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INNOVATION AU SERVICE DU GRAND AGE 03 OCTOBRE 2008

INNOVATION AU SERVICE DU GRAND AGE 03 OCTOBRE 2008. TABLE RONDE N° 2 Hébergement et prise en soins innovants pour les malades Alzheimer WALID GHANEM ARCHITECTE walidghanem@noos.fr 0662321698. SOMMAIRE. I- Programmation et projet de vie II- La prise en soins innovants.

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INNOVATION AU SERVICE DU GRAND AGE 03 OCTOBRE 2008

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  1. INNOVATION AU SERVICE DU GRAND AGE03 OCTOBRE 2008 TABLE RONDE N°2Hébergement et prise en soins innovants pour les malades Alzheimer WALID GHANEM ARCHITECTE walidghanem@noos.fr 0662321698

  2. SOMMAIRE • I- Programmation et projet de vie • II- La prise en soins innovants

  3. I- PROGRAMMATION ET PROJET DE VIE • A- L’architecture: ressource ou contrainte? • B- Pour une architecture « prothétique » • C- Dix objectifs pour un environnement adapté • D- La programmation et le projet de vie.

  4. A- L’architecture: ressource ou contrainte? • L’architecture source de stress • L’architecture moderne (1920/1980) pensait transformer les modes de vie. • L’échec de réalisations « rationnelles » imposant une vision de l’architecture à un projet de vie, a montré que l’architecture ne transforme pas les comportements sociaux. • C’est d’autant plus vrai avec les « personnes désorientées » pour qui pour qui toute situation génératrice de stress agit sur le comportement, en aggravant leurs symptômes. • La toute puissance de l’architecture est une notion insurmontable pour les personnes les plus fragiles et les plus désorientées. Un détail technique mal réglé, ou un espace mal conçu, deviennent autant d’obstacles insurmontables, et handicaps à l’autonomie et au bien être.

  5. B- Pour une architecture « prothétique » • L’architecture support du projet de vie. • L’architecture sensible aux besoins agit comme une prothèse limitant ou palliant certaines déficiences. • Les expérimentations diverses, ont réintégré l’architecture en toute phase de la programmation d’un projet de vie, et ont permis sa reformulation de manière à contribuer activement au projet de soin, et au confort du couple soignant/soigné. • L’architecture est donc devenue motrice dans l’effort de programmation, et de sa réussite dépend en grande partie, celle de l’expérience institutionnelle. Notion d'environnement « prothétique » Créé en 1974, l'institut Weiss du Centre Gériatrique de Philadelphie a été conçu à partir de l'application de principes de comportement humain, dans le but d'améliorer les conditions d'existence des personnes âgées souffrant de déficits cognitifs. L'équipe de Lawton a établi quelques postulats qui conduisent à la notion d'environnement «prothétique».

  6. C- Dix objectifs pour un environnement adapté • Dix objectifs thérapeutiques adaptés aux malades Alzheimer • Les dix objectifs définis par « Elizabeth Brawley », se scindent selon deux familles d’approches et de logiques distinctes: • La liberté et la diminution du stress pour les malades • La création d’un outil et d’un cadre de travail efficace et agréable pour les soignants

  7. C- Dix objectifs pour un environnement adapté 1- Concilier sécurité et liberté • L’architecture, par la conception volumétrique et programmatique de la structure d’accueil, ainsi que par le rajout de technologie domotique, a un impact direct sur le degré de liberté des personnes désorientées. • -La définition des circulations et des espaces de déambulation • Le traitement des couleurs pour encourager ou dissuader la population • Les détails techniques, offrant une liberté d’accès ou limitant les sorties • Les relations avec les espaces extérieurs protégés ou sécurisés • Etc

  8. C- Dix objectifs pour un environnement adapté 2- Diminuer l’angoisse et le stress des malades • La définition d’espaces non « anxiogènes » contribue à diminuer l’agressivité des malades. Trois conditions sont nécessaires: • -Un éclairage naturel maximal et généreux • - Toutes les pièces d’activité doivent être éclairées naturellement. • - Les espaces de circulations peuvent être transformés en lieux de vie par la simple introduction de l’éclairage, et le dimensionnement. • Obscurité=répulsion / lumière=attraction • -La liberté de déambuler • - L’architecture doit offrir la liberté de mouvement, alors que l’équipe décide de la liberté de déambuler. • - La constitution de parcours en boucles intérieurs, et extérieurs dans les jardins et patios, offre cette liberté d’usage. • -Les couleurs et textures au sol • - Les contrastes, choix de couleurs, de motifs et de textures, sont déterminants pour éliminer les facteurs de stress

  9. C- Dix objectifs pour un environnement adapté 3- Favoriser la santé et éviter les accidents • Les aspects architecturaux sanitaires ont un impact direct sur la santé et la sécurité des résidents . Quatre objectifs sont à atteindre : • -Eviter le confinement et permettre des activités adaptées • - Permettre l’usage des espaces extérieurs, et l’ensoleillement • - L’exposition à la lumière naturelle diminue la dépression hivernale • - Il est utile de créer des espaces d’activités et de rééducation • -Eviter les chutes et limiter leur conséquences • - Une conception des circulation de plain pieds et sans obstacles (seuils) • - Choisir les finitions de sols réguliers, et souples • - Protéger les escaliers et rajouter barres d’appui dans les circulations • -Offrir une bonne régulation thermique des ambiances • - Les 15000 décès en 2003 nous rappellent que le confort thermique est un enjeu majeur. Favoriser les aérations naturelles (puits canadiens) et prévoir plusieurs espaces régulés, à des ambiances différentes. • - Améliorer la qualité sanitaire de l’air et de l’eau

  10. C- Dix objectifs pour un environnement adapté 4- Favoriser l’autonomie L’autonomie, c’est la liberté de faire seul ce qu’on peut encore faire, et d’être aidé pour faire les choses que l’on ne peut plus faire seul. -Favoriser l’intimité et l’autonomie dans les logements - Permettre au résident d’apprivoiser son environnement domestique -Prévoir des logements évolutifs, permettant d’intégrer des coins kitchenettes et de douche, ainsi qu’un ensemble de scénarii domotiques d’assistance évolutive, permettant de conserver le résident dans son environnement -Permettre le choix des parcours - Concevoir des parcours différenciés, intérieurs et extérieurs - Permettre une hiérarchisation des espaces de vie, en semi privatif et communs, de manière à laisser le choix du contact social.

  11. C- Dix objectifs pour un environnement adapté 5- Faciliter l’orientation et le repérage L’architecture doit pouvoir faciliter le repérage spatial, et temporel. -Conception des couloirs et des espaces riche - Eviter les couloirs monotones, non éclairés, et ressemblants. - Réfléchir un système de signalétique et de repérage différencié. - Ouvrir vers l’extérieur, pour aider au repérage temporel (arbres pour les saisons, soleil et lumière naturelle pour le repérage quotidien, etc) - Possibilité d’intégrer des horloges spécifiques à couleurs.

  12. C- Dix objectifs pour un environnement adapté 6- Offrir un support de projet de vie L’architecte doit intervenir en amont du projet architectural pour la programmation, et accompagner le maître d’ouvrage pour la programmation de la structure d’accueil et la définition du projet de vie. Plusieurs objectifs peuvent ainsi être atteints en concertation: -Atteindre la stabilité résidentielle - Procéder selon une logique de maintien et de stabilité. -Favoriser l’autonomie(Charte des droits et libertés de la personne âgée) - « le droit au respect absolu de leur liberté d’adulte et de leur dignité » -Se sentir chez soi - Concevoir de réels lieux de vie, et les doter d’intimité. -Garder l’esprit en éveil et le corps en mouvement - Réfléchir à la programmation au plus près du bien-être des résidents -Intergénérationnalité - Favoriser les relations sociales intergénérationnelles (programmes, fonctions, activités.)

  13. C- Dix objectifs pour un environnement adapté 7- Offrir un environnement de travail adéquat Un environnement ergonomique et agréable contribuera au bien être non seulement de l’équipe soignante, mais également des résidents. -Au-delà du nombre de pas quotidien… - La conception de la structure influe directement sur la qualité de la prise en charge, mais également sur celle des conditions de travail. - Inclure les équipes dans la réflexion du projet de vie et de soins, duquel découlera l’architecture. Ainsi, une structure organisée autour de « maisonnées », changera le quotidien du personnel en l’améliorant, même si le nombre de pas quotidien peut être augmenté. - La qualité des relation, et une réflexion quant au déroulement de la journée, et des soins, offriront un cadre adéquat et plus qualitatif. -Offrir tous les espaces et services nécessaires - Prévoir de réels lieux de repos et de rencontre pour les équipes - La conception même des lieux, de l’implantation des infirmeries et des relations visuelles facilitant le contrôle visuel sont autant de facteurs d’amélioration de l’ergonomie.

  14. C- Dix objectifs pour un environnement adapté 8- Créer un environnement stimulant pour les sens Afin de retarder ou limiter le déficit cognitif, l’architecture se doit de réfléchir les espaces, à travers le prisme du sensible et du sensuel. -Eviter les configurations spatiales monotones - La sensibilité de l’architecture est communicative, et aidera au développement sensible des résidents. - La stimulation des sens par la définition d’espaces de vie et de circulation adéquats et variés, modifiera totalement la perception de ces espaces. -Favoriser les expérimentations et les espaces thématiques - Intérieurs comme extérieurs, les espaces d’activités égrenés selon les circulations, stimuleront des sens différents, et des aptitudes différentes. -L’usage de la couleurs et des textures - Les parcours sensibles ou favorisant la motricité, les parcours de découverte des odeurs, l’expérimentation d’ambiances de couleurs différentes, selon le moment de la journée, et le type d’activité, doivent intégrer le projet de vie à travers la programmation architecturale.

  15. C- Dix objectifs pour un environnement adapté 9- Intégrer les familles dans les lieux de vie sociale Les familles aideront à garder un contact social fort, et assisteront à la mise en place de liens intergénérationnels forts. -Faciliter l’admission des familles - Dimensionner les chambres en conséquence, pour permettre les visites. - Prévoir des espaces de rencontres semi-privatifs. -Favoriser l’engagement des familles - Intégrer les familles au travers d’activités spécifiques. - Organiser des rencontres familiales intergénérationnelles (petits enfants) - Permettre aux familles de s’exprimer, et de participer à la définition des projets de vie et de soins. -Intergénérationnalité - Créer des espaces de jeux d’enfants, intérieurs ou extérieurs. Même si ces espaces ne sont pas utilisés à plein rendement, ils sont nécessaires pour l’investissement des familles.

  16. C- Dix objectifs pour un environnement adapté 10- Créer un espace domestique et intime La notion de logement privatif doit dominer sur celle de l’unité, de la cellule ou de la chambre. -Conception de logements - Concevoir des logements suffisants en terme de surface (22/24m²) - Permettre de choisir son mobilier et sa décoration intérieure. - Prévoir des branchements de réseaux nécessaires à l’évolution de ce logement. -Favoriser l’intimité dans les logements - Par les usages et la définition de la relation résident / soignant, il est important d’arriver à déterminer un respect de l’intimité, où le soignant franchirait la porte de chaque logement comme s’il accédait au domicile du résident. - Ces mesures passent avant tout par un changement des mentalités

  17. D- La programmation et le projet de vie • Une programmation concertée • L’architecte se doit d’assurer un suivi de la définition des projets de vie et de soins, et de contribuer activement, depuis la matérialisation de la première demande, à l’orientation de la réflexion autour du concept, et du parti adopté. • La programmation repose sur un ensemble de dispositifs, auquel l’architecte se doit de prendre place : • - Amélioration des procédures de création • - Adopter un référentiel technique et réaliser une chambre témoin • - Créer un véritable comité de suivi • - Intégrer les équipes informées, et impliquées dans la réflexion • - Intégrer les familles et les résidents dans la réflexion • - S’appuyer sur des études et des expérimentations préalables • - etc.

  18. SOMMAIRE • I- Programmation et projet de vie • II- La prise en soins innovants • III- Exemples d’études

  19. II- LA PRISE EN SOINS INNOVANTS • A- Approches psychosociales • B- Stimulations sensorielles • C- Domotique et technologie

  20. A- Approche psychosociale • Retrouver les gestes du quotidien -Le concept du cantou revisité - Georges Caussanel en 1970, a fait naître la première des thérapies psychosociales: le cantou. - dans ces unités de vie organisées autour d’activités communes, les résidents participent aux tâches et regagnent ainsi une utilité sociale, au lieu d’être déchargés de toute responsabilité. - Les relations soignant/soigné peuvent ainsi être amenées à évoluer.

  21. A- Approche psychosociale • Ateliers mémoire -La thérapie par l’évocation du passé - Même si les ateliers mémoire peuvent se dérouler dans un espace d’activité banalisé, il semblerait pertinent de disposer les objets, photos, plans, mobilier, etc. qui sont regroupés avec le temps et qui servent de catalyseurs de mémoire, dans un espace dédié, pouvant rester imprégné de ces souvenirs. - Des dispositifs technologiques et des jeux divers y trouveront leur place.

  22. A- Approche psychosociale • Rééducation de l’orientation -La thérapie par l’orientation - L’architecture par la définition des espaces, mais également par l’intégration de dispositifs d’horloges spécifiques, contribuent à l’effort thérapeutique de l’équipe soignante. - Il est très important, au-delà de la technologie, de traiter chaque secteur ou partie de manière différente.

  23. A- Approche psychosociale • Exercices physiques de déambulation -La déambulation sécurisée, un gain de liberté - L’architecture offre par ses distributions, et la conception de ses espaces intérieurs et extérieurs, un réel soutien à l’exercice de déambulation, permettant de le sécuriser, et de donner une plus grande liberté aux résidents. - Des innovations technologiques d’assistance à la motricité complètent le dispositif, par le soutien et l’encadrement des ergothérapeutes.

  24. A- Approche psychosociale • Les cafés Alzheimer -Une expérimentation de prise en charge à domicile - Pour améliorer la prise en charge des malades, certains pays ont mis en place un réseau d’interlocuteurs, les « case manager », assurant la coordination de la prise en charge des malades Alzheimer à domicile. - Cette pratique donne lieu depuis 1997 à des réunions appelées « cafés Alzheimer » qui permettent aux malades d’échanger et de s’exprimer. - Des acteurs associatifs français ont adopté cette pratique.

  25. II- LA PRISE EN SOINS INNOVANTS • A- Approches psychosociales • B- Stimulations sensorielles • C- Domotique et technologies

  26. A- Stimulations sensorielles • Luminothérapie -Le soin par la lumière - Née aux États-Unis dans les années 80, cette pratique s’est beaucoup développée dans les pays Nordiques, et reste un des meilleurs moyens de lutte contre le syndrome de la dépression hivernale. - Elle nécessite la mise en place d’un dispositif éclairant spécifique, d’une intensité proche de la lumière du soleil, pas nécessairement dans une pièce dédiée.

  27. A- Stimulations sensorielles • Aromathérapie • -Le soin par la stimulation des sens secondaires • - Plusieurs usages sont possibles: • - Usage des huiles essentielles (massages) • - La diffusion atmosphérique ( complément de massage) • -Pratiques médicamenteuses (application cutanées de certaines huiles, sur le visage et les bras, qui aurait une efficacité contre l’agitation et les symptômes neuropsychologiques). • Parfums et mémoire • - L’éveil des sens, dont l’odorat, peut être stimulé également par de simples parcours olfactifs (jardins thérapeutiques, parcours de senteurs).

  28. A- Stimulations sensorielles • Art-thérapie -Le soin par la stimulation des capacités créatrices - Expressions artistiques et corporelles aident à la stimulation des sens et des capacités, mais également au dépassement des difficultés personnelles par l’expression subjective de soi. - Les usages thérapeutiques de ces activités peuvent être encadrées par des psychologues. - L’art intégré à la conception architecturale, sert également à stimuler les sens par le simple contact avec des référence spatiales et décoratives artistiques.

  29. A- Stimulations sensorielles • Musicothérapie -Un outil pour l’amélioration de la santé mentale, physique et émotionnelle. - En effet, la musicothérapie active, adaptée aux personnes désorientées, sert à explorer des voies nouvelles de communication. - La musicothérapie passive, sert à s’ouvrir par le partage de ses sentiments, après l’écoute d’œuvres musicales. - L’architecture réfléchit à l’intégration des réseaux et systèmes de diffusion de la musique, dans des expériences plus générales de musicothérapie ambiante.

  30. A- Stimulations sensorielles • Zoothérapie -Un outil de la communication tactile, et du partage sensible. - La zoothérapie joue sur deux tableaux complémentaires: - D’une part, la relation porte sur le besoin du toucher, et des caresses. - D’autre part, elle sert à explorer une dimension affective majeure. - Il serait pertinent de prendre en compte les espaces et services nécessaires pour intégrer des animaux domestiques dans la structure.

  31. A- Stimulations sensorielles • Stimulations multi-sensorielles -Les espaces Snoezelen et ateliers des cinq sens. - La nécessité d’espaces dédiés à l’espace Snoezelen rend leur intégration au stade de la programmation très important. - Les ateliers des 5 sens sont plus faciles à intégrer dans les espaces de vie non clos. (Hôpital Charles Foix)

  32. A- Stimulations sensorielles • Hortithérapie -Le jardinage constitue une activité très importante, notamment dans les zones rurales. - L’idée de soigner par le jardinage existe depuis bien longtemps; avant même la naissance de la psychiatrie, le jardinage était prescrit comme thérapeutique des déséquilibres psychiques et des affections du système nerveux. - Bon nombre d’associations françaises soutiennent l’hortithérapie.

  33. WALID GHANEM ARCHITECTES ARCHITECTURE ET URBANISME 31 RUE DES TROIS BORNES 75011 PARIS TEL/FAX. 0143383925 / P. 0662321698 Walidghanem @ noos.fr

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