à la couche physique sous forme d'une série de bits (flot). • La trame est précédée d’un préambule codé qui permet aux noeuds récepteurs de synchroniser leur horloge, ensuite la couche physique commence à traduire les bits du paquet en code Manchester et génère les signaux électriques sur le câble coaxial.

  11. La couche physique d'un noeud en cours d'émission, gère le canal pendant toute la durée de l'émission. En d'autres termes, elle gère le niveau d'énergie (niveau du signal électrique). La couche physique connaît la valeur du niveau d'énergie pendant une émission sans conflit. S'il y a conflit (plusieurs émissions simultanées) il y a alors plus d'énergie sur le canal et la couche physique fait monter le signal "collision détectée". Important : Ce signal ne peut être détecté que par un noeud en cours d'émission. Quand l'émission sans conflit est terminée, la couche liaison prévient les couches supérieures et attend de nouvelles demandes d'émissions

  12. Réception sans conflit Quand un noeud est en cours d'émission, les couches physiques des autres noeuds détectent sa porteuse, et avertissent leur couche liaison pour qu'il n'y ait pas de tentative d'émission. A cet instant tous les autres noeuds du réseau sont récepteurs. Les couches physiques des noeuds récepteurs se synchronisent sur le préambule, reçoivent les signaux en code Manchester et les traduisent en binaire en éliminant le préambule. Le flot de bits est passé à la couche liaison (sur chaque noeud) qui avait été avertie de l'arrivée par le signal "détection de porteuse". La disparition du signal détection de porteuse indique la fin du paquet. (Il est donc inutile de transmettre la longueur du paquet).

  13. Important : la couche liaison observe l'adresse destination "au vol" pour savoir si le paquet est destiné à ce noeud, si c'est le cas, elle teste la validité et passe le paquet aux couches supérieures, si ce n'est pas le cas, l'envoi du flot de bits à la couche liaison est arrêté après le préambule et adresse destination et le paquet n'est pas accepté. Cela se passe au niveau du matériel (adaptateur Ethernet), le logiciel correspondant aux couches supérieures n'est pas "pollué" par des paquets qui ne sont pas destinés à ce noeud, ou les paquets erronés...

  14. Principe général d’une collision - Résolution des conflits Il peut arriver que deux ou plusieurs noeuds s'aperçoivent que le canal est libre et commencent à émettre à peu près en même temps, leurs émissions se superposent et interfèrent, c'est que l'on appelle une collision. Un noeud peut détecter une collision pendant sa fenêtre de collision (collision window) - intervalle de temps avant que le signal puisse aller d'un bout à l'autre du réseau et revenir [tranche canal (Slot Time)]. Temps maximum de détection : temps d’un aller-retour entre 2 nœuds les plus éloignés.Il y a donc un compromis entre la taille maximale d’une trame et donc son temps d’émission et la longueur maximale du réseau.. La durée d’émission d’une trame de taille minimale doit être supérieure à la durée d’un aller retour sur le réseau.

  15. Une fois que la fenêtre de collision est passée, le noeud est réputé avoir "acquis le canal" car à ce moment-là, tous les noeuds fonctionnant correctement devraient avoir détecté la porteuse et différé leur émission. La taille minimale du paquet Ethernet de 64 octets pour une raison bien définie : le slot time est plus grand que le temps nécessaire à émettre 64 octets à 10 Mb/s sur un réseau Ethernet de taille maximum (2,8 Km entre les deux noeuds les plus éloignés).

  16. Soit un noeud A et un noeud B aux extrémités d'une configuration de taille maximale (2,8 km). Le noeud A envoie un paquet. Juste avant que ce paquet n'arrive au noeud B, le noeud B commence à émettre son propre paquet puisqu'il n'a pas encore détecté le paquet du noeud A. La taille mini de 64 octets est spécifiée pour que le signal de collision détecté au noeud B ait le temps d'atteindre le noeud A pendant que celui-ci est encore d'émettre le même paquet ; c'est la seule façon que le noeud A a pour associer le signal de collision au paquet qu'il a émis (niveau d’énergie spécial du à la superposition). Si le noeud A avait reçu le signal de collision après qu'il ait fini d'émettre, il n'aurait pas pu associer la collision avec son émission car les noeuds ne reconnaissent la collision que lorsqu'ils sont en cours d'émission (Energie). Par conséquent il n'aurait pas réémis le paquet, celui-ci n'aurait pu être réémis qu'à la suite d'une demande des couches supérieures (perte de temps).

  17. Ethernet est conçu pour délivrer les paquets avec le moindre effort en éliminant les besoins de complication des couches supérieures. • Quand une collision se produit pendant l'émission, la couche physique du noeud émetteur envoie le signal de détection de collision à la couche liaison qui initialise la procédure de gestion des collisions: • - Le paquet en cours d'émission est prolongé pendant un bref instant par l'émission d'un brouillage (JAM) de 32 bits pour s'assurer que tous les autres noeuds émetteurs concernés par cette collision la détectent bien.

  18. La couche liaison arrête l'émission et programme une tentative de réémission : le noeud attend un multiple entier du slot time avant de réémettre. Le multiple est tiré aléatoirement dans chaque noeud concerné par la collision. Si une autre collision se produit, le noeud augmente le temps d'attente ,par un facteur 2, à partir du nombre aléatoire tiré à la 1ère collision, jusqu'à la dixième tentative ensuite le temps n'est pas augmenté. • On s'arrête en général à 16 tentatives, au delà on déclare le canal hors service ou saturé. La trame est perdue, on n'avertit pas les couches supérieures (ce sont elles qui doivent s'en apercevoir ....)

  19. Sur tous les noeuds récepteurs les bits d'une collision sont décodés par la couche physique comme s'ils appartenaient à un paquet valide (car le signal de détection de collision n'est pas reconnu par les noeuds récepteurs). La couche liaison fait la différence entre les paquets incomplets résultants d'une collision et les paquets valides grâce à la taille du paquet : un fragment est toujours plus petit que la taille mini du paquet Ethernet (64 octets). Les paquets fragmentés ne sont pas acceptés par la couche liaison. Exercice (trivial) : vitesse de propagation du signal = 0,77c, taille minimale de la trame = 64 octets. Quelle est la longueur théorique maximale d’un cable Ethernet 10 Mb/s coaxiale ? Pourquoi n’est-ce que théorique (dans la pratique 2,8 kms) ?

  20. Limites • non déterministe (pas temps réel), non linéaire • Erreurs • runt (trames trop courtes) indicatifs d’une possible collision, • jabber (trames trop longues), • erreur de checksum, …

  21. Collisions - Détails • Lors d'une émission la station envoie un niveau d'énergie sur le canal, elle "écoute" en même temps, si le niveau d'énergie "entendu" est supérieur à celui émis c'est qu'une autre station émet en même temps. • Soient deux stations S1 et S2 voulant respectivement émettre les messages M1 et M2. • S1 émet le message M1 qui met un temps T1 pour arriver en S2, S2 émet M2 juste avant que le message M1 n'arrive (à un instant T <T1), quand M1 arrive en S2, S2 détecte immédiatement la collision et s'arrête d'émettre mais le début du message M2 continue sa vie et arrive en S1, si S1 a fini d'émettre son message elle ne s'aperçoit pas qu'il y a eu collision (elle ne s'aperçoit pas que le message M2 qu'elle reçoit est incomplet).

  22. Pour éviter cela il faut que le message ait une longueur telle que son émission dure au moins le temps que met le signal pour faire un aller retour sur le câble (il faut que S1 n'ait pas fini d'émettre quand M2, émis par S2 arrive en S1), c'est le temps d'aller retour (Round Trip Delay). Lorsqu'une station a réussi à émettre pendant une durée égale à la tranche canal (Slot Time) définie comme un majorant du temps aller retour, elle est réputée avoir acquis le canal (elle ne peut plus être interrompue - toutes les stations ont entendu son émission et s'abstiennent d'émettre). • Lorsqu'une station a détecté une collision elle prolonge son émission par un signal de brouillage (JAM) pour avertir les autres stations. • La vitesse de propagation du signal électrique est de l'ordre de 0,77 C (C = vitesse de la lumière dans le vide) 0,77 x 3 x 108 m/s 230 000 km/s

  23. A 10Mbits/s un bit occupe le signal électrique pendant 1/(10 x 106)s soit 0,1 us c'est ce qu'on appelle la durée d'un bit (Bit Time) ou BT. Comme le signal se déplace à 230 000 km/s, un bit occupe donc 2,3 x 108 x 10-7 = 23m sur le câble. Sur un câble de 500m on peut "mettre" 500/23 = 22 bits, à un instant donné, qui occuperont le câble pendant 22/(10 x 106) = 2,2 us. La norme Ethernet fixe le temps d'aller retour (round trip delay) entre deux émetteurs récepteurs les plus éloignés à 51,2us (512 BT soit 64 octets), ce qui permet au signal un aller retour: 230x106x51,2x10-6 =11776 m, soit un réseau de 5888 m maximum sur un seul câble coaxial.

  24. Pour des raisons d'atténuation le signal doit être régénéré tous les 500 m, en effet la détection de collisions nécessite la différenciation d'un signal de la superposition de 2 signaux (la superposition de 2 signaux affaiblis pourrait avoir la même énergie qu'un signal non affaibli). Pour régénérer le signal on utilise des répéteurs qui induisent un retard, compte tenu de cela (et des performances des circuits électronique en 1980) la taille maximale d'un réseau Ethernet a donc été fixée à 2800m au lieu de 5888m Ceci a conduit à des contraintes sur l’architecture des “anciens” réseaux Ethernet: pas plus de 4 répéteurs ou hubs entre 2stations. Aujourd’hui l’utilisation massive de commutateurs fait que ces règles n’ont plus lieu d’être.La taille maximum d'un paquet est fixée à 1500 caractères pour ne pas pénaliser les temps d'accès et limiter les mémoires tampons des émetteurs-récepteurs. Pour être sûr de détecter les collisions il faut que les messages émis à 10 Mbits/s aient au moins une longueur de 512 bits soit 64 octets (préambule exclu).

  25. Adressage MAC • Codage constructeur sur les 6 1ers caractères, ARP (notion) • Toutes les stations "entendent" tous les paquets passant sur le câble, il est donc nécessaire d'inclure un champ adresse de destination dans chaque paquet, et donc une adresse source (pour adresser les réponses) pour éviter que le logiciel soit interrompu par chaque paquet passant par le réseau, les adaptateurs filtrent les paquets et ne transmettent (au logiciel) que les paquets dont l'adresse de destination correspond à leur propre adresse. • En fait, le constructeur reçoit une adresse (12 caractères hexa-décimaux ou 6 octets) dont les trois premiers octets sont fixés, les trois suivants étant laissés à sa libre utilisation.

  26. La partie fixe de l'adresse est appelée code fabricant (Vendor Code) ou OUI (Organizationally Unique Identifier). Cette appellation est un peu abusive car un fabricant peut acheter plusieurs blocs d'adresses et également "donner" ses adresses à un autre constructeur. Exemple : 00-00-0C CISCO 00-00-0E Fujitsu 00-00-1B Novell Toute adresse Ethernet doit être unique dans le monde. Les adresses étaient attribuées par le consortium (DEC, INTEL, XEROX) aux fabricants de contrôleurs Ethernet. C'est maintenant l'IEEE qui distribue ces adresses (1000 $ pour 224 adresses)

  27. Un contrôleur a une adresse fixée à la fabrication (dans la plage précédente), c'est l'adresse matérielle (Hardware Address ou build-in address). Avec certaines cartes, on peut leur affecter une adresse “ logicielle ”. Le client , utilisateur final, doit alors garantir l’unicité des adresses MAC (à proscrire : risque d’erreur, lourdeur de gestion lors des changements de cartes, …- voir exemple du token-ring). - Adresse universelle (Broadcast Address) : elle a pour valeur FF-FF-FF-FF-FF-FF, elle représente toutes les machines du réseau. Ce système d'adressage est très important car il permet d'envoyer une information à toutes stations en une seule émission. Ses rôles …

  28. Trame Ethernet

  29. Description de la trame Ethernet • Préambule : nécessaire à la synchronisation des noeuds récepteurs 7 octets contenant chacun 10101010 ce qui fournit pendant 5,6 us une onde rectangulaire permettant d'acquérir la synchronisation bit. • SFD :Un octet contenant 10101011 (SFD Starting Frame Delimiter) permettant d'obtenir la synchronisation bit et la synchronisation caractère. Cette synchronisation est nécessaire car aucun trafic n'existe lorsque les stations n'ont rien à transmettre et il n'y a aucune raison pour que les horloges des différentes stations restent synchronisées. • Il faut ajouter 9,6us minimum de silence entre deux paquets pour permettre la stabilisation électrique des circuits de réception et l'émission éventuelle des autres stations.

  30. Adresse destination : c'est l'adresse de la station réceptrice (12 caractères hexadécimaux soit 6 octets) Adresse source : c'est l'adresse de la station qui a émis le paquet. Type : plusieurs protocoles sont véhiculés sur Ethernet, ce champ permet d'identifier le protocole de niveau 3 et est utilisé par les couches supérieures pour identifier le format des données. Exemple : 00 01 02 f6 f0 71 00 06 d7 ee 34 2d suivi de 08 00 = type IP sur 2 octets

  31. Remarque: La longueur des données n'est pas nécessaire pour le récepteur car les débuts et fins de paquets se déduisent respectivement de la fin du préambule (2 bits consécutifs à 1) et de la chute de porteuse au dernier bit, d'autre part les longueurs de autres champs sont fixées. • C’est une différence entre le standard de fait Ethernet et la norme IEEE 802.3 où le protocole est codé différemment. En 802.3, il s’agit ce champ représente la taille de la zone de données.

  32. Données : Si les données fournies par la couche 3 sont inférieures à 46 (soit 64 – 6 – 6 – 2 - 4) octets elles sont complétées par une séquence de bourrage (PAD ou padding) : la différenciation entre les données utiles et le PAD doit se faire par les couches supérieures (non conforme au modèle en couches: les données élaborées à un niveau sont traitées à un autre niveau) FCS : Frame Check Séquence, c'est un CRC (Cyclic Redundancy Check) de degré 32 codé sur 4 octets A décrire …

  33. Historique : 10 Base 2, 10 Base 5, 10 Base T (AUI, BNC, DIX) • Ethernet 10 base 5 (Thick Ethernet) • Coaxial “ jaune ” • Noeud : entité adressable (transceiver + contrôleur). • - Max 1024 noeuds, sur tout le réseau. • - Un segment <500 m chaque extrémité est terminée par une résistance pour éviter la réflexion du signal (50 ohms ). • - Un segment doit être connecté à la terre en un seul point. • - Moins de 100 noeuds sur un segment, les noeuds sont séparés par au moins 2,5 m • Connectique carte : AUI ou DIX (Sub D15) – voir ancienne carte Ethernet 10 Base 5 ou carte Combo • Prises vampires, cable jaune (entretien avec colle spéciale…) • Drop cable (< 50 m) • Nombreux défauts : fragilité du réseau entier – single point failure, câblage difficile : rayon de courbure à observer • Exploitation très difficile (isolation du défaut, réflectomètre, …)

  34. Ethernet câble fin 10 BASE 2 (Thin Ethernet) • Le transceiver est intégré à la carte adaptateur. • Longueur limitée à 185 m (200 m en arrondissant) • La longueur dépend du délai de propagation, du facteur de bruit sur le câble et des restrictions dues à la logique des contrôleurs et transceivers. • - un segment < 185 m terminé à chaque extrémité par un résistance d’adaptation (“ bouchon ”) . • - 30 stations sur un segment, 50 cm entre chaque station. • -pas de branche, pas de boucle, les connecteurs T doivent se brancher directement sur les stations. • PB : insertion d'une station provoque une rupture de communication sur le segment. • Non adapté aux grands réseaux • “ Amélioration ” : Autoshunt (prix élevé)

  35. Notion de transceivers : • 10 Base 2 – 10 Base 5 • 10 BASE 5 – 10 Base T • 10 Base T – 10 Base F • ou adaptateur 10 Base 2 – 10 Base T • Différence de principe (et de prix) entre les transceivers simples (conversion) et les transceivers + amplificateurs.

  36. Ethernet sur paire torsadée 10 BASE T • Réseau étoile (hub actif nécessaire au centre de l’étoile) • Un segment < 100m • une seule station par segment • câble 4 paires (2 paires utilisées, une paire émission + une paire réception) • Caractéristiques 10 BASE T :Auto partitionnement • vitesse de propagation du signal différente : 0,59C. • Un segment 10 BASE T est défini comme un segment de liaison (Link segment) lui même défini comme un segment point à point potentiellement "full duplex" qui connecte seulement 2 extrémités. Dans ce contexte "full duplex" signifie simplement qu'il y a 2 supports physiques distincts pour l'émission et la réception. (La méthode d'accès CSMA/CD est par définition "half duplex".)

  37. Fast Ethernet • 100 Mb/s = Fast Ethernet • Même méthode d’accès CSMA/CD • Réseau étoile seulement • Initialement 2 standards: • 100 Base TX sur 2 paires – câblage catégorie 5 (identique au 10 Base T classique : utilise la norme ISO 8877) • 100 Base T4 sur 4 paires : non déployé à grande échelle – câblage < cat. 5 • A ce jour, la quasi-totalité des cartes, switches sont 10/100 voire 1000 Mb/s.

  38. Gigabit Ethernet • Gigabit Ethernet : la suite logique de l'évolution des normesEthernet 10 Mbps et Fast Ethernet 100 Mbps. • Le standard : C'est sous le nom de IEEE802.3z qu'ont été ratifiées en Juin 1998, les règles qui régissent le standard gigaEthernet : • Operation en mode Half & Full-Duplex à 1000 Mbps • Utilisation des trames standard Ethernet (comme Ethernet et Fast Ethernet) • Utilisation du mode CSMA/CD (Carrier Sense Multiple Access/ Collision Detection) avec support d'un répéteur par domaine de collision. • Compatibilité avec les adressages Ethernet et Fast Ethernet

  39. Lors de la ratification des normes en Juin 1998 ont été définies plusieurs standards. Un autre comité nommé IEEE802.3ab a ratifié un standard 1000Base-T pour paires torsadées. Enfin, un autre type de transmission nommé 1000Base-LH répond à des spécifications multi-constructeurs qui ont été précisées afin d'autoriser des distances supérieures à celles spécifiées dans la norme 1000Base-LX. 1000BASE-SX : "S pour Short wavelength (onde courte)" spécifie les fibres et transmetteurs à utiliser. La fibre doit être de type multimode et avoir une longueur d'onde comprise entre 770 et 860 nm (habituellement appelée 850 nanomètres). Selon le diamètre de la fibre (50 ou 62.5 microns) et la bande passante au kilomètre), les distances maximales peuvent atteindre 220 à 550 mètres. Le tableau suivant décrit ces variations :

  40. 1000Base-LX : "L pour Long wavelength (onde longue)". La fibre peut-être de type monomode our multimode. La longue d'onde doit être comprise entre 1270 et 1355 nanomètres. (habituellement 1350 nm). Il est à noter que plus la bande passante est importante et plus la distance de liaison peut être augmentée. Les spécifications du comité IEEE 802.3z sont particulièrement conservatrices face à des conditions d'environnement et d'utilisation normales, il n'est pas rare que des distances trois à quatre fois supérieures à celles définies sous dessous fonctionnent parfaitement.

  41. .1000Base-LH : "LH pour Long Haul (Longue distance). Mêmes si les spécifications 1000Base-LH ne sont pas couvertes par un standard IEEE, de nombreux constructeurs proposent des transmetteurs autorisant des distances plus étendues, mais qui restent compatibles avec le standard 1000Base-LX. Les architectes réseaux , s'ils doivent se préoccuper des niveaux d'atténuation des fibres utilisent, peuvent se servir de ces transmetteurs afin d'atteindre des distances de 10 à 40 Kilomètres . .1000 Base ZX : distance jusqu’à 70 kms en fibre mono-mode ; connectique SC pour le 1 Gb/s fibre. .1000Base-T : Ces spécifications autorisent la transmission de données à 1000 Mbps sur une distance maximale de 100 mètres et à l'aide de câbles paires torsadées non blindés de catégorie 5, déjà utilisé dans le câblage Fast Ethernet 100 Mbps.

  42. Standard IEEE 802.3ab Le standard IEEE 802.3ab ou 1000 Base T a été approuvé le 26 juin 1999, il permet des liaisons GIGABIT Ethernet jusqu' à 100 mètres en utilisant les 4 paires d'un câble cuivre de Catégorie 5. Le câblage Catégorie 5 est définit par les normes ANSI/TIA/EIA568-A et ISO/IEC 11801:1995.

  43. Architecture Ethernet Caractéristiques des switches Administrable (O/N) Notion de pile (stackable) Connexion des hub/switch au sein d’une même pile : propriétaire Avantages : modularité, prix, ajout/remplacement en cas de panne Trunking, STP, gestion des VLAN, port mirroring, port enable/disable, … Exemple d’ architecture classique

  44. Différentiateur des offres : empilable ou stackable, administrable (sous SNMP) ou non Distinguer: équipements des réseaux capillaires (LT d’étage) : standalone, empilable équipements backbones : chassis modulaire avec des cartes Giga optique vers les LT d’étage, Giga cuivre vers les serveurs centraux.

  45. Offre constructeur (cartes et switches) • Présentation des “ familles ” Catalyst Cisco et 3 Com Link switch • Chassis en switch backbone (famille Linkswitch 3COM ou Catalyst 65xx Cisco, Accelar Nortel) • Boitier standalone (avec éventuellement modules complémentaires) dans les locaux techniques secondaires. • Canaux de distribution très mouvants: • Acteurs: Constructeurs, Grossistes (absent des gros projets) • Gros revendeurs (“ VAR ”), Petits revendeurs (resellers) • Importance des certifications et du volume sur les niveaux de remise • Phénomème semblable à la distribution des PC : Le rôle des revendeurs disparaît. La vente en direct s’effectue de manière cachée …

  46. 10 Gigabits • Alliance 10 Giga Ethernet pour de l’Ethernet étendu • Norme 802.3 ae à l’état de draft • Constructeurs impliqués : 3Com, Cisco Systems, Extreme Networks, Intel, Nortel Networks, Sun Microsystems, … • Nouvelle interface physique : XAUI (prononcer Zowie) • Applications très larges : LAN, SAN, WAN, MAN • Standard : 2002 • Sortie des premiers produits dès 2003

  47. Cisco example Q1 2004: Cisco has announced support for 10GBASE-CX4, 10 Gigabit Ethernet over Copper technology (15m , 600 $) : norme IEEE 802.3ak And availability of 10GBASE-LX4 and 10GBASE-SR XENPAK Modules 10 Gigabit Ethernet over Multi-Mode-Fiber (MMF) … about 4000 $ These new XENPAK interfaces are supported on Catalyst 6500 and Catalyst 3750.

  48. le 10 Gigabit Ethernet peut être obtenu sur fibre optique avec une portée de plusieurs dizaines de kilomètres, moyennant un coût élevé, et sur câble twin-axial en cuivre (CX4), mais limité à 15 mètres. 802.3ak specification uses four transmitters and four receivers operating differentially over a bundle of very thin twin-axial cables to transmit 2.5G bit/sec each at a baud rate of 3.125 GHz per channel with 8B10B coding. This requires four differential pairs in each direction for a total of eight twin-axial channels per assembly

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