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L environnement conomique des politiques et des organisations sportives. Master 2 SAP, SLTDL et IMOS

Introduction . Sport et

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L environnement conomique des politiques et des organisations sportives. Master 2 SAP, SLTDL et IMOS

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    1. L’environnement économique des politiques et des organisations sportives. Master 2 SAP, SLTDL et IMOS Nadine Haschar-Noé MCF, Laboratoire Sports Organisations Identités (EA 3690) Ufr Staps,Toulouse III

    2. Introduction Sport et économie: des liaisons de plus en plus « visibles » Brève histoire économique du sport: les trois ordres sportifs (document 1) La domination du paradigme du marché Le poids économique du sport. En France : 1,7 % du PIB, dépense sportive = 30,4 milliards d’euros (2005) Comprendre l’environnement économique des organisations et des politiques sportives

    3. 1.L’économie du sport: une discipline récente 1.1 Le développement des études économiques sur le sport Domaine scientifique récent allant de la micro-économie à la socio-économie Conjoncture favorable Définir l’économie du sport : deux indices

    4. 1.1 Le développement des études économiques sur le sport Accroissement du volume de connaissances Publications périodiques Banque de données « Les comptes économiques du sport » La NAF: nomenclature d’activités françaises La NAPS: nomenclature d’APS Documents 2 et 3

    5. 1.2 Les différents domaines d’analyse en économie du sport Le dépassement des clivages « classiques » par : Diversification et spécialisation des recherches en sous disciplines (document 4) Etudes connexes: études démographiques et de gestion Hétérogénéité des méthodes et présupposés théoriques

    6. 1.3 Problèmes et perspectives Les difficultés méthodologiques: dénombrement des sportifs et donc des marchés, pas de nomenclature stabilisée des activités économiques liées au sport, complexité du calcul des retombées économiques et d’impact

    7. 1.3 Problèmes et perspectives La diversité théorique : 4 grands courants de pensée L’identité de l’économie du sport: des frontières floues / autres sciences sociales et un terrain d’application Les perspectives : le sport comme activité économique particulière

    8. 2. Le financement du sport en Europe et en France Qui paye le sport ? 2.1 Le financement du sport en Europe: des enquêtes incomplètes et deux modèles simplifiés du financement du sport L’enquête de 1993: Andreff et coll. (1995), Halba (1997). Document 5 et commentaires Un « modèle européen » ? Tendances communes aux 12 pays enquêtés.

    9. 2. Le financement du sport en Europe et en France Rapport AMNYOS 2008 confirme ces tendances au niveau européen (http://www.amnyos.com) Les ménages premiers financeurs du sport (49,7 % en moyenne et 177 euros / habitant) Les collectivités locales, deuxième source de financement (24,3 % en moyenne) Etat, 11,9 % en moyenne Entreprises 14,1% en moyenne (estimation) ….mais des différences significatives entre pays (quelques exemples)

    10. 2.1 Le financement du sport en Europe Rapport d’information 2007 (Franco, 2007) Objectif: participer au débat européen (Livre Blanc) et jeter les bases d’une politique sportive européenne Justifications « classiques » : droit communautaire et activité économique, éducative et sociale Faible intégration dans traités européens Des États plus ou moins interventionnistes: quelques exemples

    12. 2.1 Le financement du sport en Europe Analyse: la « cause » du sport européen Des obstacles: Husting et de Waele (2008): Résistances des institutions sportives Attachement aux identités nationales Politiques de recrutement des clubs de haut niveau Des principes communs (Amnyos, 2008) 4 principes consensuels : masse, assise fédérale, solidarité amateur et professionnel, soutien Etat (le sport comme bien collectif ) et régulation Des risques sur le financement du sport : reversement des paris, plafonnement finances publiques, stagnation licenciés, sports médiatiques ou non, autonomisation sport de HN, bénévolat

    13. 2.2 Le financement du sport en France et ses évolutions Document 6 : 9,91 milliards d’euros (1989) à 33 milliards (2007) Soit + 35,2% entre 2000 et 2007 Progression annuelle + 4,1 % > PIB (+3,5%) Financement privé (60 %) > financement public (40 %) Ménages : 50 % du financement total Collectivités territoriales: les communes (66 % du financement public, 30 % du financement total) Sources: Stat Info (site SEJS)

    14. 2.2 Le financement du sport en France et ses évolutions Tendances d’évolution: accroissement en valeur absolue mais à nuancer en valeur relative. Accroissement de la part des ménages (de 42,5 % en 1989 à 50 % en 2007) avec croissance de +33,3 % depuis 2000 mais qui se stabilise Progression des entreprises (entre 7 et 10%) mais forte croissance absolue + 88,2 % depuis 2000 Régression des collectivités (de 37 à 30 %) même si + 34,2 % depuis 2000 Stagnation du budget de l’État (10-11%) même si + 14,3 % depuis 2000.

    15. Conclusions / financement du sport Quel avenir pour le modèle sportif européen « mixte » ? Autonomisation des différentes composantes du sport et sources de financement distinctes. Le sport associatif pour pratique compétitive amateur est le plus fragilisé. Creusement de l’écart de financement entre disciplines Croissance des inégalités d’accès à une pratique sportive de qualité (selon niveau de ressources et lieu de résidence) Intervention de l’Etat de plus en plus contrainte par le contexte budgétaire. Rôle de « régulateur » au lieu de « financeur » ? Quelle légitimité d’intervention ? Quelle « sécurisation » du financement du sport en Europe ?

    16. 3. La consommation sportive des ménages 3.1 La notion de consommation: différencier achat et usage notion de consommation sportive Achat = consommer c’est acheter des biens et des services / ses besoins : une conception individuelle et micro économique Usage = le sens des consommations sportives en relation avec des variables sociales : une logique sociale Polysémie du sport: extension et différenciation des pratiques sportives

    17. 3.2 Volume et structure de la consommation sportive en France Document 7 15,2 milliards d’€, + 3,4 % (2005) < progression de la consommation finale des ménages (1,61 %) Progression depuis 1995: + 45,3 % consommation totale, + 61% pour les services, + 28,8 % pour les biens. En valeur, progression des services = 42 % / total Usages sportifs ? 1/3 chaussures et ½ vêtements NAPS : APS « individuelles de masse » Dépenses non comprises : dépenses tourisme sportif, agences et PPV

    18. Consommation des ménages, évolution des prix (base 100 en 1995) Source Stat Info n° 08-02 novembre 2008

    19. 3.3 Consommations sportives et variables socio-économiques Niveau de vie, de pratique, temps disponible (Halba, 1997: Amnyos, 2008 ) Le coût du sport: (Michon, Ohl, 1989, 1991) La structure des coûts d’une pratique sportive Ceux qui consomment le plus Pas de pratiquant « type » Documents 8 et 9 et commentaires.

    20. 3.3 Consommations sportives et variables socio-économiques Variables sociales, économiques et démographiques Un effet revenu quand on agrège les consommations : rapport revenu-consommation non strictement proportionnel Une influence limitée des revenus sur l’achat de biens : variation de l’achat dépend davantage du type d’équipement et de sport

    21. 3.3 Consommations sportives et variables socio-économiques La distribution de la consommation sportive varie en fonction de variables sociales « classiques »: voir enquêtes sur les pratiques sportives des français (Mignon, Truchot, 2002; Aubel et coll. 2007) Mais avec la massification des consommations = liens plus complexes entre propriétés sociales et économiques et consommations sportives même si les grands variables perdurent (âge, sexe, niveau de diplôme, PCS….) Différenciation sociale se déplace vers une intensification de l’activité et des multi-pratiques Analyse multi variée : typologie des consommateurs et segmentation plus ou moins « fine » des marchés (doc 11).

    22. 3.3 Consommations sportives et variables socio-économiques Conclusion et questions: Consommateur comme acteur multiforme difficile à réduire en un idéal type (Ohl, Tribou, 2004) L’offre influence l’émergence de tendances modifiant les consommations sportives (document 10, encadré 3.4) Mais les consommateurs ont des usages de l’offre qui dépendent des interactions entre groupes sociaux (document 10, encadré 3.5) Intérêt de prendre en compte aussi les dimensions symboliques des consommations sportives et non pas seulement les dimensions économiques.

    23. 4. La production et la distribution d’articles de sport 4.1 Internationalisation des marchés, équipementiers et commerce extérieur. Internationalisation des marchés Mutations du commerce international : tendances à une homogénéisation de l’offre et stratégies des grandes entreprises internationales La globalisation : un processus ……aux effets controversés : uniformisation et différenciation Double mouvement dans processus de mondialisation : réduction des contrastes entre sociétés mais émergence de diversités d’identités et de cultures sportives (Maguire in Ohl, 2004)

    24. 3.1 Internationalisation des marchés, équipementiers et commerce extérieur Equipementiers Multiplicité des comptabilités nationales donc évaluation comparative internationale difficile Relativiser le « gigantisme » des flux financiers générés par le sport Portée symbolique > poids économique : score de notoriété important des marques sportives Document 12 (leaders et comparaison avec entreprises internationales)

    25. 4.1 Internationalisation des marchés, équipementiers et commerce extérieur Commerce extérieur d’articles de sport Document 12 En Europe (Halba, 1997) En France (Stat Info, 2007-2009) Balance commerciale déficitaire depuis 2005, mais arrêt de sa détérioration en 2007 avec amélioration du taux de couverture (0,87) Forte différenciation selon produits et leur contenu technologique plus ou moins important Distribution mondiale de la production se différencie entre articles à forte et à faible valeur ajoutée.

    26. 4.2 La distribution des articles de sport et ses évolutions État des lieux : documents 13 et 14 Organisation des circuits de distribution en 3 types Les univers FPS : distributeurs spécialisés et « périphériques » Groupes intégrés dominent distributeurs spécialisés en France Distribution : secteur relativement peu concentré Taux de croissance des distributeurs variable et forte diversification des formes de distribution

    27. 4.2 La distribution ds articles de sport et ses évolutions L’évolution de la distribution en France Le cas Décathlon: 4 axes de développement du groupe Restructuration en France et internationalisation Diversification des prestations Développement de la production en marques propres Communication

    28. 4.2 La distribution ds articles de sport et ses évolutions Les tendances d’évolution 10 dernières années Grandes surfaces spécialisées Concentration en cours Hypermarchés Déclin du commerce traditionnel hormis enseignes très spécialisées et « pointues » dans leur domaine Prospective Citadium Petites chaînes Élargissement du marché vers le secteur de la mode

    29. Citadium Le Concept Store des cultures urbaines. Citadium est un véritable lieu de vie où se croisent et s’entremêlent mode, art et musique. Citadium cultive la différence et s’adresse à une cible réceptive en attente de nouveautés. Sensibles aux codes de la rue, les 15/35 ans trouvent enfin le lieu qu’il manquait à Paris avec une librairie, 2 restaurants et plus de 250 marques street et urbaines.

    30. Comment se positionne Andaska sur le marché du sport ? « Notre enseigne répond à une véritable attente du marché français. À ce jour, il n’existe pas en France un concept de magasin spécialisé dans l’univers de l’outdoor, alors que c’est un marché en pleine croissance ». « Tout l’univers des sports de glisse dans un environnement technique et urbain aux couleurs des marques Quiksilver, Roxy et DC, Lafuma, Patagonia, Quick Silver….. Le nouveau magasin Boardriders réunit la mer et la montagne autour de gammes de produits et accessoires variées, destinées aux hommes, femmes et enfants. »

    31. Sport ou mode ?

    32. Conclusion et questions Le déplacement des frontières entre sports/loisirs/travail/mode….? Peux-t- on encore parler des marchés du sport ? Deux conséquences Diversification des formes d’achat et interférence sport/loisir/apparence dans les consommations sportives donc difficulté de repérer une segmentation stable Remise en cause des territoires respectifs des producteurs et des distributeurs

    33. 5.L’économie des services sportifs: deux exemples 5.1 Le marché des spectacles sportifs : 4 éléments en relation Une distinction « classique »: spectacle direct et indirect Du sport au spectacle télévisé Temps d’antenne et droits TV Le sport dans les stratégies des groupes

    34. 5.1 Le marché des spectacles sportifs : 1° point : la distinction classique spectacle direct / indirect: une audience relativement faible en France comparée à d’autres pays pour le spectacle direct Fréquentation plus intense dans villes petites et moyennes Profil sociologique des spectateurs varie fortement en fonction des sports et du niveau de compétition faible influence des variables économiques sur l’achat des billets. Autres facteurs qui influencent la demande Effets de saturation de l’offre

    35. 5.1 Le marché des spectacles sportifs 2° point: Du sport au spectacle télévisé (Sobry, 2003) le spectacle indirect au-delà des strictes données économiques: mise en spectacle, enjeux économiques et modalités de consommation Le sport spectacle: un « appât » Transformation du sport en spectacle Croissance des temps de diffusion d’événements sportifs stratégies des médias: appropriation monopolistique des droits et coût croissant pour spectateurs Question du droit d’accès ?

    36. 5.1 Le marché des spectacles sportifs Le financement des manifestations sportives: billeterie et droits TV Poids TV sur règlements sportifs Attentes complexes des publics Puissance médiatique et symbolique du sport Processus de mise en spectacle: esthétisation des disciplines, dramatisation de la rencontre, participation des spectateurs, mondialisation des retransmissions, fabrication des vedettes et de « héros » sportifs Sport comme vecteur de communication publicitaire: une boucle vertueuse ?

    37. 5.1 Le marché des spectacles sportifs la constitution d’un marché du spectacle sportif Document 15: 4 parties en interactions Combinaison d’intérêts plus ou moins complémentaires ou conflictuels sur une manifestation sportive entre Fédérations sportives Médias Sociétés marchandes Organisateurs (Desbordes et Falgoux, 2004)

    38. 5.1 Le marché des spectacles sportifs 3° point: Temps d’antenne et droits TV Documents 16 et 17 Augmentation du temps d’antenne sportif (mais selon événements) Records d’audience / produit d’appel Disciplines sportives: 5 disciplines majeures Spécialisation des chaînes Tendances générales d’évolution Deux paradoxes et 1 problème

    39. 5.1 Le marché des spectacles sportifs Les droits TV Document 18 Risque des droits exclusifs et directive « télévision sans frontières » 1989 France: liste des événements majeurs fixée par décret et avis du CSA : « … ne peuvent être retransmis en exclusivité d’une manière qui aboutit à priver une partie importante du public de la possibilité de les suivre en direct ou en différé sur un service de télévision en accès libre » Code de « bonne conduite » 1982: chaînes hertziennes, CNOSF et Union syndicale journalistes sportifs Décret 2004: dispositif juridique de garantie dit de protection des événements majeurs.

    40. 5.1 Le marché des spectacles sportifs 4° point: le sport dans les stratégies des groupes Risque d’évincer les chaînes publiques et donc de diminution de la diffusion des grands événements sportifs Le sport comme « produit intermédiaire » Puissance financière des chaînes à péage et augmentation des coûts pour les téléspectateurs Négociation des droits par les ligues et fédérations mais sous condition de maintien d’un niveau d’excellence : problème de l’équilibre compétitif ? Source: Sobry, 2003, l’exemple de Vivendi Universal et de Canal Plus.

    41. Conclusion Acteurs TV, médias et Internet incontournables pour le mouvement sportif Sport – spectacle comme vecteur de fidélisation des publics Notoriété d’une discipline liée à son exposition télévisuelle qui attire sponsors et produits dérivés Demande de spectacle sportif est avant tout médiatique : le sport comme produit d’appel et « sous tutelle » ? Secteur fortement concurrentiel entre les chaînes sportives européennes : différentes stratégies (Abourazakou, 2003) : stratégies de différenciation, des coûts et des concentrations combinées.

    42. 5.2 Sponsoring et mécénat sportifs Doc. 19-20-21-22 5 points Définition et marché du sponsoring Poids économique en France Objectifs assignés Limites et risques Le mécénat: une nouvelle forme de sponsoring

    43. Définition et marché du sponsoring Définition : le sponsoring comme technique de communication Le marché mondial: 30 milliards de dollars en 2002 mais évaluations contradictoires Dépenses des firmes en augmentation mais stade de « la maturité » : évaluation des retombées est la préoccupation actuelle

    44. Poids économique en France Le poids économique du sponsoring en 2004-2005 2004: richesse événements sportifs 2005: dépenses des entreprises (effets droits TV) Le sport comme support privilégié mais concurrencé par d’ autres secteurs Culture Humanitaire …..un marché à maturité ?

    45. Objectifs assignés et constantes 4 objectifs pouvant être combinés Notoriété : faire connaître Image : valeurs et croyances Vente : augmenter niveau, inciter ou motiver Communication interne : cohésion sociale Les constantes

    46. Limites et risques Problème de l’évaluation des retombées et des risques L’image du champion Le désengagement L’encombrement (doc 21) Incertitude du sport « L’ambush marketing »

    47. Le mécénat: une nouvelle forme de sponsoring Un moyen de « management éthique » dont les finalités et les formes se différencient du sponsoring et donc les actions apparaissent comme moins directement « utilitaristes » (doc 19) Des exemples dans le sport depuis années 90 (doc 22) : les jeunes défavorisés, les pays en voie de développement, l’aide aux petites structures… S’apparente à un sponsoring de proximité

    48. Conclusion Le sponsoring comme secteur économique à part entière : organisateur, diffuseur et entreprises De l’« éthique » à « l’esthétique » du sport (Tribou, 2004) Le local et le secteur public aussi sponsors Marché à maturité : loi, « affaires » et budgets communication soumis à fluctuations.

    49. « Fausse » conclusion générale Un certain nombre de domaines de l’économie du sport n’ont pas été traités: le marché du travail sportif, le financement du sport professionnel, des économies particulières (tourisme, événements sportifs, publics spécifiques, sécurité, dopage….) = cf Bibliographie, UE spécifiques et conférences à venir Saisir l’environnement économique = mesurer le poids économique du sport, les enjeux financiers (ressources et contraintes) et leurs effets sur l’autonomie du champ sportif….. ….. Donc saisir aussi les enjeux symboliques de la rhétorique du « tout économique » et du paradigme du marché qui n’épuisent pas la complexité des relations entre sport et argent ou plus largement sport et système économique.

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