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AUTOMEDICATION

AUTOMEDICATION . Facultés de Médecine Toulouse DCEM4 Module 11 de Thérapeutique Générale 2011 – 2012 Service de THERAPEUTIQUE. AUTOMEDICATION. LE CONTEXTE Les dépenses de santé progressent …. environ 10 % du PIB en France (11.1% en 2006)et en Allemagne

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AUTOMEDICATION

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Presentation Transcript


  1. AUTOMEDICATION Facultés de Médecine Toulouse DCEM4 Module 11 de Thérapeutique Générale 2011 – 2012 Service de THERAPEUTIQUE

  2. AUTOMEDICATION LE CONTEXTE • Les dépenses de santé progressent …. environ 10 % du PIB en France (11.1% en 2006)et en Allemagne • Le médicament : 20 % de la consommation médicale totaleaugmentation après 60 ans4 fois supérieure après 75 ans • Modifications du remboursement en 2003L’évolution vers le forfait génériqueLe déremboursement des médicaments à ASMR insuffisant

  3. AUTOMEDICATION DEFINITION • L’automédication correspond à la prise d’un ou plusieurs médicaments par initiative personnelle en l’absence de prescription médicale ou à une modification apportée sciemment au protocole d’une ordonnance • Pas de limites précisesPas de définition consensuellePas de définition des spécialités d’automédication : « Médicaments ayant l’AMM adaptés au traitement personnel de certains troubles mineurs (douleur, céphalée, fièvre …) ou de situations établies (aide à la désaccoutumance du tabac …) sans recours nécessaire au Médecin » • Ce concept n’apparaît pas dans le code de Santé Publique

  4. Les limites du problème posé : • Mode d’alimentation, « alicaments » • Médicaments à des fins non thérapeutiques et dopageRecours à des pratiques non validées • Pour l’essentiel : • - Une spécialité d’automédication est « hors liste ».Elle n’est pas à prescription médicale obligatoire- Délivrance sans ordonnance avec conseil (Pharmacien)- Peut faire l’objet d’une publicité • Pas de remboursement

  5. L’AUTOMEDICATION : • Deux comportements • Autoprescription ponctuelleGénéralisée en réponse à des maux passagers/symptômesSujet informé : autoprescription éclairée et déclarée (« charte de l’automédication ») • Autoprescription habituelle « sauvage »prolongée, cachée, concurrente d’un traitement • Deux sources :

  6. Deux sources : • Le médicament légalement accessible(10 % de la dépense pharmacologique)Le profil idéal • Actif et peu toxique • Évalué • Conditionnement adapté (Tt bref) • Information annexée • AMM, non remboursable • Prix abordable Dispensation : • Grand public « OTC » : accès libre • Produit conseils – Pharmaciens • Produits remboursables si prescrits • Le médicament ordonnancé, listé prélevé dans la pharmacie familiale • Echappe à « toute garantie »validité, indication, protocole • Anormalement développé en France : 13 des autoprescriptions

  7. Thérapeutique inadequate • Concerne souvent une population vulnérable : age, polypathologie et inconfort. • Possible masquage des symptômes par des médicaments • Interactions médicamenteuses • Effets indésirables de ces médicamentsRetard apporté au diagnostic et incidence du risque médicamenteuxNécessité d’une prise en compte par le médecin dans la prise en charge thérapeutique • Nouveau signe clinique inhérent à la pathologie ou effet indésirable d’un traitement méconnu. • Déclaration de pharmacovigilance. Les dangers de l’automédication

  8. Interet de l’automédication Réduction de la charge de dépenses : consultations évitées, réduction des dépenses pharmaceutiques (remboursées) Guidée par le médecin • Attitude active envers la maladie • Prise de conscience des coûts • L’accès à l’information Le respect de la Charte Circonstances : maladies recidivantes, situations d’urgence,maladies chroniques

  9. CHARTE DE L’ AUTOMEDICATION • Ne s’automédiquer que pour des temps très courts • Eviter formellement les associations médicamenteuses : • Jamais d’automédication par plusieurs médicaments • Ne pas ajouter un médicament à un traitement en cours • Respecter scrupuleusement les recommandations et mises en garde figurant sur la notice du médicament concerné • Informer son médecin de toute automédication.P. Queneau

  10. Le rôle du médecin dans l’automédication Les conseils du médecin selon les situations : • Les maladies récidivantes • Prescription prévisionnelle : migraine, herpès labial • Récidive d’un phénomène allergique : conseils médicaux initiaux pour application ultérieure • Les situations d’urgenceou plutôt de décision urgenteex : « la pilule du lendemain »à encadrer par une contraception secondaire prescrite • Les maladies chroniquesAntalgiques et médicaments à visée digestive

  11. Les exemples d’ automédication : • Mal de tête : paracétamol, aspirine, AINS faiblement dosés type ibuprofène ou kétoprofène • Rhume : antalgiques, désinfectants locaux et vasoconstricteurs faiblement dosés • Nettoyage d’une plaie :anti-infectieux locaux et pansements • Mal de gorge :anti-infectieux locaux et anesthésiques locaux • Toux :dérivés de la codéïne pour les toux sèches ou sirops expectorants pour les toux grasses • Fièvre :paracétamol, aspirine • Brûlure :anti-infectieux et pansement stérile • Coup, entorse, traumatologie :AINS crème en application locale, antalgique de palier I

  12. Fatigue :vitamines, fortifiants, d’efficacité non validée ? • Episgastralgie, reflux gastro-oesophagien :anti-H2 faiblement dosés, anti-acides • Diarrhée :lopéramide et solutés de réhydratation (les antiseptiques digestifs et les probiotiques ont une efficacité non clairement démontrée) • Constipation :laxatifs non irritants (fibres, PEG, sucres osmotiques) • Nervosité :médicaments non validés • Insomnie :sédatifs … • Démangeaison :anti-H1, médicaments topiques • Œil irrité :anti-infectieux locaux, voire traitement anti-inflammatoire en l’absence de contre-indication • Phytothérapie …

  13. LES POINTS A RETENIR • L’automédication est un phénoméne de société et une réalité ; le médecin ne doit pas la méconnaître. • Il faut distinguer : l’automédication « sauvage », prise anarchique de médicaments ou de traitements non validés, et la prise de spécialités d’automédication adaptées à un usage sans contrôle médical obligatoire.

  14. Le médecin doit (1) prendre en compte et identifier l’automédication en interrogeant systématiquement le patient, (2) reconnaître les interactions potentielles entre médicaments prescrits et automédication, et (3) rechercher l’automédication méconnue lors de la survenue de tout nouveau symptôme. • Le médecin doit au mieux conseiller son patient et l’éduquer à une automédication dans le respect de la santé publique.

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